Chap.1_Système Juridique Français Flashcards
Quelle est la différence entre risque judiciaire et risque juridique ?
Le risque judiciaire provient de la réaction ou de la réponse juridiques à un acte posé ou un événement provoqué par l’entreprise et se manifeste le plus couramment par le procès (suite à une poursuite judiciaire).
Le risque juridique, lui, provient d’un acte juridique liant l’entreprise à une autre entité, physique ou morale, le plus couramment par un contrat.
Quelle est la différence entre la règle de droit et les normes de référence ?
La règle de droit est un ensemble de règles de conduite socialement édictées et sanctionnées par la puissance publique et qui s’imposent à tous les membres de la société. Les normes de référence sont des règles qui ne sont pas nécessairement contraignantes mais qui serviront aux consommateurs et aux professionnels pour apprécier la conformité d’un produit ou d’un service.
Quelles sont les trois caractéristiques de la règle de droit ?
Elle est générale et impersonnelle (étant abstraite et s’appliquant à tous) ; elle est neutre (servant à réguler les rapports sociaux et non à améliorer l’homme) ; elle est obligatoire (se manifestant par la mise en œuvre de procédés coercitifs destinés à en assurer l’efficacité).
De quoi est composée la hiérarchie des normes ?
La hiérarchie des normes est composée de cinq blocs que sont :
- Le bloc de constitutionnalité (Constitution et jurisprudence du conseil constitutionnel) ;
- Le bloc de conventionnalité (traités et accords internationaux, droit européen) ;
- Le bloc de légalité (lois organiques, référendaires, ordinaires, décrets autonomes) ;
- Les règlements (décrets présidentiels, ministériels, arrêtés ministériels, préfectoraux, municipaux) ;
- Les autres actes administratifs (circulaires, directives, actes administratifs individuels).
Comment est appréciée la conformité d’un produit ou d’un service ?
La conformité d’un produit ou d’un service est appréciée conformément à l’usage et aux qualités attendus.
Quelle est la différence entre normalisation et certification ?
Définie selon le décret du 16 juin 2009 (article 1er), la normalisation est une activité d’intérêt général qui a pour objet de fournir des documents de référence élaborés de manière consensuelle par toutes les parties intéressées, portant sur des règles, des caractéristiques, des recommandations ou des exemples de bonnes pratiques, relatives à des produits, à des services, à des méthodes, à des processus ou à des organisations. La certification, elle, est définie par l’article L433-3 du code de la consommation comme l’activité par laquelle un organisme, distinct du fabricant, de l’importateur, du vendeur, du prestataire ou du client, atteste qu’un produit, un service ou une combinaison de produits et de services est conforme à des caractéristiques décrites dans un référentiel de certification.
Qu’est-ce qu’un référentiel de certification, et à qui incombe son élaboration ?
Le référentiel de certification est un document technique définissant les caractéristiques que doit présenter un produit, un service ou une combinaison de produits et de services, et les modalités de contrôle de la conformité à ces caractéristiques. Son élaboration incombe à l’organisme certificateur, lequel recueille le point de vue des parties intéressées.
Qu’est-ce qu’une norme ?
En termes de normalisation, une norme est un document officiel élaboré par un organisme agréé.
Quels sont les quatre différents types de normes ISO ?
Les quatre différents types de normes ISO sont :
- Les normes fondamentales (réglementant sigles, symboles, et terminologie) ;
- Les normes de spécification (renseignant sur les caractéristiques et les performances que l’on peut attendre d’un produit ou d’un service) ;
- Les normes d’analyse et d’essais (renseignant sur les tests à effectuer avant la sortie d’un produit ou d’un service) ;
- Les normes d’organisation (qui concernent le management de la qualité et le process qualité).
Quelle différence existe entre le jurisdictio et l’imperium ?
Il s’agit là de la double mission du juge : dire le droit ; ordonner l’exécution de ses décisions (les décisions du juge).
Quelle est la double mission du juge ?
Voir q. 10.
Quels sont les trois grands principes qui guident le service public de la justice ?
- L’égalité ;
- La gratuité ;
- La continuité.
Quelles sont les trois règles fondamentales qu’impose l’exigence d’un procès équitable selon l’article 6 de la CEDH ?
- La publicité des débats ;
- Le principe du contradictoire ;
- La neutralité des débats (l’indépendance et l’impartialité des juges).
Quels sont les principaux ordres juridictionnels français et comment sont-ils organisés ?
Le système juridictionnel français est organisé en deux ordres, l’ordre administratif et l’ordre judiciaire, lesquels sont composés de juridictions de deux degrés puis de juridictions de contrôle et de pourvoi ; le second degré est composé de juridictions d’appel, et le premier de juridictions de premier ressort (première instance, pour l’ordre judiciaire). L’ordre judiciaire est divisé en deux matières : la civile et la pénale, composées de juridictions civiles et de juridictions pénales. Enfin, un tribunal de conflits tranche les conflits de compétence entre les deux ordres.
De quoi est composée la summa divisio française ?
Voir q. 14.