Chapitre 4 Flashcards
Comparer les trois portefeuilles.
- Bons du Trésor 91 jours :
- Sans risque : échéance à court terme et gouvernement fédéral. - Obligations canadiennes de long terme :
- Peu de risque, émise par gouvernement canadien donc pas de risque de défaut.
- Très facilement transigé sur les marchés : peu de risque de liquidité.
- Il demeure le risque de taux d’intérêt. - Actions de grandes sociétés canadiennes :
- Pas de valeur garantie à échéance (pas de paiements fixes de coupons)
- Le portefeuille le plus risqué, la position des actionnaires est plus risquée. Volatilité.
Parler de la structure des taux d’intérêt.
Plus l’échéance d’un placement est longue, plus le taux reflète les anticipations (obligations).
Plus l’échéance est courte, plus le taux reflète les taux courants (actions).
Si on s’attend à une baisse dans l’avenir, l’obligation aura un taux plus bas, tandis que l’action aura un taux plus élevé, reflétant les taux courants.
Comment peut-on réduire la volatilité d’un portefeuille?
Par la diversification.
Définir portefeuille équilibré, de revenu et de croissance, tous trois efficients (sur la frontière efficiente).
Portefeuille équilibré.
Portefeuille de revenu : panier diversifié d’obligations et d’actions.
Portefeuille de croissance : pondération d’actions canadiennes, américaines et internationales.
Expliquer ce qu’est la frontière efficiente.
Un portefeuille est considéré comme efficient si l’une ou l’autre des conditions suivantes est satisfaite (graphique de rendement en fonction de la volatilité, ligne courbe) :
- Pour un niveau de rendement prévu donné, il n’existe aucun portefeuille comportant moins de risque.
- Pour un niveau de risque donné, il n’existe aucun autre portefeuille offrant un meilleur rendement prévu.
Ainsi, il est possible de bâtir différents portefeuilles le long de la frontière efficiente, en faisant varier la pondération des différents actifs (classe j) comportant un certain niveau de rendement et de risque, en plus des corrélations entre les actifs :
Pondération : α_j
Rendement : R_j
Volatilité (écart-type) : σ_p
Corrélation : ρ_ij
Comment, par la combinaison de titres plus ou moins risqués, et surtout qui ne sont pas parfaitement corrélés, on peut parvenir à réduire au maximum le niveau de risque?
Différents modèles ont été proposés, par exemple le capital asset pricing model (CAPM ou MEDAF en français) afin de réduire le niveau de risque.
Qu’est-ce qui n’est pas pris en compte dans la frontière efficiente qui l’est avec la CML?
Il s’agit de l’actif sans risque. Avec la CML, la frontière est étendue au taux sans risque (rf) (ordonnée à l’origine).
Parler de la CML.
La pente de la CML est fonction du taux sans risque, aussi bien que du rendement et de la volatilité associée au portefeuille de marché.
La Capital Market Line (CML) représente les portefeuilles qu’il est possible de composer en investissant une partie du portefeuille dans l’actif sans risque, et une partie dans le market portfolio.
La CML part d’un point correspond au Rf à risque nul (ordonnée à l’origine) et court à un point, représenté par M, qui correspond à un point optimal (efficient) pour les actifs risqués. Ce point M est le point où les investisseurs rationnels tiendraient un panier d’actifs risqués dans la même proportion que les pondérations du portefeuille de marché efficient.
Déplacement sur la frontière efficiente.
En-dessous de sigma_M :
Quand les taux d’emprunt sans risque sont trop élevés, c’est plus avantageux de ne pas emprunter et d’investir sur le marché dans le sans risque (sur la droite CML-A).
À l’inverse, si les taux sans risque sont bas, on aura intérêt à emprunter en utilisant la pondération (efficient fronter), pas d’investissement dans le marché sans risque.
Au-dessus de sigma_M :
Si on emprunte il devient avantageux de placer plus que 100% de ce qu’on a à investir sur les marchés (CML-B, droite supérieure), et d’emprunter pour combler le manque à gagner, puisque le taux d’emprunt CML-A (droite au centre) est très faible. Levier financier.
Si on a le taux CML-C (droite plus basse), on a intérêt à ne pas emprunter et à se déplacer le long de la frontière efficiente (pondération avec taux plus volatiles), car le taux d’emprunt CML-A est trop élevé.
Dites ce que vous savez du facteur bêta.
Le β correspond à la pente de la droite CML. Mesure moyenne de la sensibilité des écarts de rendement du titre par rapport aux écarts de rendement du marché.
Le bêta d’un portefeuille est une moyenne pondérée.
Ce facteur permet de quantifier la sensibilité du rendement d’un placement par rapport au rendement du marché. Il est conditionné par deux facteurs :
- La volatilité du placement par rapport à la volatilité du marché : σ_j/σ_M .
- La corrélation entre le placement et le marché : ρ_(j,M).
Le risque systémique est associé au paramètre ____ et le risque diversifiable au paramètre _____. La somme des deux risques nous donne le risque total.
Bêta, alpha.
Qu’est-ce que la gestion passive du portefeuille?
β_p = 1 et α= 0.
On a nécessairement un β_p qui vient définir la volatilité du portefeuille comme étant égale à la volatilité du marché, puisque mon portefeuille est le marché. Conséquemment, β_p=1, parce que la volatilité relative du marché par rapport à celui du marché est égale.
Qu’est-ce qu’un smart bêta?
Il permet de se démarquer du marché en dénichant des fonds supérieurs à l’indice.
- Bêta < 1 : titre défensif, moins fortement corrélé aux événements de marché que l’ensemble du marché (titres en moyenne).
- Bêta > 1 : valeur plus volatile du titre, sensible à l’évolution du marché, grand écarts-types. BONS RENDEMENTS.
Expliquer la différence entre titre de valeur et titre de marché.
Titre de valeur : institutions établies depuis longtemps, moins risqué, stable.
Titre de marché : titre de croissance, compagnies avec du potentiel, ex. techno. Plus risqué.