CM4 Flashcards
le constructivisme :
- réflexion qui apparaît au 18eme s avec Kant : la connaissance repose aussi sur l’activité du sujet et pas seulement sur la réalité extérieur que l’on a a connaître.
Piaget et l’intelligence :
l’intelligence ne débute ainsi si par la connaissance du moi, ni par celle des choses comme telles mais par celle de leur interaction : c’est en s’orientant simultanément vers les deux pôles de cette interaction qu’elle organise le monde en s’organisant elle-même.
Piaget à proposé une définition du processus de la connaissance :
” la connaissance est la mise en relation d’un sujet et d’un objet par le truchement d’une structure opératoire”
- le pôle sujet : instance pour laquelle il y a une représentation
- le pôle 2 : objet visé par cette connaissance
> c’est entre ces deux pôle qu’émergent les savoirs
condition pour qu’il y ait connaissance :
- mise ne présence du monde
- manifestation de la réalité dans le champ de la conscience
- d’ou émerge une médiation complexe, de nature symbolique entre sujet et objet
Les représentations de la réalité :
la réalité c’est ce que la connaissance scientifique souhaite et prétend connaître.
la réalité c’est d’abord un mot,
il faut l’opposer à ses contraintes qui sont : le néant, l’illusoire, le possible et l’idéal.
le néant :
- c’est ce qui n’existe pas, ce qui n’est pas.
ex: certain prennent en compte l’histoire infantile du sujet d’autre non car ils estiment qu’on ne peut pas connaître ce qui n’existe plus.
Le possible :
- c’est ce qui pourrait être dans un temps futur, ce qui pourrait advenir.
L’illusoire :
- c’est ce que l’on croît être
- c’est ce qui n’est pas forcément vrai ou faux
- on doit pouvoir prouver que la chose est fausse pour montrer qu’elle est vrai
L’idéal :
- c’est ce qui devrait être
- se situe entre le possible et l’illusoire.
Comment peut on appréhender objectivement la réalité ?
on interroge directement et objectivement les faits, il faut constater les faits puis les analyser.
Deux paradigmes fondamentaux :
- rationalisme
- empirisme
rationalisme :
- l’essentiel c’est la pensée
- le point de départ de la connaissance se situe dans l’esprit, dans la cognition
empirisme :
- l’orientation est inverse
- on part de l’expérience sensorielle et perceptive pour accéder à des représentation/ connaissances
correspondance aux 2 paradigmes :
- les démarches inductives
- les démarches déductives
Dans le rationalisme :
- la pensée, le raisonnement logique est la voie essentielle pour accéder à une connaissance.
- ceci se situe dans la démarche déductive ( hypothético-déductive)
- la formulation des lois, le savoir.. est encadrer par un enchainement rigoureux d’affirmation, à partir de prémices qu’on suppose discutable de base
Dans l’empirisme :
- on commence par viser les réalité perçue pour ensuite finir par établir des lois..
- cette méthodologie suit une démarche inductive
- le but est de faire de la généralisation
Les pôles qui sont considérés comme essentiel dans le schéma de la connaissance :
- pour le rationalisme : le sujet rationnel, connaissant
- pour l’empirisme : la réalité visée
Le rationalisme et la démarche déductive :
- la raison serait la seule source de connaissance valide et particulièrement la raison discursive
- = la raison qui raisonne en alignant des événements dans un discours
Principe du rationalisme :
- doctrine qui considère que toute connaissance repose sur des principes universels non tirée de l’expérience.
- la raison est la seule source possible des connaissances
- fondateur : Descartes ( pour l’Occident)
- successeurs : Spinoza et Leibniz
3 principes de bases de la pensée rationnel selon Aristote :
- principe d’identité : A =A cad renvoie à l’identité de l’objet.
- le principe du tiers exclu : monde binaire, si y’a deux propositions contradictoire, si l’une est vraie l’autre est fausse
- le principe de la non contradiction : on ne peut pas affirmer 2 propositions contradictoires
la démarche déductive :
déduction = activité intellectuelle ou les sensations et les perceptions sont mises en relations entre elles par ce mouvement continu et organisateur de la pensée qui va établir des lois et des règles
L’empirisme et la démarche inductive :
- les empiristes : pensent que la connaissance dérive intégralement et tendanciellement de l’expérience.
- fondateur : John Locke au 17eme
- toutes connaissance s’élabore selon chaque expérience personnelle
L’expérience :
exposition à la réalité immédiate et brut du monde qui va informer l’esprit par le biais de tous les organes sensoriels
La démarche inductive :
- opposé à celle de la déduction
- ici on interprète les points particulier à partir du point de vue général.
ex: on tire par inductions des propositions de lois parmis les phénomène étudiés ( qui servent de point de départ) permettant de formuler de nouvelle hypothèses qui vont être infirmé ou confirmé puis généralisé dans des théories plus globales
Inférer signifie soit déduire soit induire ( Armengaud) :
- l’inférence démonstrative ou déduction : comporte l’idée de nécessité, elle est valide et non valide. C’est une rationalité logique qui transmet des valeurs de vérité
- l’inférence non démonstrative ou induction : probabilité d’être vraie ou non. C’est la rationalité du jugement qui transmet des valeurs de crédibilité.
Deux approches du terme expérience :
- l’approche expérentielle
- l’approche expérimentale
> > elles sont opposée et méthodologiquement contradictoire
> elles partagent la même méthodologie inductive
L’observation :
- définit au 19eme par Claude Bernard
- regroupe : hypothèse, expérimentation, résultats, interprétation, conclusion
- hypothèse de transparence :
> du côté du sujet : un observateur objectif
> du côté de l’objet : forme repérable
L’interprétation :
- il faut faire des choix, perspectives + intéressante pour interpréter
- les critères choisis détermine la compréhension et la détermination d’un même phénomène.
La sélection :
- nécessaire mais arbitraire pour construire une interprétation.
- sélection des données à priori et à posteriori
- moment essentiel dans la construction de l’objet
L’observation est déterminé par :
- l’hypothèse que l’on pose sur ce qu’il y a à observer
- sur la manière de procéder
> > jamais sur un simple “constat factuel”
Deux étapes de réduction de la réalité. Il faut déterminer :
- ce qui fait partie du phénomène ou non
- ce qui peut vraiment être considérer comme négligeable ou pas