Chap 1 - Intro comp. orga Flashcards
Qu’est-ce que le comportement organisationnel ?
Somme toute, par ses actions, cette discipline cherche à améliorer l’efficacité d’une
organisation dans l’ensemble de ses dimensions humaines.
Qu’elles sont les disciplines scientifiques qui structurent les savoirs en comportement organisationnel ?
Le comportement organisationnel constitue un champ d’études multidisciplinaires puisque ses théories,ses conceptions et ses modèles reposent notamment sur la psychologie, mais également sur la sociologie,
les sciences de la gestion, les sciences politiques, l’économie ou encore l’anthropologie.
Qu’est-ce qu’une conception systémique des organisations ?
La conception systémique considère que l’organisation est un système ouvert qui importe plusieurs caractéristiques de son environnement (intrants), les transforme et les exporte vers l’environnement (extrants). Il y a plusieurs types d’intrants, mais on doit retenir que les ressources humaines sont le fondement de toute organisation et que les relations sociales constituent le facteur de cohésion qui lie ces intrants. Le défi du gestionnaire consiste à préserver l’équilibre au sein de l’organisation tout en facilitant son adaptation aux multiples changements de l’environnement.
Décrivez l’école de pensée de la psychanalyse en fonctions de ses objets d’études.
La psychanalyse traite tout particulièrement de l’aspect structurel et de la dynamique de la personnalité. Ainsi, la psychanalyse met l’accent sur l’importance des motifs et des conflits inconscients qui dictent le comportement. Le fait d’insister sur les mécanismes inconscients de l’esprit et sur l’utilisation de l’introspection lui a valu de nombreuses critiques, maisil estindéniable que cette approche a favorisé l’évolution des connaissances sur la vie émotionnelle des individus.
Décrivez l’école de pensée de le béhaviorisme en fonctions de ses objets d’études.
Les adeptes du béhaviorisme définissent la psychologie comme étant l’étude du
comportement strictement mesurable et observable. Les chercheurs observent les relations entre les événements de l’environnement (stimuli) et le comportement subséquent (réponse), sans égard au fonctionnement interne ni à la manière dont les stimuli sont traités par l’organisme avant d’être transformés en réponses.
Décrivez l’école de pensée de La psychologie humaniste en fonctions de ses objets d’études.
Issue de la tradition introspective, cette école de pensée privilégie la conscience humaine, la connaissance de soi et l’aptitude à faire des choix, plutôt que l’influence des stimuli sur le comportement ou l’emprise des pulsions inconscientes sur l’individu. L’accent est mis sur le présent, l’ici et maintenant, et non sur les déterminants internes ou externes du passé. Selon cette approche, l’être humain est fondamentalement bon et tend à s’accomplir, c’est‐à‐dire à actualiser son potentiel. Les partisans de cette école accordent beaucoup d’importance à l’attitude des individus et des groupes et, par le fait même, à l’application de techniques de relations humaines ayant pour effet d’accroître la satisfaction des individus au travail ainsi que leur niveau de
productivité.
Décrivez l’école de pensée de la psychologie cognitive en fonctions de ses objets d’études.
Selon cette approche, le comportement est plus qu’une simple réponse aux stimuli, car ceux‐ci sont traités par l’organisme avant même d’être transformés en comportements. La pensée, le langage interne (ce qu’on se dit à soi‐même) et la créativité sont autant d’objets d’étude de la psychologie cognitive.
Décrivez l’école de pensée de la psychologie positive en fonctions de ses objets d’études.
Elle s’inspire du courant humaniste. Elle porte sur des thèmes traditionnels comme ceux de la connaissance de soi, de la motivation, de l’estime de soi, du développement personnel et du changement social. Elle présente aussi des affinités avec les psychothérapies cognitivo‐comportementales, auxquelles se rattachent des techniques telles que la gestion des émotions et la logothérapie (thérapie par le sens).
Commentez cette affirmation : L'école de pensée humaniste est souvent considérée comme une synthèse des idéologies qui l'ont précédée, comme la ''troisèce force''
On considère que le courant humaniste représente « la troisième force », car il ne s’oppose par directement ni à la psychanalyse ni au béhaviorisme, mais cherche plutôt à développer une vision intégrée de l’individu et de ses actions. Cette affirmation est donc justifiée, car la psychologie humaniste s’inscrit dans la foulée des recherches qui accordent une grande importance à la personne et à son
épanouissement. Issue de la tradition introspective, cette école de pensée privilégie la conscience humaine, l’aptitude à faire des choix, et non l’influence des stimuli sur le comportement ou l’emprise des pulsions inconscientes sur l’individu. On y retrouve donc plusieurs concepts développés antérieurement par les autres écoles de pensée.
Qu’est-ce qu’une organisation ? Appuyez votre réponse sur les diverses influences auxquelles sont soumises les organistions.
Le concept d’organisation est bien souvent plus complexe qu’il ne le laisse paraître à première vue. Le rôle des gestionnaires et celui des travailleurs, de même que les relations qui en découlent, exigent une attention particulière. Pour cerner la véritable nature d’une organisation, il est nécessaire d’en saisir toutes les dimensions. Plusieurs définitions du terme « organisation » ont été suggérées, chacune reflétant l’expérience pratique et le point de vue théorique de l’auteur. Aussi peut‐on définir l’organisation comme l’ensemble des ressources humaines, matérielles, financières et informationnelles, organisées en fonction d’un but prédéterminé. Bien entendu, on retrouve certains éléments fondamentaux dans la plupart des définitions. Une des conceptions les plus répandues est que l’organisation est perçue comme un système de transformation des intrants. Les intrants représentent la matière première provenant de l’environnement externe ; une fois transformée, elle est retournée dans l’environnement sous forme d’extrants, ou de produits finis. Bien qu’il y ait plusieurs types d’intrants, les ressources humaines sont le fondement de toute organisation, et les relations sociales constituent le facteur de cohésion qui lie les intrants.
Quelles sont les principales différences entre les modèles mécanistes (Taylorisme, Fayolisme, bureaucratie) et organiques (école des relations humaines & le modèle des relations intégrées) ?
Si on les compare avec les modèles mécanistes, on remarque que les modèles organiques sont on ne peut plussouples : la rationalité économique fait place aux considérations humanistes. Les modèles organiques sont plus décentralisés, vu la délégation de l’autorité et le partage des responsabilités, et moins rigides quant aux tâches, qui sont redéfinies selon les besoins de l’entreprise. La qualité des relations entre les individus et l’organisation devient ainsi une nouvelle préoccupation pour les gestionnaires et s’ajoute aux principes d’organisation du travail ; le formel s’enrichit de l’informel. Les modèles organiques favorisent l’épanouissement des travailleurs parce qu’ils sont basés sur la participation des employés plutôt que sur leur loyauté et leur obéissance.
Quelles sont les caractéristiques fondamentales du modèle contingent ? Quelle est son utilité comparativement aux modèles mécanistes et organiques ?
Les modèles contingents permettent de choisir une structure organisationnelle en fonction de
l’environnement interne et externe de l’entreprise. Il devient dès lors possible que deux modèles coexistent dans une même organisation. Par exemple, on peut très bien concevoir que le service de recherche et de développement fonctionne selon un modèle organique et le service de la production, selon un modèle mécaniste. Par leur flexibilité, les modèles contingents permettent à l’organisation de s’adapter à son environnement interne et externe en fonction des situations.
Pourquoi est-il juste de dire que la période de l’éclosion consitite l’âge d’or du développement du comportement organisationnel ?
L’âge d’or du comportement organisationnel prend forme au cours de la période que les sociologues appellent les Trente Glorieuses (1945‐1975). Cette époque correspond à un moment de grand développement socio‐économique dans les pays industrialisés. L’émancipation socio‐économique va de pair avec une recherche de maximisation de l’efficience organisationnelle, qui alors, grâce aux modèles organiques des organisations, doit passer inévitablement par le facteur humain. Une compréhension des travailleurs n’est plus une simple possibilité, mais une nécessité pour les organisations qui veulent se démarquer sur leur marché respectif. Le comportement organisationnel passe alors d’un statut de discipline émergente, à celui de discipline à part entière. Des cours universitaires, des programmes d’études et des centres de recherche sont alors mis sur pied afin de répondre aux demandes des gestionnaires et des organisations.
Quelles sont les principales méthodes scientifiques utilisées en comportement organisationnel afin d’acquérir des connaissances ?
En raison de sa nature multidisciplinaire, le comportement organisationnel est très éclectique dans ses modes d’acquisition des savoirs. Puisque les chercheurs et les académiciens s’intéressant à la dimension humaine des organisations viennent de disciplines et de traditions de recherche variées, toutes les méthodes scientifiques afin de cerner ou d’approfondir la compréhension de la réalité sont mises à contribution. Ainsi, les chercheurs utilisent les observations directes, les enquêtes par sondage, les enquêtes sur le terrain, les entrevues semi‐structurées, les analyses par études de cas, l’expérimentation en laboratoire et les constatations par synthèse des données (méta‐analyses) afin de recueillir des observations permettant d’expliquer la sphère du travail.
Le comportement organisationnel (CO) est un champ de recherche et de pratique multidisciplianire. V ou F ?
Vrai ! La sociologie, l’anthropoligoe, les sciences biomédicales, les sciences de la gestion et l’économie sont des domaines d’études des science sociales ayant contribué grandement au développement de la discipline du comportement humaine ( tableau 1.7 les contributions des sciences sociales)