Chapitre 5 Flashcards

1
Q

Selon Hovland, quels sont les 3 variables dans une communication?

A

L’émetteur (source du message)
Le stimulus (message)
Le récepteur

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2
Q

Quels sont les facteurs liés à la source permettant d’augmenter l’effet persuasif d’une communication?

A

Crédibilité et attractivité

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3
Q

Qu’appelle-t-on la crédibilité de la source?

A

L’ensemble des jugements concernant la compétence et la confiance que nous accordons à la source.

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4
Q

Expérience de Hovland et Weiss (1951)?

A

2 textes identiques (sur la possibilité pour les Russes de l’accès à la bombe H) mais rédigés par 2 sources de crédibilité différente: Oppenheimer ou un journaliste de la Pravda.
Évaluation du changement d’attitude sur le sujet avant et après lecture.
Résultats: même quantité d’infos retenues mais changement d’attitude ++ pour le groupe Oppenheimer (36%) vs aucun changement pour l’autre groupe.
A 4 semaines, le changement d’attitude est le même pour les 2 groupes.

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5
Q

Qu’est ce que l’effet d’assoupissement? (Ou Sleeper effect)

A

Le fait que l’oubli de la source soit plus rapide que le message en lui même, ce qui fait que le sujet dissocie progressivement le message de son émetteur.

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6
Q

Expérience sur l’attractivité de la source de Mills et Aronson (1965)?

A

Présentation d’un exposé en faveur de réformes éducatives à des étudiants.
2 conditions: présentatrice mise en valeur et présentatrice peu séduisante.
Résultats: Plus de changement d’attitude dans la condition présentatrice attirante.

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7
Q

Effet d’interaction entre crédibilité et attractivité?

A

Non

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8
Q

Quel mécanisme explique l’effet de la crédibilité de la source?

A

L’effet de la crédibilité s’explique par l’internalisation des arguments exposés. Le changement est donc lié à la force des arguments.

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9
Q

Quel mécanisme explique l’effet d’attractivité de la source?

A

L’effet de l’attractivité de la source s’explique par un processus d’identification à l’émetteur, les changements sont conditionnés par les liens affectifs ressentis par le récepteur.

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10
Q

Expérience de Hovland et Al. Sur l’effet du type d’argumentation

A

Pendant la 2nde guerre mondiale, 2 argumentations sur une guerre longue contre le Japon sont testées: argumentation unilatérale vs bilatérale (type thèse-antithèse-synthèse).
Résultats: changement d’attitude idem dans les 2 groupes mais:
Unilatérale: + d’effet chez faible niveau d’étude ou quand personne opposée au départ.
Bilatérale: + d’effet chez niveau d’étude élevé ou quand personne en accord au départ.

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11
Q

Conclusion implicite

A

C’est au lecteur d’arriver par lui même à la conclusion.

S’oppose à la conclusion explicite.

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12
Q

Qu’est ce qui est le plus efficace: conclusion implicite ou explicite?

A

Conclusion explicite sauf chez les sujets instruits et/ou motivés.

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13
Q

Qu’est ce que «l’appel à la peur» dans la communication?

A

C’est associer dans le discours soit une action indésirable a une conséquence négative. Soit une action désirable à un évitement des conséquences négatives.

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14
Q

Expérience de Janis et Feshbach (1953) sur «l’appel à la peur»?

A

Évolution des habitudes d’hygiène dentaire après exposition à un message de prévention. 3 conditions: message à forte peur, message à peur modérée, message «sans» peur.
Résultats: Augmentation de la réaction émotionnelle avec la peur délivrée dans le message mais
Pas de différence en terme de quantité d’informations retenues
Augmentation du temps de brossage inversement proportionnelle à la peur suscitée.

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15
Q

Le modèle de réduction du Drive

A

Janis (1967): La peur engendrée par un message crée un état de tension (ou drive) qui pousse l’individu a mettre en place un comportement visant à le réduire (déni, dénégation, fuite-évitement)

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16
Q

Quelles sont les préconisations de Janis ?

A

Associer au message de peur des recommandations

17
Q

Le modèle des réponses étendues de Witte (1994)

A

L’impact d’un message de peur dépend de 4 facteurs:
La gravité perçue (importance des dommages)
La vulnérabilité perçue (probabilité d’être touché)
L’efficacité des recommandations
L’auto-efficacité (capacité à suivre les recommandations)

18
Q

Théorie de la réactance

A
Selon BREHM (1966):
Mise en place de comportements permettant de retrouver la liberté perdue chez un individu.
19
Q

Quand développe-t-on un état de réactance?

A

Lorsqu’un sujet a l’impression que l’on tente de le priver de sa liberté.
Lorsque la source est soupçonnée de proposer des messages persuasifs pour servir ses propres intérêts et non dans le but d’aider le «récepteur».

20
Q

Théorie de l’inoculation

A

Théorie de MC Guire (1962) stipulant que la remise en cause d’un truisme constitue une sorte de virus foudroyant les valeurs de l’individu.

21
Q

Quelles solutions proposent MC Guire dans sa théorie de l’inoculation?

A

1/ Pour résister au «virus», il faut prendre un traitement pour renforcer l’organisme = renforcement régulier par rappel du truisme.
2/ Principe du vaccin: il faut s’inoculer à petite dose le virus pour apprendre à l’organisme à résister aux attaques = inoculations régulières et sous forme atténuée d’arguments contraires au truisme pour que l’individu apprenne à développer des contre-arguments adaptés en cas d’attaque à ces valeurs.

22
Q

Contexte de survenue de la théorie de l’inoculation?

A

Guerre USA- Corée du Nord.
Les soldats capturés par les Nord-Coréens étaient nombreux à adhérer à l’idéologie communiste à leur libération.
Le gouvernement américain tenta d’éradiquer le phénomène en rappelant régulièrement le bien fondé des valeurs américaines aux soldats.

23
Q

Expérience princeps de McGuire sur la théorie de l’inoculation

A

Problématique:
Test de la théorie de l’inoculation
Méthodes:
Attaque du truisme: il faut se laver les dents après chaque repas.
Protocole emboité à 3 facteurs:
1: Défense par soutien = rappel les arguments en faveur du brossage
2: Défense par inoculation = présentation d’arguments en défaveur du brossage
3: groupe contrôle
Résultats:
Le groupe contrôle résiste le moins bien à l’attaque.
Le groupe inoculation résiste bien mieux que le groupe soutien.
Conclusion:
L’exposition aux arguments contraires au truisme représente un choc pour l’individu qui réalise la fragilité de sa croyance et se motive donc à la renforcer.

24
Q

Qu’a fait PFAU( 1997) sur la théorie de l’inoculation

A

Il l’a généralisé à toutes les croyances de l’individu et plus seulement aux truismes.

25
Q

La méthode de l’inoculation est-elle toujours efficace?

A

Uniquement si l’implication de l’individu est modérée.
Si l’implication est faible, l’individu n’est pas motivé à construire des défenses.
Si l’implication est forte, le sujet aura déjà construit ses propres défenses auparavant.

26
Q

De quoi dépend principalement le traitement des informations auxquelles nous sommes exposées?

A

A la motivation

27
Q

ELM

A

Élaboration likehood Model ou Modèle de la probabilité d’élaboration
Patty et Caccioppo (1986)

28
Q

Théorie de l’ELM

A

Tous les individus ne traitent pas les informations de la même manière: certains font un traitement central, d’autres un traitement périphérique.

29
Q

Traitement central de l’ELM

A

Les individus traitent le message en profondeur: contenu, contexte, …
Élaboration de pensées pouvant être favorables ou défavorables qui conduisent à une acceptation/rejet du message.

30
Q

Traitement périphérique de l’ELM

A

Traitement portant davantage sur la forme que sur le fond du message.
Peu coûteux en ressource cognitive.
Identification d’indices périphériques permettant à l’aide d’heuristiques d’émettre des jugements rapides mais non liés aux arguments proposés.

31
Q

Qu’est ce qui permet d’expliquer le type de traitement effectué?

A

Principalement la motivation.

Mais aussi les ressources cognitives et temporelles dont disposent l’individu.

32
Q

Le traitement est-il forcément central ou périphérique?

A

Non, il n’est pas «toutou rien». Le traitement effectué se situe plutôt sur un continuum allant du traitement central au périphérique.

33
Q

Quelles sont les conséquences du traitement sur les attitudes?

A

Un traitement central donne naissance à des attitudes plus stables.
De plus il y a une plus forte corrélation entre attitude et comportement dans le cas d’un traitement central.

34
Q

Qu’ont montré Girandola et Joule (2012)?

A

Que les campagnes de prévention basées uniquement sur un message persuasif ne permettent pas d’obtenir les résultats escomptés.

35
Q

Qu’ont montré Dorn et South (1985) à propos des campagnes de prévention anti-alcool?

A

A leur inefficacité après une méta-analyse regroupant près de 400 travaux.

36
Q

Qu’est ce qui permettrait d’augmenter l’efficacité d’un message persuasif (d’après Girandola et Joule)?

A

La réalisation d’un acte engageant préalablement au message persuasif.