Contextes relationnels – Intimidation et la victimisation par les pairs Flashcards
1
Q
Forte prévalence
A
- L’intimidation est un phénomène qui est tellement prévalant qu’il est devenu normatif.
- Un enfant est victime de mauvais traitement à toutes les 4 minutes à l’école.
- Il y a plus à l’école élémentaire qu’au secondaire. Cependant, il y a une augmentation de l’intimidation et de la victimisation lors de la 1ere année du secondaire puisqu’ils veulent établir leur dominance et acquérir un statut social. Après qu’ils ont fait leur statut social et qu’ils aillent installer une relation de dominance, il va avoir une diminution d’intimidation.
2
Q
Intimidation
A
Modèle de comportement agressif et répétitif ayant une intention négative, manifesté par un enfant envers un autre enfant et où il y a un déséquilibre des forces.
3
Q
Critère de l’intimidation
A
- C’est l’intention de faire mal, de blesse.
- C’est un rapport de force inégal.
- C’est une agression répétée.
- La victime se sent impuissante
4
Q
Victimisation
A
- Toute forme d’agression sans pour autant faire référence à l’intention, au rapport de force ou au caractère répété des actes commis.
- Mauvais traitement dans l’ensemble.
- On va parler de victimisation quand la personne est victime d’intimidation.
5
Q
Différentes formes d’agression
A
- Verbale
- Physique
- Harcèlement sexuel (commence à se manifeste particulièrement à la puberté)
- Relationnelle/indirecte/sociale -> violence faite à autrui de façon détournée et sournoise dans le but d’endommager le statut social, d’isoler et d’exclure. (Ex. : faire des fausses rumeurs, exclusion sociale)
6
Q
Forme d’agression - Relationnelle
A
- Meilleur prédicteur de la détresse psychologique
- Forte intercorrélation entre les différentes formes de victimisation
7
Q
Agression relationnelle
A
- Les garçons sont plus agressifs que les filles puisqu’elles vont utiliser différentes formes d’exprimer leur agressivité
- Owens a trouvé que les filles font de l’agression pour chercher de l’attention, d’être incluse dans le groupe, pour faire partie du groupe
- Elles vont utiliser l’agression relationnelle pour se venger, résoudre un conflit, par jalousie, pour cherche l’attention des garçons.
- C’est un moyen efficace d’atteindre ces buts
- Elles cherchent à promouvoir l’image positive qu’elles entendent projeter d’eux-mêmes.
8
Q
Cyberintimidation
A
- Est une forme d’agression relationnelle
- Les victimes de cyberintimidation sont victimes des autres formes de victimisation
- Les conséquences peuvent être plus grands que d’autres formes de victimisation puisqu’il y a plus de gens qui vont être occurrent de la situation, il y a une audience plus grande.
- Plus grand d’avoir un sentiment de honte.
9
Q
Caractéristique comportementale de la victimisation
A
- Victime passive : anxiété et retrait social
- Victime provocatrice : agressivité réactive, immaturité, hyperactivité
- Manque d’habiletés sociales
- La façon d’agir des victimes va venir renforce les agresseurs.
10
Q
Caractéristiques socio-cognitives
A
- Victimes passives : pas de déficit apparent sur le plan du traitement de l’information et des stratégies de résolution de problèmes. Ils ont de la difficulté à « performer » les habiletés de résolution de problèmes adéquates. Ils n’ont pas de la difficulté au niveau du socio-affective.
- Victimes provocatrices : attribution d’intentions hostiles dans les situations ambiguës et valorisation des conduites agressives pour résoudre les problèmes. Ils ont de la difficulté au niveau du socio-affective
11
Q
Conséquences
A
- Détresse psychologique, solitude, dépression, anxiété et évitement social
- Comportement agressifs, toxicomanie, délinquance
- Rendement et engagement scolaire
12
Q
Les conséquences vont varier en fonction de :
A
- La fréquence
- La durée
- La généralisation dans le groupe de pairs ou d’un petit sous-groupe
- La généralisation des contextes
- La qualité des relations d’amitié
- La nature des comportements agressifs dont les enfants sont victimes
- Biais attributionnels et des sentiments de contrôle (comment la victime interpréter l’agression?) – Très important!
- La prévalence du phénomène dans l’école peut devenir déterminer la détresse psychologique
13
Q
Rôle et modes de réactions possibles dans une situation d’intimidation
A
- Défenseur de la victime : s’oppose à l’intimidation, aide ou tente d’aider la victime
- Défenseur possible : en désaccord avec l’intimidation pense qu’il devrait agir mais ne fait rien
- Badaud : Regarde ce qui se passe
- Supporteur passif, intimidateur potentiel : en accord avec l’intimidation mais ne fait rien
- Supporteur ou intimidateur passif : encourage l’intimidation mais sans y prendre une part active
- Supporteur actif et intimidateur : prend une part active mais n’initie pas l’intimidation
- L’intimidateur : initie l’intimidation et s’y prend part activement
13
Q
Agresseurs proactifs
A
- Valorisation de l’agression pour atteindre leurs buts
- Se perçoivent comme dominant
- Aspirent à l’être encore davantage et pensent que les autres attendent d’eux qu’ils soient dominants
- Valorise peu les comportements prosociaux, peu empathique
- Statut social dominant
- Choisissent méticuleusement les victimes en fonction de leurs vulnérabilités et de leur faible statut social
- Ils se tiennent en semble, partage les mêmes cibles et se forcent mutuellement
14
Q
Pourquoi il faut cibler les témoins?
A
- La probabilité d’être intimidé est plus forte dans les classes où les jeunes sont plus enclins à renforcer les agresseurs.
- Les facteurs de risque individuels sont plus associés aux expériences d’intimidation
- Les victimes vivent moins de détresse psychologique lorsqu’elles sont soutenues et défendues.
- Difficile de changer le comportement des élèves agressifs lorsque les conduites agressives sont renforcées par les pairs, c’est pour cela que c’est important de chercher à modifier les contingences sociales liées à la manifestation de ces comportements.