CM : psychologie ergonomique - tendances actuelles Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qu’une situation dynamique et une situation statique ?

A
  • Situation statique : rien ne se passe sans l’intervention de l’opérateur
  • Situation dynamique : évolue alors que l’opérateur est inactif, en dehors du contrôle de l’opérateur
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2
Q

Quelles sont les contraintes cognitive (et émotionnelles) de l’adaptation (homme-système) ?

A

Supervision : ex : régulation du chauffage de l’appartement
Incertitude : évolution de la situation pas toujours prédictible, même chez l’expert car intervention des facteurs non contrôlés (dans les interactions humaines, différences interindividuelles)
Effet des actions indirects et différés : freinage avec ABS, supervision nucléaire, anesthésie
Contrainte temporelle : structure temporelle (fréquence d’échantillonnage des prises d’informations pour ne pas manquer un évènement)
Contrainte attentionnelle : split effects (distraction) et working memory challenges
Diagnostic : désynchronisation entre données disponibles à un moment donné et l’activité de l’opérateur
Anticipation nécessaire : caractéristique de l’expertise (=quelqu’un qui est capable d’anticiper les évènements à venir et qui a ce qu’on peut appeler : mémoire du futur) et des situations dynamique (ex : chef d’orchestre)

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3
Q

Expliquer l’adaptation et la maîtrise de la situation.

A

Imprévus fréquents (conduite). Maintien de la situation des exigences acceptables, pour la tâche à réaliser mais aussi pour une quantité de ressources cognitives supportable. Décalage entre exigence et ressources : source de stress (Lazarus, 1999, Falzon, 2004). Adaptation (Piaget) :

  • Assimilation (ressources)
  • Accommodation (exigences)
  • Métaconnaissance (Valot, 2001)
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4
Q

Quel est le contrôle cognitif et la gestion des risques ?

A

Traitements contrôlés et traitement automatisé (modèle de WM) : « routines » du travail
Contrôle attentionnel sur les routines (Norman et Shallice, 1986, Reason, 1993)
Niveau d’abstraction du contrôle en cours de tâche et le modèles de la dynamique de l’activité.

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5
Q

Expliquer le modèle de la dynamique de l’activité de travail de Rasmussen.

A
  1. Dans l’analyse, comme dans la planification Rasmussen distingue le traitement du résultat.
  2. Pour aller du signal à l’action, l’opérateur peut « emprunter des raccourcis » (Habiletés, règles) ou parcourir l’ensemble de la boucle (connaissances).

C’est un modèle qui suppose que l’activité est en cours et qu’à un moment il a un signal qui apparait et qui lui dit de soi passer à autre chose soit que le signal ne fonctionne pas. Le signal ne fonctionne pas et puis un voyant s’allume.

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6
Q

Expliquer le modèle élaboré par Kahneman et Tversky.

A

L’idée de ces auteurs est que les êtres humains ont la capacité de faire fonctionner les deux systèmes mais que dans la vie courante le système 1 est privilégié.

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7
Q

Qu’est-ce que l’adaptation temporelle ?

A

Caractéristiques temporelles des évènements :
- Temps du processus : durée, chronologie (arrêt cardiaque, pilotage de voiture, développement d’un arbre… ça ne met pas le même temps à se produire mais ça utilise le même processus)
- Temps psychologique : subjectif, interne
o Structure rythmique, et durée des intervalles, contrastes en fonction de l’activité
o Mécanisme d’estimation des durées : structures régulières st système d’attente (Jones & Bolt) (ex du rythme du massage cardiaque), sur ou sous-estimation possible
o Chronologie : ordre

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8
Q

Qu’est-ce que la réduction de la complexité ?

A

retenir les éléments les plus pertinents (pas forcément saillants), filtrage opératif (Ochanine)

  • Economie des ressources cognitives
  • Ergonomie de l’information
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9
Q

Qu’a démontré le rapport réalisé dans le cadre des évaluations PISA ?

A

Les bénéfices éventuels des technologies (ordinateurs, tablettes, etc.) ne tenaient pas tant à la capacité des élèves à manipuler et à utiliser ces outils. Mais plutôt aux contenus proposés, aux tâches et aux méthodes d’apprentissages qui ont été introduites dans ces outils.

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10
Q

Qu’est-ce que le F Shape ?

A

une forme qui indique que les sujets ont tendance à lire les premières lignes de façon assez longues, puis ils vont continuer de regarder l’information en descendant. Cette descendante va prendre la forme d’un F parce qu’il va lire assez vite pour savoir s’il va trouver ce qu’il cherche ou non. Cette forme marche pour beaucoup de sortes de sites. Il existe une sorte de stratégie commune à l’ensemble des personnes qui utilisent les sites web, ce qui montre que les sujets n’ont pas tendance à tout lire mais à rechercher l’information et la sélectionner pour trouver au plus vite l’information qu’il cherche. Ça a permis de faire des recommandations à des gens qui font du design.

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11
Q

Qu’est-ce que la saillance perceptive ?

A

Ce à quoi on fait le plus attention quand on est devant un écran.
Parfois, les informations saillantes ne sont pas les plus importantes. Ce qui attire le plus l’attention de la personne :
+ le mouvement
+/- la taille de l’information
- les couleurs (notamment les contrastes)

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12
Q

Expliquer l’expérience de Tricot et Rouen.

A

Le but est de comprendre comment on peut modéliser le type de traitement qui est impliqué dans la recherche d’information. Ils ont abouti à ce modèle avec trois grandes parties : évaluation, sélection, traitement cognitif. L’idée est de demander à des élèves de faire une recherche, ils vont rentrer une requête. Il faut que l’élève se représente le but, qu’il choisisse des mots clés qui vont démontrer la bonne compréhension des choses, ce qui implique un plan de recherche. Une fois que l’élève a fait ça, il va avoir des catégories qu’il va devoir identifier. Il doit donc rechercher dans ces connaissances préalables pour pouvoir identifier la pertinence.
Ce processus de traitement se fait de façon séquentielle avec un cycle, car dans certains cas l’élève peut oublier le but à force d’avoir d’autres se sources sous les yeux.
Il va se poser la question de l’influence avec laquelle va se présenter l’information. On va faire voir, à des élèves, des vidéos de personnes qui parlent d’un sujet avec des avis divergents : un avec des arguments pour, un avec des arguments contre, et un avec des arguments pour et contre. On va leurs demander de se faire une opinion. On va se demander si selon le statut de la personne, les arguments vont plus ou moins influencer ces élèves.

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13
Q

Qu’est-ce que le multimédia ?

A

Texte accompagné par des graphiques ou des illustrations

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14
Q

Qu’est-ce que comprendre ?

A

Intégrer les informations multiples contenues dans un document en un tout cohérent.

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15
Q

Qu’est-ce que le split attention effect ?

A

Partage attentionnel entre deux modalités selon la présentation de l’information

Il y aura un effet de partage d’attention entre les sources d’informations pour avoir un modèle cohérent. Les premiers travaux ont été réalisé par MAYER et MORENO (1998). Le partage d’attention peut être difficile et va provoquer des problèmes. Le matériel de l’étude est une série de diapositives interactives qui portent sur une leçon sur la formation des orages. Les thèmes récurrents sont des items complexes car c’est là que se pose les problèmes d’apprentissage. On a du texte et une animation qui va suivre sous forme d’illustration animée qui va raconter le texte. L’illustration animée va aider les élèves à comprendre car c’est plus réaliste et facile à appréhender que le texte mais le texte est nécessaire pour expliquer ce qui n’apparait pas en image et plus en détails.

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16
Q

Que montre l’étude sur le principe de mentalité ?

A

L’étude montre que les participants ont de meilleurs résultats quand le texte est entendu plutôt que lorsqu’il est lu. Dans cette situation où le texte est écrit, il y a un va et viens permanent entre le texte et l’image. Il plonge dans deux ressources au lieu d’une. Ça ne porte pas que sur la surface des informations, parce qu’on l’observe aussi sur le test de transfert.

17
Q

Qu’est-ce que le modality effet ?

A

autocontrôle et effet de modalité

Dans les 2 premiers tiers de temps de lecture, on voit un partage de l’attention entre le texte et l’image. On peut montrer visuellement comment ce partage d’attention est important. On a mesuré les habilités spatiales dans cette expérience, les rotations mentales des sujets. Les patterns ne sont pas tout à fait les mêmes. Les sujets qui ont une habileté spatiale plus faible ont besoin du texte, on besoin des commentaires. Quelqu’un qui a des habilités spatiales élevés passent beaucoup de temps sur l’image.

18
Q

Quelles sont les trois difficultés majeures et nouvelles du multimédia ?

A
  • Multimodalité (cf. effet de modalité par exemple)
  • « Transience » : caractère fugace, et éphémère de l’information (une image est remplacée par une autre, une note – un accord – est remplacée par une autre)
  • Interactivité : contrôle par l’apprenant
19
Q

Comment est l’apprentissage tout au long de la vie ?

A
  • Ne se limite pas aux activités de travail ou salariées
  • Formation aux compétences fondamentales de base dans le cadre de l’insertion (lire, écrire, compter)
  • Compétences métacognitives, sociales et relationnelles
  • Domaine de la santé : apprentissage et vieillissement
20
Q

Quelles sont les étapes fonctionnelles des analyses de la compétence et de la performance ?

A
  • Analyse des besoins (individuels) : avant la formation
  • Conception des séquences, des outils et des méthodes d’apprentissage
  • Evaluation objective des effets de la formation sur les performances.
21
Q

Quels sont les objectifs généraux de la simulation ?

A
  • Apprentissage : formation, entrainement, construction de compétences
  • Analyse de l’activité : pour la conception, étude de situations professionnelles, thérapies
  • Recherche : processus, activité psychologique, tests matériels, équipements
  • Evaluation ?