chapitre 2 la politique budgétaire Flashcards

1
Q

justification à l’intervention étatique (contraire à théorie néo-classique)

A
  • stabilisateur automatique (fc stabilisation selon Musgrave)
  • fourniture de biens publics
  • protection (allocation)
  • redistribution richesses via impôts (répartition)
  • préservation de la concurrence

rigidité partielle des px justifie intervention étatique pour compenser déséquilibres

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2
Q

charge de la dette

A

taux intérêt emprunt x somme empruntée

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3
Q

efficacité

A

capacité d’une dépense publique à augmenter la croissance publique.
BECKER: juger l’efficacité de l’action au coût.
pays dépenses<40% PIB= meilleurs fc allocations et stabilisation
>50% = meilleurs fc redistribution

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4
Q

équivalence rocardienne

A

ménages savent pour augmentation dépenses = + impôts = - envie de travailler

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5
Q

financement de l’intervention publique

A
  • création monétaire: crédit de la banque centrale
  • emprunt : vente de titres de créance, ventes de bons tu trésors (opérations d’open markets)
  • prélèvements obligatoires
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6
Q

dépenses publiques et effets

A

 La production de biens publics semble augmenter la croissance : main d’œuvre employée pour ces services, mise en place et entretenir crée de l’emploi qui crée de la croissance. = effet +
 Les dépenses d’investissement et de R&D augmentent la croissance tant que l’effet d’éviction est limité (augmentation dépenses publiques = réduction dépenses privées.) quand l’Etat investit dans dépenses publiques, les privées jugent non nécessaire de faire ces investissements (ex : recherche, dvlp, produits innovants si savent faire). Si l’effet d’éviction est limité, cela crée de la croissance. Mais si cela décourage trop envie investissement entreprises = effet croissance nulle voire négatif.
 Les dépenses d’éducation ne permettent d’accroître la croissance économique que si elles conduisent à un accroissement du nombre d’années de scolarité. En revanche, dépenses éducation avec méthodes plus inclusives, adaptées = ne joue pas sur croissance économique. Pas très efficace pour créer de la croissance.
 Effet non clair (résultats différents selon les études) des dépenses de santé et des dépenses sociales
(chômage, retraite…)

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7
Q

fiscalité politique: 3 fc Etat

A
  • allocation
  • répartition
  • stabilisation
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8
Q

typologie impôts en fonction de leur base

A
  • impôts sur la consommation:
  • impôts sur le capital: impôt sur les bénéfices, revenus patrimoine, intérêts de l’épargne…
  • impôts sur le travail :
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9
Q

typologie impôts

A
  • impôt progressif: base haute, impôt haut ex: sur le revenu/IS
  • impôt régressif/dégressif: base haute, impôt baisse (rare)
  • impôt proportionnel : rapport base et somme constant ex: certaines fiscalités, TVA
    optimisation fiscale = 1+, CSG non payée par+ riches ne travaillant pas
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10
Q

typologie impôt direct ou indirect

A
  • direct s’il frappe un revenu ou un bien du seul fait qu’une personne dispose de ce revenu ou de ce bien ex: revenus, bénéfices
  • indirect: frappe indirectement les facultés contributives. que lorsque le contribuable dépense ou utilise son revenu ex: TVA, redevance
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11
Q

traditions fiscales européennes

A
  • Bismarckienne: fiscalité logique contributive/assurantielle ex: France, All, Autriche, Suède, PB. transferts sociaux entre contribuables
  • Beveridgienne : prestations versées aux nécessiteux qu’importe la cotisation ex: RU, Danemark, Irlande
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12
Q

redistribution et efficacité

A
  • taux imposition moyen : montant total impôts payés divisé par le revenu avant impôt sur 1 an
  • taux marginal imposition : qt impôt supplémentaire à payer quand le revenu augmente= incitation des ménages à augmenter leur revenu.
  • taux marginal d’imposition effectif: prend en compte éventuelle baisse de transferts sociaux en cas de hausse du revenu = impact fiscal d’une hausse de revenu
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13
Q

pression fiscale

A

compare les impôts au PIB d’un pays:
- dépend du niveau de biens publics souhaités
- préférences en matière de protection sociale
=> théorie de la capture vs intérêt de la Nation.

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14
Q

courbe de Lorenz

A

savoir si impôt permet de réduire inégalités. + s’éloigne de la diagonale + inégalités..

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15
Q

incidences fiscales et distorsion: élasticité de l’offre et demande

A

variation demande/variation du prix
+ élasticité grande + courbe demande élastique + demande élastique
inélastique = essence, électricité.

+ élasticité faible, + forte perte
taxe récupérée = prix avec taxe = px équilibre
la taxe diminue le surplus des consommateurs

  • celui qui supporte la taxe est celui qui a l’élasticité la plus faible.
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16
Q

incidences fiscales et distorsions: surplus et perte sociale

A

perte des échanges mutuels non réalisés = perte sociale. - théorie néoclassique

17
Q

choix de l’impôt: règle de Ramsey

A

=> récolter l’impôt où l’élasticité est la + faible. = réduire le - possible la quantité échangée et la perte sociale.

18
Q

choix de l’impôt: courbe de Laffer

A
  • effort pour récolter du revenu face à un taux imposition trop élevé. = recette fiscales diminuent. t=t alors T=Tmax. si t>t alors taux imposition dissuasif et recettes totales Tmax.
19
Q

fiscalité correctrice

A

joue sur le taux imposition pour corriger les défaillances de marché

  • réduction impôt ou subventions pour production de biens publics, externalités +
  • mise en place de nouveaux impôts ou augmentation impôts existants sur biens et services générant externalités négatives et redistribution de ces impôts
  • réduction impôt, mise en place de subventions pour activités aux externalités +
20
Q

système fiscaux: santé financières : soldes publiques

A
  • solde budgétaire= recette totales - dépenses totales
  • charge de la dette = montant dette x taux intérêt dette
  • solde primaire= solde budgétaire - charges d’intérêt (mais dépenses conjoncturelles) = pas très bon indicateur non plus du gouvernement car chiffres (dépenses et recettes) recueillis sont conjoncturels dépendant des stabilisateurs automatiques. Le gouvernement n’a pas d’impact, les taux d’impositions, TVA, revenu fixé en avance.
    Les seuils des prestations sociales sont aussi déterminés en avance. Partie des dépenses et recettes de l’etat qui varient automatiquement sans que le gouvernement en place soit responsable.
    Ex : ménage au revenu + bas chômage partiel… payent – d’impôt sur le revenu comme ce dernier baisse.
  • Les dépenses publiques augmentent de façon automatique en cas de ralentissement de l’activité (ne serait-ce que par la hausse du chômage).
  • Les recettes fiscales diminuent de façon automatique en cas de ralentissement: les agents consomment moins donc baisse de la TVA, ont moins de revenu donc baisse de l’impôt sur le revenu, ont moins de profit donc baisse de l’impôt sur les bénéfices
  • solde structurel primaire (solde primaire corrigé conjoncturel) = solde budgétaire - charges d’intérêt - solde primaire conjoncturel

solde budgétaire = solde conjoncturel primaire + solde structurel primaire + charges d’intérêt

21
Q

viabilité des finances publiques

A
  • étude du solde primaire: solde primaire vs solde théorique permettrait de garder le ratio dette/PIB constant. + croissance éco forte - solde primaire important
  • contrainte budgétaire inter-temporelle: valeur de toutes les recettes = valeurs toutes dépenses publiques futures + valeur initiale de la dette
  • comptabilité générationnelle: viable si valeur impôts nets de transferts générations futures>dette courante + dépenses publiques futures
  • dynamique passée de la dette: comparaison dette et déficits passés
22
Q

dette publique

A

accumulation précédents déficits publics non remboursés. 120% PIB France.
augmente dans pays développés
- soutenabilité de la dette dépend des marchés financiers
- ration dette/PIB augmente quand: TI sur dette augmente (baisse confiance marchés), montant dette augmente (COVID), PIB diminue (COVID)

23
Q

crise de la dette grecque, des dettes souveraines

A

Grèce véritable dette = agences de notation modifient = Grèce non éligible au plan de refinancement de la BCE par réglementation.
plans relance timides 730 milliards.
augmentation TI
2014 excédent budgétaire primaire au px d’emplois et dvlp pauvreté.
FMI, UE= plan d’austérité.

24
Q

contraintes sur politique budgétaire

A
  • crédibilité politique budgétaire: équivalence rocardienne, auto-réalisation consommateurs épargnent
  • contraintes institutionnelles: plafonds de dette publique, pacte de stabilité et de croissant (déficit budgétaire<3% PIB, dette<60%, TSG règle d’or: déficit structurel <0,5% PIB sur le cycle éco)
    = applicables ex-ante ou ex-post comme aux US une fois décision prise.