Chapitre I - Citoyenneté et participation politique Flashcards

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Q

quelle était la démocratie selon Lincoln ?

A

La démocratie est le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple

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Q

quelle sont les Eléments essentielles pour qu’il est une démocratie ?

A

Dans un régime démocratique il y a des gouvernants et des citoyens mais pour que le régime soit vraiment démocratique, les citoyens ne peuvent pas être passifs.
Les citoyens se définissent par leur participation au fonctionnement politique.

Pour qu’il y ait démocratie il faut aussi des modes d’organisations qui permettent au citoyen d’avoir une influence dans le fonctionnement politique. Non seulement une démocratie permet l’intervention des citoyens, mais idéalement, elle doit même encourager la participation des citoyens.
La participation des citoyens est un des principaux moyens pour les gouvernants de légitimer leur pouvoir.

Parler de démocratie participative, est redondant. Les démocraties sont par essence participatives.

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3
Q

La citoyenneté, un droit à la participation

A

En France, il y a eu un très long processus historique par lequel se sont mit en place des dispositifs permettant la participation.
La participation a été favorisée au niveau légal par un ensemble d’instruments juridiques et ce processus a commencé à la Revolution Française et n’est toujours pas achevé.

L’étude de ce processus a été faite par Pierre Rosenvalon : Il revient sur comment le SUD s’est généralisé en France. Les Français sont passés du statut de sujet à celui de citoyen.
Il montre que le cas Français est remarquable car l’obtention des droits politique se fait de manière précoce par rapport aux autres pays européens.
Le cas français est caractérisé par l’importance de l’universalité des droits qu’on retrouve dans DDHC.

Ce principe de l’universalité, dans les faits est immédiatement limité voire transgressé, et c’est ce que montre l’histoire du SUD en France.
En 1791, le suffrage n’est pas universel, mais un droit de suffrages censitaire. Le SU arrivera en Constitution de 1793 qui ne sera jamais appliquée.
La Constitution de 1795 revient au suffrage censitaire.
Et l’abolition du suffrage censitaire n’intervient qu’en 1848.

=> La question du SU apparait au milieu du XIXe.

On constate un élargissement formel de la citoyenneté avec une extension du nombre des personnes autorisées à participer. On a aussi une extension des droits de manière progressive et du potentiel de participation.
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4
Q

Bernard Manin : « Les Principes du Gouvernement Représentatif. »

A

=> Pour Manin l’élection n’a rien de diplomatique et que c’est un processus très élitiste. Pour des qu’il y a une élection, cela aboutit à l’arrivée au pouvoir de gens qui sont choisis par les électeurs pour des qualités exceptionnelles et que ces qualités les distingues nécessairement du reste du peuple. Hors du moment que ces gouvernants sont choisis parce qu’ils ne ressemble pas au peuple qu’ils sont censés représenter, il y a alors un fossé qui se creuse entre gouvernant et gouverné et nécessairement le peuple est gouverné par des gouvernants qui finissent par défendre leurs propres intérêts, ce qui aboutit là encore au fait que les électeurs ne sont pas représentés par leurs représentants voire sont trahit par leurs représentants.

Manin montre que la démocratie a connu plusieurs période, 3 Grandes Périodes qui ont permis d’institutionnaliser le rôle des citoyens.

		De la Revolution Française à 1848 : C’est la période de la démocratie parlementaire, dans cette démocratie, la plupart des décision sont prise dans l’enceinte des parlements où les représentants élus devinrent entre eux, à l’abris des électeurs. Pendant cette période on est au suffrage censitaire, les représentants sont élus par des classes sociales favorisées et eux mêmes sont plus favorisés que leurs électeurs. Ces élections ne sont favorables qu’aux notables, les citoyens n’ont presque aucun droit de regard et s’en remettent complètement  à leurs représentants pour décider à leur place.

		Apres 1848 : SU augmente le corps électoral, il faut alors faire campagne pour gagner les élections, il faut convaincre un nombre bcp plus important. On ne peut plus se reposer sur sa fortune  ou réputation personnelle pour être élu. On est donc obligé de se reposer sur des organisations collectives, cela donne lieu à la naissance des partis politiques. On entre dans la Démocratie des Partis (Fin XIXe, début XXe) Le pouvoir se déplace, il n’est plus réellement dans le parlement, mais il se déplace vers les directions centrales des partis, car les députés et sénateurs sont désormais élus en fonction de leur appartenance partisane. Ils sont soumis à une discipline de vote qui est édictée par les partis. Les devisons votées au parlement trouvent leur origine au sein des différents partis qui indique à leurs élus comment ils doivent voter.

12.09.17

les partis commencent à s’affaiblir. Ils vont alors faire de la politique d’une nouvelle façon avec bcp plus de communication ( Television, Radio, etc..). Les hommes politiques commencent à établir un lien entre eux et les électeurs. On rentre alors dans la démocratie du public.
Cette démocratie du public devient un fonctionnement où l’opinion publique peut d’avantage se faire entendre que dans les 2 périodes précédentes. Quand des décisions sont prises elles doivent prendre plus l’avis de l’opinion publique.

Cette démocratie du publique s’exprime par de nouveaux dispositifs. Cela repose sur la mise en place de référendums, et cela repose sur une extension des droits politiques des citoyens. Ces droits politiques s’ajoutent au suffrage universel, et il s’agit soit de droit individuels soit de droits collectifs. Ces droits politiques qui consistent de faire des français, de vrai citoyens, prennent leur source dans la déclaration des droits de l’Homme et du citoyen.
Notamment dans la liberté d’expression de l’art 11 des droits de l’homme et du citoyen. Par la suite, il y a un certain nombre de droits collectifs qui s’ajoutent :
Le droit de coalition est accordé sous Napoleon III en 1864.
Droit de syndiqué 1884.
Liberté de la presse 1881.
Loi de 1901 : liberté d’association

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5
Q

les sondages et la democratie

A

L’ensemble des nouveaux droits ( sur les associations, droit de faire des pétitions, manifester, etc..) qui permettent d’influencer le fonctionnement politique est très étoffé entre la fin XIXe et début XXe et cela permet aux individus de prendre parti pour ou contre le gouvernement de manière extrêmement diversifiée.
En dehors de cadre légal, se développe des pratiques qui visent à favoriser l’expression de l’opinion.
Ces pratiques touchent notamment à l’utilisation des sondages et des enquêtes d’opinions.
Les sondages d’opinions sont expérimentés dans les années 30 et se généralisent après guerre. Cela devient de plus en plus complexe dans la mesure où ce ne sont plus des enquêtes dans les intentions de votes des électeurs mais ce sont vrmt des études d’opinions où on demande au répondant de se prononcer sur un certain nombre de questions politiques, sur les avis qu’ils peuvent avoir sur la peine de mort, droit d’asile, etc… qui va permettre de cerner les attitudes politiques des répondants.

Ces sondages se généralisent dans les années 50 et en France dans les années 70. Pour un certain nombre de politistes, le phénomène de cette généralisation est un phénomène qui tend à améliorer la démocratie.
Verba: Pour lui, cela permet de donner un moyen d’expression à des catégories de la population que l’on arrive pas à toucher par ailleurs, qui s’abstiennent. Quand on les interroge sur des sujets plus concrets, comme la peine de mort, les droits à obtenir, ils sont davantage à répondre à ce genre de question plutôt que de voter. Donc pour lui, cela permet de faire entendre l’avis de ces personne

B. Manin :
Pour lui c’est aussi une bonne chose. Parce que ça permet d’élargir les participant au débat politique au delà des partis et militants associatifs.
C’est une vision optimiste des sondages qui a été très critiquée .

P.Bourdieu : qui explique que d’après lui, dire que les sondages améliore la démocratie est une vision mythifié de la pratique réelle des sondages. Quand on regarde comment sont fabriqués les sondages, on se rend compte que ces sondages sont commandités aux instituts par des catégories sociales favorisées, des partis, chef d’entreprises qui en ont les moyens. Le problème est qu’il ne permette de recueillir une opinion qui est préexistante aux sondages. La construction est produite par le sondage lui même, c’est alors un pur artefact (=produit artificiel). Les questions des sondages sont souvent des questions sur lesquels ils n’ont jamais réfléchis, qui s sentent obligés de répondre pour ne pas décevoir l’enquêter qui est en face d’eux et qui ont un choix très restreint de réponses possible parmi lesquels ils doivent choisir alors qu’ils pourraient avoir des avis bcp plus nuancés que les réponses proposées. Conclusion Bourdieu : Les sondages renforce plus le pouvoir des dominants que ça ne permet l’expression des dominés.
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6
Q

Comment maintient on une participation électoral constante ?

A

Plusieurs prises de positions possibles :
Dans certains cas cela peut aboutir à une dénonciation du principe de la démocratie représentative. Dans ce cas là on dénonce la dimension représentative en expliquant que ça équivaut à une confiscation du pouvoir du peuple par ses représentants.
Cette critique là, on la retouche chez Rousseau, extreme gauche, Sartre. Elle s’appuie sur le fait que les élus trahissent les électeur et que les électeurs n’ont pas le choix des candidats qui se présentent à eux.
La démocratie représentative repose sur le fait que les électeurs acceptent de choisir entre des candidats en nombres limité et des candidats imposés.

On peut aussi essayer de renforcer les possibilités de participation, soit on reste dans le cadre de la démocratie représentative, soit on bascule vers un fonctionnement qui consiste à faire de la démocratie participative.
Démocratie représentative : on peut toujours étendre le droit de vote à de nouvelles catégories de personnes. Réduction de l’âge de la majorité 1975, 1992 traité de maastricht droit de vote des ressortissants communautaire aux élections locales.

Ces extensions successive ont des effets direct sur l’augmentation du nombre et des effets indirects => En multipliant les occasions d’intéresser à la politique un certain nombre de personnes, plus de discussions politiques, cela peut aussi pousser les nouveaux électeurs à participer politiquement en dehors des élections.
On peut aussi augmenter le nombre de consultation électorales : Elections européennes 1979, 1986 élections régionales.

On peut inventer des dispositifs de démocratie directe : Cela consiste à pouvoir influencer le pouvoir politique sans passer par des représentants. Cette démocratie passe par des référendums. On peut aussi introduire des dispositifs de consultation, et notamment des dispositifs de consultation au niveau local. Par des référendums décisionnel locaux (2003).

En plus de la démocratie direct, il y a la démocratie participative : Elle vise à associer les citoyens à la discussion des affaires publiques. On leur permet de participer à l’élaboration des decisions.

L’idée est de renforcer la politique des amateurs ( citoyens qui ne se consacre pas à la politique) pour ne pas laisser toute la place à la politique des professionnels.
Dispositif imposés par la loi : Les conseils de quartiers (depuis loi de 2002), Budgets participatifs, conseils municipaux de jeunes, jurys citoyens (tire au sort des citoyens avec documentations et on les faits délibérer pour trouver une réponse à un problème).

La participation, même si elle est encouragée, elle reste limitée.

Pour Schumpeter :
C’est un penseur utilitariste. Il pense que la plupart des actions politiques peuvent être comprise comme un calcul : Coût-Bénéfices.
Pour qu’une démocratie marche bien, il faut que le système soit efficace, il faut alors sélectionner les candidats et élus en fonction d’un certain nombre de critères et qu’ils soit plus compétents que les electeurs, spécialisés dans cette activité, et c’est ce qui les rendra efficaces.

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7
Q

Les conception de la citoyenneté et l’encadrement du droit à la participation

A

Ces droit restent soumis à un certain nombre de limites et restrictions, elles sont souvent justifiées par des théories de la citoyenneté qui essayent de donner un sens à ces limitations. Ces théorie de la citoyenneté sont politiques. Elle ne repose pas sur une vérité objective.

Avant le genre était un critère pour voter, la fortune également, un autre est la nationalité d’un pays pour être considéré comme un citoyen de ce pays.

Cette idée qu’il faille prendre en compte le niveau de revenu est une idée qui était au coeur des débats sur la définition des citoyens, l’argument qui l’a emporté est celui de Sieyes :
Il a proposé d’adopter une forme de suffrage censitaire précisément pour garantir que les affaires politique seraient traités par ceux qui disposent d’un minimum d’independance eco, pour lui l’indépendance eco permet l’indépendance intellectuelle afin de pouvoir faire des choix personnels.

Le premier argument est le fait que le peuple n’est pas assez éclairé sur les enjeux qu’il doit trancher. Le peuple va prendre des décisions plus affectives que rationnelles. Il sera d’avantage soumis aux modes, aux passions, mouvement de foules et qui ne pourra pas prendre ses décisions pol en toute indépendance.
Le deuxième argument est le fait que le peuple est trop diversifié, heterogene, pour avoir des intérêts communs et pour pouvoir faire émerger des solutions communes.
Le Troisième argument : Il faut confier le gouvernement à des individus qui ont tout le temps nécessaire pour s’attacher à cette tache, qui ont assez de revenus personnel pour pouvoir s’impliquer dans al vie pol sans mettre en péril leur niveau de vie. Plus on est dans une société développe, plus on doit rentrer dans une sorte de division du travail, à certains d’assurer les charges productives de la nation et à d’autres de prendre les décisions pol, pour lui c’est l’amélioration de la démocratie

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8
Q

Sieyes : Distinction citoyen actif, citoyen passif :

A

Reconnaitre égalité civile pour l’ensemble des ressortissant d’un pays, ils sont égaux en droit, en ce qui concerne la protection de leur personne, propriété. Mais d’apres lui, seuls les citoyens actifs peuvent prendre part à la vie pol, les autres n’aurait pas les besoins matériels pour y participer. => adoption suffrage censitaire

Il faut alors payer le cens pour participer à la vie pol ( 3 journées de travail ordinaire). Pour être élus le cens est augmenté. Cette mise une place on ne la trouve pas qu’en France et cette idée que la participation politique ne doit être réservé qu’a ceux qui ont certaines capacités en Italie et au Portugal jusqu’a la veille de la Première Guerre Mondiale ( Il faut faire la preuve de savoir lire et écrire).
Deuxième critère : Nationalité. Cette idée s’est imposée en France jusqu’aux années 1990. En 1992, Maastricht, il y a une première tentative de déconnecté nationalité et citoyenneté.
Cela s’est fait par l’obligation faites à certains Etats membres d’ouvrir la possibilité de voter aux élections locales pour les ressortissants communautaires des Etats membres de l’UE.
=> Cette tentative a connu des limites avec une participation assez faible et parce que la citoyenneté européenne est dépendante d’appartenir à un Etat membre de l’Union.
Par ailleurs sur la citoyenneté européenne, ceux qui pourraient voter à des élections locales ne peuvent pas être élus à des fonction de maires, adjoint, grands électeurs pour sénateurs.

Cette insistance sur la participation politique se paye par un rejet d’autres forme de participation, notamment, on disqualifie du champ de la participation les modes d’actions qui peuvent être plus ou moins violent qui se déroule en dehors des élections mais qui ne font pas partis du processus électoral. Cette idée que la participation électorale doit s’imposer au détriment d’autres formes de participation, c’est une idée qu’on retrouve des 1848. Quand on accorde le SU, on pense que ça permettre de pacifier les relations sociales, pour limiter le risque de nouvelles émeutes et révolutions.
Gravure : Il met bulletin dans l’urne et repousse le fusil. Le fusil est réservé aux ennemis extérieurs mais que si on a un désaccord on doit pouvoir le faire valoir par le vote, c’est ce qui a convaincu les députés de 1848 de mettre le SU.

18.09.17
Apres révolution qui a mis en place un gouvernement républicain, c’est ce gouvernement qui accorde le SU. Mais il y a un mécontentement populaire qui s’organise chez les ouvriers et chômeurs.
Comme le chômage continue d’augmenter, et des mesures sont prises comme arrêter de subventionner des ateliers nationaux qui permettait d’employer des gens.
Ce mouvement permet de réprimer dans le sang cette révolution, les républicains les plus conservateurs peuvent asseoir davantage leur pouvoir.
Les électeurs hésitent entre la voie des urnes et celle de mutes pour faire entendre leur voix.

On peut faire un bilan de l’extension des dartois politiques : Légalement la démocratie s’est plutôt étendue. L’extension de la démocratie a t elle vraiment permis un approfondissement de la démocratie ?
Pour répondre à cette question il faut faire une analyse sociologique de la participation pour voir qui participe et avec quel effet.

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9
Q

A partir de quand peut on dire qu’on participe politiquement ?

A

Parler de politique est déjà une manière de participer. Cela permet de faire émerger de nouvelles idées, de construire le débat politique, faire émerger des revendications qui donneront lieu ou pas à des mouvements collectifs, faire évoluer les opinions, on pourrait alors dire que les discussions politiques sont une première étape pour exercer un effet sur un gouvernement ou sur un score électoral.

Cette idée on la trouve chez Paul Lazarsfeld :

Travaille à l’Ecole de Colombia dans années 60. Cette école va bcp orienter ses travaux sur l’explication des choix électoraux. Ces travaux mettent en lumière la manière avec laquelle les électEURS vont chercher les informations qui vont leur permettre de décider pour qui voter. Ces électeurs vont chercher leurs informations dans les médias, mais aussi, et surtout, sur les leaders d’opinions.
=> Ce ne sont pas des stars de la politique, mais ce sont des personnes qui ont une sympathie ou une confiance dans le groupe de référence des individus. Les électeurs s’informent auprès de ces leaders d’opinions qui sont censés être plus informés que les autres des questions politiques.

Idee Lazarsfeld : Les individus s’en remette à une personne de leur entourage pour s’informer. L’avis de cette personne plus informée, va avoir un poids sur notre propre opinion.

=> Les discussions politique qu’on peut avoir avec certaines personnes peuvent avoir un effet déterminant sur notre vote. Les discussions politique peuvent donc bien avoir un effet sur notre choix politique.

Les discussions politiques sont devenues un objet d’étude de la science po depuis les années 60 et on essaye de mesurer leur fréquence et d’essayer de comprendre qu’elles sont les profils sociaux qui nous poussent à parler pol. Les principales enquête contiennent des Eurobaromètre : Les questions sont les mêmes dans tous les pays membres de l’UE. Ces Eurobaromètres sont souvent fait en dehors des périodes électorales. Ils permettent d’avoir des tendances à des moments où il y a moins de discussions pol.

La tendance à parler politique augmente de manière nette depuis le milieu des années 70, si on essaye de compter ceux qui ne parlent jamais pol : En 76, les non parlants étaient 36% et en 2006 ils sont à 26% On se rend compte que ces chiffres pour être pertinents doivent être analysés de manière très fines selon chaque pays et selon les contextes. Si on compare 2 périodes électorales entre elles dans le même pays, on peut avoir des résultats différents : Juste avant Élection présidentielle de 2002 : LA fréquence des discussions politiques avaient bcp chuté. Ce désintérêt a connu un coup d’arrêt très brutal après le choc du 21 avril quand JM LE Pen est qualifié pour le 2eme tour. Cette période de remobilisation des discussion pol a augmenté de manière continue jusqu’en 2007 et a atteint son apogée entre les 2 tour de 2007 entre Ségolène Royal et Sarkozy.

Même si la tendance de manière générale augmente, ceux qui disent parler souvent de pol, restent largement minoritaires dans les pays européens. Quand on essaye d’étudier dans quel type de contexte les discussion pol ont lieu. On trouve qu’elle ont lieu dans le cadre privé, dans le cadre familiale. On explique cela car l’entourage familiale est plus consensuel car on a plus de chance de trouver des gens qui ont les mêmes idées.  Plus on est sur qu’en parler s’en fera sans tensions, plus on accepte d’en parler. Plus on parle avec de sgens qui ont les mêmes opinions, plus on est renforcé dans ses opinions.
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10
Q

Les formes conventionnelles et non conventionnelles de participation politique

A

La science po a assez longtemps classées les différentes forme de participation pol en 2 catégories : Les formes conventionnelles et les non conventionnelles.

Cette distinction pose des problèmes car elle inclus une forme de jugement de valeur. Cela permet tout de même de constater qu’il y a une hiérarchie de ces formes de participation et qu’elles ne bénéficient pas de la même audience auprès des pouvoirs publics.

Les formes conventionnelles sont toutes les pratiques de participations qui se déroulent dans un cadre légal sans remettre en cause la légitime du système représentatif. Dans cette catégorie : Vote, engagement pol dans un parti, participation à une campagne électorale, s’incrire sur une liste électorale, s’informer sur une question pol. => Participation encadrée dans al loi.
Le vote est la pratique la plus valorisée

Les formes non conventionnelles : Catégories fourre-tout, participation dans une logique plus contestataire. Dans ces non conventionnelles il faut dissocier les pratiques légales : Manifestations, grèves, pétitions, boycottes. Pratiques illégales : forme de participation avec de la violence ou contre des biens ou des personnes : Occupations locaux, séquestrations, etC… On estime que ces pratiques sont bien de la participation pol car elles cherchent à obtenir un changement d’orientation pol, le retrait d’une loi, l’adoption d’une loi, changement régime, etc…

Apparté : Charte d’Amiens : 1906 => Doc fondateur du plus ancien syndicat français : La CGT => Les militants de la CGT expliquent que la libération des travailleurs peut être l’oeuvre que des travailleurs eux-mêmes et pas des intellectuels ou militants de partis. Pour que les travailleurs puissent améliorer leurs conditions de travail et s’émanciper, il faut qu’ils mènent leur propre combat pol sans déléguer cette tache aux partis.

Cette distinction montre qu’il y a des formes de participation plus ou moins conformes aux normes dominantes de la société. Cette distinction entre conventionnelle est non conventionnelle peut être discutable dans la mesure où implicitement elle valorise certaines formes de participations plutôt que d’autres, mais ce choix de valorisation est un processus autant politique que scientifique. Ceux qui pratiquent de la participation non conventionnelle ont souvent le sentiment d’être aussi légitime que ceux qui choisissent la participation électorale.

Les pouvoirs publics ont souvent une attitude différente face aux votes et manifestions. De plus en plus dans les discours pol ont a une valorisation du vote au détriment des manifestations, le vote est assimilé au mode d’expression du peuple en général alors que la manifestation est plus le mode d’une minorité.
Raffarin : « Ce n’est pas à la rue de gouverner ». sous entendu ce sont aux pouvoirs élus de gouverner.

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11
Q

Le niveaux de participations très inégaux.

A

Quand on installe des démocraties représentatives, en général on valorise le statut de citoyen.
On part de l’idée qu’une démocratie est constitué de citoyens qui sont capable de juger par eux-mêmes et assumer leurs choix électoraux.

De manière moins officielle, ceux qui rédigent le secret qui instaure le SU sont des juristes, Cormenin explique dans des délibération face à l’assemblée constituante. »Le vote est universel, j’y fait entrer les paysans, les soldats, les mendiants, ils s’en tireront comme ils pourront ».
A partir du moment où le SU est accordé, les gouvernement qui vont suivre et surtout les gouvernement républicains, vont faire le constat que la citoyenneté doit faire l’objet d’un apprentissage. Puisque dans la pratique, elle n’est pas spontanément partagée par tous, cela veut dire qu’il faut former les citoyens, c’est ce qui explique le projet de l’école républicaines de jules ferry.
Ecole publique, obligatoire et laïque => LE projet de cette école est de former des citoyens éclairés qui sont conscient des devoirs que leur impose leur statut de citoyen. Pour ça il faut des citoyens informés, qui soient capable de trouver des éléments qui leur permettent d’éclairer leur choix et des citoyens rationnels. (Républicains veulent des citoyens qui renforceront leur pouvoir républicain.).

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l’idée que la formation des citoyens est importante revient. Cette idée là de la Compétence des citoyens, de leur capacité à exercer leurs droits est particulièrement étudiée par la science pol américaine dans les années 60

Or ce que montre ces chercheurs qui sont des chercheurs, très quantitativiste et essayent de mesurer les comportements observables, assez vite ils reconstruisent le mythe qui aurait pu perdurer, le mythe qu’un électeur soit intéressé par la pol.
Ce que montre ces chercheurs américains : Dans l’ensemble, les citoyens sont plutôt passifs, peu informés, et plutôt peu intéressés par la pol. Ce constat est fait très rapidement dans les années 50 et ce qui va se développer sont des recherches qui vont raffiner l’analyse et sur les conditions sociales qui sont nécessaire à une véritable participation. (inégalité socioprofessionnel, inégalité âge, etc..)

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12
Q

Apathie, engagement, cens cachés.

A

Daniel Gacsi : Inégalité culturelle et ségrégation politique.

Les démocraties représentatives seront bien davantage caractérisées par une forme d’apathie citoyenne que par une forme d’engagement. L’intérêt de sa thèse est qu’il analyse cette apathie comme une forme d’exclusion et pas comme une sorte de faute morale ou de comportement de mauvais citoyen.

Il développe l’idée que cette apathie est le résultat d’une forme d’action plus ou moins volontaire, plus ou moins consciente qui permet aux différents gouvernements qu se sont succédés e mieux asseoir sa légitimité pol.
Un pouvoir pol a plus de chance de se maintenir avec des citoyens apathique qu’avec des citoyens intéressés par la pol.
A travers l’expression de cens caché, il veut dire que le cens légal a disparut légalement mais a laissé place à un cens social, un cens symbolique qui n’est pas officiel mais qui joue de manière très forte sur les inégalité d’accès à la compréhension du monde pol.
Les personne défavorisés sont exclus, on ne leur donne pas les moyens de participer.

A l’inverse ceux qui participent sont ceux qui sont le plus dotés, à la fois en capital éco et aussi en capital culturel. Et c’est en ce sens que le capital culturel est déterminant. La participation pol est indexée au niveau d’étude.

Quelques soient les types de participations, il apparait des minorités : Militer dans un parti, quand on prend l’ensemble des démocraties développé : 5% du corps électoral milite. En France 1 ou 2% en âge de voter participe au militantisme.
Evaluer les audiences des émissions pol.

La participation conventionnelle reste le fait d’une minorité et la participation non conventionnelle aussi, même si elles tendent à se developper alors que la participation électoral tend elle plutôt à décroître. Le nombre de manifestants tend plutôt à augmenter, il n’empeche que le fait d’avoir participer au moins une fois à une manifestation reste minoritaire.

Quand Gacsi synthétise ses données, il arrive à une série de chiffre : Il aboutit à la conclusion que
10 à 15% peuvent être considéré comme vraiment politisés, soient parce que ce sont des votant réguliers soit parce qu’ils ont des activités pol en dehors du vote.
20 à 40% des citoyens s’intéresse à la pol dans des périodes de forte intensité.
50 à 70% des cityens sont globalement indifférent à la participation pol en général.

Ce qui explique ce différentiel est un série de facteur comme le niveau de revenu, le niveau de patrimoine, le niveau de diplôme et le niveau d’insertion dans un certain nombre de réseaux, groupes sociaux.

Ces caractéristiques sociales sont dans tous les cas essentiels pour comprendre le niveau de participation des individus et peuvent jouer davantage dans certains cas : Pour les discussions pol.

On peut aussi faire ce constat sur le vote, les populations les moins diplômées, celle qui subissent sont le plus démunies eco, elles s’abstiennent et constituent le plus fort contingent de non inscrit sur les liste électorales.
La premier étape pour être un électeur régulier est l’inscription sur les listes électorales. Une grande partie de la pop est mal inscrite, càd dans un bureau de vote qui correspond à un ancien lieu d’habitation et cette mal inscription décourage la participation.

Pour les modes de participations non conventionnels, il est plus difficile d’avoir des données chiffrées. Les travaux sur les manifestations montrent que ceux qui participent à des manifestations sont aussi engagées dans des modes de participation conventionnels

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13
Q

La notion de compétence politique

A

La compétence politique est une capacité à penser politiquement les problèmes politiques. Càd que l’on est capable d’appliquer les catégories légitimes de la pol à un problème pol, càd capable d’argumenter sur un problème pol avec des notions qui relèvent elles mêmes de l’ordre pol.

Cette notion de compétence repose sur 2 dimensions principales :

Il y a d’abord une dimension cognitive, la notion de compétence se réfère à un ensemble de connaissance sur le fonctionnement de la vie pol.

2eme dimension : Dimension normative : la compétence pol donne le droit légitime de décider d’une opinion pol.

Etre compétent politiquement est d’être capable de produire un discours qui soit compréhensible selon le sonores du systèmes pol, et le discours d’une personne qui est jugée compétente, ce discours est mieux considéré que celui d’une personne jugée non compétente.
Cette dimension normative existe à la fois du coté du système pol, et aussi du cote des individus eux même qui ont le sentiment ou pas d’être compétent, et s’ils se reconnaissent à eux même cette compétence, ils se sentent autorisé à avoir ce comportement pol.
=> Ce n’est donc pas une logique objective, mais bien subjective qui repose sur un sentiment.

Selon Gacsi, cette dimension subjective est la plus pertinente pour comprendre ce qui se joue entre compétence et participation. Même des individus qui savent des choses objectives sur la pol, s’il n’ont pas ce sentiment d’utre compétent politiquement, ils ne seront pas prédisposés à participer.
Les catégories les plus défavorisées ont souvent tendance à égarer ce sentiment d’incompétence pol, et ce sentiment d’incompétence fort va le pousser à s’auto exclure de la participation;

De fait, le cout de la participation pol n’est pas le même suivant la position sociale que l’on occupe. On alors plus ou moins de temps, de moyens pour acquérir des connaissance sur le fonctionnement du monde pol qui peuvent aider à avoir un meilleur sentiment de compétence.

Pour participer il faut croire dans l’intérêt de la participation. Or, on constate que très souvent le discours qui est produit consis te à dire que participer ne sert à rien parce que notre propre condition n’évolue pas et que le différentes alternances au pouvoir ne modifient pas sa propre situation.

	Conclusion chapitre : On a bien une extension de démocratie d’un point de vu légal mais on a réellement un approfondissement de la démocratie par rapport à la participation. Ce décalage entre l’extension institutionnel et son absence d’approfondissement peut s’expliquer par les mécanisme de processus sociaux et par un inégal intérêt pour la pol qui est lui même très lié au sentiment de compétence ou d’incompétence.
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