Chapitre 5 Flashcards

1
Q

définition désherbage

A
  • partie intégrante d’une bonne régie des cultures
  • combinaison de plusieurs moyens de lutte (lutte préventive, pratiques culturales, moyens mécaniques, biologiques, physiques et chimiques) = stratégie de désherbage intégrée
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2
Q

historique du désherbage

A
  • désherbage manuel (10 000 ans avant JC)
  • lutte intégrée (1970)
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3
Q

but de la lutte préventive?

A

limiter les sources d’infestation avec des moyens préventifs

moyens préventifs :
- toutes les mesures qui préviennent l’introduction et la prolifération des MH
- lutter contre les MH dès leur apparition
- connaitre les activités qui favorisent l’entrée des MH dans un champs

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4
Q

législation de la lutte préventive

A
  • prévenir la dissémination AVANT le semis
  • ordonnance fédérale -> loi relative aux semences:
    -> classe1 = semences MH interdites (folle avoine)
    -> classe2 = semences MH principales à éviter
    -> classe3 = semences MH secondaires à éviter
    classes 2 et 3 = certains nb par unité de poids de semences est permis
  • classe 1 = aucune permise*
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5
Q

méthodes de lutte préventive

A
  1. NETTOYAGE ÉQUIPEMENTS = commencer par les champs les plus propres avec la machinerie, vers ceux les moins propres et récupérer les graines de MH lors du nettoyage pour éviter qu’elles ne retournent dans la banque de sol
    *moissonneuse-batteuse = 1er facteur de contamination
  2. AMÉNAGEMENT DES ZONES INCULTES = zones non cultivées -> principale source de contamination des MH, donc faire des bandes riveraines ou pelouses
    *infestation commence par les bordures de champs
  3. GESTION DU FUMIER = compostage réduit le nombre de graine présente dans le fumier (atteindre une T élevée pendant quelques jours)
  4. DÉPISTAGE RÉGULIER DES CHAMPS= évaluer les espèces présentes et leur abondance
    *niveau infestation, types MH (graminées, annuelles, vivaces), stade des MH, espèces principales…
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6
Q

méthodes de lutte culturale qui permettent le contrôle hâtif des MH

A
  1. cultivars adaptés à la région
  2. dose de semis adéquate
  3. espacement entre les rangs
  4. date de semis
  5. fertilisation adéquate
  6. lit de semences
  7. profondeur du semis
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7
Q

choix variétal

A

choisir une variété plus adaptée à la zone de culture = s’installe et couvre le sol plus rapidement

  • germination plus rapide + émergence uniforme = culture s’installe rapidement = fait plus compétition à la MH
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8
Q

densité de semis

A
  • maximiser la compétition interspécifique (culture VS MH)
  • optimiser la compétition intraspécifique (selon plasticité)
  • réduire l’entre-rangs = recouvrement plus rapide des entre-rangs
  • besoin de prévoir des sarclages hâtifs ou des herbicides sélectifs si un problème de MH survient
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9
Q

fertilisation adéquate

A
  • apport d’engrais qui privilégie la culture et non les MH
  • besoin d’orienter la fertilisation vers la culture (en bandes = fertiliser juste la culture) plutôt qu’à la volée
  • fractionnement de la fertilisation dans le temps = favoriser cultures et non MH
  • utilisation de fumiers compostés
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10
Q

utilisation de plantes étouffantes

A
  • rivalisent fortement avec les MH avant le retour de la culture principale
  • réduction populations de MH
  • ex: sarrasin et seigle
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11
Q

date de semi

A
  • S’assurer que l’émergence de la culture se produise avant celle des MH
    -> Nécessite une connaissance du moment et des conditions dans lesquelles les MH émergent
  • Ensemencement différé est utilisé pour permettre le contrôle des MH à émergence précoce (folle avoine)
  • combinée avec des opérations de travail du sol = faux semis = préparer le sol mais pas faire de culture = éradiquer MH
  • semi précoce est souhaitable quand les MH problématiques lèvent plus tard (comme sectaire verte)
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11
Q

faux-semis

A
  • offrir aux MH les meilleures conditions de croissance pour ensuite les détruire
  • travailler sol aussi finement que pour le semis = permet au graines de MH de germer
  • plantules levées = retravaille le sol = détruire MH
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12
Q

rotation des cultures

A
  • permet d’enrayer l’envahissement des cultures par les MH qui y sont adaptées

MONOCULTURE = accumulation d’espèces de MH adaptées aux conditions de croissance de la culture

DIVERSIFICATION CULTURE = pratiques culturales diversifiées = germination et cycle de croissance des MH est perturbé

diversification +++
ex: rotation maïs-soya-blé = diminution de 80% des MH
ex: rotation maïs-maïs-soya = réduction de 35%

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13
Q

implantation engrais verts et cultures intercalaires

A

but premier : améliorer le sol (structure, m.o.)

but indirect : aussi répression des MH si bien utilisé
-> production de substances allélopathiques
-> amélioration sol = avantage compétitif pour la culture suivante
-> recouvrement rapide du sol = limite croissance MH

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14
Q

définition lutte biologique

A

lutte avec des organismes vivants comme prédateurs des ravageurs, utilisation d’agents pathogènes bénéfiques pour réduire significativement la population de MH et ainsi éviter de trop grandes pertes de rendements des cultures

but: réduire les populations à un niveau non économique (pas éradiquer)

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15
Q

agents de lutte bio

A
  1. insectes
  2. pathogènes (champignons)
  3. prédateurs (carpes vs MH aquatiques et chèvres vs MH champs)

*sont des parasites obligatoires = sont spécifiques
* relation de dépendance entre l’agent et l’hôte

16
Q

lutte bio : méthode classique ou inoculative

A
  1. relâchement d’un nb relativement restreint de l’agent de lutte
  2. agent se nourrit de la MH, se reproduit et supprime progressivement la MH au fur et à mesure que sa population augmente

arthropodes généralement utilisés comme agent de lutte
*fonctionne mieux dans les habitats peu perturbés par les humains (pour pas perturber le cycle vital de l’agent de lutte) -> ex: pâturages et cultures pérennes

17
Q

lutte bio : méthode inondation ou augmentative

A
  1. application de grandes qté d’agent de lutte sur la MH
    généralement champignons ou bactéries ici
  2. agent de contrôle cause une maladie chez la MH
18
Q

avantages de la lutte par inondation (pathogènes) par rapport à l’utilisation des insectes

A
  1. souvent plus spécifiques
  2. pulvérisation conventionnelle -> plus simple et meilleur contrôle car relâchement direct
  3. élevage facile et stade infectieux facile à produire
19
Q

inconvénients de la lutte par inondation (pathogènes) par rapport à l’utilisation des insectes

A
  1. détermination de l’espèce est plus complexe
  2. période de virulence est courte
  3. possibilités de mutations
20
Q

lutte biologique avec pathogènes (champignons)

A
  • champignons ubiquistes = présents partout
  • champignons spécifiques = moins important di l’agent provient de la région car plusieurs hôtes ont étés exposés
  • destruction: envahissent les cellules et produisent des toxines
  • relâchement sur plusieurs années
21
Q

avantages de la lutte bio

A
  1. permanent -> une fois l’agent relâché, il continu à se multiplier
  2. haute spécificité -> très peu de danger de dommages sur les espèces non ciblées
  3. efficace dans les endroits difficiles d’accès
  4. effets négligeables sur l’environnement
  5. relativement peu cher comparé aux méthodes chimiques
22
Q

inconvénients lutte bio

A
  1. pu de contrôle sur l’Agent de lutte une fois qu’il est relâché
  2. temps de réponses sont longs… et résultats non garantis (2 à 5 ans avant de voir effets positifs sur MH)
23
Q

étapes du développement d’un programme de lutte classique (en lutte bio)

A
  1. Identifier les MH cibles et leurs caractéristiques
  2. Identifier les agents de contrôle et évaluer le niveau de spécialisation
  3. Relâchement contrôlé
    -> Approbation fédérale en vertu de la Loi sur la protection des végétaux pour utiliser l’Agent
    -> Essais dans des sites expérimentaux
  4. Libération complète
    -> Selon les conditions du milieu (moment, obstacles…)
  5. Suivi des sites de libération
    -> Suivi périodique de la taille de la population de l’agent de contrôle et de l’effet sur la MG
    -> Certains nécessitent 2 à 5 ans avant que la pop ait un impact visible sur les MH
  6. Redistribution
    -> Quand la population est très importante on récolte des individus et on les remet dans des zones infestées = élargir le champs d’action
  7. Maintien de populations de l’agent de contrôle
    -> Les MH ne sont jamais complètement éradiquées, une petite pop d’insectes reste sur les quelques plantes restantes
    -> baisse de la population de l’agent au fur et à mesure que sa réserve alimentaire (la MH) diminue
24
Q

lutte physique (paillis)

A
  • barrières physiques aux plantules des MH
  • couches protectrices de matière qu’on dépose sur le sol autour des plantes = réduisent croissance MH
25
Q

paillis organiques

A
  • faits de matériaux biodégradables (paille, écorce, bran de scie…)
  • pas vraiment efficace contre les MH vivaces
26
Q

paillis synthétiques

A
  • plastique ou fibres biodégradables
  • effet de solarisation, donc plus efficace contre MH vivaces
27
Q

effets des différents paillis sur la T du sol

A
  1. TRANSPARENTS
    - réchauffent le sol efficacement
    - développement des plantes augmente au printemps
  2. ORGANIQUES GRANULAIRES
    - effet isolant
    - maintient des T plus fraîches
    - installation plus tard en saison pour « rafraichir » la cultures en conditions chaudes
28
Q

solarisation (lutte physique)

A
  • réchauffement du sol pour stériliser à l’aide de paillis de plastique transparents
  • T > 45 degrés celsius, durant 6 semaines = détruire la viabilité des semences de MH (dans climats chauds)
  • sous notre climat = T atteintes sont non létales et même favorable à la croissance des MH = paillis opaques préférables
29
Q

lutte mécanique (4)

A
  1. ARRACHAGE MANUEL
    - efficace contre plantules annuelles, bisannuelle et vivaces
    - Inefficace contre vivaces établies
    - Combiné avec sarclage mécanique pour les rangs
    - Avec la houe -> doit être répété pour être efficace
  2. FAUCHAGE OU TONTE
    - prévient production de semences
    - épuise les réserves de stolons/tubercules
  3. TRAVAIL DU SOL
    - primaire (labour) : profondeur > 15 cm ; enfouir les graines de MH, rendre le sol friable
    - secondaire (hersage) :
    -> houe rotative = désherbage de toute la surface, déracinement direct des plantules, stade fil blanc
    -> herse étrille = agressive, détruit les MH à un stade plus avancé
    - tertiaire (sarclage) :
    -> sarcloir lourd = coupe les tiges et racines des MH dans les entre-rangs
    -> sarcloir à doigts rotatifs = déracine rang et entre-rang
    -> bineuse à cages = 1er outil brise la terre, 2e remue la terre et remonte les MH à la surface (dessiccation)
  4. SYSTÈME DE GUIDAGE = utilisé avec les sarcloir entre les rangs
    - avec miroir
    - avec marqueurs
    - par caméra
    - GPS = grande précision
    - robots désherbeurs = chers
    - pyrodésherbage = dénaturer protéines des paroi -> mort des cellules -> mort plante
30
Q

quelle technique ou outil de désherbage choisir?

A

dépend de:
- stade culture
- MH (annuelle vs vivace)
- espèce cultivée
- outils adaptés plus que d’autres
- type de sol
- stade MH (ne pas dépasser le stade critique…)