Chapitre 24 Flashcards
Qui a rapporté les premières descriptions cliniques de difficultés à reconnaître les visages?
Wigan, Quaglino et Borelli, Charcot ou encore
Wildbrand. Cependant, il a fallu attendre près d’un siècle pour que Bodamer isole le trouble de reconnaissance des visages des autres troubles de reconnaissance et lui donne le nom de prosopagnosie.
Qu’est-ce que la forme aperceptive de la prosopagnosie?
Une incapacité à générer un percept adéquat d’un visage, empêchant ainsi la reconnaissance des visages préalablement familiers et la mémorisation de nouveaux visages.
Qu’est-ce que la forme associative de la prosopagnosie?
Une incapacité à associer un percept correctement construit aux représentations de visages stockées en mémoire (Damasio, Tranel).
La première forme de prosopagnosie?
La prosopagnosie acquise qui apparaît suite à une lésion cérébrale (Riddoch, Humphreys, Lévine, Caldara). Ce type de prosopagnosie résulte le plus souvent de lésions aiguës d’origine ischémique du territoire de l’artère cérébrale postérieure droite, mais elle peut aussi être d’origine traumatique, causée par une encéphalite virale.
Deuxième forme de prosopagnosie?
Cette prosopagnosie se manifeste par une perte progressive de la reconnaissance des visages (Joubert). Ce type de trouble apparaît dans le décours d’un processus neurodégénératif et il semblerait qu’il soit apparié une forme particulière de démence sémantique, avec prédominance d’une dégénérescence affectant le lobe temporal antérieur droit.
La deuxième forme de prosopagnosie est souvent associée à…?
Une agnosie multimodale des personnes, les patients ont perdu la capacité à reconnaître les visages, mais également les voix et les nom propres, et ils n’ont plus accès aux connaissances sémantiques liées aux personnes.
La troisième forme de prosopagnosie?
La prosopagnosie développementale/congénitale se manifeste précocement à la naissance ou durant l’enfance, et se caractérise par un mauvais développement des processus de reconnaissance des visages (Behrmann)
Hécaen et ses collègues :
Prédominance de lésions droites
Damasio et ses collègues:
Affirmation contradictoire de lésions nécessairement bilatérales
Landis, Cummings, Bogen, Imhof :
Une lésion unilatérale droite peut être suffisante pour provoquer une prosopagnosie. Une atteinte hémisphérique droite semble nécessaire pour causer une prosopagnosie.
Damasio et collègues:
Trois régions critiques : gyri lingual, fusiforme et parahippocampique
Bouvier et Engal:
Recouvrement maximal des lésions au niveau de la partie ventrale du gyrus occipital inférieur droit.