CHAP 4 - Phase 1 : les entretiens Flashcards

1
Q

L’entretien est utilisé avec des objectifs très divers ce qui donne lieu à une déclinaison importante de pratiques et entraîne parfois des confusions. Vrai ou Faux ?

A

Vrai

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2
Q

Pour quoi est utilisé l’entretien de recherche ? Donner les deux types d’entretien.

A
  • les entretiens exploratoires : utilisés préalablement à la réalisation d’un questionnaire
  • les entretiens d’observation : utilisés en lieu et place d’un questionnaire
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3
Q

Qu’est ce que permet l’entretien exploratoire ?

A

il permet :

  • de se familiariser avec l’image que la population ciblée a de l’objet de l’enquête,
  • de poser des hypothèses spécifiques,
  • de répertorier les réactions des individus à propos de l’objet et de les insérer au sein du questionnaire avec une formulation adaptée (ex : QCM)
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4
Q

Pour quoi est utilisé l’entretien d’observation ?

A
  • il est utilisé pour révéler directement l’image que la population interviewée a de l’objet de l’enquête
  • il est privilégié lorsqu’il sagit d’appréhender des processus de pensée avec une plus grande finesse, ou de mettre à jour les opérations mentales mises en oeuvre par les individus dans la gestion de la réalité sociale, des attributions causales, l’intériorisation des normes,… ou encore pour permettre à l’interviewé (Ié) de traduire sa pensée de manière progressive, modulée et personnelle sans l’enferme dans un cadre de référence, des schèmes de pensée préétablis.
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5
Q

Dans l’entretien, les protagonisyes poursuivent des buts et ont des enjeux spécifiques. Vrai ou faux ?

A

Vrai

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6
Q

Quel est le but de l’interviwer (Ier) ?

A

il essaie d’obtenir le maximum d’informations sur un thème donné

Il a des attentes précises, il peut aussi être dans une logique économique et mettre tout en oeuvre pour que cette quête soit fructueuse sans perte de temps inutile.

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7
Q

Qu’est ce que cherche à obtenir l’Ier ?

A

des informations authentiques -> atteindre une dimension personnelle

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8
Q

L’Ié est souvent pris entre deux exigences contradictoires. Lesquelles ?

A
  • le désir d’être agréable et de se plier au jeu de l’entretien
  • le souci de ne pas dire de choses trop personnelles ou impliquantes qui pourraient mettre en péril son image.
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9
Q

Comment est qualifiée la relation Ier/Ié ?

A

une relation faussement symétrique

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10
Q

Quelles sont les deux positions de l’Ié ?

A
  • position de force : situation de possessions des infos que cherche l’Ier
  • position de faiblesse vis-à-vis de l’Ier (grande expériencela conduite d’entretiens)
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11
Q

D’après Blanchet et Gottman (1992) quelle est la position de l’Ié et celle de l’Ier ?

A
  • Ié : position de supériorité vis-à-vis du contenu **informationnel **
  • Ier : position de supériorité vis-à-vis du point de vue relationnel
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12
Q

L’entretien peut apparaître comme deux jeux. Lesquels ?

A
  • “jeu de face” -> l’Ier est “autorisé” à réaliser des ingérences dans le territoire de l’Ié. L’ié risque de perdre la face, par exemple, s’il doit s’avouer son ignorance de certaines informations
  • **jeu conversationnel **-> l’Ier a des attentes précises, mais souhaite que l’Ié s’exprime librement, lorsque ces attentes sont trop explicites, l’Ié peut être tenté de les satifaire (biais de complaisance).
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13
Q

Il existe trois types d’entretien. Lesquels sont-ils ?

A
  1. entretien non directif (ou libre)
  2. entretien semi-directif
  3. entretien directif
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14
Q

Quelle que soit sa forme, l’entretien est nécessairement introduit par une consigne. Il en exite deux . Lesquelles ?

A
  • la consigne de prise de rendez-vous (ou de contact)
  • la consigne inductrice
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15
Q

Quel est le but de la congine de prise de rendez-vous ou de contact ?

A
  • > elle fixe les enjeux globaux de la situation (donne des informations sur la recherche effectuée en restant large)
  • > il s’agit d’obtenir un accord, donc un engagement de l’interlocuteur concernant sa participation à l’étude.
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16
Q

Quel est le but de la consigne inductrice?

A
  • > fixe ou rappelle les paramètres du contrat de communication entre l’Ier et l’Ié
  • > elle est construite, rédigée, apprise par coeur puis récitée lors de chaque entretien afin de les rendre comparables (standardisation de la consigne).
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17
Q

La consigne inductrice comporte 5 points. Lesquels sont-ils ?

A
  1. l‘annonce du thème, des objectifs généraux de l’entretien
  2. fixer le statut de l’Ier en rapport avec le cadre dans lequel est réalisé le recueil de données (installer une relation)
  3. notification de la durée prévue de l’entretien (ne doit pas être inférieure à 20min car souvent l’Ié se réfugie derrière des stéréotypes au départ)
  4. déclaration de l’enregistrement de l’entretien dans le respect des règles déontologiques
  5. présentation de la question inductrice (sert d’amorce).
18
Q

Le choix du verbe inducteur est déterminant. C’est lui qui fixe le rapport à l’objet et donc les dimensions qui seront mis en saillance par les sujets et plus généralement leur style discrusif (repose sur le raisonnement, opposition à intuitif). Donner 3 exemples de verbe inducteur.

A
  • expliquez
  • pensez
  • décrivez
19
Q

Qu’est ce qu’un feed-back ?

A

il est constitué de toutes les marques d’accord et d’attention produites par l’Ier afin de faciliter la production discursive de l’Ié.

20
Q

La notion de feed-back désigne à la fois la réaction en retour du récepteur face au message émis par l’émetteur et la communication de cette réaction. Vrai ou faux ?

A

Vrai

21
Q

Le feed-back se présente sous différentes formes et appartient à plusieurs systèmes de signes. Lesquels ? (4)

A
  • verbal
  • paraverbal (projection d’une interjection avec un effet intonatif)
  • non verbal (mimiques)
  • spatial (postures)
22
Q

Quelles sont les trois fonctions essentielles du feed-back ?

A
  1. fonction de régulation (indication de la bonne réception de l’interlocuteur)
  2. fonction de cumulation cyclique (apports d’infos nouvelles, interlocuteur peut contribuer pleinement à l’avancée de la conversation)
  3. fonction de cumulation didactique (l’interlocuteur peut signaler s’il a entièrement compris, ajustement du partenaire en vue d’une amélioration)
23
Q

L’Ier est conduit, aussi, à produire des relances, q’est ce que c’est ?

A

c’est des reprises plus ou moins libres du dicours de l’Ié

24
Q

Pour limiter les phénomènes d’nfluence, l’Ier, dans les relances, n’apport pas d’élément informatif, il se contente de renvoyer le discours pour signaler qu’il est à l’écoute et pour conduire l’Ie à expliciter ses propos. Quelle est la fonction de ces deux derniers ?

A
  • fonction de régulation
  • fonction de cumulation didactique
25
Q

Il existe 6 principales formes de relance classées en deux catégories : relances non directives et relances directives. Lesquelles sont-elles ?

A

Les relances non directives :

  • les réitérations
  • les réitérations thématiques
  • les reformulations
  • les formultations du non-dit

Les relances directives :

  • les questions spontannées
  • les questions préparées
26
Q

Dans la relance il existe deux registres. Lesquels ?

A
  • le registre modal : fonctionne en miroir
  • le registre référentiel : fonctionne en écho
27
Q

Qu’est ce que le registre modal dans une relance ?

A

Il fonctionne comme un miroir, en reflet, il renvoie son discours à l’Ié, en l’identifiant comme source.

L’attitude de l’Ié peut apparaître explicitement au travers d’expressions diverses comme “il me semble”.

Lorsque la relance est modale, l’attitude est reprise quand elle apparaît explicitement et révélée quand elle était implicite.

28
Q

Qu’est ce que le registre référentiel dans la relance ?

A

il fonctionne en écho, il renvoie le contenu du discours.

Le relance ne mentionne que les faits relatés

29
Q

Quelle est la conséquence du registre modal ?

A

il entraîne une modalisation du discours et se traduit par l’apparition de marques explicitant l’attitude (“il me semble”, “pour moi”) car il entendu par l’Ié comme une remise en cause de sa sincérité.

Modalisation : composante du progrès d’énonciation permettant d’estimer le degré d’adhésion du locuteur à son énoncé.

30
Q

Quelle est la conséquence du registre modal ?

A

il a pour conséquence une référentialisation du discours de l’Ié, parce que la relance est perçue comme une question indirecte visant un approfondissement.

31
Q

Par quoi se caractérise l’entretien non directif (END) ?

A

il se caractérise par une grande souplesse donnée à l’Ié pour présenter ses contenus de pensée

-> aucun cadre n’est établi, Ier s’ajuste, il se contente de répéter ou de résumer ce que dit l’Ié

32
Q

Quelles sont les relances propres à l’entretien non directif (END) ? (4)

A
  • les réitérations simples (SR)
  • les réitirations thématiques (RT)
  • les reformulations (REF)
  • les formulations du non-dit (FND)
33
Q

Les réitérations simples (RD) limitent … et sont …

A

elles limitent les risques d’influence et son aisées à repoduire.

34
Q

A quoi correspondent les réitérations simples ?

A

à une reprise de la dernière phrase ou partie de phrase au sein de la dernière prise de parole de l’Ié.

35
Q

Comme quoi l’Ié interprète-il les réitérations simples ?

A

comme des demandes indirectes d’explication (acte indirect de question).

36
Q

A quoi contribuent les réitérations simple dans un END ?

A

elles contribuent à une linéarisation du discours.

Les réitérations ne doivent toutefois pas être faites en trop grand nombre parce qu’elles donnent à l’Ié l’impression de n’être pas écouté.

37
Q

Les réitérations thématiques (RT) sont assez proches des RS mais par quoi se différencient-elles ?

A
  • l’Ier choisit une partie des propos de l’Ié
  • l’Ier semble faire un effort conversationnel d’écoute plus important
  • risque de transformation de sens (avec le temps entre les deux énonciations, et en changeant un mot)
38
Q

A quoi correspondent les reformulations (REF) dans un END ?

A

elles correspondent à un résumé de la dernière prise de parole de l’Ié.

39
Q

Quelle impression donne l’Ier dans les reformulations (REF) ?

A

il donne l’impression qu’il intervient à part entière, qu’il “co-construit”

40
Q

Quelles sont les risques lors de l’utilisation de relances comme les reformulations ?

A

risque d’interprétation :

  • l’Ier peut ne pas refléter exactement la pensée de l’Ié
  • ne pas respecter précisémet la perspective en se focalisant sur des éléments sans grande importance ou en restreignant la portée d’autres éléments.
41
Q

Que s’agit-il de faire lorsqu’on utilise les formulations du non-dit (FND) dans un END ?

A

il s’agit d’expliciter l’implicite.

Ces relances s’appuient sur ce qui transparaît du discours sans en modifier la signification.