Chap 3B - Olfaction Flashcards
- Peut-on parler d’odeurs primaires ? Expliquez.
Contrairement aux goûts et aux couleurs, pas de noms pour catégoriser les odeurs de manière générique,
sans faire référence à un objet ayant l’odeur en question
Autrement dit, les chercheurs n’ont pu encore, à ce jour, déterminer avec certitude l’existence d’odeurs « primaires ».
Cependant tentative de classif° de John Amoore 1950 distingue 7 catégories sur la base de leurs qualités perceptives et de leur structure moléculaire :
piquante, florale,
musquée, camphrée, mentholée, éthérée
et putride.
> classif qui reste empirique
d’autres chercheurs dénombrent une 30aine d’odeurs primaires
Quelles sont les 2 voies par lesquelles entrent les composés odorants ? (fig 16)
Voie nasale directe via le nez
> odeur
et voie rétro nasale, indirecte
> arôme
qui remonte de cavité buccale vers cavité nasale
quand on mange ou expire ou avale qqchose
- Présentez la structure de l’épithélium olfactif.
fig 17
Fine couche de cellules qui recouvre
la partie dorsale de chaque fosse nasale,
le septum nasal
et une partie des cornets supérieurs
3 catégories de cellules :
1/ cell neuroréceptrices, les + nombreuses (entre 50 et 500 000 / mm selon l’espèce considérée)
> sites de transduction
2/ cell de soutien
qui maintiennent les 1/ isolées et ont une fonction sécrétoire
3/ cell basales
cell souches destinées à se diviser et se différencier en 1 ou 2
et contribuent à produire du mucus
De bas en haut on trouve : 1. couche de mucus 2. cils des récepteurs olfactifs 3. Cell de soutien ET récepteurs olfactifs 4. cell basales 5. plaque cribriforme à travers laquelle passent les axones jusqu'au bulbe oflactif
- Expliquez pourquoi les cellules olfactives sont des cellules neurosensorielles.
> sensorielle
parce qu’elle est capable de capter le stimulus olfactif
et nerveuse
parce qu’elle peut générer des PA
C’est par conséquent un transducteur codeur de type I.
Les cellules olfactives sont de véritables neurones bipolaires
(contrairement aux cellules réceptrices du goût),
formés
> d’un corps cellulaire renfermant un noyau volumineux,
> d’un axone très fin et non myélinisé qui se dirige vers les centres nerveux olfactifs
> et d’une terminaison dendritique qui porte des cils à son extrémité.
- Les cellules olfactives se renouvellent-elles tout au long de la vie ? Expliquez.
Les cellules olfactives se renouvellent tout au long de l’âge adulte.
Elles vivent environ 60 jours (de 4 à 8 semaines)
et sont remplacées par différenciation
des cellules basales
de l’épithélium de la région olfactive.
Cependant on observe un déclin de la sensibilité olfactive avec l’âge
- Dans son article de 2007, Landis présente plusieurs causes des troubles de l’olfaction. Citez les trois causes les plus importantes.
((( Troubles quantitatifs de l’odorat sont les plus fréquents = hyposmie / anosmie
> diminution ou incapacité à percevoir les odeurs )))
Causes les plus fréquentes
(en dehors du vieillissement normal) :
1/ pb rhino-sinusien
> nez bouché dû au rhume, polype, allergies…
2/ postinfection des voies aériennes hautes (état grippal)
> trouble odorat parfois permanent
3/ trauma crânien
> fibres olfactives sectionnées lors du choc
- D’après vous, que signifie l’expression « qualité primaire des odeurs ». À votre avis, les données expérimentales actuelles permettent-elles de dire qu’il existe des qualités primaires olfactives ? Votre réponse doit tenir compte de l’article de Holley (2007).
Ce seraient des qualités dont la combinaison permettrait de donner naissance à toutes les odeurs
> pas possible en l’état des connaissances scientifiques actuelles
car à ce jour on ne trouve pas dans le traitement des messages du nerf olfactif
d’indices d’une séparation tranchée des odeurs
en un petit nombre de catégories
étant donné qu’un même récepteur
sert d’entrée à plusieurs molécules chimiques
ce sont des combinaisons spécifiques
de récepteurs et donc de neurones
activés par les stimuli odorants
qui permettent au cerveau de les distinguer
la contribution de chaque récepteur
à l’expérience perceptive
est donc étroitement mêlée à celle des autres
- Dans leur article de 2007, Chrea et Valentin soutiennent six critères permettant l’évaluation d’une odeur : sa familiarité, son intensité, son appréciation, sa saillance, son acceptabilité alimentaire et son acceptabilité cosmétique. Définissez chacun de ces critères et indiquez pour chacun le type d’échelle utilisé.
Critères 1, 2 et 3
1/ familiarité
= impression de connaître, d’avoir déjà rencontré l’odeur sans forcément pouvoir la nommer
> de 1 à 7 pas du tout ou très familière
2/ intensité
= perception de l’odeur faible ou forte
> de 1 à 7 très peu à très intense
3/ appréciation
= effet de l’odeur sur le participant
> de 1 à 7 x 2 très désagréable/agréable & aime pas du tout/beaucoup
- Dans leur article de 2007, Chrea et Valentin soutiennent six critères permettant l’évaluation d’une odeur : sa familiarité, son intensité, son appréciation, sa saillance, son acceptabilité alimentaire et son acceptabilité cosmétique. Définissez chacun de ces critères et indiquez pour chacun le type d’échelle utilisé.
Critères 4, 5 et 6
4/ saillance
= propriété qui fait ressortir l’odeur par rapport aux autres et lui confère une préférence
> de 1 à 7 très difficile à facile à repérer parmi d’autres et mémoriser
5/ acceptabilité alimentaire
= ds quelle mesure accepterait de manger un aliment qui aurait cette odeur
> de 1 à 7 pas du tout à tout à fait
6/ acceptabilité cosmétique
= dans quelle mesure accepterait de porter parfum ou cosmétique qui aurait cette odeur
> de 1 à 7 pas du tout à tout à fait
- Combien de mécanismes de transduction a-t-on identifié dans le système olfactif ? Expliquez-le (les).
A priori un seul mécanisme de transduction contrairement au goût :
Quand molécules odorantes entrent en contact avec cils olfactifs (= sites de transduction) >> potentiels de récepteurs
Protéines transmembranaires réceptrices spécifiques fixent les molécules dans la membrane
» stimule protéines G
» active une adényl cyclase
» formation d’AMPc (2nd messager)
qui se lie aux canaux cationiques Na+ et Ca2+
» entrée massive d’ions
et dépolarisation
puis le Ca++ active les canaux Cl-
» sortie de Cl-»_space; dépolarisation accentuée
(effet des courants chlore habituellement inverse)
Si potentiel de récepteur assez élevé
» seuil déclenchement des PA dans le corps cellulaire
» propagation des décharges le long de l’axone jusqu’au SNC
(1er relais synaptique au niveau du bulbe olfactif)
+ cc de l’odeur est importante
+ fréquence des PA augmente
- Expliquez le codage spatial de l’information olfactive.
Comme pour le goût, codage de population
étant donné que chaque récepteur est sensible à de nombreux stimuli odorants
1 odeur active une zone particulière de l’épithélium olfactif et laisse une image sur cet épithélium
> on parle de cartes d’activation de l’épithélium olfactif
Ces cartes génèrent à leur tour des cartes correspondantes dans le bulbe olfactif
= pattern d’activation des neurones (+ ou - activés selon les stimuli)
Ainsi, chaque odeur provoque un patron d’activation de neurones particulier
et active une zone spécifique de l’épithélium olfactif
qui, à son tour, active une zone spécifique dans le bulbe olfactif.
Enfin, des chercheurs ont récemment mis en évidence
des activations particulières du cortex olfactif
selon différentes odeurs.
- L’existence d’une cartographie neuronale est-elle une spécificité du système olfactif ? Expliquez.
Cartes olfactotopiques nsp une spécificité
Chaque système sensoriel a sa propre cartographie neuronale
qui est en relation avec les caractéristiques du monde sensoriel
(eg cartes rétinotopiques, somatotopiques, tonotopiques, gustotopiques)
Mais les cartes des sens chimiques sont inhabituelles car ces stimuli n’ont pas de propriétés spatiales
contrairement aux stimuli visuels
> leur caractéristique majeure est leur structure chimique et non leur position dans l’espace
Hypothèse = cartes nécessaires à la discrimination entre de très nombreuses substances chimiques odorantes
- Pourquoi considère-t-on que le système olfactif présente à la fois les caractéristiques d’une modalité
sensorielle synthétique (comme la vision) et analytique (comme l’audition) ?
Synthétique car
on peut identifier les odeurs comme provenant d’un objet en particulier alors qu’elles sont faites de plusieurs centaines de molécules différentes (qu’on ne perçoit pas individuellement)
> idem couleurs perçues sans voir leurs composants
Analytique car
si plusieurs odeurs sont présentées simultanément
on est capable de les distinguer
> idem sons
- Définissez l’anosmie. À quoi est-elle due ?
14. Définissez l’hyposmie. S’agit-il d’un trouble quantitatif ou qualitatif ?
Anosmie =
Perte totale de l’odorat
Hyposmie =
Diminution de la performance olfactive
= troubles quantitatifs
peuvent être temporaires
(rhume, infection voies respiratoires causant l’obstruction du nez)
ou permanents
(suite infection ou TC, pas de traitement dans ce cas)
- Définissez la parosmie. Donnez un exemple. S’agit-il d’un trouble quantitatif ou qualitatif ? À quoi est-elle due ? Peut-on la soigner ?
- Définissez la fantosmie. S’agit-il d’un trouble quantitatif ou qualitatif ?
Troubles qualitatifs
Parosmie =
distorsion d’une odeur vers une autre habituellement désagréable
exp toast brûlé à la place du café
> souvent post-infection respiratoire
> mécanismes inconnus, pas de traitement
si subsiste après résolution d’un trouble naso-sinusien
Fantosmie =
Odeur fantôme sans source présente
pouvant être agréable ou désagréable