Chapitre 5 : Maladies génétiques Flashcards
Vrai ou faux:
Le terme “polymorphisme” fait référence à différentes mutations d’un gène.
(p. 115)
Faux.
Le terme “polymorphisme” fait référence à des variations du code génétique d’un gène que l’on retrouve dans la population; ce ne sont pas des mutations. Pris individuellement, chaque polymorphisme a un effet minime et une faible pénétrance; pour être pathologique, il faut l’interaction de nombreux polymorphismes et facteurs environnementaux.
Quels sont les deux types de mutations ponctuelles? Définissez-les: (p. 116)
- Mutation faux-sens (missense)
- Substitution d’un nucléotide par un autre, ce qui change le triplet de bases et peut entraîner un changement d’acide aminé dans la protéine produite.
- Mutation conservatrice: le nouvel acide aminé n’est pas trop différent du premier
- Mutation non conservatrice: le nouvel acide aminé diffère beaucoup de l’original (taille, charge…) et altère significativement la protéine.
- Mutation non sens:
- La substitution d’un nucléotide entraîne la formation d’un codon stop inapproprié et donc d’une protéine tronquée.
Nommez une maladie résultant d’une mutation faux sens non conservatrice: (gros Robbins p. 142)
- Anémie à hématies falciformes
- Substitution d’un nucléotide dans le triplet CTC (acide glutamique) pour CAC (valine) dans le gène de la beta-globine
Nommez une maladie résultant d’une mutation non sens: (gros Robbins p. 142)
- Beta-thalassémie
- Substitution d’un nucléotide du triplet CAG (glutamine) pour UAG (codon stop)

Nommez deux (2) conséquences potentielles d’une mutation de région non codante: (p. 116)
- Mutation d’une région régulatrice ou d’un promoteur peut affecter la régulation ou le niveau de transcription d’un gène.
- Mutations qui mènent à un défaut de splicing et donc l’échec de formation d’ARNm mature.
Qu’est-ce qu’une mutation affectant le cadre de lecture (frameshift mutation)? (p. 116)
Survient en cas de perte ou de gain d’un ou plusieurs nucléotides, ce qui décale le cadre de lecture des triplets ett change donc la composition en acides aminés.
*La perte ou le gain d’un multiple de trois nucléotides peut se traduire par l’ajout ou la perte d’acides aminés sans entraîner un shift du cadre de lecture mais peut également induire un frameshift.

Nommez une maladie génétique fréquente au Québec causée par la délétion d’un triplet de nucléotides (donc d’un acide aminé): (gros Robbins p. 143)
- Fibrose kystique,
causée par la perte de l’acide aminé phénylalanine à la position 508 (delta F508).

Quel type de mutation entraîne la maladie de Tay-Sachs? (schéma gros Robbins p. 143)
- Mutation affectant le cadre de lecture:
- Insertion de quatre nucléotides (TATC) dans le gène de l’hexosaminidase.

Quelle est la cause du syndrome du X fragile? (gros Robbins p. 143)
- Amplification de la répétition du triplet de nucléotides CGG dans la région régulatrice du gène FMR1 (familial mental retardation 1)
Pourquoi les maladies causées par des répétitions de triplets de nucléotides sont-elles à risque d’empirer à chaque génération? (p. 116)
- Parce que le nombre de répétitions augmente durant la gamétogénèse
Dans la transmission mendélienne, qu’est-ce que la codominance? Donnez un exemple de condition avec ce mode de transmission: (p. 116)
Codominance: le phénotype résulte de l’expression complète des deux allèles chez un hétérozygote (les 2 sont exprimés complètement mais pas partout).
Exemples:
- Histocompatibilité
- Groupes sanguins
PS: vs dominance incomplète qui résulte en un 3e phénotype
Qu’est-ce qui différencie le pléiotropisme de l’hétérogénéité génétique? (p. 116)
Pléiotropisme: propriété d’un gène mutant d’entraîner plusieurs effets.
Hétérogénéité génétique: plusieurs mutations différentes menant à la même manifestation
Quels sont les quatre (4) modes de transmission mendélienne? (p. 116)
- Autososomal dominant
- Autosomal récessif
- Lié à l’X dominant (très rare)
- Lié à l’X récessif (la grosse majorité des liés à l’X)
Nommez deux (2) éléments qui modifient less manifestations cliniques d’une maladie à transmission autosomale dominante: (p. 117)
- Pénétrance: % des patients ayant la mutation qui présentent le phénotype muté
- Expressivité: l’expressivité variable, c’est lorsque tous les individus atteints présentent un phénotype variable.
- Ex: neurofibromatose où les manifestations vont des taches café au lait jusqu’aux tumeurs multiples
Vrai ou faux?
Les maladies autosomales dominantes ont tendance à se manifester plus tard dans la vie.
(p. 117)
Vrai
Nommez un exemple de maladie autosomale dominante pour chacun des systèmes suivants:
a) Système nerveux (4):
b) Urinaire(1):
c) GI(1):
d) Hématopoïétique(2):
e) Squelettique(4):
f) Métabolique(2):
(tableau p. 117)
a) Système nerveux:
- Maladie de Huntington
- Dystrophie myotonique
- Neurofibromatose
- Sclérose tubéreuse
b) Système urinaire:
- Maladie des reins polykystiques
c) Système gastro-intestinal:
- Polypose familiale
d) Système hématopoïétique:
- Sphérocytose héréditaire
- Maladie de von Willebrand
e) Squelette:
- Syndrome de Marfan
- Variants du syndrome d’Ehler-Danlos
- Ostéogénèse imparfaite
- Achondroplasie
f) Métabolique:
- Hypercholestérolémie familiale
- Porphyrie aiguë intermittente
Quels sont les deux (2) types de mécanismes possibles d’une mutation autosomale dominante? (p. 117)
- Mutation perte de fonction:
- La protéine mutante peut interférer avec la fonction du produit normal du gène (ex: en affectant le repliement d’une protéine multimérique)
- La mutation peut entraîner une réduction de l’activité d’une protéine impliquée dans une boucle de feedback négatif
- Mutation gain de fonction:
- Moins fréquentes
- La mutation peut donner de propriétés toxiques au produit du gène
- La mutation peut entraîner une augmentation de l’activité d’une protéine
Dans le cas d’une maladie autosomale récessive, quel est le risque de transmission à la progéniture d’un couple de parents porteurs? (gros Robbins p. 145)
25% pour chaque enfant
Pourquoi les hétérozygotes pour une maladie autosomale récessive ne développent-ils pas la maladie? (gros Robbins p. 145)
Les mutations autosomales récessives touchent le plus souvent des enzymes. Une personne hétérozygote produit 50% d’enzyme normale et 50% d’enzyme mutée. Ce 50% d’enzyme normale est habituellement suffisant pour permettre une activité enzymatique normale.
Nommez un exemple de maladie autosomale récessive pour chacun des systèmes suivants:
a) Métabolique(9):
b) Hématopoïétique(2):
c) Endocrine(1):
d) Squelette(2):
e) Système nerveux(3):
(tableau p. 118)
a) Métabolisme:
- Fibrose kystique
- Déficience en alpha-1-antitrypsine
- Maladie de Wilson
- Hémochromatose
- Homoocystinurie
- Phénylcétonurie
- Galactosémie
- Maladies de stockage lysosomales
- Maladies de stockage du glycogène
b) Hématopoïétique:
- Anémie à hématies falciformes
- Thalassémies
c) Système endocrinien:
* Hyperplasie congénitale des surrénales
d) Squelette:
- Variants du syndrome d’Ehlers-Danlos
- Alkaptonurie
e) Système nerveux:
- Atrophies musculaires neurogènes
- Atrophie musculaire spinale
- Ataxie de Friedrich
Pourquoi les mâles avec une mutation d’un gène lié au chromosome Y ne peuvent pas le transmettre à leur progéniture? (gros Robbins p. 146)
Les gènes situés dans la région du Y spécifique aux mâles sont tous impliqués dans la spermatogénèse. Les mâles avec une mutation d’un gène lié au Y sont habituellement infertiles.
Qu’entend-on par un patient hémizygote? (p. 118)
La plupart des gènes liés à l’X n’ont pas de contrepartie sur le chromosome Y; on dit donc des hommes porteurs d’une mutation liée à l’X qu’ils sont hémizygotes pour ce gène.
Quel est le pourcentage de transmission d’une maladie récessive liée à l’X pour les garçons d’une femme hétérozygote et d’un homme hémizygote? (gros Robbins p. 146)
50%
Expliquez pourquoi les femmes hétérozygotes pour une maladie liée à l’X peuvent quand même développer des symptômes de la maladie, et donnez un exemple: (p. 118 et gros Robbins p. 146)
En raison de l’inactivation aléatoire d’un des deux chromosomes X chez la femme (mosaïsme), une population de cellules exprimant l’allèle du X muté peut se développer et entraîner un phénotype partiel pour la maladie.
Exemple: déficience en glucose-6-phosphate déshydrogénase
















