chapitre 10 Flashcards
Qu’est-ce qui amorça la déculturation autochtone au Canada ?
La colonisation entre les Européens et les Autochtones qui s’est traduit par l’imposition du système de justice pénal occidental faisant disparaître plusieurs mécanismes traditionnels de résolutions de conflits que l’on jugeait primitifs
Au milieu du XIXe siècle, de quelle manière le gouvernement canadien va-t-il profité du déclin des revenus chez les Autochtones ?
Le gouvernement jouera un rôle de premier plan dans un grand nombre de transactions foncières douteuses – il acheta des terres à des collectivités autochtones pour des sommes peu élevées et inéquitables
Quel rôle le gouvernement voulait-il faire jouer aux pensionnats quand il a créé́ une loi obligeant les parents autochtones, sous peine de poursuites, à y envoyer leurs enfants ?
Le gouvernement voulait « civiliser » les autochtones en vue de les assimiler puisque l’usage des langues autochtones et la pratique des traditions et des coutumes autochtones étaient interdit.
Quelle fut la réalité́ de ces pensionnats pour ces enfants autochtones ?
Ces pensionnats étaient sous-financés, mal administrés, avec une formation scolaire médiocre ; les enfants étaient mal nourris et mal vêtus, plusieurs pensionnats étaient en fait des camps de travail (puisque beaucoup d’enfants devaient manquer l’école pour accomplir des travaux à la ferme de l’institution)
Déterminez quelles sont les principales différences entre la justice occidentale et la gestion autochtone traditionnelle des conflits.
Justice occidentale : basé sur l’antagonisme ; l’opposition entre deux parties, crime = atteinte à l’ordre social implanté par le roi/reine, présence d’un avocat pour chacune des parties en cause, « toute la vérité, rien que la vérité »
Finalité punitive : prison, pénitencier
Justice autochtone traditionnelle : une communauté qui cherche à comprendre ce qui s’est passé pour retrouver un équilibre ; la personne va s’expliquer, faire reconnaître ses motivations, éventuellement reconnaître ses erreurs et participer au processus de guérison holistique (englobe des aspects physiques, psychologiques, affectif, spirituel de la vie), la vérité de chacun est au regard de sa perception du conflit
Finalité punitive : aider la personne à faire la paix avec elle-même, rétablir paix et harmonie dans la collectivité
Au fil des années, la gestion des services policiers dans les réserves fut transférée aux communautés autochtones. Pourquoi la situation demeure-t-elle encore problématique ?
Puisque la présence de ces agents ne vient pas résoudre les problèmes de désordre ni répondre à la volonté d’une plus grande autodétermination chez les Autochtones, pour, entre autres, approcher différemment les problèmes.
Quels sont les principaux problèmes que connaissent les cercles de guérison et les cercles de sentence ?
1- Les rapports de pouvoir dans une communauté
2- Les coûts de cette procédure et des ressources dans les communautés, qui sont souvent déficientes
3- Le processus de guérison qui génère plus de divisions qu’avant (particulièrement en matière de violence aux femmes)
4- La tradition de ce modèle autochtone de gestion des conflits et de sa réalité culturelle
Identifiez les principales caractéristiques qui ressortent des données sur la situation des Autochtones dans notre système de justice pénale.
- La proportion d’Autochtones admis en détention après condamnation était de 6 à 9 fois supérieure à leur proportion dans la population générale (2011-2012)
- Classification élevée du risque chez les Autochtones reconnues coupables ; traversée difficile de la procédure pénale qui les désavantage
- Désavantage linguistique ; la plupart ne comprennent ni l’anglais, ni le français
- Pour la majorité, la logique de la procédure pénale est incompréhensible