Chapitre 9 Flashcards

1
Q

Dessiner une courbe de survie typique chez les oiseaux et expliquer les variations en fonction de l’âge

A
.........   ^
......... ||  Oeuf
......... ||  Éclosion   
N ..... ||  Envol
sur ... | |  Indépendance
vie ... |.... \
.........  | ......... \
.........  |  ................ \
.........  |   ........................  \
.........  |   ................................    \
.........  |\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_>
                              âge

Le maintien de toute population animal est une balance délicate entre la mortalité et la natalité. La mortalité peut survenir à tout âge et se calcule généralement sur une base annuelle. La natalité, qui est appelée fécondité en biologie des populations, représente l’ajout de nouveau individus via la reproduction. La fécondité se mesure à différents stades du cycle vital :

  • à la ponte par le nombre d’oeufs pondus
  • à l’éclosion par le nombre d’oeufs éclos
  • à l’envol par le nombre de jeunes qui quittent le nid

Le recrutement est le nombre de jeunes qui atteignent l’âge de reproduction et qui commencent à se reproduire.

La courbe de survie suit une échelle logarithmique. La mortalité est donnée par la pente. 75% des oeufs et jeunes meurent au nid ou avant l’indépendance - forte mortalité pendant les premières semaines : la prédation, le manque de nourriture au nid ou pendant l’envol - typique. 40% meurent de l’indépendance à 1 an - Après 1 an, la pente change et la survie adulte est plus élevée.
La survie de la première année est plus faible que la survie de l’âge adulte qui est constante et élevée de 81%. La survie des femelles ne se stabilise qu’à 2 ans à cause de la dispersion dans la 2ème année - c’est souvent la femelle qui se disperse chez les oiseaux, ce qui amène un taux de mortalité un peu plus élevé, mais au delà de 2 ans, le taux de survie est semblable à celui des mâle.

Baisse de survie due à la sénescence est rare et faible chez les oiseaux - mécanisme plus efficace de réparation ADN chez oiseau

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2
Q

Illustrer, à l’aide l’exemples, le lien entre la fécondité, la productivité, l’âge à la maturité et le taux de survie

A

Il y a une association inverse entre la fécondité/productivité et la Survie annuelle/âge maturité. Faible fécondité, productivité associé à une haute survie annuelle et âge de maturité et inverse.

Cela correspond à deux stratégies :
K - espèces qui vivent dans des environnements stables favorisant la survie au dépend d’une fécondité faible

r - espèces qui vivent dans environnements saisonniers favorisant la reproduction au dépend de la survie (passereaux)

Il y a un continuum dans les paramètres démographiques : À mesure que la taille de ponte diminue on a tendance a voir une survie annuelle qui augmente.

Statistique utile :espérance de vie = proportion dépendant de la survie [0-1] - permet d’illustrer que l’impact d’une baisse du taux se survie a bcp de conséquence sur les espèces longévives. Si les passereaux voient leur taux de survie de 65% baisser de 5%, leur espérance de vie diminue peu (2,3 à 2 ans) - espèces r moins affectées.
Si on est à albatros, avec un taux de survie de 95% qui baisse de 5%, l’espérance de vie passe de 20 à 9 ans. L’effet sur les espèces K est considérable.

La raison est que la survie serait un effet multiplicatif et que la conséquence serait qu’une faible diminue du taux de survie sur une base annuelle a un impact bcp plus important pour les espèces K, ce qui a des conséquences importantes pour la conservation de ces espèces - albatros mature à 8-9 ans… moins de temps pour se reproduire.

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3
Q

Expliquer quels sont les principaux facteurs de régulation dans la population de bruant chanteur

A

Le bruant chanteur est une espèces granivores résidantes à l’année sur une petite île. La populations est assez élevées mais il y a des fluctuations importantes dans le nombre de femelles. Il y a deux crashs.

1) Examiner la relation entre la reproduction, nombre de jeunes produits par femelle en fonction de la densité - du nombre de territoire occupé - : effet fort → quand il y a peu d’individus, le succès reproducteur est élevé - est-ce que c’est un effet de la compétition de la nourriture ? oui, ajouter de la nourriture dans les années de fortes densités amène des résultats similaires aux années de faibles densités (donc fort SR).

2) on regarde le % de jeune qui recrute - la proportion des jeunes qui vont être recrutés selon la densité - plus il y a de monde, plus c’est faible :
- les jeunes disparaissent durant l’hiver (émigration ou mortalité)

3) On regarde finalement la survie adulte selon la densité : espèces résidantes taux se survie un peu plus élevée que les passereaux migrateurs. Il ne s’observe aucun effet : que la densité soit élevée ou faible, pas d’impact sur la survie des adultes, mais on voit les deux années de crash due à des conditions météo extrêmes.

RÉSULTATS TYPIQUES:

  • effets dépendants de la densité sur la survie des juvéniles et production de jeunes
  • pas d’effets de densité sur la survie des adultes qui sont plus compétitifs, mais mortalité catastrophique occasionnelle.
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4
Q

Expliquer quels sont les principaux facteurs de régulation dans la population de chouette effraie

A

Effraie - espèces spécialistes qui se nourrit essentiellement de campagnols qui ont des cycles d’abondance.

1) Fluctuations annuelles des population fortement reliées à l’abondance de campagnols.
2) Survie annuelle adulte est faiblement reliée à l’abondance de campagnols. C’est une relation positive,
3) Production des jeunes très variables et fortement reliée à l’abondance de campagnols.

Effet plus fort sur la reproduction que sur la survie - à cause de la pente - relation plus forte de l’abondance de campagnols.

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5
Q

Discuter de la généralité des facteurs de régulation détectés dans les exemples du bruant chanter et de la chouette effraie

A

Les effets de l densité e manifestent premièrement sur la survie des juvéniles qui diminue, suivie du recrutement qui diminue aussi avec une première reproduction plus jeune. La production des jeunes, la fécondité est touchée en troisième par une baisse, avant d’avoir la diminution de la survie des adultes qui signifierait des mauvaises conditions.

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6
Q

Décrire le rôle de l’homme dans l’extinction d’au moins 2 espèces en Amérique du Nord

A

Grand pingouin :
Peur farouche, c’est une espèces chassées par les pêcheur aux XVIe et XVII e siècle - le dernier couple a été vu et tué à un nid près de l’Island en 1844

Canard du labrador qui nichait sur les côtes du Labrador et Terre-Neuve. Espèce pas très abondantes mais qui était chassée et dont on récoltait les oeufs. 1875

Perruche de Caroline : l’une des 2 seules espèces de perroquets au nord du Mexique. Espèces grégaire et peu farouche qui se nourrissait de fruits - on l’a chassée beaucoup parce qu’elle s’attaquaient au arbres fruitiers que les colons avaient plantés. Dernières en 1901

Tourte : espèce qui était LA plus abondante de tous les oiseaux d’Amérique du Nord à l’arrivée de européens. Espèces grégaire, coloniale et peu farouche. Chassée dans relâche pour sa chaire en plus d’avoir perdu son habitat décimé par la coupe de bois (forêts de hêtres). - Dernier spécimen en nature vu en 1899 et dernière meurt au zoo en 1914

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7
Q

Expliquer pourquoi les risques d’extinction d’espèces sont plus grand dans des écosystèmes insulaires

A

Les écosystèmes insulaires sont des milieux colonisés par les oiseaux partout sur la terre. C’est une faune endémique souvent vulnérable.

En Nouvelle-Zélande, il y avait une faune endémique unique due à l’absence de prédateur. Une seule espèce de mammifère y était avant l’homme : chauve-souris.

Il y avait environ 300 spp d’oiseaux endémiques, dont 32 incapables de volet et de toutes tailles (de râle aux moas). Depuis l’arrivée de l’homme, 39 oiseaux ont été introduits, 35 mammifères aussi, 44 espèces d’oiseaux endémiques ont disparues dont 24 qui ne volaient pas. La proportion spp d’oiseaux actuellement en danger est de 70%.

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8
Q

Énumérer les principales causes de mortalité d’oiseaux dues directement ou indirectement à l’homme par ordre d’importance (lorsque c’est possible)

A

DIRECTES :
- Par l’introduction d’espèces compétitrices ou prédatrices - chat - avoir des colliers cloches

  • Par la chasse et l’exploitation excessive
  • Par accident avec des véhicules (routes) ou des infrastructures (vitres et gratte-ciels)

INDIRECTES :
- Par la destruction de l’habitat : également par a fragmentation - surement la plus grave de toutes, même si elle est difficile à évaluer

  • Par la pollution - pesticides et DDT qui rend plus moue les coquilles
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9
Q

Décrire les tendances globales récentes des population d’oiseaux en Amérique du Nord

A

Les populations sont surtout affectées par la perte d’habitat, la prédation des nids qui augmente parce que la fragmentation des habitats favorise la prédation. La sécheresses périodiques influence aussi. La chasse est moins importante puisqu’elle est bien contrôlée

Dans les zones tempérées, la fragmentation des habitats est la principales causes. Dans les zones tropicales c’est la destruction des habitats hivernaux qui craint. Les pesticides abîment la composition de la coquille des oeufs

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10
Q

Décrire au moins deux programme de conservation d’espèces en danger dans le monde en précisant leur succès et les raisons de leur succès

A

Merle noir de NZ :
probablement l’espèce qui est venue le plus près de l’extinction :
en 1960 on avait environ 30 individus - en 73 ça baisse à 18, on commence à prendre des mesures de protection. En 76, on en a 7 : on lance un programme de reproduction, mais sur les 5 qui reste en 1980, 2 sont des femelles et seulement 1 se reproduit. Elle arrive à refaire monter la population à 20 en 1984 et à 116 en 1990.
C’est une espèce de type r qui arrive favorise la reproduction au dépend de la survie.

La grue blanche d’Amérique a eu un programme intensif de rétablissement sur plusieurs années - il a fallu près de 50 ans avant d’avoir une population de 130 individus - c’est une espèces de type K qui favorise la survie au dépend de la reproduction - ça prend donc plus de temps.

Le Kakapo : gros perroquet de NZ - incapable de voler et très longévive (type K). Très fort dimorphisme sexuel - espèces frugivore avec une forte reproduction tous les trois ans (avec la production cyclique de podocarpe - alimentation spécialisée). Reproduction par leks, promiscuités, donc souvent une forte compétition entre les mâles.
La faible production annuelle de podocarpes ne favorise pas la survie donc :
- Nourrir les ♀avant la reproduction pour augmenter le succès R est une bonne idée, mais le sex ration pose problème :
Selon Trivers, quand les ressources sont abondantes, les ♀ devraient produire plus de ♂. Quand on ne les nourrit pas, les ♀ produisent plus de femelles que de mâles. Mais si on veut rétablir une espèces, on veut avoir plus de femelles, pas plus de mâles.
Les femelles peuvent manipuler le sex ration - avec de bonnes conditions on produit de super-mâles qui vont gagner la compétition, quand les conditions sont moins bonnes on produit des femelles. Si on les nourrit après la reproduction, les ♀ vont produire plus de ♀ que de ♂ et là on aide à la survie de cette espèces.

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