Chapitre 2 : Les règles et principes jurisprudentiels Flashcards
Qu’est ce qu’un PGD ?
C’est un principe dégagé par le juge au travers de sa jurisprudence et qui va s’appliquer à l’administration. L’objectif étant de soumettre celle-ci au principe de l’égalité.
Quel est l’apport CE, 13 mai 1927, Carrier ?
Les PGD sont pris pour s’assurer que la règlementation adoptée par l’administration respecte les libertés fondamentales et individuelle des administrés.
De quand date les 1er PGD ?
Fin du XIXe siècle, lorsque la jurisprudence dégage les grands principes du DA (ex : CE, 8 fév.. 1873, Blanco)
Pourquoi prendre des PGD ?
On souhaite que l’administration soit soumise au principe de la légalité et donc en en cas de silence ou d’insuffisance de la loi, le juge prend des PDG. L’objectif global étant d’unifier le droit.
Quel est l’apport de CE, sect., 5 mai 1944, Dame veuve Trompier-Gravier ?
Pendant, longtemps, le juge lorsqu’il prenait des PGD se fondait systématiquement sur des textes préexistant. Au travers de cet arrêt, le juge prend pour la 1er fois un PGD en dehors de tout fondement textuel. Le juge vient consacré le PGD du respect des droits de la défense
Quel est l’apport de CE, ass., 26 oct. 1945, Aramu ?
Le juge utilise pour la 1ere fois le terme de PGD et affirme que ces principes s’appliquent même en l’absence de texte.
Qui est compétent pour dégager un PGD ?
Il n’existe pas de compétence exclusive pour dégager un PGD, tous les juges sont compétents (JA, JJ, CC)
Quel est l’apport de CE, ass, 25 juin
1948, Soc. du journal L’Aurore ?
La consécration par le juge administratif du PGD de la non rétroactivité des actes de l’administration
Quel est l’apport de Cass. civ. 1ère, 21 déc. 1987, BRGM ?
Le juge judicaire consacre le PGD de l’infaisabilité des biens des personnes PB.
Quel est l’apport de C. Const., n° 69-57 L, 24 oct. 1969 ?
Le conseil constitutionnel consacre le PGD de la non rétroactivité des actes de l’administration)
A quels moments le conseil constitutionnel peut il dégager des PGD ?
- En cas de contrôle de constitutionnalité d’une loi ou d’un règlement
- En cas de contrôle d’une loi autorisant l’administration à enfreindre une règle prévu par un PGD.
Existe il une hiérarchie des PDG ?
Cette question fait l’objet d’un débat entre les juridictions et en doctrine.
Ex : CE, ass., 27 février 1970, Commune de Bozas : le CE considère que le principe du silence vaut acceptation n’est pas un PGD et refuse de l’appliquer alors que la CCAS l’Avit consacré.
Sur quelles sources se reposent le juge pour formaliser des PGD ?
- Le bloc de constitutionnalité (notamment la DDHC : CE, ass., 28 mai 1954, Barel)
- La loi (CE, ass., 8 juin 1973, dame Peynet)
- Le DIP (CE, ass., 24 mars 2006, Société KPMG et autres)
- Aucune source identifiable (CE, ass., 17 février 1950, Ministre de l’Agriculture c/ dame
Lamotte)
Quelle est la vision de René Chapus sur la valeur des PGD ?
Selon lui, les PGD ont une valeur infra législative mais supra règlementaire. L’explication étant que le JA est compétent pour contrôler les actes de l’administration et donc leur imposer des normes mais n’est pas compétent pour contrôler la loi car cela serait un contrôle de constitutionnalité et donc les PGD sont infra législatif.
Quel est l’apport de CE, sect., 30 juin 1950, Quéralt ?
Consacre la vision de Chapus sur le caractère infra législatif et supra règlementaire des PGD.