Chapitre_9_La_voie_Hippo_et_les_recepteurs_nucleaires Flashcards
Qu’est-ce que la voie Hippo ?
La voie Hippo est une voie de signalisation impliquée dans le contrôle de la croissance des tissus et organes, permettant la modulation de la prolifération, de la mort et de la différenciation cellulaire.
Quels sont les mécanismes de la voie Hippo ?
Les mécanismes de la voie Hippo sont :
- Les kinases MST1/2 phosphorylent les kinases Lats1/2.
- Les kinases Lats1/2 phosphorylent les facteurs YAP et TAZ.
- La phosphorylation de YAP empêche sa translocation dans le noyau et entraîne sa dégradation.
Quels sont les effets de l’activation de la voie Hippo ?
Les effets de l’activation de la voie Hippo sont :
- d’inhiber YAP en le phosphorylant,
- de réguler l’expression de gènes impliqués dans la migration cellulaire, le cycle cellulaire et le « cell fate ».
Quelles sont les conditions régulant la voie Hippo ?
Les conditions régulant la voie Hippo sont :
- la densité cellulaire (faible densité active la voie, forte densité l’inhibe), - les forces mécaniques auxquelles la cellule est confrontée,
- la rigidité de la matrice extracellulaire.
Quel est le rôle des récepteurs couplés aux protéines G dans la voie Hippo ?
Le rôle des récepteurs couplés aux protéines G dans la voie Hippo est de réguler l’activité de Lats, ce qui peut activer ou inhiber Lats selon le type de protéine G impliquée.
Quels sont les rôles de la voie Hippo dans la régénération de l’épithélium intestinal ?
Dans la régénération de l’épithélium intestinal, les rôles de la voie Hippo sont :
- de régénérer les cellules souches et les cellules différenciées,
- de réguler les cellules progénitrices pour permettre la réparation tissulaire en cas de blessure.
Quels sont les rôles de la voie Hippo dans la régénération de la peau ?
Dans la régénération de la peau, les rôles de la voie Hippo sont :
- d’augmenter l’activité de YAP pour permettre la régénération tissulaire,
- d’entraîner, en cas d’hyperactivation prolongée de YAP, une extension des cellules souches basales, empêchant la régénération.
Quels sont les rôles de la voie Hippo dans le cancer ?
Dans le cancer, les rôles de la voie Hippo sont :
- d’activer fréquemment YAP/TAZ dans divers cancers,
- d’amplifier les gènes codant YAP et TAZ, - de provoquer des mutations des signaux en amont comme NF2 ou des protéines G,
- de former des fusions géniques impliquées dans la voie Hippo,
- de provoquer une résistance à la thérapie ciblée,
- de moduler la réponse du système immunitaire.
Quels sont les rôles des inactivations de Lats dans les cellules tumorales ?
Les rôles des inactivations de Lats dans les cellules tumorales sont :
- d’augmenter la croissance cellulaire en conditions in vitro,
- de réduire la croissance tumorale en conditions in vivo,
- de stimuler le système immunitaire en formant des vésicules qui activent les cellules T.
Quels sont les objectifs des thérapies liées à la voie Hippo ?
Les objectifs des thérapies liées à la voie Hippo sont :
- d’utiliser des anticorps monoclonaux pour inhiber les checkpoints immunitaires,
- de stimuler la réponse immunitaire pour contrer les cellules tumorales.
Quelles sont les caractéristiques générales des récepteurs nucléaires ?
Les caractéristiques générales des récepteurs nucléaires sont :
- d’être des facteurs de transcription, - d’avoir des ligands hydrophobes capables de traverser la membrane plasmique,
- de reconnaître différents ligands tels que les stéroïdes, l’acide rétinoïque, la vitamine D et les hormones thyroïdiennes.
Combien de récepteurs nucléaires existe-t-il chez les mammifères, et comment sont-ils classés ?
Chez les mammifères, il existe une cinquantaine de récepteurs nucléaires regroupés en six familles basées sur l’homologie de séquence.
Quels sont les rôles des récepteurs nucléaires dans l’organisme ?
Les rôles des récepteurs nucléaires dans l’organisme sont :
- de participer au développement,
- de réguler la reproduction,
- de contrôler le métabolisme.
Quelle est la structure des récepteurs nucléaires ?
La structure des récepteurs nucléaires est composée de :
- un domaine de liaison à l’ADN, souvent un domaine « zinc finger »,
- un domaine de liaison au ligand, - deux domaines d’activation (AF1 et AF2) interagissant avec des protéines et des cofacteurs transcriptionnels.
Quels sont les types d’activation des récepteurs nucléaires ?
Les types d’activation des récepteurs nucléaires sont :
- Type 1 : En l’absence de ligand, les récepteurs sont dans le cytoplasme et inactifs. En présence de ligand, les récepteurs se détachent des protéines cytoplasmiques, forment des homodimères, entrent dans le noyau et agissent comme facteurs de transcription.
- Type 2 : En l’absence de ligand, les récepteurs sont déjà liés à l’ADN sous forme d’hétérodimères avec RXR et associés à des corépresseurs. En présence de ligand, les récepteurs recrutent des coactivateurs pour stimuler l’expression des gènes cibles.
Comment les récepteurs nucléaires modulent-ils la chromatine ?
Les récepteurs nucléaires modulent la chromatine de deux manières :
- En présence de coactivateurs, les récepteurs acétylent les histones pour ouvrir la chromatine et permettre la transcription.
- En présence de corépresseurs, les récepteurs désacétylent les histones pour compacter la chromatine et inhiber la transcription.
Comment se fait le passage des corépresseurs aux coactivateurs ?
Le passage des corépresseurs aux coactivateurs se fait lorsque le ligand se lie au récepteur, modifiant sa conformation.
Cette modification empêche les corépresseurs de se fixer et permet aux coactivateurs de prendre leur place.
Quels sont les exemples de thérapies utilisant les récepteurs nucléaires ?
Les exemples de thérapies utilisant les récepteurs nucléaires sont : - les glucocorticoïdes pour l’inflammation,
- les thiazolidinediones pour le diabète,
- les fibrates pour les maladies cardiaques, - les traitements hormonaux pour certains cancers.
Quels sont les rôles des récepteurs nucléaires dans les cancers hormonodépendants ?
Les rôles des récepteurs nucléaires dans les cancers hormonodépendants sont :
- d’exprimer des récepteurs AR dans les tumeurs de la prostate,
- d’exprimer des récepteurs ER/PR dans certains cancers du sein,
- de développer des résistances aux thérapies hormonales dans les stades avancés.
Quels sont les traitements pour la leucémie aiguë promyélocytaire impliquant un récepteur nucléaire ?
Les traitements pour la leucémie aiguë promyélocytaire impliquant un récepteur nucléaire sont :
- l’acide transrétinoïque (ATRA),
- le trioxyde d’arsenic, - des traitements qui dégradent la protéine de fusion PML-RARα.