Chap 3 - Perception et comportement Flashcards
Quels sont les principaux éléments d’un modèle comportemental ?
La situation, qui inclue Valeurs, Attitude, Personnalité, Attributions qui font partie du porcessus perceptuel et motivationnel vers l’intention de se comporter qui termine par le comportement (shéma)
Qu’est-ce qu’un processus de perception ? En fontion des éléments qui l’influencent.
- La perception est définie comme le processus de sélection, d’organisation et d’interprétation des stimuli issus de l’environnement. Ce processus fluctue d’un individu à l’autre en fonction de facteurs externes et de facteurs internes.
- Les facteurs externes agissentsur la sélectivité et façonnent la perception. Autrement dit, certains aspects d’un objet ou d’une personne ont la capacité d’accroître sa perceptibilité. Les facteurs externes qui influencent la perception sont l’intensité, la couleur et le décor, la taille, le contraste, la nouveauté, la répétition, le mouvement, la position sociale et l’ambiguïté.
- Les caractéristiques de l’objet agissent sur la perception, mais elles n’expliquent que partiellement le fait que l’expérience perceptive soit unique. En effet, indépendamment de l’acuité des cinq sens, certaines caractéristiques propres à chaque individu influencent également le processus perceptif. Il s’agit des facteurs internes à la perception, qui sont tout aussi importants que les facteurs externes. Dans cette catégorie se trouvent l’expérience et les connaissances, les attentes, la motivation, les sentiments et la culture.
Décrivez quelques comportements en milieu de travail qui retiennent actuellement l’attention des gestionnaires.
Dans un effort de productivité, les organisations, et plus particulièrement les gestionnaires, mettent en place des conditions favorisant l’adoption de comportements jugés productifs. Les comportements jugés favorables sont parfois propres à une entreprise ou à une période donnée. Toutefois, malgré la kyrielle de comportements positifs ou négatifs, il est possible d’en identifier certains qui captent présentement l’attention des gestionnaires et que les organisations cherchent à privilégier ou à enrayer. Tout d’abord, la performance, individuelle ou contextuelle, est encouragée dansles organisations. Il faut toutefois noter que les comportements performants sont reliés à la nature du poste occupé et au type d’organisation. Ence qui concerne l’absentéisme et le présentéisme, ce sont des comportements que les organisations
tentent d’éradiquer. Tandis que l’absentéisme, qui est le fait de ne passe présenter au travail, est un fléau et une problématique que les chercheurs tentent de comprendre depuis plusieurs décennies, le présentéisme, qui est le fait de se présenter au travail malgré un problème de santé psychologique ou physique, est un nouveau phénomène qui prend de l’ampleur. La cyberdéviance, qui peut être définie comme un détournement de l’utilité première des technologies, par exemple l’utilisation de l’ordinateur à des fins personnelles, est un phénomène ambigu. Toutefois, les cyberflâneurs se disent plus satisfaits de leur travail et rapportent que leur comportement au travail facilite l’équilibre travail‐famille. Cela dit, la cyberdéviance semble être plus avantageuse que désavantageuse pour l’organisation et c’est la raison pour laquelle il est plus difficile de la placer dans la catégorie des comportements à proscrire ou à autoriser. Enfin, le départ volontaire est le quatrième comportement qui retient l’attention des gestionnaires. Les organisations tentent de réduire les départs volontaires le plus possible puisque le vieillissement de la population active génère une pénurie croissante de main‐d’œuvre.
Chaque individu possède une personnalité qui lui est propre. Expliquez ce phénomen.
Les principaux déterminants de la personnalité sont l’hérédité, la culture, la famille, le groupe, les rôles, l’environnement ainsi que les expériences de vie. Les multiples combinaisons de ces déterminants expliquent pourquoi nous sommes si différents les uns des autres. Dans une situation donnée, les caractéristiques individuelles d’une personne amèneront celle‐ci à adopter un comportement qui lui est propre. Étant donné la multitude de possibilités d’agencement des caractéristiques individuelles, un même contexte pourra générer plusieurs réactions différentes. C’est ici que le concept de personnalité entre en jeu, concept central à la psychologie différentielle, d’où émerge la notion que tout individu est psychologiquement unique.
Qu’est-ce qu’une valeur ? Répondez en fonction de l’origine et du développement de cette notion.
La notion de valeur est associée aux principes généraux qui orientent les actions et les jugements des gens, tant dans leur vie privée que professionnelle. Chaque individu possède un système de valeurs, qui, tout en lui étant propre, est souvent similaire à celui de ses congénères. En fait, nos valeurs sont le fruit de nos apprentissages et de notre expérience. Selon certains auteurs, c’est par le développement de la socialisation que nous développons nos valeurs. Toutefois, selon Kohlberg, l’apparition des valeurs et la nature de celles‐ci sont intimement liées au développement moral de l’individu. En fait, Kohlberg suggère que la moralité de l’individu emprunte trois phases : la moralité dite préconventionnelle, la moralité conformiste et la moralité post‐conventionnelle. La phase initiale peut être dépeinte par un enfant qui tente d’obtenir une récompense ou d’éviter une punition. À ce stade, en effet, l’incidence des valeurs sur le comportement est limitée. Le second stade admet une moralité plus adaptée qui évaluera la justesse des actions selon les normes et les règles sociales. La plupart des personnes se retrouvent dans cette deuxième phase, ce qui les amène à adopter des conduites respectueuses des conventions sociales. Enfin, la dernière phase regroupe une minorité d’individus qui possèdent une moralité autonome constituée d’un schème de valeurs très solides, ce qui leur permet de ne pas simplement se conformer à celles de la société, mais de se référer à leurs valeurs intrinsèques pour juger de leurs actions.
Nommez 3 éléments de distorsion perceptive et illustrez chacun d’eux par un exemple concret.
- Les stéréotypes : Les Japonais sont de bons travailleurs.
- L’effet de primauté/récence : Un intervieweur ayant devant lui une personne qui a le sourire aux lèvres pendant les trois à cinq premières minutes de l’entrevue se fera une certaine opinion de cette personne. Le reste de l’entrevue sera principalement consacré à chercher des éléments qui confirmeront sa première impression.
- L’effet de halo : L’intervieweur qui valorise l’expérience, par exemple, et qui rencontre un candidat possédant vingt ans d’expérience, peut interpréter favorablement l’ensemble des renseignements fournis par le candidat et n’y voir que des signes d’expérience.
- La projection : Un employé tente d’expliquer son incapacité à atteindre ses objectifs par le fait que son superviseur ne sourit pas, alors qu’en réalité c’est l’employé qui n’aime pas son emploi.
- La dissonance cognitive : Un étudiant pense qu’étudier trois heures chaque soir est nécessaire, mais il n’en fait que la moitié.
- Les attentes : Un patron qui considère que les employés aux yeux bleus sont moins productifs que les travailleurs aux yeux bruns aura tendance à confirmer ses attentes, même si elles n’ont aucun fondement
objectif.
Qu’est-ce qu’une attitude ? Répondez en fonction des composantes de cette notion et de leur interrelation.
Par définition, une attitude repose sur « l’évaluation générale et relativement durable que les gens font des objets, des idées ou des personnes1 ».
L’attitude est constituée de trois principales composantes interdépendantes : les composantes cognitive, affective et conative. La composante cognitive, qui est influencée par les expériences passées, englobe les croyances et les opinions d’une personne à propos d’un objet ou d’une classe d’objets. La composante affective fait référence aux émotions, aux sentiments ou aux états d’âme face à une personne, une idée, un événement, un objet ou une classe d’objets. Enfin, la composante conative est associée aux comportements adoptés antérieurement par la personne envers l’objet attitudinal.
Peut-on prédire le comportement d’une personne à partir de ses attitudes connues ? Justitifez votre réponse.
Selon le modèle de Fishbein et Ajzen, l’intention serait le meilleur corrélat du comportement et la
connaissance de cette intention comportementale serait le meilleur prédicat de l’action concrète. Par exemple, le facteur qui prédira le mieux la présence d’un individu à une activité est son intention d’y participer. Les attitudes ne jouent qu’un rôle secondaire, quoiqu’important, dans la schématisation du comportement. En fait, l’attitude serait un des deux facteurs déterminants de l’intention de se comporter, l’autre étant la norme subjective. Ainsi, pour qu’un individu ait l’intention d’agir, il faut que son attitude soit favorable à l’objet et qu’il soit socialement désirable, selon lui, d’agir ainsi. Grâce à ces informations, l’attitude peut influencer les comportements sans toutefois permettre de les prédire.
Quels sont les divers types d’attribution et comment l’erreur fondamentale d’attribution indluencent-elle le type d’attribution que l’on fait ?
Une attribution est une inférence ayant pour but d’expliquer pourquoi un événement a eu lieu ou encore d’expliquer le comportement d’autrui aussi bien que son propre comportement.
L’erreur fondamentale d’attribution (biais acteur‐observateur) caractérise la facilité avec laquelle nous responsabilisonsles autres pour les événements qu’ils vivent (attribution dispositionnelle), alors que nous
avons de la difficulté à nous blâmer personnellement dans des situations similaires (attribution causale).
Expliquez brièvement le lien qui existe entre les valeurs, la personnalité, les attitudes et les attributs.
Ces éléments sont les concepts de base du modèle comportemental. Ainsi, les valeurs, la personnalité, les attitudes et les attributions, caractéristiques propres à chaque individu, influencent le processus de perception qui, à son tour, détermine l’intention de se comporter de telle ou telle façon. Le comportement individuel ne peut donc être compris qu’en tenant compte de l’ensemble de ces éléments.
V ou F
Les comportements sont exclusivement tributaires des caractéristiques de l’individu et de l’influence de l’environnement sur ces dernières.
FAUX! Cette interprétation des comportemtns est celle de Kurt Lewin, mais d’autres auteurs, notamment Albert Banduram estiment qu’un lien dunamique unit les caractéristiques de l’individu et l’envrionnement, de sorte qu’ils s’influencent et se modifient mutuellement (section 3.1)
V ou F
L’assiduité au travail dénote la volonté et la possibilité de l’employé de se présenter à son poste de travail lorsque cela est requis et de s’en absenter lorsque cela est préférable.
Vrai! L’assiduité au travail régule tant l’absence que la présence au travail ; donc, elle régule également l’absentéisme et le présentéisme (voir 3.1.2)
V ou F
La performance contextuelle se rapporte à la capacité d’un individu à atteindre ses objectifs grâce à l’utilisation de ses compétences.
FAUX ! Cette définition est celle de la performance individuelle.
La performance contextuelle fait plutôt référence à des comportements volontaires allant au-delà de la demande formelle du cadre organisationnel.
V Ou F La performance individuelle se rapporte à la capacité d’un individu à atteindre ses objectifs grâce à l’utilisation de ses compétences.
Vrai!
En quoi consiste l’effet de halo ?
L’effet de halo consiste à accorder plus d’importance à un trait particulier d’un individu, au détriment du reste. En effet, l’évaluateur a souvent tendance à percevoir plus favorablement un individu qui démontre un trait qu’il juge désirable.