Chapitre 1.3 - Le pouvoir pathogène bactérien Flashcards
Organismes parasites
Dépendent de leur hôtes et lorsqu’un parasite se développe et se multiplie dans ou sur un hôte, ce dernier subit une infection.
Nature d’une infection
Peut varier fortement au point de vue de la gravité, de la localisation (porte d’entrée) et du nombre d’organismes impliqués, et peut ou non déboucher sur une maladie évidente.
Maladie infectieuse
Toute altération de l’état de bonne santé d’un organisme hôte ou de l’une de ses composantes, empêchent l’accomplissement normal des fonctions vitales en raisons de la présence d’un parasite ou de ses produits.
Postulats de Koch
Les exigences expérimetales qui ont établie la relation entre la maladie et l’agent infectieux.
Koch (médecin allemand)
Joué un rôle primordial dans la démonstration de l’hypothèse que les microorganismes peuvent être à l’origine des maladies.
En 1877, il a publié des articles sur une zoonose, l’anthrax causé par Bacillus anthracis.
4 exigences expérimentales (Postulats de Koch)
- Le microorganisme doit être présent dans chaques cas de maladie, mais absent des organismes sains.
- Le microorganisme suspect doit être isolé et cultivé enculture pure.
- La même maladie doit se développer quand le microorganisme est isolé et inoculé à un hôte sain.
- Le même microorganisme doit de nouveau être isolé de l’hôte malade.
Pathogène
Un microorganisme qui cause une maladie.
Pouvoir pathogène d’une bactérie
Sa capacité de causer une maladie chez son hôte, peu importe la gravité de la maladie. (Le pouvoir pathogène dépend de la virulance). Quantifié par 3 données: 1. Dose Minimale Mortelle (DMM) 2. Dose Létale 50 (DL50) 3. Dose Minimale Infectante (DMI)
Dose Minimale Mortelle (DMM)
La plus faible dose ou le nombre minimale de cellules d’un agent pathogène qui tue dans un délai déterminé un groupe expérimental.
Dose Létale 50 (DL50)
Dose ou le nombre de cellules d’un agent pathogène capable du tuer 50% des hôtes d’un groupe expérimental en un temps donné.
Dose Minimale Infectante (DMI)
Dose minimale ou nombre minimal des cellules d’un agent pathogène donné permettant la contination et le développement de la maladie.
Virulence de l’agent pathogène
L’intensité du pouvoir pathogène c’est à dire la force avec laquelle le pathogène peut causer une maladie.
Pathogénie/Pathogenèse
Ensembles de mécanismes ou processes qui conduisent au déclenchement des symptômes d’une maladie infectieuse, suite au contact avec un pathogène.
Facteurs de virulence d’une bactérie pathogène
- Adhésion
- Invasion
- Multiplication
- Toxinogène
- Résistance des bactéries pathogènes au système immunitaire (résistance à la phagocytose).
Adhésion du pathogène aux cellules ou aux tissus (Adhésion)
La bactérie doit être capable de se fixer et de coloniser les celuules et les tissus pour établir un site de multiplication en surface ou à l’intérieur de l’hôte.
Les facteurs d’adhésion appelés adhésines
Adhésion
Des structures spécialisées localisées à leurs surfaces pour se fixer de façon spécifique aux récepteurs cellulaires.
(ex: Capsule, Pili, Fimbriae, etc).
Les adhésines sont des facteurs de virulence ou au pouvoir pathogène.
Le pouvoir invasif
Invasion
La capacité de l’organisme de se répandre dans le tissus de l’hôte malgré les mécanismes de défense immunitaires.
De nombreuses bactéries pathogènes entrent dans les cellules et les tissus de l’hôte pour assurer leur survie et leur multiplication.
L’introduction à l’organisme
Invasion
Elles peuvent s’introduire activement dans l’épithélium de l’hôte en se fixant sur la surface épithéliale et en produisant des substances lytiques (enzymes) qui altèrent le tissu de l’hôte.
Une fois dans l’épithélium, l’agent pathogène pet atteindre des tissus plus profonds et continuer à se disséminer dans le corps de l’hôte en se multipliant.
Une bactérie pathogène peut pénétrer la surface épithéliale par…
(Invasion)
- De petites fissures ou des ulcères dans une muqueuse.
- Des blessures, éraflures ou des brûlures à la surface de la peau
- Des arthropodes vecteurs (insectes) causant de petites blessures lorsqu’ils se nourrissent
Multiplication
- Pour qu’une bactérie pathogène soit efficace dans son développement et sa multiplication (colonisation), elle doit trouver un environnement approprié (éléments nutritifs, pH, température) chez l’hôte.
- Les régions du corps de l’hôte offrant les condition favorables vont héberger la bactérie pathogène et permettront à celle-ci de se développer et de se multiplier pour produire une infection.
- Plus le nombre de bactérie dans l’organisme hôte est élevé, plus la probabilité de maladie est grande.
- Certaines bactéries envahissent des cellules spécifiques dans lequelle elles se multiplies.
Bactériémie
Multiplication
La présence de bactéries viable dans le courant sanguin.
Sepicémie
Multiplication
La présence de bactéries ou de leurs toxines dans le sang. Un petit nombre de cellules bactériennes peut occasionner une maladie, si la bactérie est extrèmement virulente ou si la résistance de l’hôte est faible.
Maladie endogène
Multiplication
La résistance d’un hôte est très faible sa propre microflore peut induire une maladie.
L’agent qui affecte l’hôte est originellement issu du corps de l’hôte (c’est à dire que la maladie est causé par des bactérie déjà retrouvé dans le corps et qui peuvent devenir aggressif quand la force du système immunitaire est diminué.
Le pouvoir toxinogène
Toxinogène
Capacité du germe de produire des toxines, des substances chimiques qui porterons préjudice à l’hôte et produiront une maladie. (Ce processus se passent au stade de croissance exponentielle).
Toxine
Toxinogène
Substance spécifique, souvant un métabolite de l’organisme qui nuit à l’hôte.
Les toxines peuvent même induire une maladie en l’absence de l’organisme producteur.
Les toxines produites par les bactéries sont:
1. Exotoxines
2. Endotoxines
Intoxication
Toxinogène
Maladies résultant de l’entrée d’une toxine spécifique dans le corps.
Toxémie
Toxinogène
Présence de toxines dans le sang de l’hôte.
Exotoxines
Toxinogène
D’origine bactérienne (surtout des bactéries G+), sont de protéines ou de petits peptides solubles habituellement libérées dans l’environnement pendant la multiplication de la bactérie pathogène. Dans de nombreux cas, les exotoxines peuvent voyager du site d’infection vers d’autres tissus ou cellules cibles.
Ils sont synthétisée par des bactéries spécifiques contenant un plasmide ou un prophage porteur de gènes de l’exotoxine.
(ex. la diphtérie causée par C. diphtheriae)
Exotoxine peuvent tuer les cellules :
- Certaines exotoxines inhibent la synthèse protéique, cas des toxines cholérique et diphtérique.
- Certaines exercent une activité protéolytique (toxine tétanique ou toxine botulinique).
- Certaines, au contact des membranes, elle changent de conformation se polymérisent et forment des pores qui mènent à la lyse membranaires et à la mort cellulaires.
- Autres désorganisant les membranes celullaire (ex: les leucocidines, les hémolysines et les phopholipases).
- Autres sont des superantigènes (protéines bactériennes) qui agissent en stimulant la sécrétion des cytokines par cellules TCD4+.
Superantigène
Toxinogène
Provoque une réponse exagéré. (ex: les entérotoxines staphylococcus, responsables de l’empoisonnement alimentaire et l’exotoxine A de Streptococcus pyrogènes invasif, responsable de la fasciite nécrosante.
Endotoxines
Toxinogène
Sont de lipopolysaccharides (LPS), de complexes macromoléculaires toxiques que l’on trouve dans la membrane externe des bactéries Gram-négatives.
Ils sont surtout libérées lorsque la bactérie se lyse. Une certaine quantité est également libérée pendant la multiplication bactérienne.
La libération d’endotoxine dans la circulation sanguine, notamment à la suite d’une septicémie à bactéries à Gram-négatif, peut conduire à un choc endotoxinique et à la mort.
Comporte 3 parties:
- Lipide A
- Polysaccharide centrale
- Chaîne latérale O
Lipide A
L’élément responsable du pouvoir toxique de l’endotoxine.
Chaîne latérale O
Encore appelée Ag O est la partie la plus spécifique et la plus variable du LPS. Elle est reconnue par les anticorps anti-O produise par l’hôte contre les bactéries possédant les endotoxines.
La résistance au système du complément
- Certaines bactéries comme N. gonorrhoeae, B. subtilis, Streptoccocus, sont entourées de capsules qui empêchent l’activation du complément.
- Certaines bactéries G- les chaînes O à du LPS sont allongées ce qui aussi prévient l’activation du complément.
- Certaines bactéries comme N. goorrhoeae prossèdent en surface des LPS modifiés qui empêche la formation du complexe d’attaque membranaire du complément.
Résistance à la phagocytose
Streptococcus pneumonia, N. meningitidis et Haemophilus influenzae sécrétent une capsule glissante qui empêche le contact effectif entre la bactérie et les cellules phagocytaires.
Modification génétique de pili
N. gonorrhoeae change génétiquement ses pili de sorte que les anticorps spécifiques ne reconnaissent pas les pili modifiés et la bactérie est capable d’adhérer aux tissus de l’hôte.
Synthèse d’IgA-protéases
N. gonorrhoeae prodiot des protéases qui détruissent les IgA sécrétoires et permettent la pénétration et l’adhérence de la bactérie.