Chapitre 3 Commerce international Flashcards

1
Q

Commerce intrabranche

A

Transaction concernant un échange de produits similaires c’est à dire du même secteur d’activité.

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2
Q

Pourquoi commerce intrabranche

A
  • Les pays échangent aussi des produits pour lesquels il existe une production sur leur territoire. –> variété pour consommateur
    EXP : FR exporte autos en All. et importe autos d’All.
  • Désir de qualité –> si les biens sont de même nature, gamme de produits peut être différente
    EXP : FR exporte autos moyenne gamme et importe haut de gamme
  • Commerce intra-firme
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3
Q

Commerce intra-firme

A

Partie du commerce international qui se déroule entre les filiales d’une firme multinationale.

Internationalisation processus de production des FTN –> Accroissement échanges mondiaux. Ces firmes font transiter produits semi-finis entre unités de production pour finalement assembler sur un territoire donné.

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4
Q

Compétitivité-prix

A

Elle se définit comme un rapport de prix relatifs. Capacité d’une entreprise à proposer un bien ou un service à un prix inférieur au concurrencent, à qualité égale.

  • Si les prix de vente d’une entreprise se réduisent plus vite que ceux de ses concurrents, alors sa compétitivité prix s’améliore.
  • Par contre, si les prix de vente d’une entreprise se réduisent moins vite que ceux de ses concurrents, alors sa compétitivité prix se réduit.
  • On peut donc augmenter la compétitivité prix d’une entreprise lorsque ses prix augmentent. Il suffit pour cela que les prix des entreprises concurrentes augmentent encore plus vite.
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5
Q

Compétitivité hors-prix

A

Capacité d’une entreprise à offrir des produits différenciés des concurrents et qui n’est pas basée sur le prix de vente. Elle tient à la qualité du produit, son caractère innovant, à la marque, au service après-vente, aux délais de livraison,…

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6
Q

taux de change

A

Prix d’une monnaie exprimé dans une autre monnaie.

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7
Q

Protectionnisme

A

Théorie et politique économique visant à protéger l’économie nationale de la concurrence internationale. Elle se traduit par la mise en place de barrières tarifaires et de barrières non tarifaires.

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8
Q

Différentes catégories d’instruments du protectionnisme

A
  • Le protectionnisme tarifaire qui rassemble les outils qui affectent le prix des biens étrangers vendus sur le territoire national
  • Le protectionnisme non tarifaire qui affecte les quantités de produit étrangers qui seront vendues sur le territoire.
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9
Q

Instruments tarifaires du protectionnisme

A
  • Droits de douanes sont des taxes sur l’importation. —> Taxe fait augmenter les prix non produits sur territoires à la diff. des produits nationaux
  • Subventions publiques : aide de l’Etat pour producteurs pour diminuer coût de production —> permet d’augmenter compétitivité-prix
  • Maintenir taux de change assez bas —> prix des produits nationaux bas et prix produits importés plus élevés sur territoire.
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10
Q

Instruments non-tarifaires du protectionnisme

A
  • Normes sanitaires : limiter importation de ceux qui respectent pas normes. —> pour protéger population nationale contre importation produits étrangers.
  • Imposition de quotas : quantités maximum de produits étrangers qui peuvent être importés.
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11
Q

Avantages protectionnisme

A
  • Friedrich List économiste allemand du 18ème soutient protectionnisme temporaire : pour entreprises qui n’ont pas taille critique pour être compétitif en réduisant leurs coûts unitaires par ex
  • Préserver emplois sur le territoire en limitant la concurrence de produits à bas coûts ou bien face à conurrence déloyale (travail enfants ou non respect normes sociales)
  • Protéger des secteurs non durablement concurrentiels et limiter disparitions emplois (théorie de l’industrie sénescente de Nicholas Kaldor) –> aides à industrie sidérurgique en Loraines années 80
  • protéger des seteurs stratégiques (Défense, SpaceX)
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12
Q

Inconvénients du protectionnisme

A

Coût d’opportunité du protectionnisme : libre-échange et avantages associés

  • Représailles des autres pays qui conduit à diminution exportations (guerre commerciale entre UE contre E-U sur le boeuf aux hormones)
  • Empêche certaines entreprises appartenant à secteurs non protégés d’accéder à des ressources de meilleures qualités. Leurs coûts de production n’est donc pas protégé —> perdent en compétitivité-prix
  • Consommateurs disposent de moins en moins de variété de choix de biens et services
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13
Q

Avantages libre-échange

A
  • Utilisation efficace des moyens de production
  • Production sur un marché de plus grande taille que marché intérieur. —> possibilité d’économie d’échelle —> prix moins bas pour consommateurs
  • Entreprises disposent de sources d’approvisionnement plus variées et moins chers —> diminution coûts de production.
  • Accède à Technologies qu’ils ne produisent même pas
  • Aug. concurrence qui encourage à l’innovation pour maintenir compétitivité
  • -> “doux commerce Montesquieu” –> libéralisme
  • -> ex stratégie de remontée de filières Corée du Sud
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14
Q

Désavantages libre-échange

A
  • Toutes spécialisations ne produisent pas même niveau valeur ajoutée + spécialisation dans des matières premières comme agriculture peut être instable et donc risqué (fluctuations de la valeur de ces marchandises dans l’économie mondiale) –> “échange inégal” selon économiste grec d’inspiration marxiste Arghiri Emmanuel
  • Pays développés avec autres pays ou coût main d’œuvre est faible. —> Entreprises souhaitent alors limiter augmentation coût travail dans pays développés en remettant en cause cotisations sociales en menacant de délocalisations.
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15
Q

Caractéristique du commerce international

A
  • Depuis 1945,nouvel essor échanges internationaux après phase de repli lié aux deux guerres mondiales et crise années 30
  • principaux pôles d’échanges internationaux sont Amérique Nord, Europe, Asie
  • domination échanges régionaux : ALENA, UE —> Commerce intrazone
  • majorités de produits manufacturés
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16
Q

Rôle de l’OMC

A

Faciliter échanges mondiaux

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17
Q

Transformations technologiques

A

Le conteneur qui réduit coûts de manutention

NTIC qui réduisent délais pour informations.

18
Q

Avantage absolu

A

Pour A. Smith, chaque pays a intérêt à se spécialiser dans la production pour laquelle les coûts de production sont les plus faibles. L’ouverture des frontières est alors bénéfique pour chaque pays.
Mais cette théorie repose sur l’hypothèse selon laquelle chaque pays est meilleur que les autres dans au moins un domaine de production. Elle ne nous apprend rien dans le cas où un pays dominerait tous les secteurs de production.

19
Q

Avantage comparatif

A

L’économiste anglais D. Ricardo met en avant l’idée selon laquelle un pays doit se spécialiser dans la production et l’exportation du bien pour lequel il dispose de l’avantage absolu le plus élevé (les coûts de production les plus faibles) ou le désavantage absolu le plus faible.

Cette analyse affine la loi des avantages absolu d’A. Smith en démontrant q’un pays qui n’aurait aucun avantages absolus peut (et doit) participer aux échanges internationaux. Même si un pays dispose d’avantages absolus dans tous les domaines, Ricardo montre que se spécialiser et s’insérer dans les échanges internationaux serait le plus rentable pour lui. Cette analyse est encore utilisée de nos jours pour justifier le libre-échange international et ses bienfaits pour les pays qui s’y adonnent. Elle est toutefois fondée sur une hypothèse forte : l’immobilité internationale des facteurs de production.

20
Q

Comment se déterminent les secteurs dans lesquels les pays s spécialisent ?

A

D’après le théorème H.O.S (Hecksher en 1919, Ohlin en 1933, Samuelson en 1940s), cette spécialisation d’un pays reposerait sur les facteurs de production dont dispose un pays. Ainsi les productions exigeants plus de main d’oeuvre peu qualifiée seront prioritairement produites dans les pays ou la main d’oeuvre peu qualifiée est abondante et dont le coût est peu élevé.
A l’inverse les pays qui disposent d’un main d’oeuvre qualifiée se spécialisent dans la production de biens et services exigeant plus de technologie. La dotation en facteur de production serait donc à l’origine du choix des productions dans lesquelles les pays se spécialisent.

21
Q

Filiale

A

Une filiale est une unité de production dont la société-mère possède au moins 10% du capital et a un droit de regard sur la gestion de cette entreprise.

22
Q

D.I.P.P

A

Une firme est dite multinationale lorsqu’elle dispose d’au moins une filiale située à l’étranger. Une filiale est une unité de production dont la societe-mere possede au moins 10% du capital et a un droit de regard sur la gestion de cette entreprise.

Ces entreprises organisent leur production à l’échelle mondiale. La société-mère répartit les différentes phases de la production d’un bien ou d’un service dans différents pays. Il s’agit de la division internationale des processus de production: D.I.P.P.

23
Q

Différents types d’I.D.E

A
  • Création d’une filiale dont la société-mère possède au moins 50% du capital.
  • Du rachat d’une entreprise déjà existante. Il s’agit dans ce cas d’une fusion-acquisition.
  • Acquisition de parts d’une entreprise déjà existante, plus de 10%, dans l’objectif d’exercer une influence dans la gestion de cette dernière.
24
Q

Délocalisation

A

La délocalisation, au sens strict, désigne la fermeture d’une unité de production sur le sol national pour ouvrir une unité de production à l’activité identique sur un territoire étranger. Cette pratique donne lieu à un transfert d’IDE.

25
Q

L’externalisation

A

L’externalisation désigne le fait pour une entreprise de confier à une entreprise extérieure une activité qu’elle réalisait auparavant en interne. Désormais elle commande cette partie de la production et donc l’achète à une entreprise avec laquelle elle réalise donc un échange commercial. Cette pratique ne donne pas lieu à un transfert d’IDE. La FMN ne cherche pas obligatoirement à prendre le contrôle de son fournisseur.

26
Q

Déterminants aux choix de localisation des FMN

A
  • Un premier déterminant est la recherche de coûts de productions plus bas notamment le coût du travail. Ainsi les étapes de la production qui requiert le plus de main d’oeuvre seront localisées dans les pays où le coût de la main d’oeuvre est faible.
    Cette localisation est possible si la productivité reste élevée sans quoi les économies réalisées sur le coût de la main d’oeuvre peuvent etre annulees par une baisse trop forte de la productivité. De plus il faut que ce pays soit un pays stable politiquement et où il est possible de faire des échanges.
    -Un second déterminant est la conquête de nouveaux marchés. En effet s’implanter au plus près du marché convoité permet aux FMN de mieux connaître les goûts des consommateurs et de proposer leur produit dans une version adaptée. De plus la production de certains services nécessite une implantation locale dans la mesure où ils sont produits et consommés simultanément. C’est la raison pour laquelle les grands noms de supermarché se sont implantés en Chine.
    Elles peuvent aussi vouloir s’implanter sur des marchés en pleine croissance et ainsi conquérir de nouveaux consommateurs.

Un troisième déterminant est la recherche des effets d’agglomération. Un FMN peut vouloir s’implanter près de fournisseurs spécialisés. Cette stratégie conduit à l’émergence de “cluster” ou pôle de compétitivité, une concentration d’entreprises exerçant leur activité dans des secteurs similaires ou proches. Les FMN bénéficie des échanges d’information et aussi d’un marché du travail local spécialisé pour les besoins de leur activité. L’exemple célèbre de “cluster” est la Silicon Valley où sont localisées les firmes exerçant dans la technologie de pointe.

27
Q

Avantage comparatif

A

Théorie de Robert Torrens puis reprise par David Ricardo.
Désigne le processus de spécialisation par lequel un pays a intérêt à se spécialiser dans la production où il possède le plus grand avantage (il est relativement le meilleur) ou le plus petit désavantage (il est relativement le moins bon).

28
Q

Dotation factorielle

A

Ensemble des facteurs de production (capital, travail, ressources naturelles) dont dispose un pays.

29
Q

Libre-échange

A

Théorie économique et politique commerciale mettant en avant les bienfaits de la libre circulation internationale des marchandises et des capitaux. Elle a été soutenue par Adam Smith puis par David Ricardo.
Cette théorie et politique commerciale incite les États à lever toutes les barrières tarifaires et non tarifaires qui pourraient entraver les échanges internationaux. Elle est à mettre en relation avec les bienfaits de la division du travail et de la division internationale du travail.

30
Q

Spécialisation

A

Répartition des activités productives entre les individus, entre les entreprises ou entre les nations. Elle devrait permettre une plus grande productivité des individus, des entreprises ou des nations.

31
Q

Evolutions commerce international

A

Depuis milieu 20ème siècle, croissance échanges internationaux > croissance production mondiale

–> accroissement interdépendance entre pays puisque part commerce mondial dans PIB de chaque pays ne cesse de s’accroître

Domination commerce intra-régional en Europe, Amérique du Nord et en Asie. Ces derniers restent aussi principales destinations exportations –> tripolarisation des échanges

32
Q

Division internationale du travail

A

Désigne le fait que les pays se sont spécialisés : ils ne fabriquent pas tous la même chose et, de ce fait échangent entre eux la production. Cette spécialisation de pays ou zone repose sur les avantages comparatifs des différents pays, du moins en théorie. On distingue DIT traditionelle de “la nouvelle division internationale du travail”

33
Q

DIT traditionelle

A

les pays développés produisent des biens manufacturés et des services et les pays pauvres, fournissent des produits primaires. Cependant, la division internationale du travail se transforme et les spécialisations évoluent. Ainsi certains pays du Sud se sont mis à fabriqués les produits manufacturés courant.

34
Q

La “nouvelle division internationale du travail”

A

Désigne la spécialisation actuelle des pays : les nouveaux pays industrialisés, asiatiques surtout, produisent aujourd’hui des produits manufacturés, y compris des produits haut de gamme. Les pays développés fabriquent surtout les produits technologiques et les services dont la production nécessite de hautes qualifications. Les pays les plus pauvres sont cantonnés dans les produits primaires à faible valeur ajoutée.

35
Q

Facteurs explosion commerce international

A

Baisse du coût des transports de marchandises

Baisse des barrières douanières

36
Q

Krugman et libre-échange

A

Selon lui, le commerce international est surtout un commerce intra-branche (les consommateurs achètent des produits semblables mais qui se différencient sur certains critères). Alors, les avantages comparatifs sont plus une conséquence qu’une cause des échanges.

37
Q

stratégie de remontée de filières Corée du Sud

A

Selon Alternatives Economiques, croissance coréenne a été permise grâce à stratégie remontée de filières et promotion exportations.

Années 60 : pays se spécialise dans le textile en exploitant son avantage comparatif : une main-d’oeuvre abondante et bon marché. Et se lance à la conquête des marchés extérieurs. –> mais rattrapage par pays émergents et protectionnisme du Nord.

Jusqu’à années 80 : redéploiement industriel sur des marchés à plus forte intensité capitalistique : la
sidérurgie, l’industrie chimique et la construction navale.

Alors : pays se tourne vers des marchés nécessitant un savoir-faire de plus en plus sophistiqué : industrie automobile et l’électronique où elle parvient en quelques années à se hisser à l’égal des pays les plus développés.Cette transformation s’est accompagnée d’une hausse du coût de la main-d’oeuvre, ponctuée par quelques avancées sociales.

Stratégie a été volontaire par pouvoirs publics

38
Q

rôle des FMN

A

Les FMN réalisent des IDE (achat d’au moins 10% du capital d’une entreprise étrangère)
- Nouveau : les FTN des PED qui font des IDE dans les PD (ex : Geely qui rachète Volvo)

39
Q

Dumping social

A

mise en concurrence par les employeurs de travailleurs des pays développés avec la main-d’œuvre moins chère des pays en développement.

40
Q

Dumping environnemental

A

Soit l’attitude d’un État qui cherche à accroître la compétitivité des entreprises présentes sur son territoire en allégeant les dispositions législatives visant à protéger l’environnement.

Soit l’attitude d’une entreprise qui exporte ses déchets potentiellement dangereux d’un pays à un autre. Ce mouvement se fait généralement des pays développés vers les pays en développement, considérés comme étant des havres de pollution, où la législation environnementale est moins contraignante ou manquante.

41
Q

Dumping fiscal

A

situation dans laquelle certains acteurs mettent en compétition les systèmes fiscaux de différents États pour réduire leurs coûts. Ces derniers pourront eux-aussi essayer d’améliorer leur position dans cette compétition pour attirer les entreprises. ex : Irlande et Amazon