chapitre 3 Flashcards

1
Q

Quel changement de questionnement marquera une rupture dans l’activité́ de connaissance en criminologie ? En quoi ce changement modifiera-t-il la définition de ce qu’est un crime ?

A

une rupture au cours des années 60-70 ; le crime n’est plus compris comme une caractéristique d’un comportement, mais comme une transgression à un code qui s’est construit dans le cadre de rapports de pouvoir ; amener à pénaliser certains groupes que d’autres

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2
Q

La criminologie clinique sera particulièrement affectée par ce changement de questionnement. Pourquoi ?

A

criminologie clinique : logique pénale qui contribue à nier les causes qui en sont à l’origine, et qui accroît la violence plutôt que la diminue
Ces travaux vont apporter un nouveau regard sur le fonctionnement de l’appareil pénal ; chercher des voies concrètes pour diminuer ses effets négatifs auprès des victimes que des personnes judiciarisées

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3
Q

De quelle manière la criminologie clinique, adoptant une perspective critique, considère-t-elle les normes sur lesquelles s’appuient les théories de la personnalité́, et plus particulièrement les théories de la personnalité́ criminelle ?

A

la personnalité est un construit ; constitue un outil de travail clinique qui permet de comprendre certaines caractéristiques de l’individu en face de soi

la construction de traits de la personnalité criminelle dans la criminologie clinique nous relève des informations sur son intégration des normes pénales

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4
Q

Les interdits figurant dans la loi pénale et les peines qui y sont rattachées reflètent-ils un consensus social ? Pourquoi ?

A

certains interdits correspondent à la morale dominante (ex : tuer quelqu’un)
Il y a une conscience de la loi, sans une connaissance juridique de celle-ci

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5
Q

« Ce qui caractérise les actes qui sont criminalisés est le fait qu’ils causent un préjudice à autrui. » Expliquez pourquoi cette affirmation est fausse et donnez un exemple.

A

puisqu’à chaque année, le milieu de travail cause un nombre de décès plus élevé que le nombre d’homicide, il est même possible de prouver qu’il y a eu négligence au travail - pourtant ces évènements sont rarement traités comme des évènements criminels

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6
Q

La police effectue un tri des affaires qui entreront dans l’appareil pénal. Expliquez.

A

l’action policière inscrit ses signalisations dans les rapports de force socioéconomiques qui fondent l’ordre social

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7
Q

Identifiez les principaux éléments de la réaction prépénale au crime qui font que peu d’évènements criminalisables sont signalés.

A
  • évènement visible (lieux publics vs. privés)
  • attitude et pouvoir des victimes (pauvres sont plus soupçonnés que les riches, présence de témoins)
  • gestion différentielle des illégalismes (pollution industrielles, fraudes fiscales, morts liés à la négligence des mesures de sécurité au travail etc)
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8
Q

Qu’est-ce qui caractérise les affaires pénales amenées devant les tribunaux et en quoi cela contraste-t-il avec la perception populaire de ce qui constitue l’essentiel de la clientèle pénale ?

A

puisque ce ne sont pas tout les crimes rapportés à la police qui ont la cote médiatique, ce qui contribue à déformer la réalité pénale dans la perception populaire, qui la croit composé essentiellement de crimes avec violence

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9
Q

En quoi la presse écrite et la télévision contribuent-elles à déformer la perception populaire sur les crimes et les infracteurs qui sont l’objet du pénal ? (4)

A

1- sélection des crimes médiatisés qui privilégie les récits sur les crimes avec violence
2- souvent décontextualisé pour créer des émotions chez les lecteurs
3- opposition méchant vs. victime innocente
4- version des faits rapportés est la version policière

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10
Q

Comment s’est maintenue la complicité́ média-police sur la nouvelle de faits divers au fil des années (avant les années 1960, arrivée de la télévision, présence des nouveaux médias sociaux) ?

A

les policiers s’assurent que les journalistes aient suffisamment de faits divers à se mettre sous la dent tous les jours et détournement de l’attention de certains autres journalistes qui voudraient présenter une autre version des faits (plus critique envers la police)

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11
Q

En quoi les séries télévisées policières, principalement américaines, contribuent-elles à maintenir des perceptions déformées du crime et de la clientèle du pénal ?

A

elles projettent la clientèle du système pénale comme étant des crimes avec violence et commis principalement par certaines couches défavorisées de la société

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12
Q

Pourquoi la population est-elle peu sensible au durcissement des peines, ces dernières années ?

A

puisque sa perception de ce qui constitue les crimes référés au pénal est déformée par les médias, mais également la perception des peines qui leur sont généralement attribués

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12
Q

Que conclut Milgram de ses expériences sur la soumission à l’autorité́ et quel lien peut-on faire avec la perception populaire concernant les sanctions pénales ?

A
  • les résultats démontraient que l’agressivité n’avait rien à voir avec l’agressivité des personnes qui administrait les décharges, mais plutôt avec leur rapport à l’autorité
  • démontre qu’une population qui considère légitime l’utilisation de la réponse pénale par les autorités politiques s’interroge peu sur la nécessité des peines
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13
Q

Que signifie « attribuer une finalité́ dissuasive à la peine » et en quoi les études mettent-elles en doute cette finalité́ ?

A

signification : la connaissance de la peine et sa certitude

études : démontre que si le fonctionnement du système pénal peut avoir un effet dissuasif - ce n’est pas une question de la peine, mais par l’évaluation que les gens font du risque coûts/bénéfices d’être prit par la police

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14
Q

Que signifie « attribuer une finalité́ rétributive à la peine » et quelle difficulté́ d’application cette finalité́ présente-t-elle ?

A

signification : paiement moral par une peine proportionnelle à la gravité du délit

difficulté d’application : l’homogénéité des critères de cette gravité dans le système pénal

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15
Q

Le taux de récidive ne peut servir à mesurer l’efficacité́ du système pénal en matière de prévention spécifique. Expliquez.

A

puisqu’il existe de nombreuses définitions de la récidive, il est difficile de comparer les cas les uns aux autres

16
Q

On ne peut comparer entre eux les résultats des études qui utilisent le taux de récidive. Expliquez.

A

puisqu’il existe certaines variations pour calculer le taux de récidive, elles deviennent encore plus grandes lorsqu’on compare différent pays

17
Q

Qu’indique, en fait, le taux de récidive ?

A

indique simplement la clientèle qui aliment le système pénal