Compléments méthodologiques Flashcards
Les essais cliniques (en santé et en psycho) comportent 4 phases (et 1 pré phase). Nommer-les.
- Pré phase 1: Biologistes, animaux, etc.
- Phase 1: Humains sains pour tester l’innocuité.
- Phase 2: Quelques cas cliniques « pilotes ».
- Phase 3: Essais cliniques « randomisés » (RCT).
- Phase 4: Essais avec plus de validité externe.
Quelle est la différence entre la phase 3 et la phase 4 dans les essais cliniques?
Phase 3: Essais cliniques sur un grand nombre de patients pour démontrer l’efficacité du nouveau produit vs placebo ou médicament de référence.
Phase 4: Fait suite à l’autorisation de mise en marché d’une autorité compétente et essais cliniques dans des conditions plus “naturelles” pour évaluer la tolérance du produit sur un grand nombre de patiens encore une fois.
Vrai ou Faux: L’approche en santé physique est moins exigeante qu’en santé mentale.
Faux. C’est le contraire.
Ce qu’on mesure comme « activité thérapeutique » d’un médicament dépend de 4 facteurs. Nommer-les.
- L’activité pharmacologique intrinsèque du médicament.
- L’évolution spontanée des troubles traités (dépend de l’état initial).
- Les erreurs de mesures.
- Les facteurs non pharmacologiques de la réponse thérapeutique.
Pour la mesure de l’activité thérapeutique d’un médicament, quelle est la condition expérimentale de prédilection et pourquoi?
La condition placebo (plutôt que liste d’attente, p.ex.) pour le contrôle méthodologique.
Un traitement doit respecter 4 critères (et 2 sous-critères) pour être validé empiriquement. Nommer-les.
- Un minimum de 2 RCTs qui, soit:
a. Démontrent une supériorité à un autre traitement ou à un placebo.
b. Démontrent l’équivalence (avec un N suffisant OU des protocoles à cas uniques rigoureux et beaucoup de cas. - Utilisent un « manuel » de traitement.
- Reposent sur un échantillon bien défini.
- Ont été effectuées par deux équipes indépendantes.
Vrai ou Faux: Les données manquantes n’influencent pas vraiment les résultats.
Faux.
Poruqoi remplacer les données manquantes au post ou à la relance par les dernières données disponibles?
** Afin de donner un « poids négatif » aux données manquantes et éviter des conclusions trop positives.
Pourquoi utiliser des grilles d’analyse (style consort) quand on fait une recherche (point de vue chercheur et lecteur)?
Pour le chercheur, ça lui permet d’être rigoureux et pour le lecteur, c’est d’être capable de comparer les études et de juger de la qualité de l’article.
À quoi sert une figure “consort” pour les essais cliniques?
** Permet de voir cmb de données manquantes, ou on les a perdu, raisons et si elles ont été inclu/exclu de l’analyse.
Est-ce que c’est important de choisir une grille d’évaluation pertinente pour notre recherche? Pourquoi?
Oui. Pour être rigoureux.
Il existe 3 “types” de recension des écrits. Nommer-les et decrire brièvement.
- Recension non systématique:
L’auteur rapporte ce qu’il désire (ce qui n’est pas un problème en soi).
Recension narrative, « Scoping review », etc. - Recension systématique:
Une démarche reproductible où les articles sont un peu « les données ».
On y indique les critères et méthodes de « recrutement » (incluant la « littérature grise »), d’analyse de données, etc.
Suivez la grille PRISMA… - Méta-analyse:
Une analyse des tailles d’effet des analyses…
Restez critique de la méthodologie !
Suivez la grille PRISMA…
Quelles sont les 4 étapes (style démarche) d’une recension systématique?
- La formulation claire de l’objectif donné.
- L’obtention des données (aka les articles).
- La descriptions des articles.
- L’évaluation de ces articles et de leur contenu.
Quelles sont les 2 étapes (style démarche) supplémentaires (vs recension systématique) que l’on retrouve dans une méta-analyse?
- L’analyse et l’interprétation de ce qui ressort des articles (style nuage de point).
- La présentation des résultats de façon ordonnée dans l’article.
WAMPOLD et al. (1997) ont évaluer des traitements qui se veulent efficaces (bona fide ) et où ils ont été comparés entre eux dans 112 études. Des juges évaluent si les modalités d’interventions sont différentes. Quelle a été leur conclusion?
Il n’y a pas de différence entre les thérapies, ou au mieux elles sont minimes, et leur efficacité n’est donc pas liées aux différences entre les modalités d’intervention mais plutôt aux facteurs communs.
Nommer 4 critiques à la méta-analyse de Wampold et al.
- Il ne faut pas mélanger les différentes formes d’intervention (p.ex., problématiques scolaires, dépression chez les personnes âgées, schizophrénie). (P.ex., 7 autres méta analyses qui analysent par diagnosti c trouvent toutes des différentes).
- Il faut considérer séparément les différences entre interventions conceptuellement similaires (p.ex. études de Foa ou de Williams) et il faut inclure les contrastes des effets bénéfiques vis à vis les conditions inactives (p ex., placebo, liste d’attente).
- Il faut replacer les absences de différence entre les modalités d’intervention dans leurs cadres conceptuels (p.ex., EMDR vs exposition).
- Il faut considérer séparément les mesures principales et secondaires d’efficacité.
Vrai ou Faux: En lien avec la méta-analyse de Wampolt et al., aujourd’hui les connaissances ont évolué et on commence à réaliser qu’il faut s’éloigner du « branding » des approches et se centrer de plus en plus sur les mécanismes.
Vrai.