Conscience Flashcards
D’où vient le mot conscience ?
Conscience vient du latin cum scientia. Cum signifie « avec » et scientia « savoir ». Étymologiquement, le mot signifie donc « accompagné de savoir ».
Que désigne le mot “conscience”?
Le terme conscience désigne trois réalités distinctes :
-la conscience morale (être conscient de ses actes) ;
-la conscience comme éveil (être présent à la réalité) ;
-la conscience comme savoir (par opposition à l’ignorance).
À quoi sert la conscience ?
La conscience est la présence constante et immédiate de soi à soi. C’est la faculté réflexive de l’esprit humain, c’est-à-dire sa capacité à faire retour sur soi-même. C’est la conscience qui permet à l’homme de se prendre lui-même comme objet de pensée, au même titre que les objets extérieurs.
La conscience selon Descartes
Les méditations métaphysiques. « Cogito ergo sum »
Remise en question des perceptions, des opinions et des jugements. Le doute est un outil, il est méthodique, radical et systématique. Il a pour but d’aboutir à la découverte d’une vérité fondatrice, indubitable et certaine à partir de laquelle la science et la connaissance pourraient être refondées.
On doute du plus simple au plus complexe : le plus simple : douter des 5 sens : plutôt que de douter de chacune de mes perceptions ce qui serait infini, il faut douter de ce qui permet la perception : les 5 sens. Cf texte du morceau de cire et de la tour qui semble carrée et qui en fait est ronde. Les sens sont donc trompeurs.
Si les sens sont trompeurs, il est nécessaire de douter ce qui fonde mes 5 sens : le corps. Descartes doute de l’existence de son propre corps.
Mais si mes sens sont trompeurs, mes pensées peuvent aussi l’être :doute quant aux vérités mathématiques. Comme celles-ci ne procèdent pas de l’expérience et sont dans mon esprit, il faut bien qu’un être les y ait mises. Douter de ces vérités, c’est donc nécessairement poser l’hypothèse de l’existence d’un Dieu qui ne cesserait de me duper. D’où l’hypothèse de l’existence d’un malin génie. Début de la conclusion : je puis douter de toute mais pour douter il faut que je pense et pour penser il faut que je sois : je pense, je suis. Dès que je pense et aussi longtemps que je pense, je suis.
L’unique certitude qui résiste au doute : « je pense donc je suis ». Mais cette vérité affirme le fait que j’existe, elle ne me dit pas la nature de ce que je suis. Etre conscient d’exister ne m’informe pas sur l’identité de cet existant. La conscience peut-elle être objet de connaissance ?
Conscience de soi et connaissance de soi
D’une part, il est certain que se connaitre suppose une conscience qui se questionne sur l’unité que forment ses actes passés, ses occupations présentes, et ses préoccupations quant à l’avenir. En ce sens, l’introspection est nécessaire, pour découvrir l’identité en quoi consiste l’unité de notre personne.
D’autre part, il ne paraît pas douteux que c’est dans le monde que se développe notre personne. En effet, les expériences, autant que des rencontres, façonnent et marquent notre existence d’autant plus fortement qu’elles étaient inattendues, contingentes, donc étrangères à nous, à ce que l’on pouvait prévoir, désirer, vouloir. Par conséquent, chercher qui nous sommes ne saurait s’opérer sans nous concevoir en relation permanente avec le monde qui nous entoure.
La conscience selon Freud
-Le Moi, désigne le conscience, ainsi que le concept de réalité
-Le Surmoi, première partie de l’inconscient, successeur et le représentant des parents (et des éducateurs),réprime les pulsions de l’individu, se construit tôt dans l’enfance
-Le ça, dernière partie de l’inconscient,Réservoir des pulsions refoulées car jugées inacceptables par le Surmoi
Qu’est-ce qu’un être conscient ?
Un être conscient, c’est un être qui se représente avec lucidité son propre état, mais aussi l’ensemble des objets qui l’entourent.
