Chap.3 Flashcards
Quel changement de questionnement marquera une rupture dans l’activité de connaissance en criminologie? En quoi ce changement modifiera-t-il la définition de ce qu’est un crime?
“Pourquoi devient-on délinquant” est devenu “Pourquoi est-on défini comme délinquant?”
crime définit comme étant une transgression à un code
La criminologie clinique sera particulièrement affectée par ce changement de questionnement. Pourquoi?
Remise en cause la notion de personnalité criminelle de Pinatel.
De quelle manière la criminologie clinique, adoptant une perspective critique, considère-t-elle les normes sur lesquelles s’appuient les théories de la personnalité, et plus particulièrement les théories de la personnalité criminelle?
Les normes sont politiques et s’incrivent dans un rapport de pouvoir
Les interdits figurant dans la loi pénale et les peines qui y sont rattachées reflètent-ils un consensus social? Pourquoi?
Non, c’est impossible
“Ce qui caractérise les actes qui sont criminalisés est le fait qu’ils causent un préjudice à autrui.” Expliquez pourquoi cette affirmation est fausse et donnez un exemple.
Certains actes vont être pris en charge par la justice pénale et d’autres non, selon le contexte et des pratiques économiques.
La police effectue un tri des affaires qui entreront dans l’appareil pénal. Expliquez.
Inscrivent les signalements dans les rapports de force socioéconomiques de l’ordre social existant
Identifiez les principaux éléments de la réaction pré pénale au crime qui font que peu d’évènements criminalisables sont signalés.
- visible
- l’attitude et pouvoir des victimes
- apparence de l’acteur
- présence de témoins
- gestion différentielle des illégalismes
Qu’est-ce qui caractérise les affaires pénales amenées devant les tribunaux et en quoi cela contraste-t-il avec la perception populaire de ce qui constitue l’essentiel de la clientèle pénale?
grande majorité sont des infractions sans violence et baisse des crimes violents. les médias déforment la perception en présentant que des crimes violents
En quoi la presse écrite et la télévision contribuent-elles à déformer la perception populaire sur les crimes et les infracteurs qui sont l’objet du pénal?
présentent des crimes violents décontextualisés avec la version policière
Comment s’est maintenue la complicité média-police sur la nouvelle de faits divers au fil des années (avant les années 1960, arrivée de la télévision, présence des nouveaux médias sociaux)?
av. 1960 : journalistes et policiers complices, fournir les faits divers
télévision : service de relations publiques, images en primeur
réseaux sociaux : tout le monde peut contribuer, qualité questionnable, policiers sensibilisent.
En quoi les séries télévisées policières, principalement américaines, contribuent-elles à maintenir des perceptions déformées du crime et de la clientèle du pénal?
Renforcent l’idée des causes socioéconomiques de criminels, la solution est le système pénal pour punir les méchants
Pourquoi la population est-elle peu sensible au durcissement des peines, ces dernières années?
perception des peines déformée par l’exagération des sentences
Que conclut Milgram de ses expériences sur la soumission à l’autorité et quel lien peut-on faire avec la perception populaire concernant les sanctions pénales?
le rapport à l’autorité était perçus comme légitime
Que signifie “attribuer une finalité dissuasive à la peine” et en quoi les études mettent-elles en doute cette finalité?
mécanisme de dissuasion par calcul rationnel du cout/bénéfices.
toutefois, c’est le risque d’être pris par la police qui est dominant
Que signifie “attribuer une finalité rétributive à la peine” et quelle difficulté d’application cette finalité présente-t-elle?
Paiement moral par une peine proportionnelle à la gravité du délit/la réhabilitation
Difficile car créer une homogénéité de critères de gravité est impossible