Conférence Flashcards
Qu’est-ce qu’un déficit interne?
Rejet, humiliation, injustice, abandon, etc.
Qu’est-ce qu’un déficit exutoire?
Boisson, drogue, travail, sport, gambling, etc.
Quelles sont les attitudes illustrant le client violent?
Projection, rage, manipulation, victime, peur du jugement, tension, crucifier, fausse culpabilité, se percoit comme un monstre, déni, justification,
Quelle est la prémisse 1?
Il ne faut pas perdre de vue que le recours à des conduites d’agression reste un choix personnel. Que l’on parle d’accumulation de frustration ou de réponses à une situation dans l’ici et maintenant, on retrouve toujours cette autorisation que l’individu s’est donnée comme droit de recourir à l’utilisation d’une violence quelconque afin de retrouver un équilibre. En regardant cette dimension, il importe d’instaurer un «arrêt d’agir».
Quelle est la prémisse 2?
Axer le travail sur le comportement violent et contrôlant est insuffisant. On risque de décupler les résistances et, à la limite, de créer la fermeture de l’individu, d’instaurer un conformisme afin de répondre à une demande extérieure.
Quelle est la prémisse 3?
La reconnaissance de la pleine et entière responsabilité de ses agirs, de ses attitudes et de ses paroles dans toutes les situations, chacun étant responsable de ce qu’il a fait avec ce qu’il ressent, quelque soit son histoire individuelle et familiale.
Qu’est-ce que la responsabilisation?
- La reconnaissance de la totale responsabilité est nécessaire, voire essentielle, à l’élaboration d’une bonne estime de soi et à une reprise de pouvoir sur la vie de l’individu.
- La responsabilisation est une position éthique qui favorise l’arrêt d’agir, reconnaissant à chacun la capacité de ne pas recourir à la violence.
Qu’est-ce que le processus de changement?
- Conscientiser le fait d’être agressant (connaissance de soi)
- Actualiser les mécanismes d’un agir différent (nouvelles habiletés)
- Mettre des mots sur ce qu’il agit
- Mettre des mots sur l’émotion vécue (intégration émotionnelle de ses besoins)
- Être conscient de ce qui nous habite
- Reconnaître notre propre agressivité
- Mettre des mots sur ce qu’éveille l’agressivité et/ou l’agir des hommes
Définir le savoir en lien avec l’intervention avec un client violent.
Connaître la personne (violence, impulsivité, pattern relationnel, facteurs de protection, possession d’armes, etc.)
Définir le savoir-être en lien avec l’intervention avec un client violent.
- Quels sont les éléments que l’on retrouve lors de l’entrevue d’évaluation. Instaurer le déséquilibre
- Tous les éléments doivent être investigués en profondeur, on ne doit pas retrouver de zone grise
- Faire refléter les impacts de la violence
- Quelles sont les principales résistances?
- Soulever les contradictions (dans le récit, entre le verbal et le non-verbal)
- Quelles sont ses justifications. À quoi elles lui servent?
- Quels sont les éléments permettant de s’approprier sa problématique (de reconnaître minimalement ce qu’il instaure)
- S’il y a déni ou la victimisation persiste, questionner le motif de la présence
Définir le savoir-faire en lien avec l’intervention avec un client violent.
- Notre compréhension de la violence
- Notre système de valeurs
- Nos zones grises
- Nos propres peurs
- Notre propre agressivité
- Nos justifications, nos limites
- Notre propre déni
- Mon positionnement (je vais peut-être vouloir le sauver s’il m’a convaincu, si je sympathise à la limite)
- Si je m’acharne… il se passe quelque chose pour moi