co-construction de la pensée sociale Flashcards

1
Q

Avant de s’intéresser aux processus de co-construction de la pensée sociale, quel était le défaut majeur des études s’intéressant à cette pensée sociale? Donner un exemple.

A

Ces travaux étaient essentiellement descriptifs. On se limitait à la description des représentations socialement partagées et leur rôle sur le fonctionnement individuel et collectif sans se demander comment émerge cette pensée sociale. Un exemple de ces anciens travaux est la théorie de Moscovici sur les représentations de la psychanalyse. On commence à y aborder les processus d’ancrage mais sans approfondir.

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2
Q

Quels critères jugulent l’expression des représentations partagées, des croyances et des théories naïves?

A

Le premier est la qualité de perception de la réalité sociale (bons perceveurs VS mauvais perceveurs avec des idées arrêtées)
Le deuxième concerne les construits culturellement et socialement transmis (Comment se produit l’interaction entre la culture et le cerveau dans l’émergence des RS?)

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3
Q

Par quelle approche globale la culture est-elle envisagée? Citer trois exemples d’illustration de cette approche.

A

La culture est envisagée via l’approche par dimensions.
Un premier exemple concerne l’opposition entre collectiviste et individualiste (Markus et Kitayama)
Un deuxième exemple concerne la culture d’honneur : le soi est très fort et valorisé avec une relation forte à la famille (culture méditerranéenne) ou l’inverse (culture scandinave)
Un dernier exemple est la distance au pouvoir : En France, système vertical d’accès au pouvoir VS en Irlande, système horizontal

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4
Q

Selon Kitayama et Uskul (2011), à quels niveaux peuvent être définis la culture?

A

“La culture peut être définie à des niveaux macroscopique, écologique et sociétaux en termes de valeurs (états généraux de buts) et de pratiques (routines comportementales en vue d’atteindre des valeurs) qui sont collectivement distribuées et partagées dans une large mesure.”

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5
Q

Comment peut-on définir les valeurs et pratiques inhérentes à une culture?

A

Les valeurs constituent des buts à atteindre dans une culture via la mise en place de comportements récurrents. On peut citer le consumérisme dans la société occidentale.
Ces valeurs et pratiques diffèrent en fonction de nombreux facteurs dont l’environnement physique et écologique, la classe sociale, etc.

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6
Q

Expliquer : “A l’intérieur des cultures, on a des sous-cultures.”

A

Dans une culture donnée, on a des sous-cultures avec une réalité tangible. Par exemple, dans la culture française, certaines personnes (en particulier les catholiques) ont pu voir leur regard sur Sophie Pétronin passer du statut de sainte à celui de démone lorsque cette dernière a revendiqué être musulmane.

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7
Q

Expliquer le modèle de transmission trans-générationnelle des valeurs et pratiques? Quels problèmes pose-t-il?

A

Nous avons tous hérité d’informations et d’apprentissages issus des générations précédentes. Cette transmission fait que dans notre développement, on ne part pas de zéro mais à travers un certain cadre.
Cependant, si tout se transmettait de manière trans-générationnelle, la société ne subirait aucune évolution. Ce modèle n’explique pas non plus comment ces valeurs et pratiques ainsi que les croyances et représentations sont apparues en premier lieu.

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8
Q

Quelles sont les sept étapes du modèle “neursociences-culturel” de Kitayama et Uskul (2011) ?

A
  1. Production, dissémination et adoption des valeurs et pratiques.
  2. Développement des valeurs culturelles et des tâches pour les atteindre
  3. Engagement répété
  4. Neuroplasticité
  5. Exécution spontanée des comportements culturels
  6. Etablissement de son identité et de sa réputation
  7. Adaptation biologique
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9
Q

Dans quel contexte se développent de nouvelles valeurs et pratiques dans une société?

A

Elles se développent en réponse à des menaces biologiques, économiques ou politiques.

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10
Q

Comment analyser l’apparition d’une culture individualiste ou collectiviste au regard des contraintes physiques de l’environnement?

A

Dans un environnement où le climat est froid et la densité est faible, on ne doit sa survie qu’à soi-même ce qui amène de l’individualisme.
A l’inverse, dans un environnement où le climat est chaud et humide, on a besoin d’organisation et d’agriculture qui nécessite la coordination et la mise en oeuvre des biens, favorisant ainsi le collectivisme.

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11
Q

Comment analyser les actions des entreprises au regard de contraintes économiques dans l’environnement?

A

Face à la menace économique et au risque de faillite, l’entreprise doit innover pour survivre. Sans cette menace, on n’a pas de raison d’innover et on reste dans une stagnation des compétences de l’entreprise.

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12
Q

D’après l’étude de Kitayama, Conway, Pietromonaco, Park et Plaut (2010), comment analyser la tendance individualiste ou au contraire collectiviste des Etats du Montana, du Michigan, du Massachusetts et de la Géorgie?

A

Aux Etats-Unis, les premiers arrivants sont arrivés sur la côte est sur une terre déserte où tout était à bâtir. Ainsi, pour construire une nouvelle société, le collectivisme était de rigueur dans les Etats de l’est. Lorsqu’une partie de ce peuple migra vers l’ouest, la densité de population était faible, la majorité étant resté sur la côte est. Ceci entraîna de l’individualisme. Aujourd’hui les niveaux d’individualisme et de collectivisme s’harmonisent entre les Etats du fait d’une densité de population relativement homogène aux Etats-Unis, à l’exception du Montana qui garde de plus fortes tendances individualistes.

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13
Q

Décrire la découverte que Wood, Rychlowska et Niedenthal ont faite sur les différences de comportements expressifs entre cultures. (2016)

A

En mesurant l’hétérogénéité historique de pays ces 500 dernières années, notamment via les flux migratoires, on se rend compte que dans les sociétés avec de nombreuses cultures et langues différentes, les individus doivent développer d’autres moyens de communication que le langage, à savoir les expressions faciales, pour se faire comprendre.
Ils découvrent aussi que l’expression des émotions est plus valorisée dans les sociétés à forte hétérogénéité historique et que les expressions faciales sont mieux reconnues dans ces sociétés. (2016)

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14
Q

A quoi sert la culture en l’absence de menace sur la survie de l’individu et de la société en général?

A

Pour l’individu, la culture serait utilisée comme moyen de compétition intra-communautaire. Pour les sociétés stables, les valeurs et pratiques adoptées par tout le monde sont celles des membres de groupes de haut statut. Ainsi, les valeurs sont transmises de manière verticale dans le système culturel, donc les individus de bas statut social s’imprègnent progressivement des valeurs des individus de haut statut social. Ce modèle vertical a tendance à être universel.

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15
Q

Dans quel cadre environnemental lié à la production alimentaire a tendance à émerger l’individualisme Le collectivisme?

A

L’individualisme émerge dans le milieu de l’élevage et du nomadisme. En effet, la nécessité de ne pas se faire voler ses bêtes mène à des prises de décision individuelles à travers un mode de pensée analytique et orienté vers les détails.
Le collectivisme émerge dans le milieu de l’agriculture avec soumission à la norme et conservatisme. Le mode de pensée est holistique, contextualisé, moins orienté vers les détails et plus global.

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16
Q

Globalement, les individus de haut statut social sont-elles indépendantes ou interdépendantes? Idem pour les individus de bas statut social.

A

Haut statut social : indépendance

Bas statut social : interdépendance

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17
Q

Expliquer les processus de transmission verticale et horizontale des pratiques au sein d’une société.

A

Transmission verticale : Elle se fait par les agents de socialisation sous forme d’influence informationnelle. (communauté scientifique nous dit de porter le masque)
Transmission horizontale : Elle se fait par les pairs et concerne la façon dont les individus vont épouser les comportements des autres à l’intérieur d’une culture. C’est l’influence normative.

18
Q

Quelles sont les trois voies principales par lesquelles l’engagement répété va se construire?

A

Récurrence des situations (on ne change pas les pratiques si elles fonctionnent)
Imitation
Attention partagée

19
Q

Comment, au fil de la vie, l’imitation joue un rôle très important dans les relations sociales?

A

Bébé, selon Meltzoff et Moore (1977), l’individu imite les mimiques et gestes d’autrui, par exemple, en ouvrant la bouche en même temps que le parent lorsque celui-ci lui donne à manger.
Au cours de la vie, l’effet caméléon de Bargh et Chartrand (1999), insiste sur l’automaticité de l’imitation des routines comportementales (prendre l’accent de sa région géographique, posture, bâillements, gestuelle, etc) que l’on peut expliquer par les neurones miroirs.
Enfin, l’imitation permet de partager des pensées communes et favoriserait la compréhension du fonctionnement de l’autre. Par exemple, en répondant à un sourire par un sourire, je comprends que l’autre me sourit et en déduis ses états internes. (VS autisme)

20
Q

Décrire le principe idéomoteur de James. (1890)

A

La pensée d’une action et l’action elle-même activent des réseaux de neurones communs. Ainsi, les éléments activés au niveau neuronal lorsque l’on évoque une action sont très proches de l’action elle-même.

21
Q

En quoi Barsalou (1999 ; 2008) propose-t-il une version plus récente de la cognition incarnée?

A
Un concept (peu importe sa nature) est représenté en mémoire par des états sensori-moteurs associés au concept. Par exemple, en pensant au mot "mère", on va vivre le concept de "mère" au niveau du goût, du toucher, de l'odorat, etc associés.
Ainsi, on part d'un objet et par mécanismes de transduction, on va avoir de nouveaux termes à l'esprit qui vont finir par ne plus avoir de lien direct avec l'objet de départ.
22
Q

En quoi peut-on faire un parallèle entre le concept de cognition incarnée et la compréhension des états et attitudes manifestés par autrui?

A

Si on retire la possibilité de cognition incarnée, par exemple en empêchant quelqu’un d’imiter les expressions faciales d’autrui (via blocage de la mâchoire, botox, etc), cela va rendre plus difficile la reconnaissance des émotions d’autrui.

23
Q

Selon Chartrand et Bargh (1999), comment ceux qui sont imités perçoivent-ils ceux qui les imitent? Donner un exemple.

A

Ils les perçoivent positivement à condition que cela soit subtile. Par exemple, des gens qui se sentent bien ensemble synchronisent leurs comportements sans même en avoir conscience.

24
Q

Quel lien peut-on faire entre imitation et ostracisme?

A

L’ostracisme entraîne une augmentation de l’imitation qui en retour favorise la récupération du lien social. (Lakin, Chartrand et Arkin, 2008)

25
Q

Décrire l’expérience du cyberball de Lakin et al. (2008).

A

Sur ordinateur, trois joueurs (dont deux fictifs) s’amusent à se lancer un frisbee. A un moment, seuls les deux joueurs fictifs se lancent le frisbee, laissant de côté le joueur réel.
Une partie des participants de l’étude est soumis à la condition inclusion (on reçoit toujours la balle autant que les autres joueurs) L’autre partie est soumise à la condition exclusion et ne reçoit plus la balle.
On présente ensuite un compère qui secoue les pieds au participant “réel” et on lui demande de décrire ce compère à un autre participant. On remarque que l’imitation est meilleure pour les participants ayant été dans la condition exclusion plutôt que inclusion.

26
Q

Décrire les résultats observés par Lakin et al. (2008) sur l’influence du sexe du compère et du processus d’inclusion ou d’exclusion sur le processus d’imitation des participantes. (ingroup = femmes / outgroup = hommes)

A

En théorie, imiter permettant de comprendre les actions d’autrui, la fabrication de lien social est facilitée par l’imitation des membres de l’ingroup.
On observe cependant chez les femmes, qu’il y a certes une plus forte imitation des femmes dans la condition d’exclusion par les femmes mais on ne la retrouve pas dans les conditions d’exclusion par les hommes ou dans la condition “absence d’exclusion”.

27
Q

Selon Shteynberg (2014), en quoi l’imitation est-elle un processus long et asynchrone?

A

L’imitation n’existe pas sans initiation du comportement. Dès lors que celui-ci a lieu, il faut quelqu’un pour imiter ce comportement. Dès lors, l’imitateur se fera à son tour imité, etc. Il faut donc un certain laps de temps pour que l’information par l’imitation se propage.

28
Q

Quelles sont les conséquences de l’imitation partagée, entendue comme étant le fait d’être conscient d’être exposé aux mêmes stimuli (images, idées, etc) que les autres?

A

Meilleure mémorisation de l’information (plus de ressources cognitives dans le traitement de l’info)
Guide action : agir de manière compatible avec le message
Facilitation de l’apprentissage comportemental
Intensification des réactions émotionnelles
Favorisation de la proximité sociale

29
Q

Décrire l’expérience de mémorisation de l’information de Shteynberg. (2010) Quelles conclusions en tire-t-on?

A

Des participants sont regroupés par trois.
Chacun des participants doit choisir un avatar et un tableau. On mets les participants dans trois conditions :
Les deux autres ont un avatar différent mais voient même tableau
Les deux autres participants choisissent le même avatar et voient le même tableau
Les deux autres choisissent le même avatar mais voient un autre tableau
L’attention partagée est meilleure lorsque l’on se sent appartenir à un groupe.
En fin d’expérience, on présente aux participants un nouveau tableau (avec peu de différences). On remarque que les participants dans la condition “même avatar et même tableau” perçoivent plus que le tableau est différent que les autres. Cela s’explique par une situation typique de co-attention qui fournit plus d’attention sur le tableau.

30
Q

Décrire l’expérience de contagion émotionnelle sans interaction de Kramer, Guillory et Hancock (2014). Quels en sont les résultats?

A

L’étude se fait sur 689003 utilisateurs de Facebook.
Ces derniers font face soit à une réduction des posts négatifs (VS contrôle) soit à une réduction des posts positifs (VS contrôle).
Dès lors, on mesure les mots émotionnels utilisés par les internautes dans les posts sur la période de l’expérience.
On remarque à la fin de l’expérience, que si l’on a un retrait des informations positives, on va nous-mêmes produire des informations négatives. (exemple des journaux télévisés)

31
Q

Décrire l’expérience et les résultats de l’étude de Shteynberg et al. (2014) sur son étude en réseau avec une vidéo émouvante d’une minute sur des SDF.

A

On divise les participants en quatre conditions expérimentales :
Participant seul
Participant regarde en même temps qu’une autre personne
Autre personne regarde la vidéo une minute avant le participant
Autre participant regarde la vidéo une minute après le participant
On mesure la tristesse des participants et le pourcentage de leur rémunération pour l’étude qu’ils sont prêts à donner aux SDF américains. (de 0 à 100%)
Les gens sont plus tristes et généreux lorsqu’une autre personne regarde la vidéo en même temps qu’eux. On ne peut cependant dresser aucune conclusion pour les autres conditions.

32
Q

Décrire l’expérience de Boothby, Clark et Bargh (2014) sur la dégustation du chocolat et d’un sustitut.

A

Dans une première phase, on fait gouter aux participants du véritable chocolat. Puis, on leur fait goûter un substitut peu ragoutant.
Lorsque les participants partagent la dégustation de chocolat avec un compère, ils ont tendance à l’apprécier davantage que s’ils étaient seuls.
Lorsque les participants partagent la dégustation du substitut avec un compère, cela accentue leur écoeurement.
Les sensations de plaisir et d’écoeurement sont plus intenses chez le participant que chez le compère en raison d’une plus forte implication de la part du participant.

33
Q

Décrire l’expérience illustrant l’attention conjointe de Haj-Mohamadi, Fles et Shteynberg. (2018) Quelle en est la conclusion?

A

Les participants doivent compléter un questionnaire sur l’évolutionnisme/créationnisme. On a trois VI. La première divise les participants entre ceux qui sont pro-création et ceux qui sont pro-évolution. La deuxième VI consiste au visionnage d’une vidéo soit pro-évolution soit pro-création. Enfin, on manipule le visionnage en synchrone VS asynchrone. On mesure le sentiment de proximité avec le compère et on remarque que cette proximité augmente si le participant partage des choses qui vont dans le sens de cette proximité.

34
Q

Qu’est-ce qui augmente l’intensité des effets de la co-attention? Citer un exemple.

A

Si la personne avec qui on partage l’attention provient de l’endogroupe, alors les effets de la co-attention seront maximisés. Par exemple, lorsque l’on montre une photo à quelqu’un sur un smartphone, on la regarde aussi.

35
Q

Décrire le modèle d’attention partagée de Shteynberg. (2015) Donner un exemple représentatif.

A

Dans une situation où une personne observe un phénomène de manière synchrone avec une autre personne qui a des relations proches avec celle-ci, cela mène à une implication groupale qui augmente les ressources cognitives mises en jeu dans l’observation du phénomène.
Dès lors, les deux personnes fondent une connaissance commune sur le phénomène. Ainsi, par exemple, je peux parler des attentats avec quelqu’un dont je sais qu’il a les mêmes représentations que moi.
Pour la résolution de problème par exemple, on ne sait pas qui a l’information correcte d’où il est difficile d’obtenir un bon résultat. Afin de palier à cela, on va avoir un alignement cognitif avec une prise de conscience que les idées des individus du groupe se recoupent : ce sont les données métacognitives. Cette représentation de ce savoir commun entraîne alors plus de coordination sociale et de cohésion interne.

36
Q

Donner un exemple de Kitayama et Park (2014) qui montre que les éléments culturels, et en particulier l’opposition entre collectivisme et individualisme, peuvent agir sur la neuroplasticité et donc notre façon de penser, percevoir, et agir sur notre environnement.

A

On soumet des participants d’origine euro-américaine et euro-asiatiques à une tâche de flankers qui consiste à identifier le plus rapidement possible la lettre au centre d’une séquence : SSHSS / SSSSS / HHSHH / HHHHH. (les éléments périphériques brouillent l’attention)
Dans un premier temps, on dit que les plus rapides gagneront un bon d’achat à utiliser pour eux-mêmes. Puis, les plus rapides pourront offrir un cadeau à un ami.
On remarque que les personnes issues de culture collectiviste ont des niveaux d’activation cérébrale identiques peu importe la cible de la récompense. A l’inverse, les individus issus d’une culture individualiste auront une activation cérébrale beaucoup plus forte lorsque la récompense est pour eux que lorsque la récompense est pour un ami. On observe les mêmes tendances à travers une mesure par EEG.

37
Q

Donner deux exemples illustrés par Uskul, Kitayama et Nisbett (2008) qui montre les différences entre individualistes et collectivistes concernant la dépendance au champs.

A

Si on présente un carré avec une ligne à l’intérieur et que l’on demande de reproduire cette ligne de manière proportionnellement identique dans un carré de dimensions différentes, alors on s’aperçoit que les individualistes sont plus indépendants du champs (reproduisent le même trait) que les collectivistes. De même, si l’on présente sur une planche, des gants, une main et une écharpe, les collectivistes voient plus le lien fonctionnel (gants associés à la main) que les individualistes qui ont une vision plus détachée des éléments. (gants et écharpe sont des accessoires)

38
Q

Quel est le postulat de la dissonance cognitive? Donner un exemple qui illustre cette dissonance.

A

La dissonance cognitive suppose la réalisation d’un choix au détriment d’un autre. Ainsi, après avoir fait notre choix, on en surévalue les aspects positifs ou alors on surévalue les aspects négatifs de l’alternative rejetée. (Brehm, 1956)
Par exemple, choisir des vacances au ski plutôt qu’à la plage peut se justifier par l’air pur de la montagne VS trop de monde sur les plages.

39
Q

Selon Heine et Lehman (1997), la dissonance post-décisionnelle n’est pas observée dans la culture japonaise. Comment Kitayama, Snibbe, Markus et Suzuki (2004) l’explique-t-il?

A

Ils expliquent cela en raison de la culture.
La culture individualiste (ex : américains) voit en la prise de décision une menace personnelle par rapport à l’individu lui-même. (Que se serait-il passer si j’avais choisi l’autre option?)
La culture collectiviste (ex : japonais) voit en la prise de décision une menace par rapport au regard des autres. Quand je fais une action, c’est la perception des autres et non l’action en elle-même qui est la plus importante.

40
Q

En quoi l’expérience du test marketing pour revendeurs de CD illustre le phénomène de dissonance cognitive?

A

On demande aux participants de choisir 10 CD pré-testés parmi 30 et de les classer par ordre de préférence. Ensuite, on fait une tâche interférente. On propose après d’offrir un CD aux participantx mais il ne reste plus que leurs 5ème et 6ème choix dans les stocks. On fait une tâche interférente puis on redemande aux participants de classer par ordre de préférence les dix CD choisis.
On mesure le changement dans le rang du CD choisi VS le CD rejeté. On remarque que lorsque l’on fait référence à autrui, (choix d’un étudiant moyen) pour les américains, l’attrait pour le CD choisi augmente en fin d’étude et que l’attrait pour le CD rejeté, quant à lui, diminue. (forte dissonance) En revanche, pour les japonais, on observe un effet contraire (faible dissonance) Lorsque l’on présente des visages expressifs sur un poster (sans rapport avec l’étude) VS on n’en présente pas, les japonais ont des résultats très différents contrairement aux américains.

41
Q

Expliquer le paradoxe “Primus Inter Pares” de Codol. Donner deux exemples.

A

On souhaite à la fois le conformisme et être différent des autres.
Ainsi, dans un groupe où règne l’agressivité, je vais avoir tendance non seulement à être agressif mais pour me distinguer, je vais vouloir être encore plus agressif que les autres membres.
Le conformisme se voit aussi dans la beauté. Les individus moyens sont vus comme plus beaux que les individus objectivement plus beaux

42
Q

Expliquer le mécanisme d’adaptation biologique comme modèle de perpétuation sociale.

A

Dans un système, les personnes les mieux adaptées auront une position sociale évoluée et donc ils vont plus se reproduire et transmettre leur patrimoine génétique. Ainsi, les nouvelles générations gardent les traits des individus favorisés dans le système.