Chapitre 6 Flashcards

1
Q

Décrire le mode de reproduction :

  • Nidicole

(indices : oeuf, incubation, développement, plumage, vision, locomotion, alimentation, croissance - la composition (%) de l’oeuf)

A

Nidicole :

  • Petits oeufs pauvres en vitellus
  • Incubation courtes
  • Développement peu avancé à l’éclosion
  • Jeune nu dès l’éclosion, pas de plumage
  • Aveugle
  • Immobile
  • Alimenté par les parents
  • croissance rapide

Composition oeuf étourneau :
10% coquille - plus faible que nidifuge
Blanc est le principale constituant, mais le blanc a peu de matière solide ( albumen = matière première)
Le jaune a bcp de matière solide (60% lipides)

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2
Q

Décrire le mode de reproduction

  • Nidifuge

(indices : oeuf, incubation, développement, plumage, vision, locomotion, alimentation, croissance - la composition (%) de l’oeuf)

A

Nidifuge :

  • Gros oeufs riches en vitellus
  • Incubation longue
  • Développement avancé à l’éclosion
  • Jeune couvert de duvet dès l’éclosion
  • Vision bien développée
  • Mobile
  • Se nourrit seul
  • croissance lente

Composition oeuf:
coquille plus épaisse parce que l’oeuf est plus gros
le jaune est deux fois plus important et plus riche ( plus de vitellus, bcp de lipides)
Le blanc n’est pas différent des nidicoles.

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3
Q

Classez le mode de reproduction :

1- Nidicole,
2- Nidifuge, 
3- Semi-nidifuge
4- Sub-nidifuge
5- Semi-nidicole
6- Super-nidifuge
A

6 - 2 - 4 - 3 - 5 - 1

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4
Q

Décrire les différentes étapes de la formation de l’oeufs en indiquant la durée et les organes concernés chez l’oiseau

A

1- Les gonades et l’oviducte sont atrophiés et réduites au minimum en dehors de la saison de reproduction.

2- Au début de la période reproductrice - période de recrudescence des gonades :
- chez le mâle il suffit juste d’augmenter la taille
- chez la femelle c’est la vitellogénèse : recrutement de follicule (jaune d’oeuf) - développement de l’oviducte
C’est une période caractérisée par une synthèse importante de protéine et de lipides pour l’oeuf - Il y a un dépôt de nutriment dans les follicules

Dès que les follicules sont recrutés, le développement est très rapide, exponentiel.

3- Ovulation : au jour -1
Follicule rupturé qui va dans l’infundibulum de l’oviducte

4- développement post-ovulatoire :
Fécondation dans l’infundibulum (la copulation doit être faite des heures avant)
Synthèse de l’albumen dans le magnum, suivie de la synthèse des membranes dans l’utérus

5- ponte : suivie d’une autre ovulation

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5
Q

Décrire à l’aide d’un schéma le développement simultanée des oeufs d’une couvée complète

A

On a toujours un seul oeuf dans l’oviducte, donc la ponte des oeufs se suit (minimum 24 h entre) - Le développement des follicules recrutés est très rapide : exponentiel. - courbes de croissance similaires pour tous les oeufs, mais espacées dans le temps.

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6
Q

Expliquer (schéma) pourquoi la production des oeufs est une demande énergétique importante pour la femelle.

A

Les points (……) c’est parce que la mise en page n’est pas belle sans

La période de développement des follicules e de ponte est une période de grande demande énergétique pour la femelle. Le développement et la synthèse de nombreux tissus surviennent de façon simultanée et dans un court laps de temps.

Deux raisons pourquoi le jaune augmente : chaque jour un nouveau follicule arrive et les autres continuent de grossir + quand on brule des a.gras ça apporte bcp d’E, mais les construire ca en demande aussi bcp, ca en demande aussi d’en avoir bcp pour le développement de l’embryon.
Le plateau du jaune correspond à un arrêt de l’énergie requise : d’autres follicules entre dans la séquence, mais le plus gros sort.

Albumen reste constant et bas parce que ce sont des a.a, donc peut d’énergie par rapport aux lipides et en plus c’est juste un oeuf par jour.

l’oviducte doit être développé en même temps que le jaune

Le fait de répartir le développement des follicules dans le temps permet de réduire l’allocation da demande journalière

…………………___________
|………………../………………………..\
|……………../…………………………….\
|……………/……….Jaune……………..\
|………… /…………………………………….\
|…………|………………………………………..\
|……….. |………………………………………….\
|………./……………………………………………..\
|……../ ………. ____albumen______\
|..__/_____ /…………………………………….
|/_______/\__________________>

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7
Q

Décrire les stratégies employées par les femelles pour satisfaire leurs besoins énergétiques élevés durant la ponte

A
  • Accumulation de réserves avant la ponte (reproducteur sur épargne)
  • Nourrissage de la femelle par le mâle - quand le temps de transit est long, mais proies faciles à transporter
  • Étaler la ponte sur plusieurs jours - permet de réduire la demande journalière, mais augmente la vulnérabilité, le temps d’exposition des oeufs au nid à la prédation
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8
Q

Expliquer quelles sont les conditions favorables au développement de l’embryon et décrire le lien entre le comportement incubateur du parent et la température des oeufs ( +son évolution durant l’incubation)

A

Tous les oiseaux (sauf mégapodes) incubent les oeufs. Celle-ci commence souvent à la ponte du dernier oeuf. La construction d’un nid permet de les protéger et conférer un environnement favorable.
Il est important de maintenir une température élevée et constante (au deçà de ~25°C).

Donc quasi pas d’absence la nuit (prédation + froid = pas cool). Les absences sont de courtes durées et il n’y a quasi plus d’absence proche de l’éclosion (comment savoir que c’est le moment ? - oisillon tape sur la coquille)

Avant l’éclosion, le nombre d’absence peut un peu augmenter parce que le métabolisme de l’embryon, de l’oisillon augmente, ce qui augmente sa température. La femelle doit aussi subvenir à ses besoins nutritionnels, qui augmentent avec le temps.

La plaque incubatrice aide : région abdominale déplumée très vascularisée chez l’individu qui incube. (déplumée parce que normalement les plumes sont là pour limiter les pertes de chaleur, ici on veut la transférer, il faut déplumer)

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9
Q

Expliquer à l’aide d’exemple comment différentes espèces ont solutionné le conflit entre l’incubation et leurs besoins de s’alimenter

A

Les deux parents peuvent se relayer : passereaux

On fait des réserves avant, surtout pour les espèces où les femelles incubent : oies, canards, rapaces

Le mâle nourrit la femelle : rapaces - condition qui favorise le dimorphisme inversé

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10
Q

Décrire les principaux facteurs qui influent la urée de l’incubation

A

La durée d’incubation est fixe pour une espèce, car la température de l’oeuf est constante. Il y a des variations interspécifiques.

La durée de l’incubation dépend de la taille de l’oeuf et de la précocité du jeune - plus tu es précoce, plus c’est court (le kiwi, super-nidifuge, incube assez longtemps, 80 jours, l’oeuf est gros et l’oiseau qui sort est quasi un mini-adulte)

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11
Q

Expliquer pourquoi il faut maintenir un niveau d’humidité élevé dans le nid et quel paramètre est maintenu constant à travers toute les espèces d’oiseaux

A

Il faut maintenir un niveau d’humidité élevé pour éviter la dessiccation de l’embryon qui perd de l’eau à travers les membranes qui ne sont pas totalement étanches parce qu’on veut aussi faire des échanges de gaz (CO2 et O2).

Les pores de la coquille entraine une diffusion passive de l’eau. Pour éviter d’en perdre trop, les parents doivent maintenir une humidité relative au nid plus grande que celle de l’air. Ils apportent souvent de l’eau en gorgeant leurs plumes.

La perte de l’eau doit être maintenue à environ 15% chez TOUS les oiseaux.

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12
Q

Expliquer pourquoi il est important que l’éclosion des jeunes soit synchronisée chez les oiseaux.

A

Pour les nidifuges, ça permet aux jeunes de quitter le nid en même temps, les autres sont abandonnés - en gros les parents veulent pas rester

Pour les nidicoles, ça permet de réduire la compétition pour la nourriture des jeunes. Les jeunes qui éclosent plus tot sont nourris plus tot, grandissent plus, ont une ouverture buccale plus grande, un cris plus fort, les parents vont les nourrir en premier.

Si c’est asynchrone, comme l’harfang des neiges, c’est qu’on incube dès la première ponte. Il y a donc une asymétrie dans la compétition pour la nourriture. Mais c’est avantageux si les conditions enviro se détériorent : les plus développés survivent et ça assure la survie d’un minimum de monde.

Par contre, tous les oisillons, même les espèces herbivores ou granivores, ont des besoins nutritionnels qui leur demande d’être carnivores/insectivores au début (pour les protéines) - après tu manges la meme choses que les parents et tu apprends à manger et chasser de tous (selon ton régimes alimentaires - herbi, carni, insecti, frugi…)

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13
Q

Décrire et comparer le patron de croissance des jeunes nidicoles et nidifuges en donnant leurs avantages respectifs:

A

Les nidicoles on une croissance très rapide alors que les nidifuges c’est plus lent. Cette lenteur s’explique par l’éclosion d’un mini-adulte quasi indépendant pour les nidifuges. Donc l’énergie est allouée à la locomotion, la recherche de nourriture, thermorégulation et moins à la croissance. Alors que les nidicoles, nourrit par les parents, doivent seulement se concentrer sur leur croissance.

La vulnérabilité à la prédation est néanmoins plus grande pour les nidicoles parce qu’ils sont immobiles

C’est une courbe sigmoïde dans les deux cas.
Par contre, si on regarde les semi-nidifuges, la courbe est plus similaire à celle des nidicoles que celle des nidifuges parce que les semi-nidifuges sont nourris par les parents.

En gros les nidicoles sont très vulnérables sur une courte période, alors que les nidifuges sont peu vulnérables sur une longue période.

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14
Q

Décrire les différents formes de soins parentaux et leur durée en contrastant les jeunes nidicoles et nidifuges :

A

Nidicoles Nidifuges
Accompagner/guider / $$$
Protection prédation $$ au début $
Couvaison des jeunes : termo $$$ $$
Nourrissage et nettoyage $$$$ /
Nbr parents jusqà indep nutri ±2 ±1 (ou 0)

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15
Q

Expliquer pourquoi la période d’indépendance nutritionnelle est une période critique pour les jeunes

A

Les jeunes ont de la difficulté à l’alimenter - trouver des proies avec de bons rapports nutritionnels - forte mortalité pendant cette période pour les nidicoles, suivie de hauts taux d’alimentation qui diminueront par la suite, non pas parce que la croissance est finie, mais parce qu’ils s’alimentent mieux, plus efficacement.

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16
Q

Expliquer la théorie de l’effort parental et décrire le type d’expérience qui permet de vérifier cette théorie en nature.

A

Théorie de Lack : puisque l’élevage est la préiode la plus couteuse pour les nidicoles, c’est celle période qui influence la taille de ponte. Le nombre d’oeuf = nombre maximal de jeunes qu’un parent peut élever.

La sélection naturelle devrait favoriser les parents qui pondent un nombre d’oeufs correspondant à la capacité maximal de l’élevage - mais ce n’est pas le cas - c’est souvent plus faible. Lack prédit que si on ajout des jeunes au nid le nombre qui atteint l’envol ne devrait pas augmenter - et pourtant, c’est le cas.

17
Q

Expliquer ce qui distingue la théorie de l’effort parental révisé de sa version première.

A

La théorie révisé prend en compte le coût de la reproduction et pas juste des bénéfices. Élever trop de jeunes réduirait la probabilité de survie des parents. On veut être sûr de ne pas être trop épuisé à la prochaine saison de reproduction.

La taille de ponte correspond donc à un compromis entre produire le plus de jeunes sans réduire ses chances de survivre et sa reproduction future.

18
Q

Définir le coût de la reproduction :

A

Tout ce qui diminue la capacité à se reproduire à nouveau dans le futur

19
Q

Expliquer la théorie de contraintes énergétiques durant la ponte chez les nidifuges :

A

L’élevage chez les nidifuges n’est pas couteux - la théorie révisé de Lack ne les concerne pas vrm. La taille de ponte est plutôt limitée par le coût excessif de la vitellogénèse. Les ressources pour cette dernières seraient limitantes. La condition corporelle avant la reproduction déterminerait donc la taille de ponte.

20
Q

Décrire le lien entre la condition corporelle et la taille de ponte chez un reproducteur sur épargne comme l’oie :

A

Il y a une corrélation entre la quantité de réserves à l’arrivée aux sites de reproduction et la taille de ponte (+ t’es gros, + tu ponds). À la fin de la ponte, il n’y a plus de corrélation puisque la masse est stable (les adultes ont ± le même poids de base)

21
Q

Expliquer le modèle actuel permettant d’expliquer l’interaction entre la condition corporelle des reproducteurs sur épargne, la taille de ponte et la date de ponte.

A

A : arrive tôt avec une bonne condition corporelle : taille de ponte grande

B : arrive tôt avec mauvaise condition corporelle : taille de ponte plus petite

C : arrive tard mais avec une bonne condition corporelle : taille en ponte encore plus petite que B

A>B>C

La taille de ponte est donc l’interaction entre la condition corporelle et la date de ponte.

22
Q

Décrire une expérience en milieu naturel qui permet de confirmer le lien entre condition corporelle des reproducteurs sur épargne et leur succès reproducteur :

A

On capture des oies de neiges au printemps et on les garde plusieurs jours en captivité avec (groupe A) ou sans nourriture (groupe B).

La masse des individus B diminue plus que celle des A (ils jeûnent) à la fin de la captivité.

Le traitement a influencé négativement le succès reproducteur : moins ta condition est bonne, plus faible est ton succès reproducteur. - si les conditions environnementales sont particulièrement bonnes - le jeûne a peu d’impact sur la taille de ponte.