Chapitre 3: Intelligence et résolution de problème Flashcards
Chapitre 3 sur l’intelligence
Donnez la définition de l’intelligence
Il n’y a pas de définition de l’intelligence qui fait consensus au sein de la communauté scientifique. Voici quelques définitions reconnues:
* Capacité générale qui permet de bien comprendre, juger et raisonner (Alfred Binet)
* Capacité globale permettant de penser rationnellement, de s’adapter efficacement à son environnement et d’agir en fonction d’un but précis (David Weshler)
* Capacité de penser de manière abstraite (Lewis. M. Terman)
* Capacité générale et innée (Cyril. L. Burt)
Chapitre 3 sur l’intelligence
Qui était Francis Galton et sa thèse?
Père de l’étude des différences touchant l’intelligence, il va prôner l’idée que les aptitudes intellectuelles peuvent être évaluées par des données sensorimotrices et selon le temps de réaction
Chapitre 3 sur l’intelligence
Qui étaient Alfred Binet et Théodore Simon, quelle était leur thèse?
Ces deux hommes vont publier le premier test d’intelligence - l’échelle métrique d’intelligence. Cette échelle permet d’**estimer l’âge mental d’un enfant.
Chapitre 3 sur l’intelligence
Qui était Wihem Stern et quelle était sa thèse?
Il forge l’expression quotient intellectuel qui se trouve à être le rapport entre âge mentale/âge chronologique.
Chapitre 3 sur l’intelligence
Qui était David Wechsler et sa thèse?
Il développe le 1er test d’intelligence pour adulte - l’échelle d’intelligence Wechsler ou WAIS (Weshler Adult Intelligence Scale)
Deux sections avec chacune des sous-tests
* Verbale
* Non-verbale (ou de performance)
Le score global est transformé en QI selon une distribution normale, moyenne de 100 et 15 d’écart-type.
Chapitre 3 sur l’intelligence
Qui sont Louis Thurstone et Thurstone?
Ils développent le Primary Mental Abilities (PMA) ou le test d’aptitude mentale primaire.
C’est le test le plus fréquemment utilisé dans les études sur le vieillisement intellectuel.
Chapitre 3 sur l’intelligence
Quelles sont les 5 aptitudes mentales mesurées par le PMA?
La signification verbale, l’aptitude spatiale, la fluidité verbale, l’aptitude numérique et le raisonnement.
Chapitre 3 sur l’intelligence
Qu’est-ce que la partie verbale et la partie non-verbale dans le test d’intelligence de Weschler?
Verbale
* Vocabulaire
* Similitudes
* Arithmétique
* Séquences de chiffres
* Connaissance
* Compréhension
Non-verbale (Performance)
* Complément d’images
* Code
* Blocs
* Matrices
* Arrangement d’images
* Assemblage d’objets
Chapitre 3 sur l’intelligence
Quelle est la définition de structure d’intelligence?
Désigne la forme ou les formes que prennent les capacités mentales et la manière dont elles sont organisées
Chapitre 3 sur l’intelligence
Qui était Charles Spearman et sa théorie?
Énonce la première théorie vraiment structurée et opérationnelle de l’intelligence. Il fait la théorie de l’intelligence à deux facteurs.
Les épreuves d’intelligence font appel à une seule capacité commune (facteur général g) et autre facteur secondaire s.
Chapitre 3 sur l’intelligence
Est-ce qu’il y a des oppositions à la théorie de l’intelligence à deux facteurs de Spearman?
Oui, pour Louis L. Thurstone, il y a de multiples facteurs,
* compréhension verbale
* fluidité verbale
* raisonnement déductif et inductif
* mémoire associative
* vitesse de perception
* capacité spatiale
* capacité numérique
Guilford propose quant à lui plus de 120 capacités.
Puis Cattel et Horn proposent l’idée qu’il y a diverses capacités intellectuelles qui tout en étant gèrées par un facteur général, s’organisent en plusieurs dimensions.
Chapitre 3 sur l’intelligence
Quelles sont les deux dimensions qui intéressent Cattel et Horn?
L’intelligence générale fluide (Gf)
* raisonnement inductif et déductif
* mobilisée lors de la présence de problèmes nouveaux
L’intelligence générale cristalisée (Gc)
* Connaissances et vocabulaire
* Habiletés et connaissances accumulées
Chapitre 3 sur l’intelligence
Quelle est la théorie de Paul Balt?
Il y aurait deux aspects de l’intelligence
* Aspect mécanique de l’intelligence
Processus de traitement de l’information
* Aspect pragmatique
Connaissances acquises
Chapitre 3 sur l’intelligence
Comment l’intelligence évolue-t’elle avec l’avancée en âge?
Les résultats des premières recherches démontrent que l’intelligence générale diminue avec l’âge.
Chapitre 3 sur l’intelligence
Le déclin observé avec l’avancée en âge est-il homogène sur l’ensemble des composantes de l’intelligence? Qu’en disent Doppelt et Wallace?
Non, il faut nuancer. En effet, certaines capacités intellectuelles régressent tôt et rapidement alors que d’autres sont relativement stables pour une bonne partie de la vie.
Chapitre 3 sur l’intelligence
Qu’avance Botwinick au sujet du déclin des capacités intellectuelles?
Les capacités intellectuelles ne sont pas uniformément affectées ni au même degré entre les groupes d’âge. Le profil classique du vieillisement montre une trajectoire différente entre la connaissance et le raisonnement. En effet certaines capacités liées aux épreuves verbales (connaissance) se maintiennent alors que celles rattachées aux épreuves de performance *(le raisonnement) déclinent. *
Chapitre 3 sur l’intelligence
Qu’est-ce qui explique qu’on puisse arriver aux conclusions de Botwinick sur la trajectoire différente que prend la connaissance et le raisonnement?
Le fait que ces résultats soient tirés d’une étude transversale. Cela pourrait vouloir dire que les différences d’âge observés sont probablement confondues avec les différences de cohortes.
Chapitre 3 sur l’intelligence
Quelle est la méthode la plus appropriée pour évaluer s’il existe des différences liées à l’âge?
La méthode longitudinale qui verra des changements s’opérer au sein d’un même individu qui est suivi à travers son avancée en âge.
Chapitre 3 sur l’intelligence
Qui a fait la première véritable étude longitudinale de l’intelligence à travers l’avancée en âge et quelle est la conclusion de cette étude?
Les recherches de Owens montrent que la performance intellectuelle de ses participants augmente avec l’âge.
Chapitre 3 sur l’intelligence
Quelles ont étés les recherches de l’université de Duke et leurs résultats?
Ces études se sont faites entre 1956 et 1976, elles montrent que les adultes maintiennent leurs capacités intellectuelles en vieillissant et que s’il y a déclin, celui-ci demeure marginal et n’apparaît pas avant l’âge de 70 ans.
Chapitre 3 sur l’intelligence
Les études de Berlin effectuées à l’aide de deux méthodes d’analyse ont montrées quelles affectations sur quelles capacitées mentales?
Les analyses transversales montrent que les capacités mécaniques (le raisonnement, vitesse percéptuelle, mémoire) sont** plus touchées que** les capacités pragmatiques (connaissance, fluidité verbale).
Les études longitudinales montrent quant à elles qu’il y a un déclin avec l’âge de la mémoire, vitesse perceptuelles et de la fluidité verbale mais une stabilité pour ce qui est de la connaissance.
D’autres résultats de ces études montrent que les capacités intellectuelles deviennent plus homogènes avec l’avancée en âge. C’est la dédifférancitation cognitve.
Chapitre 3 sur l’intelligence
Quels sont les biais des études longitudinales sur l’intelligence avec l’avancée en âge?
L’effet de la pratique, (les participants refont toujours les mêmes test)
Chapitre 3 sur l’intelligence
Quelle a été l’étude longitudinale de Seattle de Shaie et ses 4 principaux constats?
Cette étude utilise un plan séquentiel. Elle en arrive à 4 principaux constats.
1. L’analyse transversale montre une diminution constante des différentes capacités avec l’avancée en âge sauf pour la compréhension verbale et l’aptitude numérique.
2. Les diverses cohortes diffèrent entre elles. Les plus jeunes générations ont un Q.I supérieur aux cohortes plus ancienne, c’est l’effet Flynn.
3. Une décroissance est néanmoins observée avec l’avancée en âge, mais elle arrive plus tardivement.
4. De manière longitudinale, sur une période de 21 ans, un individu verra ses capacités diminuées autour de 81 ans.
Chapitre 3 sur l’intelligence
Quelle est la conclusion de l’étude longitudinale de Seattle?
Les capacités intellectuelles finissent par diminuer. La baisse est plus tardive que lors des études transversales. Il faut considérer les différences entre les capacités intellectuelles et la variabilité interindividuelle.
Quelles sont deux positions théoriques en opposition avec le recours aux tests psychométriques afin de saisir le fonctionnement intellectuel des personnes âgées en bonne santé?
- Position qui postule que la résolution de problème sera amoindrie étant donné que les processus impliqués à résoudre des problèmes, comme l’intelligence fluide, sont très reliés.
- L’expérience et les connaissances accumulées compensent pour la diminution de certaines capacités intellectuelles.
Quelles méthodologies ont été élaborées afin d’étudier la question sans les tests psychométriques?
Deux types de tâches sont étudiées:
gestion des activités instrumentales (tâches ménagères, finances, etc)
gestion des conflits interpersonnels
Ces tâches ont des formats différents:
Problème mal définis
Problème bien ciblés
Ces études sont souvent transversales.
Que montre la méta-analyse de Thorton et Dumke (2005)? Avec explication.
La capacité à résoudre des problèmes quotidiens augmente jusqu’à l’âge mûr pour décroitre par la suite.
Cette capacité est dépendante de la mémoire de travail, du raisonnement et de la vitesse de traitement.
Certains vont critiquer et dire que les tâches demandées ne correspondent pas assez au contextes spécifiques des personnes âgées.
Quelle est donc la conclusion de ces études sur la résolution de problème au quotidien chez les personnes âgées?
Les résultats sont très mitigés, la performance à résoudre des problèmes quotidiens semble compromise avec l’avancée en âge, mais lorsque le contexte est familier cette capacité n’est pas suffisament compromise et permet de vivre une vie indépendante.
Est-ce qu’il y a un intérêt à déterminer les facteurs contributifs et protecteurs du déclin des capacités intellectuelles?
Oui, il y a un intérêt pratique et théorique. Cela peut fournir des pistes pour prévenir le déclin cognitif « normatif » et pour concevoir des interventions visant à préserver les capacités intellectuelles.
Quels sont les facteurs contributifs au déclin?
L’effet de cohorte, une distinction structurale, la vitesse de traitement de l’information
Expliquez le facteur contributif de l’effet de cohorte.
Lorsque l’on compare des individus d’âge différent, on compare également des individus nés à des périodes différentes et les différences observées peuvent venir de cette différence.
Qu’est ce que la distinction structurale?
L’intelligence fluide ou mécanique décline avec l’âge car elle est liée au bon fonctionnement neuronal.
L’intelligence cristalisée ou pragmatique augmente avec l’avancée en âge, car elle représente la somme des connaissances accumulées tout au long de la vie.
Expliquez le facteur contributif de la distinction structurale?
Les différentes capacités intellectuelles fluides n’évoluent pas de la même façon avec l’avancée en âge. Il y a une dédifféranciation cognitive liée à l’âge. – la corrélation entre les différentes capacités intellectuelles augmente avec l’avancée en âge. Elles s’homogénisent de plus en plus pour tendre vers un facteur général ou une cause commune.
Par quoi est causée la dédifférancitation cognitive liée à l’âge?
Liée à dédifférancitation neuronale. Le nombre de sites cérébraux sollicités augmente avec l’âge et diffèrent de ceux utilisés par les jeunes adultes.
Quelle est le troisième facteur contributif lié à une cause commune? Quels sont les deux mécanismes en cause de cette première cause commune?
Le cause commune serait la vitesse de traitement de l’information. La vitesse nécéssaire pour traiter l’information s’amoindrit graduellement et conduit au ralentissement cognitif lié à l’âge.
Deux mécanismes en cause:
Le temps limité (les opérations cognitives étant exécutées trop lentement, elles ne peuvent pas se réaliser en totalité dans le temps diponible.
La simultanéité (la quantité d’information pouvant être traitées en même temps chez les personnes âgées se trouvent réduites)
Quelle est la deuxième cause commune?
L’intégrité du fonctionnement physiologique
Quelle est la troisème cause commune?
La perte d’efficacité des fonctions éxécutives (ensemble de capacités cognitives de haut niveau) -contrôle émotionnel, contrôle inhibiteur, mémoire de travail, flexibilité cognitive, planification. L’avancée en âge conduit à une diminution de la mémoire de travail, des ressources attentionnelles, de la capacité à inhiber des informations non-pertinentes, la flexibilité cognitive.
Quelle maladie contribue au déclin?
L’hypertension artérielle.
Quelle est l’association entre le déclin intellectuel et la mort?
L’hypothèse de la chute terminale ou du déclin terminal. On parle du temps avant la décès au lieu de parler du temps depuis la naissance. La proximité avec la mort comme variable explicative au déclin plus que les changements liés à l’âge.
Quels sont les facteurs protecteurs?
Niveau de scolarisation, habitudes de vie, activité physique, activité intellectuellement stimulantes, engagement social
Expliquez le facteur protecteur de la scolarisation
Vitesse de traitement verbal, mémoire de travail, mémoire épisodique, fluidité verbale. Déclin arrive plus tardivement chez les personnes âgées scolarisées.
Expliquez le facteur protecteur de l’activité physique
Bénéfique à la vitesse de traitement et la raisonnement.
Expliquez le facteur protecteur des activités intellectuellement stimulantes
aide au maintient d’une bonne santé cognitive
Est-ce que l’engagement social est une facteur de protection?
Oui
Qu’est-ce qui explique tout ces facteurs de protection?
L’hypothèse de la réserve cognitive, réserve passive liée à la structure du cerveau et réserve active liée à un ensemble de processus (neuroplasticité ou développement des nouveaux neurones)
Le déclin des capacités intellectuelles (quelle catégorie??) peut-il être renversé?
On suppose que oui! Ls capacités intellectuelles fluides peuvent voir leur déclin limité avec un entrainement cognitif
Quel est l’intérêt théorique d’étudier l’entrainement cognitif?
Cela remettrait en question l’idée que le déclin soit une conséquence de l’avancée en âge et pour lequel aucune intervention n’est possible, la neuroplasticité se maitiendrait plus longtemps, possibilté de construire une réserve cognitive même à un âge avancé.
Quelles sont les différentes formes d’entrainement cognitif?
Enseignement de stratégies en classe, entraintement structuré offert par des logiciels spécialisés, jeux vidéos ludiques
Qu’est ce que l’essai ACTIVE?
Un essai qui tente de vérifier si différents types d’entrainement cognitif peuvent avoir un effet bénéfique sur les capacités intellectuelles et si les effets peuvent se transférer aux activités quotidiennes.
Quelles capacités sont entrainées?
La mémoire épisodique, le raisonnement inductif et la vitesse de traitement.
Quels ont été les résultats de l’essai ACTIVE?
Chaque groupe s’est amélioré sur la capacité intellectuelle ciblée comparativement au groupe contrôle. Gains maintenus sur 2 à 5 ans. Maintenus sur 10 ans sauf la mémoire épisodique. Les gains sur les activités quotidiennes apparaissent seulement après 10 ans
Quelles sont donc les conclusions par rapport à l’entrainement cognitif chez les personnes âgées?
l,entrainement permet d’améliorer les capacités intellectuelles des personens âgées, les gains sont spécifiques et limités aux capacités entrainées. Les gains perdurent dans le temps. L’entrainement peut avoir des retombées cognitives.
Vrai ou faux ? La successivité et le temps dédoublé sont les deux mécanismes impliqués dans la vitesse de traitement de l’information.
Faux.
Vrai ou faux ? Les capacités entrainées s’améliorent et les gains se transfèrent aux autres capacités non entrainées.
Faux.
Pour Salthouse, les études longitudinales reflètent mieux la trajectoire normative de l’intelligence
Vrai, il considère ques les études longitudinales sous-estiment le biais lié à l’effet de pratique
