CM 4 Neurosciences de l'attention Flashcards
L’attention sélective va biaiser le traitement de l’information pour traiter XXX1XXX
Ce système est impliqué dans différentes XXXXXXX
et est biaisé par XXXXXXX
L’information pertinente intéressante
Modalités sensorielles
Différentes sources.
Par quelles sources peuvent être influencées ces systèmes attentionnels?
Mémoire à long terme
Motivation
Émotions
Quels sont les différents types de biais?
Ce sont trois types de biais d’attente :
Biais d’attentes spatiales/Caractéristiques/objets
Biais d’attentes sémantiques
Biais d’attentes temporelles.
Que montre l’expérience de Summerfield (2006) en eytracker concernant les influences de la MLT?
On voit qu’on a une amélioration de la performance de découverte d’une clé sur une scène visuelle, par apprentissage des localisations. Le nombre de cibles trouvées augmentent et le temps de réponse diminue à mesure que la personne apprend à localiser les cibles dans ces scènes.
Au niveau cérébral, on voit que le DAN est mobilisé pour cette orientation mnésique, et que la simple activation de l’amorce génère une activation de l’hippocampe et du DAN pour faciliter le traitement de la cible. La mémoire à long terme va venir influencer le réseau de contrôle attentionnel par l’action de l’hippocampe et du cortex cingulaire postérieur.
Comment définir la motivation et comment l’induire.
La motivation peut se définir par une attitude positive d’un individu à produire un comportement. Elle peut être induite expérimentalement par le biais de récompense, ou feedbacks positifs après un comportement.
Décrire l’expérience de Kiss et al., (2009)
On associe une stimulation à une forte récompense (R1) et une autre stimulation à une plus faible récompense (R2). On voit, par l’utilisation de la N2PC Que l’attention du sujet va être orientée vers les stimulations à fortes récompense. Cela se traduit par une excitabilité accrue des aires visuelles concernées par cette cible R1, pour faciliter son traitement et s’assurer la récompense. C’est une réponse adaptative. On a également une activation du système de récompense (Noyau accumbens, cortex orbitofrontal, amygdale, insula). Ce système de récompense est relié par deux voies anatomiques aux aires sensorielles :
(1) Lien direct du système limbique vers les aires sensorielles.
(2) Système limbique -> reseau de controle attentionnel -> Aires sensorielles.
Quels sont les trois modèles explicatifs des liens entre attention/motivation/comportement proposés par Pessoa et Engelmann (2010).
Parallèle : Attention et motivation vont influencer indépendamment le comportement.
Médiation : La motivation va influencer sur l’attention qui a son tour va modifier le comportement.
Intégration : Attention et motivation interagissent entre elles pour influer en synergie sur le comportement.
En quoi cela semble cohérent de porter plus attention aux éléments qui donnent des récompenses?
C’est une adaptation évolutive. Il est pertinent de prêter attention aux éléments positifs de notre environnement. Il est donc important que notre attention puisse être influencer par notre système limbique qui gère les aspects motivationnels.
Que montre l’expérience de Pourtois et Vuilleumier (2006) utilisant l’amorçage périphérique et étudiant l’impact des émotions sur le contrôle attentionnel?
On utilise une tâche d’amorçage périphérique où on utilise des amorces saillantes émotionnellement ou neutres. Ces amorces sont soit valides (émotion du coté de la cible) soit non valide (émotion à l’opposé de la cible). On voit qu’on a un bénéfice attentionnel sur les cibles émotionnelles valides. Cet effet est plus marqué pour les cibles négatives. Ces résultats montrent que les amorces émotionnelles ont jouer le rôle de capture attentionnelle et permis de traiter plus rapidement l’information lorsque la cible arrivait du même côté que ces amorces émotionnelles. Inversement si l’amorce était invalide (émotion du côté opposé à la cible) on a un effet délétère de l’amorce sur les performances attentionnelles. L’amorce a capturé l’attention dans un sens, ce qui implique un désengagement attentionnel, et une réorientation vers la cible, ce qui génère une réponse plus lente.
Que montre l’expérience de Pourtois et Vuilleumier (2006) utilisant une tâche de recherche visuelle et étudiant l’impact des émotions sur le contrôle attentionnel?
Dans cette recherche on a une condition contrôle où on demande à la personne de détecter une cible émotionnelle au milieu de cibles neutres. Les résultats montrent que les participants sont plus rapides pour les émotions négatives que pour les émotions positives. On fait varier la taille des matrices dans lequel on recherche la cible.
On retrouve les mêmes résultats lorsque les cibles distractrices sont des émotions positives ou négatives : les émotions négatives sont trouvées plus rapidement que les cibles positives.
En résumé que dire de l’impact des émotions sur le contrôle attentionnel?
Avec des stimuli émotionnels :
La sélection attentionnelle est plus rapide.
La capture attentionnelle est plus efficace.
La focalisation attentionnelle est plus irrépressible et/ou plus durable.
Pour quels stimulations le biais émotionnel est il plus important?
Pour les stimuli “biologiquement préparés” : visages, serpents, araignés.
Pour les émotions négatives : liées à une menace (peur/colère).
Quel lien peut on faire entre les anxiétés, phobies et addiction par rapport aux biais émotionnels?
On a une amplitude et la nature des biais qui peuvent être modulées par des différences interindividuelles. L’histoire émotionnelle/motivationnelle de la personne vis à vis de certaines stimulations (phobies/anxiété). Certaines personnes seront plus ou moins sensible émotionnellement à certaines stimulations (objet phobogène, traumatisme passé).
Que produisent les émotions sur le cortex visuel.
Selon Sugase et al. (1999) : expérience sur des singes, on voit que l’activité au niveau du cortex visuel est augmentée par l’information émotionnelle contenue dans les stimulations, de façon analogue à l’attention sélective.
Selon Sabatinelli et al. (2005) : On a une augmentation de l’activation des aires de traitement visuel pour des stimulations activatrices au niveau émotionnelles (arousal). On retrouve également une déformation de l’intensité de cette réaction liées aux phobies. L’objet phobogène génère une suractivation émotionnelle (amygdale) et une suractivation au niveau des aires de traitement visuel (cx inferotemporal) par rapport au groupe contrôle non phobique.
Que montre l’étude de Vuilleumier et Schwartz (2001) sur l’héminégligence et les stimulations émotionnelles.
On présente à une personne héminégligente deux stimulations en bilatéral. La personne héminégligente est sensée ignorer et “éteindre” situées à gauche de son champ attentionnel. On fait varier les stimulations à gauche : stimulations émotionnelles (araignées) vs stimulations neutres. Les résultats montrent que les stimulations de gauche sont moins souvent éteintes lorsque ce sont des stimulations des stimulations émotionnelles par rapport à des stimulations non émotionnelles. Cela implique que même si les réseaux attentionnels sont lésés, les effets émotionnels modulent les entrées sensorielles (inféro temporal, FFA, EBA).