Communication non verbale Flashcards

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1
Q

Citation Zemor

A

« La communication ne se comprend qu’affective et cognitive »

car dans la communication il y a une interprétation affective (nerf optique directement relié au cerveau) et une analyse rationnelle, logique donc cognitive.

En psychologie, le cognitif est le fait de considérer le cerveau comme un ordinateur.

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2
Q

Communication

A

Processus de transmission d’informations d’un émetteur vers un récepteur

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3
Q

Langage

A

Le langage est la capacité d’exprimer une pensée et de communiquer au moyen d’un système de signes

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4
Q

Citation Daniel Bougnoux

A

« Nulle part ni pour personne n’existe LA communication. Ce terme recouvre trop de pratiques, nécessairement disparates, indéfiniment ouvertes et non dénombrables »

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5
Q

Citation Paul Watzlawick

A

« On ne peut pas ne pas communiquer ».

La communication est essentielle et même vitale pour l’homme car sinon nous avons des troubles psychologiques (exemple du bébé londonien qui grandit mieux avec de la tendresse). C’est l’instinct grégaire qui nous pousse à chercher la compagnie d’autrui.

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6
Q

Programmation neurolinguistique

A

Programmation neurolinguistique essaie de décrypter la communication non verbale (tonalité de la voix, regard, sourire, proximité, position du corps, silence, vitesse de locution, repli catatonique…)

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7
Q

Communication non verbale chez les animaux

A

expression faciale (chien)

changement de couleur (bioluminescence pour les caméléons)

signaux acoustiques (baleines, oiseaux)

signaux chimiques (phéromones)

signaux tactiles.

Par exemple les abeilles lorsqu’elles ont repérés une source de nectar dansent en cercle s’il est à moins de 50 m et en huit s’il est à plus de 50 m + durée de la danse pour la quantité

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8
Q

Les signaux sont exploitables uniquement s’ils respectent les 4 éléments

A

Production : organe capable de produire un son

Transmission : le signal va passer par un canal de transmission qui va transformer le signal émis.

Réception : sollicite des organes pour que le message soit traduit → photorécepteurs (qui changent d’un animal à un autre) = nerfs qui captent les sons.

Interprétation : information captée et transmise au système cérébral central, l’individu va traiter l’info et l’interpréter en conséquence en fonction de ses expériences de vie.

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9
Q

La vue est un sens qui permet

A

La vue est un sens qui permet d’analyser l’environnement par la réception et l’interprétation de rayonnements lumineux objectivement grâce au cortex visuel et subjectivement par les expériences de vie de chacun

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10
Q

Chez l’homme, capacités développées :

A

(cortex + cerveau + système limbique plus développé) individus avec capacité d’exprimer pensées, faire signe, parler, phonétique, action, physique, mouvement de la bouche, dessins mais toujours libre arbitre pour choisir d’entrer dans la communication ou pas + utiliser sa culture pour communiquer différemment

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11
Q

Thalamus

A

système affectif du cerveau

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12
Q

Les ondes sont recréées par des vibrations dans l’air

A

La vibration doit donc faire un voyage complexe de l’émetteur à l’oreille et de l’oreille au cerveau. L’audition est donc la clé des interactions sociales et de la communication, ainsi que la vue

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13
Q

Communication non verbale (ou langage du corps) désigne

A

tout échange n’ayant pas recours à la parole, elle ne repose pas sur des mots mais des gestes (actions et réactions), des aptitudes, des expressions faciales (dont les micro expressions) ainsi que d’autres signaux conscients ou inconscients tels que les odeurs. Elle s’intéresse aussi à l’environnement où a lieu l’interaction. Elle dépend de plusieurs disciplines : la psychologie et de l’ethnologie et la sociologie, et neurosciences

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14
Q

Différents types de communication non verbale

A

Actes volontaires : l’émetteur réalise une action dans un but donné

Actes involontaires : actes automatiques

Actes de communication qui impliquent ou non le contact physique

Messages subliminaux

Tatouages, panneaux de signalisation, maquillage

La création artistique (danse, chant, peinture) est un moyen de la communication non verbale

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15
Q

Rappel historique des théories de la cnv : Antiquité

A

L’art de communiquer par l’image de soi remonte à l’Antiquité. Dans la tradition gréco-romaine, la rhétorique était l’art de convaincre une assemblée populaire ou le sénat.

L’orateur apprenait à se présenter sous son meilleur jour pour persuader l’auditoire. Cette partie de l’art oratoire portait le nom d’action (actio).

C’était aussi important que la connaissance du droit, la culture générale, la mémoire et la diction pour faire un avocat, un général, un magistrat de la république, et réussir dans la politique.

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16
Q

L’école de Chicago et l’interactionnisme symbolique

A

L’interactionnisme symbolique est la théorie de l’école de Chicago et de la sociologie américaine.

Ses représentants principaux sont Ernest Burgess, Everett Hughes et Herbert Blumer.

Il repose sur le principe suivant : Les êtres humains agissent à l’égard des choses en fonction du sens qu’ils attribuent à ces choses. Or, le sens est le fruit des interactions sociales

17
Q

Ray Birdwhistell et la kinésique

A

En 1952, Ray Birdwhistell invente le concept de kinésique pour décoder les gestes.

Il propose la notion de “kinème” (geste minimum, ou “unité pertinente de mouvement”) sur le modèle des phonèmes en linguistique.

Il insiste sur l’interaction des signes émis de part et d’autre dans le dialogue.

Pour lui néanmoins, parler du vêtement comme d’un langage serait abusif : “ contrairement au langage, le vêtement n’est pas génératif “.

Mythologies, l’essai de Roland Barthes paru en 1957, -> comment des vêtements, des attitudes ou des accessoires peuvent contribuer au prestige social

18
Q

L’École de Palo Alto

A

Au début des années 1950, l’École de Palo Alto en Californie, est fondée par Gregory Bateson, Donald D. Jackson, John Weakland, Richard Fisch, William Fry et Paul Watzlawick.

Cette école considère que la communication repose sur des interlocuteurs qui réagissent les uns sur les autres.

Elle distingue deux types de communication :

La communication digitale (analytique, logique, et précise). Elle explique et interprète : elle utilise les codes verbaux ;

La communication analogique c’est-à-dire affective, plus floue, utilise des symboles : c’est une communication comprise de tous. Cette communication-là est essentiellement non verbale.

Gregory Bateson développe en effet la théorie de la « double contrainte » pour montrer que l’on peut parfaitement envoyer simultanément deux messages contradictoires. Le langage du corps peut parfaitement amplifier le sens des mots prononcés, mais il peut également le contredire, brouiller ainsi le message, et provoquer la gêne, ou pire, le désaveu du public

19
Q

Le ratio d’Albert Mehrabian

A

Les études menées par le professeur Albert Mehrabian et rapportées dans deux articles en 1967, ont établi la règle des 7 % - 38 % - 55 %.

Dans la transmission d’un message verbal, le sens des mots ne compterait que pour 7 %, alors que le ton et la voix compteraient pour 38 %, et surtout, l’impression visuelle compterait pour 55 % dans l’interprétation de ce qui est dit.

Des études plus récentes ont critiqué la méthode et les conclusions auxquelles Albert Mehrabian était parvenu

20
Q

Les travaux de Paul Ekman

A

Les travaux du psychologue américain Paul Ekman montrent que l’expression de 7 émotions primaires universelles sur le visage n’est pas déterminée par la culture mais par la biologie.

En 1972, Ekman a déterminé 6 émotions primaires universelles (colère, dégoût, joie, peur, tristesse, surprise).

C’est aussi à cette époque qu’il a démontré le lien entre les émotions primaires et les micro-expressions du visage (ces dernières ayant été découvertes par hasard en 1966 par les psychologue Haggard et Isaacs).

Au début des années 1990, il a ajouté une 7e émotion primaire universelle aux 6 précédentes : le mépris.

Ces émotions primaires ont toute une signature distincte et précise dans le système nerveux autonome. Chaque émotion provoque une activation musculaire spécifique.

Début 1990, ses travaux l’ont conduit à répertorier d’autres émotions plus difficiles à identifier sur le visage : les émotions secondaires.

Elles sont souvent produites par la combinaison de signaux appartenant aux émotions primaires. Les émotions secondaires sont l’amusement, le plaisir des sens, le contentement, le soulagement, la fierté, l’embarras, la satisfaction, l’excitation, la haine, la culpabilité, la honte.

Faisant appel à un système neurologique complexe, les micro-expression sont des réactions nerveuses inconscientes, incontrôlables et très rapides. Elles durent moins de 1/2 seconde (et jusqu’à 1/25ème de seconde au plus rapide).

21
Q

Edward Twitchell Hall et la proxémique

A

Edward T. Hall avança le concept de proxémique (distances spatiales entre les locuteurs) et il a réfléchi sur l’usage du silence dans une conversation.

Le contexte donne son sens à un propos. C’est dans ce sens qu’il faut comprendre la phrase de Bateson « tout comportement est communication », ou encore « On ne peut pas ne pas communiquer » :

un individu replié sur lui-même et muet, inaccessible aux sollicitations communique par sa posture son refus de communiquer. Ceci est du ressort de la communication interpersonnelle

22
Q

Les fuites comportementales ou fuites non verbales

A

Les fuites comportementales ou fuites non verbales sont des manifestations visibles d’émotions ressenties par la personne.

Elles apparaissent sur le visage sous la forme d’expressions.

Elles sont aussi visibles par des gestes involontaires se produisant à divers endroits du corps.

Quand deux personnes communiquent ensemble, l’une peut essayer de tromper l’autre. Elle peut simplement avoir envie de montrer d’autres émotions que celles qu’elle ressent réellement.

Dans ce cas, il est possible que certains gestes, ou certaines expressions, trahissent les émotions qu’elle ressent vraiment. (ex. : un faux sourire peut servir à cacher une détresse, toute autre émotion négative. À l’inverse, il est possible qu’elle ait envie de montrer de la tristesse alors qu’elle est heureuse (l’émotion ressentie est la joie).

Une partie de sa communication pourrait alors être en décalage avec ce qu’elle a envie de montrer. Cela peut durer un bref instant, mais néanmoins une ou plusieurs fuites comportementales ont trahi

23
Q

Les manipulations (ou manipulatoires)

A

Les manipulations (ou manipulatoires) sont des contacts produits inconsciemment par une personne avec un objet ou une partie du corps. Ils apparaissent dans les situations de stress. Une variation de l’intensité est généralement en lien avec une variations du stress et de la force des émotions ressenties

24
Q

Reconnaissance des langues étrangères (communication verbale et non verbale)

A

Le Maire de New York City, Fiorello Henry LaGuardia (1882-1947) parlait les langues les plus utilisées dans sa ville, en plus de l’anglais : l’allemand, l’espagnol, le français, l’italien et le yiddish.

On a passé le film de ses discours dans différentes langues, en coupant le son, à un auditoire composé des représentants de ces communautés respectives.

Chaque groupe a reconnu infailliblement à chaque fois la langue utilisée par le maire, à la seule projection des images, sans la bande-son. Il paraît alors démontré, qu’à chaque langue soit associé un langage corporel, c’est-à-dire des gestes, des mimiques, des postures caractéristiques de cet idiome

25
Q

Rappel historique des théories de la cnv : Age classique

A

À l’âge classique, les collèges religieux enseignaient l’art de parler en public, pour former des prédicateurs. L’art de persuader comprenait l’art de parler agréablement (l’élocution), mais aussi l’art de se présenter au public (maîtrise des gestes et composition de l’attitude).

26
Q

Rappel historique des théories de la cnv : Epoque moderne

A

À l’époque moderne, on doit à Darwin, la première étude anthropologique sur le rôle des émotions dans la communication humaine (et animale) dans son livre L’Expression des émotions chez l’homme et les animaux (1872). Darwin a ouvert la voie à l’éthologie (science du comportement) qui s’est développée au XXe siècle, notamment aux États-Unis.

27
Q

Les éléments constitutifs de la communication, qu’ils soient intentionnels ou pas…

A

? La communication exige une attention, des connaissances spécifiques. En effet, les éléments constitutifs de la communication, qu’ils soient intentionnels ou pas, interviennent depuis un espace où le locuteur et l’interlocuteur n’ont pas conscience. Cette communication est hors de portée de la langue ; elle repose sur le sens émotionnel : mouvements du corps et/ou du visage (micro-expressions), usage des bras, des mains, de la tête ; de la bouche, des sourcils, consciente et inconsciente, contact visuel qui passe par le regard, ton et volume de la voix, distance de la discussion, toucher, forme et décoration de l’environnement (ameublement, architecture), teneur de la conversation.

Entre 65 et 80 % de tout message relève de la communication non verbale. Il peut donc y avoir une dissonance cognitive car le message verbal peut être démenti par le message kinésique. La manière d’exprimer les questions de confiance, le danger, les sentiments, l’amitié, l’humour, l’ironie, les relations de pouvoir, varie selon les pays. La règle d’or à respecter est alors : observer, comprendre, adapter sa propre communication pour s’adapter à celle de l’autre qui peut être d’une autre culture. La tolérance est donc un aspect important. ?

28
Q

Les émotions ressenties en écoutant de la musique

A

Les émotions ressenties en écoutant de la musique naissent à la fois de l’expérience intime et d’un plaisir universel. Elles évoquent des souvenirs, mais se traduisent aussi par des manifestations physiques, tels des frissons ou l’accélération du rythme cardiaque.

L’émotion musicale est un dialogue, une communication non verbale entre l’auditeur et l’artiste.

Le plaisir qu’elle suscite régule les comportements affectifs (pensez au nombre de fois où vous avez ressenti le besoin d’écouter de la musique pour vous détendre).

Bref, la musique influe sur notre vie affective, sur nos émotions et permet de se rééquilibrer. Or, les émotions ressenties comme la joie, la tristesse, la sérénité, ou le dynamisme influence notre jugement.

29
Q

rapport : cognition/émotion : musique

A

la cognition était supposée gérer les processus conscients de haut niveau alors que l’émotion correspondait à des mécanismes incontrôlables, régis par le système nerveux central. Cognition et émotions ont d’abord été supposées indépendantes. Aujourd’hui, on sait, notamment grâce aux travaux du neurobiologiste Antonio Damasio, à l’Université de l’Iowa, que cognition et émotions sont intimement liées, l’émotion jouant, par exemple, un rôle déterminant dans les comportements

rationnels de prise de décision.

30
Q

d

A

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