Chap 2. Les relations inter-groupes Flashcards

1
Q

Qui est Summer ?

A

Il a contribué par ses recherches en 1906 à poser les bases de recherches sur les rapports inter-groupes et a été le premier à introduire le concept d’ethnocentrisme

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Q

Qu’est-ce que l’ethnocentrisme dans l’approche de Summer ?

A

la tendance à percevoir et évaluer les autres groupes sociaux par rapport au point de référence qu’est son propre groupe d’appartenance

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3
Q

Qu’ont apporté Levine et Campbell aux théories de Summer ?

A

Summer ne disait rien sur les processus psychologiques associés à l’ethnocentrisme.
Levine et Campbell ont proposé le concept de “stéréotype universel” qui reflèterait la tendance à évaluer positivement les critères de jugement quand il s’agit de son propre groupe et négativement les autres groupes

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4
Q

La catégorisation sociale concerne 2 choses, lesquelles ?

A
  • les processus dynamiques qui nous conduisent à ranger, classer, catégoriser les objets sociaux
  • le résultat de ces processus, la catégorie elle-même
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5
Q

La catégorisation se déroule par 2 processus, lesquels ?

A
  • la création de catégories

- l’assimilation

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6
Q

Quels sont les biais liés à la catégorisation ?

A
  • le biais d’accentuation : contraste et assimilation
    et son équivalent dans un environnement avec une dimension sociale plus forte :
  • le biais de perception d’homogénéité exogroupe et d’hétérogénéité endogroupe
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7
Q

Qu’est-ce que le biais d’accentuation ?

A

Consiste à percevoir des éléments issus de groupes différents comme étant beaucoup plus différents qu’ils ne le sont en réalité : contraste
ou à percevoir deux individus d’un même groupe comme beaucoup plus semblables qu’en réalité : assimilation

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8
Q

Qu’est-ce que le biais de perception d’homogénéité exogroupe et d’hétérogénéité endogroupe ?

A

Consiste à décrire les membres de l’exogroupe comme beaucoup plus semblables qu’ils ne le sont
à l’inverse il conduit à décrire les membres de l’endogroupe comme beaucoup plus différents les uns des autres qu’ils ne le sont en réalité

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9
Q

En considérant la hiérarchisation sociale des groupes en interaction, en terme de processus perceptifs intergroupes, Lorenzi-Cioldi identifie deux grands prototypes majeurs, lesquels ?

A
  • les groupes dits “agrégats” situés au bas de l’échelle sociale
  • les groupes dits “collections” situés en haut de l’échelle sociale
  • > dans les groupes dominants, les individus se perçoivent et sont perçus comme une collection d’individualités ayant chacune leur spécificité, c’est une identité sociale personnelle
  • > dans les groupes dominés, les individus se perçoivent et sont perçus comme un agrégat d’individualités relativement indifférenciées les unes des autres. C’est une identité sociale collective.
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10
Q

Qu’est-ce que le préjugé émotionnel ?

A

Repose sur la distinction entre émotion et sentiment
le préjugé émotionnel consiste à attribuer à l’exogroupe moins de sentiments par rapport à l’endogroupe, et plus d’émotions primaires

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11
Q

D’après Demoulin et al quelle est la clé d’explication du préjugé émotionnel ?

A

l’infra-humanisation

Les groupes humains distinguent l’endogroupe de l’exogroupe sur un continuum allant de l’animalité à l’humanité, l’endogroupe était le plus représentatif de l’humanité.

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12
Q

Qu’est-ce que le SCM ?

A

Stereotype Content Model = le modèle du Contenu du Stéréotype
la construction du stéréotype serait articulé autour de 2 dimensions majeures : la chaleur et la compétence

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13
Q

Dans le SCM, à quoi renvoie la chaleur ?

A

La chaleur renvoie à la question “Quelles sont les intentions de ce groupe ?”

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14
Q

Dans le SCM, à quoi renvoie la compétence ?

A

La compétence renvoie à la question “Ce groupe a-t-il les moyens de réaliser ses intentions ?”

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15
Q

En croisant la dimension chaleur et la dimension compétence, le SCM propose 4 prototypes de stéréotypes, lesquels ?

A
  • groupe 1 caractérisé par chaleur et compétence : classes moyennes, blanches
  • groupe 2 caractérisé par froideur et incompétence : populations pauvres, SDF, migrants
  • groupe 3 marqué par chaleur et incompétence : handicapés, femmes au foyer
  • groupe 4 marqué par froideur et compétence : riches, gens qui ont très bien réussi
    résultats obtenus dans plus de 30 pays
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16
Q

Quelle étude est considérée comme la plus évocatrice de la corrélation illusoire ?

A

l’étude de Chapman et Chapman, 1967

Les chercheurs ont présenté à des étudiants en psychologie des cas fictifs de patients présentant des problématiques diverses, accompagnés d’un diagnostic et d’un dessin de bonhomme sensé avoir été fait par les patients.

-> les participants surestimaient la fréquence des signes présents dans le dessin en fonction du diagnostic du patient

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17
Q

Quelles sont les 2 techniques de mesures implicites des préjugés et stéréotypes présentées dans le cours ?

A
  • une technique basée sur l’amorçage

- une technique basée sur l’association implicite

18
Q

Sur quels postulats sont basées ces techniques ?

A
  • amorçage : les représentations mentales sont associées en mémoire et l’activation des unes modifie l’accessibilité des autres, d’autant plus que leur association est forte
  • association implicite : il est plus facile de classer ensemble des items cognitifs lorsque les groupements à réaliser sont cohérents avec ceux que l’on adopte spontanément
19
Q

Qu’est-ce que la théorie de l’activation du stéréotype ?

A

C’est la simple auto-catégorisation (de la part du sujet stéréotypé) dans le groupe stéréotypé qui génère des effets négatifs sur ses performances

20
Q

Qu’est-ce que la théorie de la menace du stéréotype ?

A

La situation qui active le stéréotype génère des processus intermédiaires (augmentation de l’anxiété, désinvestissement de la sphère d’activité concernée par le stéréotype…).

Ce sont ces processus intermédiaires qui permettraient d’expliquer l’effet de l’activation du stéréotype sur les performance.

21
Q

Qu’est-ce que l’hypothèse d’un désengagement à l’égard des sphères menaçantes ?

A

Il s’agit d’une stratégie protectrice de l’estime de soi.

Par un désengagement sélectif des sphères dans lesquelles la réputation du groupe stéréotypé auquel appartient l’individu est dévalorisée

22
Q

Qu’est-ce que le concept de dominance sociale développé par Sidanius et Pratto ?

A

Un concept tentant d’expliquer la tendance à maintenir et reproduire les inégalités entre les groupes.

Cette théorie propose que 2 processus majeurs sont impliqués :

  • les rapports de force de domination intergroupes, se traduisant par des inégalités d’accès aux ressources
  • et la diffusion d’idéologies légitimant ces inégalités
23
Q

Qu’est-ce que l’orientation vers la dominance sociale (SDO) ?

A

l’adhésion individuelle au concept de dominance sociale

24
Q

Qu’est-ce que l’hypothèse d’invariance de la SDO selon la variable “sexe” ?

A
  • Les facteurs qui peuvent influencer la SDO sont relatifs à la socialisation, le rang social, et à des caractéristiques individuelle stables (personnalité, sexe).
  • Parmi ces caractéristiques individuelles, le sexe est identifié dans les études comme un facteur dont l’influence est systématiquement significative. Les hommes ont un score de SDO plus élevé que les femmes.
  • C’est cette stabilité dans les études de la corrélation entre le sexe et la SDO qui conduit certains chercheurs à évoquer l’invariance de la SDO selon le sexe.
  • Si cette corrélation est réelle, les auteurs ont bien du mal à l’expliquer, se satisfaisant d’un appel à la psychologie évolutionniste pour proposer que les hommes et les femmes ont connu des évolutions “naturelles” en partie distinctes, conduisant les hommes à des positions sociales de domination.
25
Q

Comment Beauvois (1976) a-t-il défini l’activité d’évaluation en organisation du travail ?

A

Elle relève de “conduites sociales d’évaluation” d’un agent social qui au moyen de pratiques formelles
porte un avis sur l’utilité sociale des conduites ou des résultats d’un autre agent dans l’organisation donnée

26
Q

Selon Beauvois, l’activité évaluative peut relever d’une activité quotidienne dans la vie professionnelle dès lors qu’un agent est mis en situation de porter un jugement sur un autre agent. A quoi cela peut-il conduire ?

A

Ces activités évaluatives sont l’expression d’une norme d’internalité,

C’est-à-dire la valorisation sociale systématique des explications dispositionnelles

C’est-à-dire l’attribution des causes de l’évènement à la personne alors que les explications internes ne sont pas plus pertinentes que les explications externes

27
Q

Qu’est-ce que la notion de LOC développée par Rotter (1975) ?

A

La notion de Locus of Control décrit le lien causal que les individus établissent ou non entre leurs actions ou capaités et les renforcements qu’ils obtiennent.

On distingue ainsi le LOC interne : lorsque les individus font le lien et le LOC externe lorsqu’ils ne le font pas

28
Q

Quelle est la différence entre LOC et attributions causales ?

A

LOC : lien causal a priori entre renforcements obtenus et conduites

attributions causales : réalisées a posteriori pour inférer des causes à partir d’évènements observés

29
Q

Quel est le modèle d’attributions causales de Weiner ?

A

Pour lui, les explications causales permettent d’inférer l’implication des individus dans une situation donnée.
- A la classification interne / externe, Weiner ajoute 2 autres dimensions :
- la stabilité des causes
- la contrôlabilité des causes
Ces types d’attribution sont des facteurs susceptibles d’orienter les affects et émotions des évaluateurs et par conséquent les jugements et les renforcements à l’égard des individus cible

30
Q

En quoi l’approche sociocognitive de Beauvois et Dubois se distingue-t-elle de l’approche de Weiner ?

A

Elle considère le explications causales comme des “éléments du discours social sur les évènement”

c’est à dire sous l’angle des normes sociales de jugement décrites notamment par le paradigme des juges.

31
Q

En quoi consiste le paradigme des juges (Gilibert et Cambon, 2003) ?

A

Il consiste à demande à des participants, placés explicitement en position d’évaluateur, de porter un jugement sur des cibles, réelles ou fictives
les normes de jugement s’enracinent dans l’exercice du pouvoir.

Le fait de l’exercer consiste à évaluer les individus et à distribuer les renforcements selon les modalités normatives que l’on a socialement intégrées.

32
Q

Quels sont les liens habituellement documentés entre burnout et locus of control ?

A

Beaucoup de publications soutiennent l’idée que le LOC interne est un facteur protecteur de la santé (c’est notamment l’approche de la psychologie de la santé) car il serait associé à des comportements favorables, ainsi que des stratégies d’adaptation efficaces pour le bien-être.

33
Q

Qu’est-ce que la théorie de justification du système de Jost et al. ?

A
  • Il existe une inclinaison à considérer comme juste et légitime le système social en place, l’exercice du pouvoir, l’attribution de status et la distribution de richesses au sein de celui-ci, et plus généralement les arrangements sociaux existants, voire anticipés, indépendamment de la nature objective de ces arrangements
  • La justification du système remplit une fonction palliative.
34
Q

Pour expliquer la justification du statu quo social même par les plus défavorisés par le système, Jost et al proposent le concept de dissonance idéologique, de quoi s’agit-il ?

A

ref à la dissonance cognitive de Festinger

En l’absence d’opportunités concrètes pour s’engager dans une contestation active du système, le vague sentiment d’être complice du système génère une tension d’autant plus pénible à vivre qu’elle est associée à la perception d’être personnellement et/ou désavantagé par le système.

La stratégie accessible pour restaurer un sentiment de cohérence en l’absence d’un engagement dans une contestation active, passe par une représentation du système comme juste ou au moins comme nécessaire

35
Q

Quelles sont les limites de la théorie de la justification du système selon les auteurs de l’article ?

A
  • description insuffisante des conditions sociales dans lesquelles les membres de groupes défavorisés justifient davantage le statu quo que les groupes favorisés
  • on étudie les causes et conséquences psychologiques du statu quo chez les défavorisés, comme si les rapports de dominations découlaient des dispositions psychologiques des défavorisés, alors qu’on pourrait renverser la question et étudier pourquoi certains favorisés ne soutiennent pas le statu quo
  • place périphérique des normes sociales dans l’explication des dynamiques de perpétuation du système
36
Q

Définition de la théorie de la Dominance Sociale de Sidanius et Pratto dans cet article

A

Afin de maintenir leur position sociale avantageuse, les dominants développent et adhèrent à des mythes légitimateurs qui “fournissent une justification intellectuelle et morale à la distribution inéquitable de la valeur sociale au sein du système social” (sidanius et pratto, 1999)

37
Q

Qu’est-ce que l’orientation vers la dominance sociale (SDO) ?

A

un construit proposé par Pratto, Sidanius, Stallworth et Malle (1994) qui comporte 2 composantes :

  • l’opposition à l’égalité sociale
  • la dominance basée sur des groupes
38
Q

Qu’est-ce que la Théorie des rôles sociaux ?

A

L’acquisition des normes d’un environnement spécifique dépend précisément de la position sociale occupée au sein de la hiérarchie

39
Q

Quelle est la définition du rôle social selon Myers et Lamarche (1992) ?

A

Le rôle social désigne un “ensemble de normes prescrivant la façon de se comporter selon la position sociale occupée”

40
Q

Qu’est-ce que la dimension “utilité sociale” impliquée dans le jugement social des personnes ?

A

L’utilité sociale relève selon Beauvois (1990) de l’optimalité sociale, c’est-à-dire son lien avec le fonctionnement social. L’évaluation de l’utilité sociale est donc liée au contexte d’évaluation et indissociable du rapport que l’évaluateur entretient avec l’évalué. Lorsque l’on décrit une personne on parle souvent essentiellement de son utilité sociale.

41
Q

Qu’est-ce que la dimension “désirabilité sociale” impliquée dans le jugement social des personnes ?

A

Dans la connaissance évaluative des personnes, on distingue deux types de valeurs, la désirabilité et l’utilité. La désirabilité désigne des aspects qui n’informent pas spécialement sur la place de l’objet dans les rapports sociaux. C’est uniquement une référence à des objets sociaux culturellement considérés comme désirables.