Chapitre II - La socialisation politique Flashcards

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Q

La socialisation politique

A

Etude de la socialisation permet d montrer ce qui se passe au moment de l’héritage politique.

La socialisation : Notion apparue à la fin XVIIIe mais à l’époque c’était simplement le fait de rendre social un phénomène, de faire vivre en société des individus particuliers. Fin XIXe, avec Durkheim, la socialisation est ce qui dérive de l’intériorisation d’un fait social. Durkheim accorde bcp d’importance à ces « faits sociaux » ce sont tous des phénomènes qui sont extérieurs aux individus mais qui contraignent les individus dans leurs opinions et pratiques.

A partir du moment où il existe des manières de penser qui indépendante aux individus mais qui finissent par être intériorisé, il devient essentiel pour Durkheim de savoir comment ce processus d’intériorisation fonctionne. cela permet de comprendre comment les normes de l’état se diffuse par le biais des familles et comment les individus reconnaissent le principe d’autorité de l’Etat et que cela soit naturel.
L’age d’or de la recherche socialisation se fait après la seconde guerre mondiale dans les années 60, investit par des chercheurs américains.
Ils vont lancer un programme d’enquêtes quantitatives qui portent sur des populations d’enfants et adolescents et dans le contexte, ils veulent montrer l’importance de la période de l’enfance dans l’intériorisation de ces normes.
Et plus précisément, ce qui les intéressent est de voir si les valeurs, comportements acquis pendant l’enfance sont celles qui ensuite seront déterminantes.
Ils veulent aussi savoir si ces connaissances vont orienter l’ensemble de la trajectoire politique par la suite.
« Ensemble des processus de transmission et d’incorporation des attitudes, opinions et des représentations pol des individus. »

Cette socialisation, pour Bourdieu ou comme Elias, était un processus qui aboutit à un résultat et ce résultat s’appelle un habitus. (C’est un ensemble d’habitudes qui sont soumises à une forme d’automatisme.) C’est l’idée que la socialisation aboutit à intérioriser un certain nombre de codes, de comportements, qu’on sera amené à activer de manière automatique face à une situation particulière. Quand on parle d’habitus, cela laisse entendre que le système de représentation d’un individu, une fois qu’il est acquis, il est totalement stabilisé. Ce n’est en fait pas vraiment stabilisé car la socialisation intervient pendant l’enfance mais aussi tout long de la vie, de ce fait, les habitus peuvent toute même varier à l marge e ton peut avoir des socialisations successives.

Quels sont les facteurs clés de cette socialisation ? Quels sont les vecteurs le plus pertinents  ? Famille? Ecole? Milieu pro? Un envenement? etc…

Qu’est ce qui différencie la socialisation pol d’autres formes de socialisation en quoi la socialisation pol est transmise de manière différente, de manière particulière.

La socialisation aboutit -elle a une reproduction des comportement et opinion, et donc garantie une stabilité ou est ce que la socialisation ne nécessite pas de prendre une compte un rôle actif des individus dans le sens où c’est aussi à l’individu de renégocier ce qu’on lui a transmit, de réinventer ensemble des connaissance ?
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Q

Le processus historique d’intériorisation de la contrainte

A

Elias : Travail sur comment les individus ont accepté le principe d’autorité centrale.

« La dynamique de l’occident » => il fait l’histoire de l’apparition de l’état.
Il fait une analyse du cas Français, il la fait remonter à la fin de l’empire Carolingien au tournant d l’an 1000 qui est marqué par une situation complexe.
=> Fragmentation du pouvoir pol avec une multitude de grands seigneurs qui se dispute les territoires. C’est période d’anarchie politique.

Apres plusieurs, il y a de moins en moins de seigneurs car le plus gros ont absorber les plus petits : Le roi est alors face à 4-5 grands seigneurs vers 1400 Par une serie de mesure : monopole fiscal ( seul roi peut créer des impôt) et monopole militaire (seul roi peut créer des armées pour l’extérieur), le roi va réussir à instauré un pouvoir centralisé grâce à ce double monopole.

La famille royale étant la seule détentrice du pouvoir, elle va alors être créatrice de norme sur l’ensemble de la pop ce qui renforce se légitimité.

L’Etat a alors le monopole de la violence physique légitime => Les individus doivent avoir des relations pacifiées car seul l’Etat est autorisé a utilisé la violence. Ils doivent se soumettre à cette violence. => L’etat devient alors nécessaire aux individus comme facteur de stabilité et les individus se soumettent à la contrainte de cette autorité de l’etat.

A partir de ce moment là, L’état est nécessaire aux individus comme facteur de stabilité. Les individu finissent alors par intériorisé la contrainte qui les oblige à se soumettre à l’Etat. Ce processus d’auto intériorisation est garantie par l’état lui même est le meilleur garant de sa légitimité. Au final cela rend inutile la violence physique de l’Etat.

Le pouvoir s’est attribué le monopole de la violence physique légitime, mais aussi parce que l’ensemble des individus a aussi essayé de se rapprocher du pouvoir, et d’en obtenir une petite part, mais aussi parce qu’il y a eu un certain nombre de pratiques, discours, qui ont valorisés la légitimité du pouvoir en place, de centraliser l’autorité. C’est l’ensemble de ces facteurs qu’il est devenus normal d’obéir à ces pouvoirs pol en place.

Cette intériorisation de la contrainte est un processus contemporain, qui est entretenu par un certain nombre d’institutions, de vecteurs. On va s’interressé ici aux vecteurs qui interviennent au moment de l’enfance. C’est au moment de l’enfance que se stabilisent des dimensions importante de la socialisation pol de chaque individus.
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Q

Le rôle déterminant de la Famille dans les processus de socialisation

A

Cette idée qu’il faut comprendre ce qu’il se passe dans les familles, est une idée des années 50 dans un certain nombre d travaux de sociologie électorale.
On trouve surtout cela dans le stravaux de l’école de Columbia, (Lazarsfeld).
Lazarsfeld
« On est politiquement ce qu’on est socialement ». Nos choix pol sont liés à nos caractéristiques sociales. Il y a 3 Grandes Caractéristique sociales :

- Categorie Socioprofessionnelle
- Lieu de résidence
- Religion

Ces grandes variables sociables ne se modifient pas fondamentalement de génération en génération, on les hérite. Elles participent à une transmission relativement prévisible des préférences pol de génération en génération.

Cependant les opération de transmission de ces préférences ne sont pas étudiées très précisément par cette école de Columbia.

Une deuxième école ira plus loin dans la transmission : Ecole de Michigan

Campbell :

Les identifications partisanes : Fait de se sentir proche d’un parti.

Pour l’école du Michigan, ce sont les identification partisanes qui vont être décisives dans les préférences pol. Ces chercheurs montrent que le fait de s’identifier à un parti est un phénomène assez précoce dans la vie des individus. C’est un phénomène relativement stable. C’est un phénomène qui s’inscrit dans une forme de transmission des enfants aux parents de manière assez stable et cohérente. -	=> Stabilité du système pol américain qui fonctionne depuis toujours sur ses deux partis : Démocrates et Républicains.

L’identification partisane est tellement stable que cela se produit de manière presque indépendantes des contextes électoraux. Cela aboutit à des fidélités politiques très durables, et ce sont des processus avec une origine dans le cercle familiale, ils insistent sur le fait que le cercle familiale, parce que c’et un lieu d’échange, est bcp plus déterminant que l’exposition aux médias.

Tous les travaux par la suite ont toujours repris l’idée du cercle familiale mais on a nuancé aujourd’hui. Ce qui est le plus important est en fait l’identification à un parti pol.

Percheron :

Plutôt que de chercher à prévoir le vote des futurs électeurs, elle essaye de voir comment se structure l’univers pol des enfants. Elle montre que cette socialisation des préférences pol se fait de manière plus progressive que n’avait montré les chercheurs américains.

Une première séquence intervient entre 10 et 14 ans où les enfants commencent à manifester une forme de positionnement idéologique en général proche de leurs parents en ce qui concerne le positionnement sur l’échelle gauche- droite. Entre 10 et 14 ans il est rare que les enfants utilisent les notions de gauche et droite. Mais ils ont déjà un ensemble de valeurs pol qui est assez cohérent et qu’on peut rapprocher plutôt des valeurs de la gauche ou plutôt des valeurs de la droite.

Deuxième séquence : 15-16 ans. Les ados commencent à se positionner explicitement à gauche, à droite ou au centre. Plus on se rapproche de la majorité plus ils sont capables de se positionner de manière de plus en plus précise, et donc plus la proportion de ceux qui ne savent pas répondre à ce type de question diminue.

Elle montre aussi que ce schéma peut fonctionner d manière différente selon les familles. Le choix pol des enfants dépend des conditions et milieux dans lesquels la socialisation s’est déroulée.

La reproductions des choix, attitudes des parents est extrêmement forte quand l’enfant est dans une famille qui manifeste un fort intérêt pour la pol. (75% des familles) Quand les choix des parents sont très visibles, quand les choix pol sont homogènes. Plus l’enfant est dans un milieu avec des choix pol explicite, plus la reproduction se fait à l’identique.

La socialisation familiale s’opère selon des modalités diverses. Elle s’opère par imprégnation, par inculcation explicite quand il y a une expression très marquée de la préférence pol, et cette transmission des préférences des parents peut se faire de manière indirecte quand les parents délèguent à d’autres institutions le soin de transmettre certaines préférences ( Choix d’une école privée, école confessionnelle, choix des amis des enfants, choix sociabilités, etc…)

De manière générale, toutes les familles n’ont pas la même capacité à organiser la transmission des préférences pol. Cela dépend de la cohérence des opinions, mode de vie familial, et l’ensemble de ces facteurs peuvent donner des situations différentes. 	

Anne Muxel :

Elle montre que la fréquence et la cohérence des conversation importante dans la transmission pol : Quand les opinions sont divergentes, on parle moins de pol Elle montre que quand on est dans un univers pol familial plutôt de gauche on a plus tendance à parler pol plutôt que quand on est de droite.

La culture pol de gauche, parce qu’elle repose en general sur des objectif de contestation de l’ordre social, de transformation de cet ordre social, implique en général une politisation un peu plus marquée, des discussions plus fréquente. On trouve cela bcp moins dans les culture traditionnelles de droites.

Elle pense que cela change et que les cultures politiques de droites intègrent en ce moment davantage cette idée d’une mobilisation pol nécessaire.

La socialisation reste un processus dans lequel la dimension affective reste essentielle, en partie parce que l’enfant construit sa personnalité et son rapport au monde en s’identifiant aux membres des groupes dans lesquels il vit et en ajustant ses comportements.

La socialisation familiale ne marche pas que dans un seul sens. Plus les enfants grandissent, plus ils sont à même d’influencer leurs parents en fonction des expériences sociales qu’ils font en dehors du cadre familial.

La socialisation se joue de manière verticale mais aussi horizontal. Les frères et soeurs ont aussi un rôle important : Un ainé peut inciter ses frères et soeurs à voter.

En général, il y a une forme d’homogamie sociale et pol, cela signifie qu’en général le choix des conjoints répond à des contraintes sociales très fortes, et ce choix des conjoint conduit à rester dans le même milieu social. À partir du moment où on a une homogamie sociale, on a une ressemble pol au sein du couple.

Elle montre que le 3/4 des couples affichent les mêmes choix pol, les mêmes préférences qui débouchent sur le même vote, même dans les couples qui en parle le moins. Cette convergence des couples semble aller en augmentant. Seulement un quart des couples se dit en désaccord alors qu’avant la moitié l’été.

17% des hommes pensent qu’ils influencent politiquement leur femme. Alors que 5 % des femmes pensent qu’elles ont une influence pol.
=> Ce qui se joue dans le cadre familial est donc à la fois de la compétence objective et le sentiment d’être compétent politique ou pas. Quand on est élevé dans une famille qui parle bcp de pol, on s’autorise davantage à avoir une opinion pol.
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Q

Le poids des variables lourdes

A

1 - LA position sociale
Le poids de la socialisation familiale est d’autant plus important que la socialisation familiale est stable et durable et pendant un certain temps sans concurrence.
Elle va aussi jouer un rôle dans la dimension subjective de la compétence.

Or, comme l’a montré Gasci dans « Le Sens Caché » ce sentiment de compétence est très dépendant de la condition sociale dans laquelle on est élevé et ce sentiment de compétence est très dépendant du niveau de diplôme. Depuis que Gacsi a fait son livre, avec la démocratisation de l’enseignement, on pourrait penser que ces inégalité de diplôme se sont amoindris et qu’elles jouent un rôle moins important dans la socialisation pol des individus.

Cependant on constate que le niveau général de la pop a augmenté, avec une démocratisation de l’enseignement, mais entre temps d’autres formes d’exclusions sociales sont apparues. Elles sont apparues par l’approfondissement du chômage, mais aussi par l’affaiblissement de la conscience d’appartenance à des groupes et classes sociales très cohérentes. Cette situation a affaiblir les organisations pol qui étaient chargées auparavant d’encadrer et mobiliser les catégories pop. (Affaiblissement parti Communiste, syndicats, etc…) L’ensemble de ces facteurs ont plutôt entrainés une cristallisation des inégalités face à la pol, et une augmentation de l’indifférence ou desinterré de ces catégories pop qui ont plus accès à l’école mais qui ont moins accès à d’autres instance de socialisation comme celles liées au monde du travail. D’autres variables restes très présentes : Le genre.

			2 - Le genre  

La difference de pol entre les hommes et femmes était déjà constatée par Gacsi à la fin des années 70 et l’est tjrs aujourd’hui. La politisation des femmes, leur intérêt, attention pour le déroulement de la compétition pol, débat pol, reste inférieur à celle des hommes dans à peu près toutes les études les plus récentes. Les femmes restent moins familiarisées que les hommes avec les enjeux pol, elles connaissent moins bien les partis pol et leurs représentants, et dans les enquêtes d’opinion, leur % de sans opinion est tjrs plus élevé que celui des hommes

Le sentiment de competence pol n’est pas transmis de la même manière aux filles et aux garçons mémé si il est tjrs difficile de faire la différence entre ce qui est dû aux trajectoires sociales différentes des H et F. Et ce qui est dû aux attentes sociales qui pèsent sur le garçon et sur les filles et qui sont transmises dans le cadre de la socialisation familiale.

=> Pour Columbia cela est du au fait des attentes sociales différentes et qui se manifestent dans le fait que dans la société américaine des années 50, les femmes peuvent, sans danger de l’opinion qu’elles peuvent avoir d’elle même, se dispenser d’avoir des opinions pol. Gacsi explique que cette différence de politisation tient à une division du travail entre les H et F qui s’est construite sur plusieurs siècles, et cette division sociale du travail en général réserve plutôt les activités publiques, les activités extérieures aux hommes. Alors que l’espace privée et familiale est attribué aux femmes. La politique étant une activité publique par excellence et qui nécessiterait des compétence oratoire, la société les aurait réservées aux H et en aurait exclu les F. Cette division du travail continuerait d’opérer aujourd’hui et qu’elle serait encore transmise de manière plus ou moins implicite par la famille et par l’école, et qu’elle serait renforcée par un phénomène d’auto-exclusion des femmes qui concevrait comme un domaine traditionnellement masculin. Elles préféreraient investir leur temps dans un univers associatif au sein duquel, elles pourraient trouve run prolongement de leurs activités familiales et dans lequel elle sauraient l’impression d’être plus efficace.

La famille comme l’école restent des vecteurs de stabilité de cette répartition des taches malgré l’entrée des femmes dans le monde du travail et l’augmentation de leur niveau d’étude.

3 - La religion

Pendant longtemps on a considéré que seule l’intensité de la pratique religieuse était importante pour comprendre le poids de la religion dans le comportement pol.
Quelque soit la religion, plus leur pratique religieuse est importante, plus le vote à tendance à être conservateur.

Cependant des études plus fines ont aussi montré que pour comprendre le poids de la religion sur la formation des préférences, il faut prendre en compte l’intensité à l’âge adulte mais aussi l’itinéraire religieux depuis l’enfance.
Il faut prendre en compte la manière avec laquelle la religion a été vecu dans le cercle familial.

	Donegani :

La facon avec laquelle la manière les parents ont socialisé leur enfant dans différentes institutions et le fait d’avoir inscrit ses enfants dans un certains nombre d’organisation fabrique les préférence pol.
Dans les années 80, les adultes sont plutôt pratiquant et militant de gauche.

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