Chapitre 2 Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qu’une relation bien fondée ?

A

Une relation binaire R sur un ensemble A est bien fondée si toute partie non vide X de A possède un élément minimal par R

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2
Q

Proposition sur l’induction à partir des relations bien fondées (énoncé)

A

Soit R une relation bien fondée sur A et soit P une propriété valide pour le principe de séparation tel que pour tout élément x de A, si P(y) est vrai pour tout y tel que y R x, alors P(x) est vrai, alors P(x) est vrai pour tout élément de A

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3
Q

Proposition sur l’induction à partir des relations bien fondées (schéma de preuve)

A
  • Définir X l’ensemble des éléments pour lesquels P(x) est faux et x0 l’élément minimal de X
  • Regarder tous les y tels que y R x0, qui ne sont pas dans X puisqu’ils sont plus petits que l’élément minimal
  • Conclure en appliquant la prémisse
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4
Q

Qu’est-ce qu’un ordre ?

A

Une relation réflexive (si c’est un ordre partiel), antisymétrique et transitive

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5
Q

Qu’est-ce qu’un bon ordre ?

A

Un ordre sur un ensemble A tel que toute partie non-vide de A possède un plus petit élément

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6
Q

Qu’est-ce qu’un ensemle bien ordonné ?

A

Un couple (ensemble, ordre) tel que l’ordre est un bon ordre sur l’ensemble

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7
Q

Propriétés d’un ensemble bien ordonné

A
  • Si l’ensemble est non-vide, il possède un plus petit élément
  • Tout élément possède non-maximal un plus petit majorant
  • Il n’existe pas de suite infinie strictement décroissante
  • La restriction de l’ordre à tout sous-ensemble est également un ensemble bien ordonné
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8
Q

Proposition sur les ordres totaux biens fondés

A

Une relation d’ordre stricte est un bon ordre (strict) si et seulement si c’est un ordre total bien fondé

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9
Q

Qu’est-ce qu’un isomorphisme ?

A

Une application bijective et strictement croissante

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10
Q

Quelles sont les caractéristiques d’une application f strictement croissante de A sur B avec (A, < A) et (B, B) des ensembles bien ordonnés et «sub>A</sub> total ? (énoncé)

A
  • f est injective
  • x «sub>A</sub> y ⇔ f(x) «sub>B</sub> f(y)
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11
Q

Quelles sont les caractéristiques d’une application f strictement croissante de A sur B avec (A, «sub>A</sub>) et (B, B) des ensembles bien ordonnés et «sub>A</sub> total ? (schéma de preuve)

A
  • Prouver f injective par cas
  • Prouver l’équivalence
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12
Q

Quelles sont les caractéristiques d’une application strictement croissante f de (A, <) bien ordonné dans lui-même ? (énoncé)

A

a ≤ f(a) est vrai pour tout élément a de A

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13
Q

Quelles sont les caractéristiques d’une application strictement croissante f de (A, <) bien ordonné dans lui-même ? (schéma de preuve)

A
  • Poser X = {a ∈ A | f(a) < x} et x0 le plus petit élément de X
  • Appliquer f sur x0 et f(x0) et en déduire que f(f(x0)) < f(x0) < x0
  • Par contradiction, X n’a pas de plus petit élément et est donc vide
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14
Q

Proposition de la rigidité (énoncé)

A

Si (A, «sub>A</sub>) et (B, «sub>B</sub>) sont deux ensembles bien ordonnés, il existe au plus un isomorphisme du premier sur le second

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15
Q

Proposition de la rigidité (schéma de preuve)

A
  • Supposer qu’il existe deux isomorphismes f et g
  • Construire g-1∘f strictement croissante
  • Montrer qu’on a f(a) ≤ g(a) et g(a) ≤ f(a) donc f(a) = g(a)
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16
Q

Qu’est-ce qu’un segment initial ?

A

Si (A, <) est un ensemble bien ordonné et si a ∈ A, alors le segment initial de A déterminé par a est (Init(a) = {x ∈ A | x < a}, <)

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17
Q

Propriété du segment initial

A
  • Clotûre par minorant
  • Unicité
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18
Q

Quelles sont les propriétés d’un ensemble X ⊆ A avec (A, <) un ensemble bien ordonné et X un ensemble clos par minorant ? (énoncé)

A

Soit X = A, soit il existe a ∈ A tel que X = Init(a) le segment initial déterminé par a

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19
Q

Quelles sont les propriétés d’un ensemble X ⊆ A avec (A, <) un ensemble bien ordonné et X un ensemble clos par minorant ? (schéma de preuve)

A
  • Définir Y = A\X
  • Si Y est vide, X = A
  • Sinon, y0 minore Y, et on montre Init(y0) ⊆ X et X ⊆ Initi(u0)
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20
Q

Inexistence d’isomorphismes entre (A, <) et un de ses segments initiaux (schéma de preuve)

A
  • Supposons que f est un isomorphosme de A dans Init(a)
  • f(a) > a par définition d’un isomorphisme (strictement croissant)
  • f(a) < a car x ∈ Init(a) ⇒ x < a
  • Contradiction donc conclusion
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21
Q

Inexistence d’isomorphismes entre deux segmentes initiaux distincts (schéma de preuve)

A
  • Pour Init(a) et Init(b), deux cas symétriques a < b et b < a
  • Si a < b, Init(a) segment initial de Init(b) donc on peut se ramener au cas de l’inexistence d’isomorphismes entre un ensemble et ses segments initiaux
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22
Q

Proposition de la comparaison pour les bons ordres (énoncé)

A

Soient (A, «sub>A</sub>) et (B, «sub>B</sub>) deux ensembles bien ordonnés, alors l’un exactement des cas suivants est vrai
- ils sont isomorphes
- le premier est un segment initial du second
- le second est un segment initial du premier

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23
Q

Proposition de la comparaison pour les bons ordres (schéma de preuve)

A
  • Définir F telle que F(a) = b si et seulement si Init(a) est isomorphe à Init(b) et montrer que F est fonctionnelle et injective
  • Montrer que si a ∈ Dom (F) et a’ < a, a’ ∈ Dom(F), c’est à dire que le domaine et l’image de F sont clos par minorant
  • Regarder les 4 cas possibles :
    • Dom(F) = A et Im(F) = B, alors A et B sont isomorphes
    • Dom(F) = A et Im(F) est un segment initial de B, alors A est isomorphe à un segment initial de B
    • Dom(F) est un segment initial de A et Im(F) = B, alors B est isomorphe à un segment initial de A
    • Dom(F) est un segment initial de A déterminé par a et Im(F) est un segment inital de B déterminé par b, ce qui est impossible car on aurait F(a) = b, donc a ∈ Init(a) et b ∈ Init(b)
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24
Q

Comment se définit l’adition sur deux ensembles bien ordonnés ?

A

A ⊞ B = (A × {1}) ∪ (B × {2}) tel que (a, i) ⊏ (b, j) si et seulement si
- i = j = 1 et a < b
- i = j = 2 et a < b
- i < j

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25
Q

Comment peut-on résumer la structure construite à la somme de deux ensembles bien ordonnés ?

A

Les deux ensembles sont juxtaposés (mis à la suite l’un de l’autre) : (A, <) + (B, <) peut se voir comme A puis B

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26
Q

Propriété de l’addition de deux ensembles bien ordonnés

A
  • L’addition de deux ensembles bien ordonnés est un ensemble bien ordonné
  • Associativité
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27
Q

Comment se définit la multiplication sur deux ensembles bien ordonnés ?

A

A × B tel que (a, b) ⊏ (a’, b’) si et seulement si
- b < b’
- b = b’ et a < a’

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28
Q

Comment peut-on résumer la structure construite à la multiplication de deux ensembles bien ordonnés ?

A

Le premier ensemble est indexé par le second, c’est à dire que A × B correspond à autant de copies de A qu’il y a d’éléments dans B, et pour cahcune des copies, on l’indexe par un des éléments de B dans l’ordre

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29
Q

Propriété de la multiplication de deux ensembles bien ordonnés

A
  • La multiplication de deux ensembles bien ordonnés est un ensemble bien ordonné
  • Associativité
  • Distributivité sur l’addition
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30
Q

Comment se définit l’exponentiation sur deux ensembles bien ordonnés ?

A

Si A a un plus petit élément a0, un support d’une suite f d’éléments de A est {i | f(i) != a0}, et A(B) est le sous-ensemble de AB</sub> formé par les suites à support fini, tel que f ⊏ g si et seulement si
- ∃ i, f(i) < g(i) et ∀ j > i, (f(j) = g(j))

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31
Q

Propriété de l’exponentiation de deux ensembles bien ordonnés

A
  • L’exponentation de deux ensembles bien ordonnés donc le premier a un plus petit élément est un ensemble bien ordonné
  • Distributivité
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32
Q

Qu’est-ce qu’un ensemble transitif ?

A

Un ensemble d’ensemble est transitif si et seulement si tout élément de l’un de ses élément lui appartient : ∀ X ∈ A, x ∈ X ⇒ x ∈ A

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33
Q

Que peut-on dire des parties d’un ensemble transitif ?

A

A ⊆ P(A) si et seulement A est transitif

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34
Q

Montrer qu’il existe au moins un ensemble transitif

A

∅ est un ensemble transitif

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35
Q

Comment construire des ensembles transitifs à partir d’un ou de plusieurs ensembles transitifs ?

A
  • Si A est transitif A ∪ {A}, P(A) et ∪A sont transitifs
  • Une réunion d’ensembles transitifs est transitive
  • Une intersection d’ensembles transitifs est transitive
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36
Q

Combien existe-t-il d’ensembles transitifs ?

A

Une infinité

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37
Q

Qu’est-ce qu’un ordinal ?

A

Un ensemble α est un ordinal si et seulement si α est transitif et que la restriction de ∈ à α est un bon ordre

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38
Q

Propriétés condition d’un ordinal

A
  • ∀ x ∈ α, x ⊆ α (transitivé de l’ensemble)
  • ∀ x ∈ α, x !∈ x (anti-réflexivité)
  • ∀ x, y, z ∈ α, (x ∈ y ∧ y ∈ z) ⇒ (x ∈ z) (transitivité de l’ensemble)
  • ∀ A != ∅ ⊆ α, ∃ x ∈ A, ∀ y != x ∈ A, x ∈ y (bon ordre)
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39
Q

Montrer qu’il existe au moins un ordinal

A

∅ est un ordinal

40
Q

Comment construire des ordinaux à partir d’un ordinal ?

A

Si α est un ordinal α ∪ {α} est un ordinal

41
Q

Définition de l’opération successeur pour les ordinaux

A

Pour tout ensemble A, S(A) = A ∪ {A}, et pour n un entier naturel, on note n l’ordinal Sn(∅)

42
Q

Définition de l’ordinal n

A

Pour tout entier n, l’ordinal n a exactement n éléments, à savoir les ordinaux k pour k < n

43
Q

Qu’est-ce qu’un élément d’un ordinal α ?

A

Un ordinal strictement inclus dans α

44
Q

Proposition sur l’intersection d’ordinaux

A

Si A est un ensemble non-vide d’ordinaux, ∩A est un ordinal

45
Q

Définition de l’ordre des ordinaux

A

Si α et β sont des ordinaux, α est strictement plus petit que β (α < β) si α est un élément de β

46
Q

Quel est l’ordre large associé à l’appartenance (ordre strict) pour les ordinaux ?

A

C’est l’inclusion : α ⊆ β est vrai si et seulement si soit α ∈ β, soit α = β

47
Q

Quel est le plus petit élément d’un ensemble non-vide d’ordinaux ?

A

Son intersection

48
Q

Quelle propriété sur les ordres peut-on dire des ordinaux ?

A

Tout ensemble non-vide d’ordinaux est un ensemble bien ordonné

49
Q

Trichotomie des ordinaux

A

Pour toute paire d’ordinaux α, β
- α ∈ β
- α = β
- β ∈ α

50
Q

À quoi correspond le segment initial Init(α) pour α un ordinal ?

A

À α lui-même : l’ensemble qui contient tous les ordinaux plus petits que α est α

51
Q

Définition de l’induction par les ordinaux (première définition)

A

Soit P(α) une proposition valide pour le principe de séparation, alors
- soit θ un ordinal tel que pout tout α < θ, si P(α) est vraie si P(β) l’est pour tout β < α, alors P(α) est vrai pout tout α < θ
- P(α) est vraie si P(β) l’est pour tout β < α, alors P(α) est vrai pout tout α < θ

52
Q

Quel est le plus petit élément d’un ensemble non-vide d’ordinaux ?

A

Son union

53
Q

Paradoxe de Burali-Forti (énoncé)

A

Aucun ensemble ne contient tous les ordinaux

54
Q

Paradoxe de Burali-Forti (schéma de preuve)

A

Il suffit de considérer qu’un tel ensemble existe et de montrer que l’union de cet ensemble est un ordinal qui n’y appartient pas

55
Q

Définition de ω

A

ω est la borne supérieure des ordinaux n pour n entier, c’est le premier ordinal infini

56
Q

Que vaut ⋃α pour α un ordinal ? (énoncé)

A
  • Si ∀ β, β < α implique S(β) < α, alors ⋃α = α
  • Si ∃ β, α = S(β), alors ⋃α = β
57
Q

Que vaut ⋃α pour α un ordinal ? (schéma de preuve)

A
  • ⋃α ⊆ α car α est un ordinal, α ⊆ ⋃α car β < α ∈ β < α ⇒ β < S(β) < α ⇒ β ∈ S(β) ∈ α ⇒ β ⊆ ⋃α
  • β ⊆ ⋃α car γ ∈ β ⇒ γ < β ⇒ γ ∈ β ∈ α ⇒ γ ∈ ⋃α, ⋃α ⊆ β car ⋃α = ⋃S(β) = ⋃β ∪ β ⊆ β
58
Q

Qu’est-ce qu’un ordinal successeur ?

A

Un ordinal non-nul α tel qu’il existe β vérifiant α = S(β)

59
Q

Qu’est-ce qu’un ordinal limite ? (définition classique)

A

Un ordinal non-nul α tel que α = ⋃α

60
Q

Définition de l’induction par les ordinaux (successeurs et limites)

A

Soit P(α) une proposition valide pour le principe de séparation, alors si
- P(0) est vraie
- si P(α) est vraie, P(S(α)) l’est aussi
- si λ est limite et si P(α) est vraie pour α < λ, alors P(λ) est vraie
Alors P(α) est vraie pour tout ordinal α

61
Q

Proposition de la comparaison pour les ordinaux (énoncé)

A

Tout ensemble bien ordonnée est isomorphe à un unique ordinal

62
Q

Proposition de la comparaison pour les ordinaux (schéma de preuve)

A
  • Reprendre la proposition de la comparaison sur les bons ordres : puisque pour les ordinaux sont une famille d’ensemble bien ordonnés, on sait que pour tout ensemble bien ordonné (A, <)
    • (A, <) est isomorphe à la suite des ordinaux entière → impossible car la suite des ordinaux ne forme pas un ensemble
    • la suite des ordinaux est isomorphe à un segment initial de (A, <) → impossible car la suite des ordinaux ne forme pas un ensemble
    • (A, <) est isomorphe à la suite des ordinaux → seule possibilité, et comme un segment initial de la suite des ordinaux est un ordinal, c’est fini
63
Q

Qu’est-ce que ord(A, <) ?

A

ord(A, <) est le type d’ordre de l’ensemble bien ordonné (A, <), c’est-à-dire que c’est le seul ordinal avec lequel (A, <) est isomorphe

64
Q

Soit ord(A) = α et ord(B) = β, comment montrer que α = β ?

A

En construisant une bijection strictement croissante de A sur B

65
Q

Soit ord(A) = α et ord(B) = β, comment montrer que α < β ? (énoncé)

A

En construisant une bijection strictement croissante de A sur un segment initial de B

66
Q

Soit ord(A) = α et ord(B) = β, comment montrer que α < ? (schéma de preuve)

A

Un isomorphisme de A dans un segment inital de B entraîne un isomorphisme de (α, >) dans un segment initial de (β, <) déterminé par un ordinal qu’on note γ et qui coïncide avec le segment initial, donc (α, >) est isomorphe à (γ, >) et α = γ < β

67
Q

Soit ord(A) = α et ord(B) = β, comment montrer que α ≤ β ? (énoncé)

A

En construisant une injection strictement croissante de A sur B

68
Q

Soit ord(A) = α et ord(B) = β, comment montrer que α ≤ β ? (schéma de preuve)

A

Une injection croissante de A dans B entraîne une injection croissante de (α, >) dans (β, <), or si on avait α > β on aurait une injection croissante (α, >) dans un de ses propres segments initiaux, donc on a bien α ≤ β

69
Q

Comment se définit l’addition de deux ordinaux ?

A

Si α et β sont des ordinaux, on définit α + β comme l’unique ordinal γ tel que (γ, ∈) est isomorphe à (α, ∈) + (β, ∈)

70
Q

Propriétés de l’addition d’ordinaux

A
  • α + 0 = 0 + α = α
  • α + 1 = S(α)
  • Pour α fini, 1 + α = S(α)
  • Pour α infini, 1 + α = α
  • Associativité
71
Q

Lien entre l’addition et l’ordre d’ordinaux (énoncé)

A

Pour α, β ordinaux, α < β si et seulement s’il existe γ tel que α + γ = β

72
Q

Lien entre l’addition et l’ordre d’ordinaux (schéma de preuve)

A
  • Si α + γ = β, puisque (α, <) est isomorphe à un segment initial de (α, <) + (γ, <), c’est un segment initialest isomorphme à un segment initial de (β, <) donc α ≤ β
  • Si α ≤ β, (β \ α, <) est un ensemble bien ordonné isomorphe à un ordinal γ et (α, <) est le segment initial de β déterminé par α, et dans l’ordre sur β, les élément de α sont suivis par les éléments de β \ α donc β = α + β \ α = α + γ
73
Q

Propriétés de l’addition à gauche d’ordinaux

A

Pour tout ordinal α, l’addition à gauche d’α est strictement croissante et continue :
- β < β’ ⇒ α + β < α + β’
- α + λ = supβ<λ (α + β) pour λ limite

74
Q

Propriétés de l’addition à droite d’ordinaux

A

Pour tout ordinal β, l’addition à droite d’β est non décroissante et semi-continue inférieurement :
- α ≤ α’ ⇒ α + β ≤ α’ + β
- λ + β ≥ supα<λ (α + β) pour λ limite

75
Q

Définition récursive de l’addition à gauche d’ordinaux

A
  • α + 0 = α
  • α + S(β) = S(α + β)
  • α + λ = supβ<λ (α + β) pour λ limite
76
Q

Comment se définit la multiplication de deux ordinaux ?

A

Si α et β sont des ordinaux, on définit α × β comme l’unique ordinal γ tel que (γ, ∈) est isomorphe à (α, ∈) × (β, ∈)

77
Q

Comment se définit l’exponentiation de deux ordinaux ?

A

Si α et β sont des ordinaux, on définit αβ comme l’unique ordinal γ tel que (γ, ∈) est isomorphe à (α, ∈)(β, ∈)

78
Q

Propriétés de la multiplication d’ordinaux

A
  • α × 0 = 0 × α = α
  • α × 1 = 1 × α = α
  • Associativité à gauche par rapport à l’addition ordinale
  • Distributivité à gauche par rapport à l’addition ordinale
79
Q

Propriétés de l’exponentiation d’ordinaux

A
  • α0 = 1
  • α1 = α
  • Pour β != 0, 0β = 0
  • 1β = 1
  • αβ+γ = αβ× αγ
  • αβ×γ = (αβ)γ
80
Q

Lien entre la multiplication et l’ordre d’ordinaux

A

Pour tout ordinal γ vérifiant γ < α × β , il existe un couple d’ordinaux (ρ, σ) avec ρ < α et σ < β vérifiant γ = α × σ + ρ

81
Q

Propriétés de la multiplication à gauche d’ordinaux

A

Pour tout ordinal α != 0, la multiplication à gauche d’α est strictement croissante et continue :
- β < β’ ⇒ α × β < α × β’
- α × λ = supβ<λ (α × β) pour λ limite

82
Q

Propriétés de l’exponentiation de base ordinale

A

Pour tout ordinal α ≥ 2, l’exponentiation de base α est strictement croissante et continue :
- β < β’ ⇒ αβ < αβ’
- α × λ = supβ<λβ) pour λ limite

83
Q

Propriétés de la multiplication à droite d’ordinaux

A

Pour tout ordinal β, la multiplication à droite d’β est non décroissante et semi-continue inférieurement :
- α ≤ α’ ⇒ α × β ≤ α’ × β
- λ × β ≥ supα<λ (α × β) pour λ limite

84
Q

Définition récursive de l’exponentation à base ordinale

A
  • α0 = 1
  • αS(β) = αβ × α
  • αλ = supβ<λβ) pour λ limite
85
Q

Propriétés de l’exponentiation d’exposant ordinal

A

Pour tout ordinal β, l’exponentiation d’exposant β est non décroissante et semi-continue inférieurement :
- α ≤ α’ ⇒ αβ ≤ α’β
- λβ ≥ supα<λβ) pour λ limite

86
Q

Définition récursive de la multiplication à gauche d’ordinaux

A
  • α × 0 = 0
  • α × S(β) = α × β + α
  • α × λ = supβ<λ (α × β) pour λ limite
87
Q

Comment se définit la division euclidienne de deux ordinaux ?

A

Pour tout ordinal β et tout ordinal non-nul α, il existe un unique couple d’ordinaux (ρ, σ) avec ρ < α et σ ≤ β vérifiant γ = α × σ + ρ

88
Q

Proposition de non-injection des ordinaux (énoncé)

A

Pour tout ordinal infini α, l’ensemble d’ordinaux s’injectant dans α est un ordinal, et c’est le plus petit ordinal ne s’injectant pas dans α

89
Q

Proposition de non-injection des ordinaux (schéma de preuve)

A
  • Poser Θ l’ensemble des ordinaux qui s’injectent dans α, θ = ⋃Θ et β un ordinal infini de Θ
  • Construire f une bijection de β sur S(β) : f(0) = β, f(n) = n - 1 pour n ≥ 1, f(γ) = γ pour ω ≤ γ < β
  • Comme β s’injective dans S(β), β ∈ Θ ⇒ S(β) ∈ Θ, donc Θ n’a pas de plus grand élémént et ne contient pas sa borne supérieure θ
  • Donc θ ne s’injecte pas dans α et est le plus petit ordinal ayant cette propriété
90
Q

Comment se définit la suite ωi ?

A

On pose ω0 = ω et ωi+1 le plus petit ordinal qui ne s’injecte pas dans ωi

91
Q

Borne supérieure de l’ensemble des ordinaux dénombrables

A

ω1 qui est le plus petit ordinal qui ne s’injecte pas dans ω

92
Q

Qu’est-ce que le développement itéré de n en base p

A

Il s’agit d’exprimer n au moyen des entiers de 1 à p-1, de la somme, des multiplications et de l’exponentiation en base p

93
Q

Définition des suites de Goodstein

A

Pour q ≥ p ≥ 2, Tp,q(n) est l’évaluation du développement itéré de n en base p dans lequel on a remplacé partout p par q, une suite de Goodstein à partir de d est alors :
- Gd,2 = d
- Gd,p+1</sup> = Tp,p+1(Gd,p) - 1 si Gd,p est non-nul, 0 sinon

94
Q

Théorème de Goodstein (énoncé)

A

Pour tout entier d, la suite Gd,p converge vers 0, c’est-à-dire qu’il existe p tel que Gd,p = 0

95
Q

Théorème de Goodstein (schéma de preuve)

A
  • Introduire une fonction de développement itéré adapté à l’arithmétique ordinale : Tp,ω(n) est le développement itéré de n en base p dans lequel on a remplacé partout p par ω et q < p par q
  • Construire Ĝd,p = Tp,ω(Gd,p) afin d’obtenir une suite d’ordinaux Ĝd,2, Ĝd,3, … pour tout entier d
  • Montrer que Ĝd,p = Ĝd,p+1
  • Conclure en utilisant le fait qu’il n’existe pas de suite infinie décroissante d’ordinaux et pour tout p et n, Tp,ω(n) < Tp,ω(n + 1)