Chapitre 4 Flashcards

1
Q

définition compétition

A

relation négative entre 2 individus qui se partagent au moins une même ressource limitante
 Intraspécifique : entre 2 individus d’une même espèce
 Interspécifique : entre espèces différentes

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2
Q

compétition pour l’espace

A

Forme de l’effet combiné de la concurrence pour les autres facteurs comme la lumière, les éléments nutritifs et l’eau

Altération du pouvoir de compétition des cultures contre les MH par variation de la densité/distance de semis

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3
Q

intensité de la compétition pour l’Espace dépend de:

A

1) Niveau des ressources disponibles
2) Densité des individus
3) Aptitude des espèces à prélever des ressources
4) Compétition aérienne
5) Compétition racinaire pour la ressource azotée et l’eau
* 4 et 5 sont liées : si la compétition aérienne est féroce, la partie racinaire puisera davantage de ressources au sol

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4
Q

compétition pour la lumière

A
  • Durée, intensité et qualité de la lumière
  • Influence la hauteur, biomasse aérienne et biomasse racinaire des plantes
  • Peut réduire la production de graines
  • Indice de surface foliaire unilatéral (LAI) = surface feuilles/surface sol
  • Inclinaison des feuilles : plantes à feuilles horizontales
  • Max photosynthèse = lumière élevée
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5
Q

indice de surface foliaire unilatéral (LAI)

A

1) Définit la capacité d’un couvert à intercepter le PPFD incident
2) Peut indiquer aussi la santé et la performance des plantes, en évaluant la compétition lumineuse dans la compétition intraspécifique et interspécifique
3) La quantité de lumière qui atteint une plante détermine la capacité d’une plante à effectuer la photosynthèse, donc le rendement des cultures

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6
Q

syndrome de l’évitement de l’ombre

A
  1. Adaptations morphologiques employées par la plante pour éviter l’ombrage
    - Feuilles fines
    - Étiolement = élongation des entre-noeuds
    - Tiges plus lourdes
    - Faibles rapport poids sec feuille / tige
    - faible rapport poids sec racine/pousse
  2. souvent retrouvé en prairie (environnements surpeuplés)
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7
Q

définition nuisibilité

A

gêne occasionnée par les adventices à la culture et aux activités agricoles

PRIMAIRE
- Directe = liée à la concurrence des plantes adventices pour les ressources vis-à-vis de la culture ou des phénomènes d’allélopathie qui réduisent le développement de la culture
-> Pour la lumière, minéraux
-> Allélopathie
-> Parasitisme
-> Compétition pour ressources limitantes

  • Indirecte = se produit quand les plantes adventices affectent l’état sanitaire de la culture, augmente les nuisances, augmentent les coûts des travaux culturaux ou diminuent la qualité des récoltes

SECONDAIRE
au niveau de la parcelle ou du territoire, qui se traduit par une réalimentation du stock du sol par les semences (échelle plus grande de nuisibilité)

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8
Q

compétition pour l’eau

A
  • manque d’Eau = facteur des plus critiques pour croissance et développement des plantes
  • déterminée par volume relatif occupé par les racines des plantes concurrentes qui coexistent
  • dépend de la quantité d’eau dont les plantes ont besoin et de la réserve disponible
  • demande en eau et efficience de son utilisation varient entre les cultures et adventices
    MH utilisent l’eau plus efficacement que les cultures
    MH exploitent efficacement le sol pour obtenir de l’Eau grâce à leur système racinaire (plus profond et plus grande surface couverte)
  • capacité des adventices à concurrencer les cultures pour l’Eau est aussi liées à leur croissance aérienne
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9
Q

compétition pour les éléments nutritifs

A
  • principalement N, P et K = éléments indispensables pour croissance et développement
  • azote est le nutriment le plus limité
  • MH absorbent souvent les éléments minéraux plus vite que la culture et les accumulent dans leurs tissus en quantités importantes
  • en condition de concurrence -> baise de rendement si on ajoute de l’azote car les MH absorbent mieux que la culture (ex: blé VS folle avoine)
    *inverse pour les cultures nitrophiles comme le Colza *
  • si on augmente la fertilisation en condition de concurrence = on baisse la teneur en minéraux dans la culture
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10
Q

quels sont les paramètres de la capacité concurrencielle?

A
  1. date d’émergence
  2. forme de croissance
  3. croissance
  4. densité des MH
  5. caractéristiques des MH
  6. caractéristiques des espèces cultivées
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11
Q

date d’émergence

A
  • plantes qui lèvent tôt ont une meilleure disponibilité pour l’Eau, lumière et minéraux = mieux installées = plus compétitive qu’une plante qui se développe plus tard
  • effet de la compétition de la MH est plus important quand la culture est jeune (stade où la culture est facilement inhibée par le manque de lumière/eau/nutriments)
  • rendements des cultures sont plus affectés par la compétition avec les MH au début de la saison
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12
Q

forme de croissance

A
  • croissance racinaire, hauteur foliaire degré de ramification
  • taux de croissance : celles qui développent rapidement une couverture ont un avantage d’ombrage par rapport aux autres
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13
Q

croissance

A

compétition racinaire est moins étudiée que la compétition aérienne, mais elle peut être plus forte

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14
Q

densité des MH

A

supériorité numérique des MH réduit la disponibilité pour l’eau, les éléments nutritifs et la lumière par rapport à la culture

-> augmentation de 1kg de MS de MH = perte de 1kg de MS de la culture

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15
Q

caractéristiques des espèces de MH

A
  • différence de croissance
  • effets allélopathiques sur la germination et la croissance de certaines cultures
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16
Q

caractéristiques des espèces cultivées

A

orge plus compétitif que le blé

17
Q

allélopathie

A
  • émission ou libération par une espèce végétale de substances organiques toxiques entrainant l’inhibition de la croissance des végétaux voisins
  • agents allélopathiques sont des métabolites secondaires -> des composés qui n’Exercent pas de fonction directe au niveaux des activités fondamentales de la plante
18
Q

différentes voies de production des allélochimiques

A
  1. volatilisation = toxines volatiles
  2. exudations racinaires
  3. lessivage des parties aériennes (par la pluie)
  4. dégradation des plantes dans le sol
19
Q

indices de l’implication de l’allélopathie

A
  • allélopathie a été invoquée souvent pour expliquer le succès des espèces envahissantes
  • une végétation clairsemée ou inexistante autour d’une espèce particulière
  • mauvaise croissance d’une culture après d’autres espèces qui ont bien poussées
20
Q

exemples de toxines allélopathiques

A
  1. gaz toxique
  2. acides aromatiques
21
Q

types d’effets allélopathiques

A
  1. effet de la MH sur la culture
  2. effet de la MH sur d’autres MH
  3. effet de la culture sur la MH
  4. Effets des arbres sur les MH et/ou cultures
22
Q

exemple de système de production de l’allélopathie

A

seigle est allélopathique

  • implanter du seigle à l’automne pour réprimer les MH dans la culture de printemps
  • plus le seigle est jeune = plus il a de grands effets allélopathiques
23
Q

définition interférence

A

résultante des effets nuisibles de compétition et d’allélopathie d’une espèce sur la germination, la croissance et le développement d’une espèce voisine

effet nuisible général

24
Q

facteurs de la MH contrôlant le degré d’interférence

A
  1. espèce
  2. densité (banque de semences dans le sol)
  3. proportion entre MH et culture
  4. structure spatiale dans la parcelle
  5. structure temporelle (date de germination, dormance)

mêmes facteurs pour la culture

25
Q

4 étapes de la méthodologie expérimentale pour l’étude de la concurrence culture-MH

A

une fois que l’hypothèse a été formulée, la prochaine étape est de concevoir une procédure pour son évaluation:

  1. choix du matériel à tester (MH et espèce cultivée)
  2. spécifier les variables à mesurer (rendement, perte rendement, biomasse, superficie, taux croissance…)
  3. sélectionner la méthodologie pour mesurer ces variables
  4. spécifier la procédure pour tester l’hypothèse
26
Q

quantification de l’interférence

A

étude de concurrence entre MH et culture

  • densité adventices = premier facteur mesuré pour expliquer les pertes de rendements
  • relation générale entre la densité des MH et le rendement d’une culture:
    1. peu de MH n’Affectent le rendement
    2. densité critique de compétition
    3. perte maximale est atteinte avant d’atteindre une densité maximale de MH
27
Q

période critique (PC) d’interférence entre culture et MH

A
  • c’est la période où l’on doit intervenir pour lutter contre les MH
    -> déterminée par les Stades de la culture la plus sensibles à l’infestation des MH
    -> le désherbage optimal est souvent déterminé sur la base de la PC
  • définie comme le moment dans le cycle de vie d’une culture où les MH doivent être contrôlées afin d’éviter une perte de rendement inacceptable
28
Q

2 composantes de la PC

A

i. Durée pendant laquelle un contrôle de MH est nécessaire pour prévenir les pertes de rendements
ii. Durée pendant laquelle les cultures peuvent tolérer les MH avant d’entrainer des pertes de rendement

29
Q

PC varie en fonction de quoi?

A

i. Culture
ii. Moment et méthodes de semis
iii. Types et caractéristiques de l’infestation

30
Q

détermination graphique de la PC (2 courbes)

A

i. Culture maintenue exempte de MH selon des durées croissantes pour déterminer la période pendant laquelle la culture doit être exempte de MH pour éviter perte de rendement
-> Courbe croissante sigmoïde
-> on désherbe et ensuite on laisse les MH s’établir (n’ont plus d’impact sur le rendement, culture est rendue assez compétitive)

ii. MH sont autorisées à pousser avec la culture pendant des durées croissantes pour déterminer la période max pendant laquelle on peut tolérer les MH sans pertes de rendement
-> Le désherbage peut être en traitement temporel (aux 3 semaines, 6, etc)
-> Le désherbage peut aussi être fait selon les stades de croissances de la MH
-> Courbe décroissante sigmoïde
-> on laisse MH s’établir et ensuite on désherbe

31
Q

interprétation graphique des 2 courbes

A
  1. éradiquer les MH qui émergent avant la fin de la période 1 (période max d’infestation) pour éviter les pertes de rendement
  2. La culture doit être maintenue propre tout le long de la période 2
  3. Les MH qui émergent plus tard que la période 3 ne dérangent pas les rendements
  4. Dans la pratique : nombreux producteurs s’efforcent de maintenir les cultures exemptes de MH tout au long des périodes 1 et 2

période 2 = centre = période critique