Céphalées Flashcards

1
Q

Comment définit-on une céphalée ?

A

Une céphalée est définie comme des douleurs crâniennes situées au-dessus de la nuque et de la ligne orbito-méatale.

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2
Q

Comment classifie-t-on les céphalées ?

A

L’international classification of headaches discorders ICHD 3 propose de les regrouper selon les 3 catégories suivantes.
- Céphalées primaires : activation du système nociceptif du crâne et de la face, sans lésion sous-jacente
- Céphalées secondaires : symptomatique d’une cause locale ou générale. Ces causes sont multiples et certaines d’entre elles sont une urgence virale pour le patient
- Neuropathie et douleurs faciales, et autres céphalées : qui regroupent les lésions douloureuses des nerfs crâniens, ainsi que les autres douleurs faciales, et autres céphalées

Toute céphalée liée à une lésion ou cause sous-jacente, on parle de céphalées secondaires. On veut éliminer une céphalée de cause symptomatique/céphalée secondaire.

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3
Q

Quels sont les 4 types de céphalées primaires ?

A
  1. Migraines
  2. Céphalées dites de tension (Tension Type Headaches TTH)
  3. Céphalées trigémino autonomique
  4. Autres céphalées primaires
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4
Q

Quels sont les 8 types de céphalées secondaires ?

A
  1. Secondaires à un traumatisme de la tête ou du rachis cervical
  2. Secondaires à une pathologie vasculaire crânienne ou cervicale
  3. Secondaires à une pathologie vasculaire crânienne non vasculaire
  4. Secondaires à une prise/arrêt de substance
  5. Secondaires à une infection
  6. Secondaires à une anomalie de l’homéostasie
  7. Secondaires à une pathologie : du crâne, cervicale, ORL, ophtalmologique, dentaire/buccale, ou d’une autre structure faciale ou cervicale
  8. Secondaires à des pathologies psychiatriques
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5
Q

Que compte-t-on dans les neuropathies et douleurs faciales et autres ?

A
  1. Lésion douloureuse des nerfs et douleurs faciales
  2. Autres céphalées
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6
Q

Comment caractérise-t-on la céphalée ? (avec quels éléments ? quels crit!ères sont pris en compte ?

A

TEMPORALITÉ DE LA CÉPHALÉE ( 6 premiers) : » ( la temporalité de la céphalée permet de déterminer si c’est primaire ou secondaire et donner le degré d’urgence)

o Caractère habituel ou inhabituel : « avez-vous déjà eu ce type de céphalée ?

o Caractère chronique ou aigu : « depuis quand ? »  si aigu mais inhabituel, c’est considéré comme une céphalée secondaire jusqu’à preuve du contraire

o Apparition brutale ou progressive « en combien de temps la céphalée a-t-elle atteint son maximum ?»

o Évolution dans le temps : continue ou paroxystique : « comment évolue-t-elle depuis son installation ? »

o Caractère quotidien ou épisodique : « quel est le nombre de céphalée par mois/semaine ? »

o Crise de courte ou longue durée : « Quelle est la durée de ces céphalées ? »

o EVA de la céphalée

o Topographie

o Type de douleur : brulure, étau, décharge, pulsatile …

o Facteurs aggravants/déclenchants : effort, mouvement, facteurs hormonaux, émotionnels, alimentaires, activité sexuelle, Valsalva …

o Caractère positionnel : augmentée ou aggravée allongé, debout …

Habituel et chronique => ++ primaire et au contraire, inhabituel et aigu => secondaire ++

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7
Q

Quels sont les possibles signes accompagnateurs d’une céphalée?

A

o Digestifs : nausées, vomissements
o Sensoriels : photophobie, phonophobie
o Symptômes : trigémino autonomique : larmoiement, congestion nasale, ptosis, myosis, rougeur oculaire, rhinorrhée, œdème palpébral
o Autres douleurs : cervicalgie, lombalgie, au niveau des ceintures pelviennes/scapulaire
o Fièvre/frissons
o Déficit neurologique focal, épilepsie
o Troubles de la vision : diplopie, baisse visuelle, apparitions de taches

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8
Q

Quels sont les contextes et historiques fréquents des patients souffrant de céphalées ?
(8)

A

o Antécédents/facteurs de risque vasculaires
o Nouveau médicaments, exposition au monoxyde de carbone, substance toxique
o Traumatisme
o Contexte de grossesse ou post-partum
o Cancer, maladie systémique, VIH
o Geste avec effraction : épidurale, ponction lombaire ou risque d’effraction récent
o Situation psychiatrique, impact sur la vie sociale, le sommeil, travail
o Attentes et croyances du patient

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9
Q

migraine

A quoi correspond la migraine ?

A

Pathologie neurovasculaire qui évolue par crise (paroxystique). Elle associe des céphalées et des symptômes neurologiques et systémiques réversibles. Elles sont qualifiées de bégnine car pas de déficit neurologique persistant.

Les migraines sont la 3e pathologie médicale ayant la prévalence la plus élevée au monde.

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10
Q

migraine

Quels sont les 2 types principaux de migraines et à quoi correspondent-ils ?

A

Il peut exister deux principaux types de migraines :
- Migraine sans aura : syndrome de céphalées avec des symptômes associés
- Migraine avec aura : apparition de déficit neurologique focal transitoire, qui précèdent ou accompagnent la céphalée

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11
Q

A quoi correspondent les prodromes et les postdromes ?

A

Signes annonciateurs/apparaissent à la disparition de la céphalée : prodromes/postdromes
- Dépression
- Fatigue/bâillement important ou répété
- Raideur cervical et/ou douleur cervicale
- Hyper/hypoactivité

Le post drome correspondrait à la suractivité du thalamus.

Facteur déclenchant : La probabilité est que l’hyperactivité du thalamus active le système trigémino-vasculaire de manière hyperactive et lève une inhibition au niveau de ce système ainsi que celui du tronc cérébral, augmentant les informations normalement inhibées par le tronc cérébral. Le système nerveux sympathique et parasympathique ayant des projections au niveau du TC ainsi que des projections artérielles dans le TC a côté du noyau du trijumeau, ces fibres autonomes artérielles régulent le débit sanguin au niveau cérébral.

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12
Q

migraine

combien de temps dure une migraine sans aura ?

A

Migraine sans aura = syndrome de céphalées avec symptômes associés
**Crise de 4h à 72h **

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13
Q

A quels critères la céphalée des migraines sans aura doit répondre ?

A

La céphalée des migraines, souvent fronto-temporale doit répondre à au moins 2 critères :
- Unilatérale
- Pulsatile
- Intensité modérée à sévère
- Aggravée ou déclenchée par des efforts physiques routiniers (par exemple montée des escaliers)

Symptômes associés à la crise (au moins 1) :
- Nausées/vomissements
- Photophobie/phonophobie

Allodynie au niveau de la face, et syndromes crâniens autonomiques chez la moitié des patients
On retrouve régulièrement des douleurs postérieures cervicales au niveau de l’occiput ou plus bas (75%) et douleur quand on appuie sur les sinus (40%).

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14
Q

migraine

A quoi correspond *l’aura *?

A

AURA = crises récurrentes de symptômes unilatéraux complètement réversibles :
- Troubles visuels  les auras visuelles sont les plus fréquentes (90%) : scotomes scintillant, forme en zigzag proche du point de fixation (scotomes positifs), parfois signes déficitaires (scotomes négatifs)
- Troubles sensitifs  positifs = paresthésie de la face, picotement, bout des doigts, langue. Unilatéral. Avec ou sans hypoesthésie de manière plus ou moins étendue
- Troubles de la parole/langage : beaucoup moins fréquent. Aphasie (difficulté à sortir des mots), dysarthrie (difficulté à articuler)
= Migraines avec aura typique

  • Troubles moteur : migraines hémiplégiques  déficit moteur ou paralysie unilatérale
  • Troubles basilaires : dysarthrie, vertiges, diplopie, ataxie, diminution de l’état de conscience, acouphène, hypoacousie
  • Troubles rétiniens

Ces symptômes accompagnent ou précèdent souvent les céphalées des migraines et les symptômes associés (qui correspondent aux symptômes des migraines sans aura)

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15
Q

migraine

Quels deux conditions faut-il pour être classifié comme migraine avec aura ?

A

Il faut que les symptômes arrivent progressivement et 2 symptômes au niveau des auras successivement pour être classifié migraine avec aura.

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16
Q

migraine

Quel traitement pour les migraines sans aura ?

A

Lors des crises : diminuer la céphalée
- Analgésique simple dans les migraines faibles à modérées : paracétamol, aspirine …  traitement non spécifique
- AINS : ibuprofène, kétoprofène, diclofénac, indométacine  traitement non spécifique
- Triptans dans les migraines modérée à sévère  traitement spécifique

Traitements préventifs : diminuer la fréquence et la sévérité des crises
- Bêta bloquants, antidépresseurs, inhibiteurs des canaux calciques …

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17
Q

céphalée de tension

A quoi correspond la céphalée de tension ?

A

Caractéristiques de la céphalée de tension : (il en faut 2)
- Typiquement bilatérale : antérieure (frontale) ou postérieure
- Sensation de pression, resserrement, étau
- Intensité légère à modérée
- Durée quelques minutes à 7 jours
- Ne s’aggrave pas à l’activité physique routinière (à la marche ou montée des escaliers)
- Photophobie ou phonophobie peut être présente (pas plus d’un des deux signes)
- Absence de nausées ou de vomissements
Il faut faire la différence entre migraine sans aura céphalée de tension, céphalée d’origine cervicale.

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18
Q

céphalée de tension

Quels muscles palper pour mettre en évidence la sensibilité péri-crânienne lors d’une céphalée de tension ?

A
  • Frontaux
  • Temporaux
  • Ptérygoidiens
  • Masseters
  • SCM
  • Scalènes
  • Splénius
  • Trapèzes

Augmentation de la tension et de la sensibilité dans ces muscles liés à des facteurs posturaux et/ou de stress
(savoir ces muscles par cœur)

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19
Q

céphalée de tension

Quels sont les différents types de céphalées de tension ?

A

3 types de céphalées de tension :

  • Céphalée de tension épisodique peu fréquente
    o Avec au moins 10 épisodes de céphalées, survenant moins d’un jour/mois en moyenne (inférieure à 12j/an) – 1j/mois
    o Avec ou sans augmentation de la sensibilité péri-crânienne au niveau des muscles à la palpation
  • Céphalée de tension épisodiques fréquentes
    o Au moins 10 épisodes de céphalées, entre 1 et 4j/mois en moyenne pendant plus de 2 mois (entre 12 et 180j/an)
    o Avec ou sans augmentation de la sensibilité péri-crânienne à la palpation
  • Céphalées de tension chronique
    o Céphalée survenant au moins plus de 15j/mois en moyenne depuis plus de 3 mois (plus d’1j sur 2, plus de 180j/an)
    o Avec ou sans augmentation de la sensibilité péri-crânienne à la palpation
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20
Q

céphalée de tension

Quel traitement pour la céphalée de tension ?

A
  • Traitement de crise : paracétamol, aspirine, AINS : sans dépasser 2j/semaine ou 8 prises/mois
  • En traitement de fond : amitriptyline en cas de céphalées chronique surtout
  • Conseil sur : hygiène de vie, lutte contre sédentarité
  • TCC sur la gestion du stress
  • Thérapie manuelle

 Combinaison de ces traitements

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21
Q

céphalée trigémino-autonomique

A quoi correspond la céphlaée trigémino-autonomique ?

A

Elles associent :
- Une céphalée strictement unilatérale
- Des signes dysautonomiques homolatéraux et latéralisés du côté de la céphalée

On distingue plusieurs types :
- Algie vasculaire de la face (cluster headaches)
- Hémicrânie paroxystique
- Crise d’allure névralgique unilatérale de courte durée
- Hémicrânie continue

22
Q

céphalée trigémino-autonomique

Comment définit-on une algie vasculaire de la face ?

A

Douleur sévère à très sévère unilatérale, orbitaire, sus-orbitaire et/ou temporale durant 15 à 180 minutes (ou une combinaison de ces sites) au moins 5 épisodes dans une vie ?

Au moins un des symptômes suivants du même côté que la douleur : les symptômes dysautonomiques
- Injection conjonctivale et/ou larmoiement
- Congestion nasale et/ou rhinorrhée
- Œdème palpébral
- Sudation du front et de la face
- Myosis et/ou ptosis

Sensation d’impatience, d’agitation motrice (difficulté à rester en place)
Fréquence des crises de 1 tous les 2 jours et peut aller jusqu’à 8/jour

On peut trouver les symptômes des céphalées de migraines : photophobie, phonophobie, nausées et vomissements.

On dit qu’il y a des périodes actives : caractéristiques de la fréquence des crises + période d’accalmie pouvant durer des mois ou des années.

23
Q

céphalée trigémino-autonomique

Comment catégorise-t-on les algies vasculaires de la face ?

A

Sous catégories selon la fréquence :
- Algie vasculaire de la face paroxystique : période active de crise avec des périodes de rémission d’au moins 3 mois, sans symptômes  suit parfois le cycle saisonnier ou circadien

  • Algie vasculaire de la face chronique : période active pendant un an ou plus sans période de rémission ou alors inférieure à 3 mois

*Devant une première crise, on veut écarter une pathologie secondaire. Si de manière épisodique ou chronique, il est intéressant de faire une IRM pour éloigner des pathologies telles que la tumeur de l’hypophyse.
*

24
Q

céphalée trigémino-autonomique

Quel traitement des crises d’algie vasculaire de la face ?

A

Traitement de crise : triptan, oxygénothérapie nasale

*o Associé à des facteurs de comorbidité psychiatriques

Touche 3 fois plus souvent les hommes que les femmes
Age de début d’apparition entre 20 et 40 ans
Crises peuvent être provoquées par l’alcool
* je le mets ici pcq je sais pas ou le mettre ;)

25
Q

céphalée trigémino-autonomique

A quoi correspond une hémicrânie paroxystique ?

A

Crise de douleur sévère unilatérale : orbitaire, sus-orbitaire, temporale durant de 2 à 30 minutes

Surviennent plusieurs fois par jour

Signes dysautonomiques homolatéral à la céphalée :
- Injection conjonctivale et/ou larmoiement
- Congestion nasale/rhinorrhée
- Œdème palpébral
- Myosis et/ou ptosis
- Sudation du front et/ou de la face

Signes d’agitation motrice, impatience
Fréquence supérieure à 5/j
Répondent totalement à l’indométacine

Différence avec algie vasculaire  sur de l’hémicrânie si l’indométacine prend effet avec une accalmie totale

26
Q

céphalée trigémino-autonomique

A quoi correspond la crise d’allure névralgique unilatérale de courte durée ?

A

Céphalée unilatérale modérée ou sévère, orbitaire, sus orbitaire, temporale et/ou avec une autre distribution trigéminale.

Dure 1 à 600 secondes

A type de coup de poignard, dents de scie
Au moins 1 des 5 symptômes autonomiques crâniens homolatéral à la douleur :
- Injection conjonctivale/larmoiement
- Congestion nasale/rhinorrhée
- Œdème palpébral
- Sudation front et de la face
- Myosis/ptosis

Sous catégories :
- SUNCT : crise d’allure névralgique unilatérale de courte durée avec injection conjonctivale et larmoiement
- SUNA : crise d’allure névralgique unilatérale de courte durée avec signes autonomiques crâniens

27
Q

céphalée trigémino-autonomique

A quoi correspond l’hémicrania continua ?

A

Céphalées persistantes unilatérales associée à des signes dysautonomiques et/ou une sensation d’impatience, d’agitation. Une aggravation de la douleur par le mouvement peut être présent.

Présente depuis plus de 3 mois, avec des exacerbations d’intensité
La céphalée répond de manière complète à l’indométacine

28
Q

céphalées secondaires

On compte deux types de syndromes de céphalées récentes et d’aggravation progressive, quel sont-ils ?

A
  • Syndrome méningé
  • Syndrome d’hypertension intracrânienne

Ces deux syndromes n’indiquent pas la pathologie primaire sous-jacente
* Devant ces deux syndromes : urgence vitale

29
Q

céphalées secondaire

A quoi correspond le syndrome méningé ? Quels sont ces symptomes et ses signes cliniques ?

A

Le syndrome méningé est l’ensemble des signes et symptômes traduisant d’une souffrance des espaces méningés.

Symptômes :
- Céphalées intenses, diffuses, en casque
- Parfois associée à des rachialgies ou une hyperesthésie diffuse
- Vomissements inconstants, en jet qui soulagent temporairement la céphalée
- Photophobie

Signes cliniques = Raideur méningée :
- Attitude en chien de fusil
- Raideur de la nuque

Signes de gravité : troubles de la vigilance, déficit moteur, aphasie, crise d’épilepsie focale ou généralisée  troubles neurologiques centraux

L’inflammation peut être provoquée par une infection (poser la question de la fièvre lorsqu’elle est suspectée).

30
Q

céphalée secondaire

A quoi correspond le syndrome d’hypertension intracrânienne ? Quels sont ces symptomes et ses signes cliniques ?

A

HTIC devant tout phénomène expansif intracrânien volumineux, dilatation ventricule, thrombose veineuse cérébrale ..
Urgence vitale : risque d’engagement

Symptômes :
- Céphalées intenses, diffuses, en casque ; réveillant la nuit ; plus intenses le matin. Aggravée en position allongée, par la toux, les efforts. Début progressif parfois brutal.
- Vomissement en jet soulageant la céphalée, pas forcément constant. Nausées.
- Troubles visuels : diplopie, éclipse visuelle

Signes cliniques :
- Troubles de la vigilance
- Œdème papillaire (tardif, inconstant) : objectivé à l’examen du fond d’œil

Peut être liée à un hématome, œdème, thrombose veineuse, tumoral

31
Q

céphalée secondaire

Comment sont catégorisées les céphalées liée à un traumatisme ?

A

Céphalée liée à un traumatisme de la tête et/ou du cou
Élément de temporalité à 7 jours entre le traumatisme et l’apparition des céphalées

Suivent habituellement des symptômes de céphalées primaires : céphalées à type de tension, migraines. Mais classée comme des céphalées secondaires à cause du lien de causalité avec le trauma

Sous-catégorie en fonction :
- Aïgue : inférieure à 3 mois
- Chronique/persistante : supérieure à 3 mois
- Secondaire à un traumatisme crânien modéré/sévère
- Secondaire à un traumatisme crânien mineur
- Secondaire à un whipplash
- Secondaire à une craniotomie

32
Q

céphalée secondaire

Quelles sont les différentes catégories de céphaliée liée à une affection vasculaire ? (différentes patho)

A

= Ces affections vasculaires peuvent être crânienne et/ou cervicale
Céphalées aigues, d’apparition brutale qui s’accompagnent souvent de signes neurologiques

-
- - attribuée à une ischémie cérébrale : AVC ischémique, AIT
- attribuée à une hémorragie intracrânienne non traumatique : hémorragie intra cérébrale non truamtique, sous arachnoidienne, hématome sous dural non traumatique
- attribuée à une malformation vasculaire non rompue
- attribuée à une artérite (à cellules géantes)
- attribuée à une affection artérielle cervicale, carotidienne ou vertébrale : dissection artérielle
- attribuée à une affection veineuse intracrânienne
- céphalée liée à une autre affection intracrânienne aigue : syndrome de vasoconstriction cérébrale réversible

33
Q

céphalée secondaire

A quoi sont dus les changements de pressoin intra-crânienne dans le cas de céphalées liées à une affection intracrânienne non vasculaire ?

A

Céphalées attribuées aux changements de pression intra crânienne : hypertension/hypotension intra crânienne liée :
- A un changement de pression du liquide cérébro spinal (LCS).
- Maladies inflammatoires non infectieuses
- Tumeurs intra crâniennes
- Crises convulsives - épilepsie
- Injec\on intrathécale
- Malformation de Arnold Chiari type 1
- Autres troubles intra crâniens non vasculaires

34
Q

céphalée secondaire

Quels types de céphaliée liée à une substance ou son sevrage ?

A
  • Céphalée attribuée à l’utilisation ou l’exposition à une substance
  • céphalée par abus médicamenteux
  • céphalée attribuée au sevrage d’une substance
35
Q

céphalée secondaire

Comment catégorise-t-on les céphalées liées à une infection ?

A
  • attribuée ç une infection intracrânienne (type méningite, méningoencéphalite bactérienne, virale, fongique, parasitaire ..) –> céphalée est le premier symptome la pluaprt du temps
  • attribuée à une infection systémique (infection systémique bactérienne, virale, fongique)
36
Q

céphalée secondaire

Par quoi peut être du une céphalée liée à une hypoxie ou hypercapnie ?

A
  • Céphalée de la haute altitude : bilatérale, intensité légère à modérée, augmentée par l’effort, le mouvement, la toux, la position penchée en avant., + lié à une hypoxie

− Céphalée du voyage en avion : unilatérale, orbito frontale, coup de poignard ou lancinante. Souvent pendant le décollage et/ou l’atterrissage. ; + hypoxie

− Céphalée de la plongée : accompagnée de signe d’intoxication au CO2 ; + hypercpapnie, sans accident de décompression

− Céphalée de l’apnée du sommeil : chronique avec une récurrence d’au moins 15j/mois, bilatérale, à type de pression, présente au réveil. + hypercapnie

37
Q

céphalée secondaire

quels sont les signes d’une céphalée liée à une hypertension artérielle ?

A

Souvent bilatérale, pulsatile, peut être aggravée par l’activité physique

Habituellement lors d’une augmentation aigue de la pression artérielle :
- Systolique > 180 mmHHg
- Diastolique > 120 mmHg

On trouve également la céphalée attribuée à une éclampsie/pré éclampsie : pathologie de la femme enceinte, ou en post parfum, caractérisée notamment par une HTA

38
Q

céphalée secondaire

Quels sont les caractéristiques d’une céphalée attribuée à une hypothyroidie ?

A
  • Bilatérale
  • Constante dans le temps
39
Q

Quels sont les caractéristiques d’une céphalée attribuée au jeun ?

A
  • Diffuse
  • Non pulsatile
  • Légère à modérée
  • Disparait après avoir mangé
40
Q

Quels sont les caractéristiques d’une céphalée cardiaque ?

A

Plutôt liée à un infarctus sous-jacent
- D’allure migraineuse
- Habituellement aggravée par l’exercice physique
- Peut être accompagnée de nausée

41
Q

céphalées secondaires

On distingue combien de céphalée ou douleur faciale attribuée à une affection du crâne, du cou, des yeux, des oreilles, du nez, des sinus, des dents, de la bouche ou d’autres structures faciales ou cervicales ?

A
  • attribuée à des pathologies osseuses crâniennes
  • cervicogéniques
  • liée à une pahologie des yeux
  • attribuée à une pathologie des oreilles
  • attribuée à une pathologie du nez ou des sinus faciaux
  • attribuée à une mathologie de l’ATM
42
Q

Céphalée ou douleur faciale attribuée à une affection du crâne, cou..

Quels liens de causalité faut-il pour retoruver une céphalée attribuée à des patho osseuses ?

céphalée attribuée à des pathologies osseuses crâniennes

A

Lien de causalité (au moins 2):
- Relation temporelle entre l’apparition de la pathologie osseuse crânienne et l’apparition des céphalées
- Aggravation de la céphalée avec l’aggravation de la pathologie et/ou diminution de la céphalée avec le l’amélioration de la pathologie ou lésion des os du crâne.
- Céphalée exacerbée par la pression appliquée à la lésion des os du crâne
- Céphalée localisée sur le site de la lésion

o Pathologie crânienne comme les tumeurs, anomalie congénitale, fracture .. Ne provoquent habituellement pas de céphalée

o Sauf maladie de Paget, myélome multiple, ostéomyélite, lésion de la mastoïde

43
Q

Céphalée ou douleur faciale attribuée à une affection du crâne, cou..

A quo correspond-elle et quel lien de causalité faut-il pour la caractériser ?

céphalée cervicogénique

A

Céphalée causée par un trouble de la colonne cervicale et de ses éléments cons\tu\fsà osseux, DIV, \ssus mous

Habituellement accompagnée de douleurs cervicales, parfois sans.
− Preuve clinique et/ou imagerie d’un trouble ou d’une lésion du rachis cervical, et/ou des Zssus mous, connus pour causer des céphalées
− Lien de causalité :
o Relation temporelle : développement de la céphalée avec l’appari3on du trouble cervical
o Céphalée améliorée avec l’amélioration du trouble cervical
o ADM cervicales diminuées et céphalée reproduite par des manœuvres provocatrices
o Disparition de la céphalée après bloc à visée diagnos3que de la structure cervicale ou de son innerva3on

Quand une douleur myofasciale est la cause : la céphalée peut être codée comme une céphalée primaire à type de tension

Ce qui pourrait distinguer une céphalée cervicogènique d’une migraine ou une céphalée de tension peut être :
- Une douleur localisée unilatéralement
- Déclenchement de la douleur par les mouvements de la tête
- Irradiation postéro antérieure possible de la douleur
- Déclenchement de la douleur par la pression des muscles de cou

Cependant des caractéristiques comme nausées/vomissement, photo et phonophobie peuvent être présentes dans les céphalées cervicogèniques bien que rare

Les caractéristiques de la céphalées cervicogèniques ne sont pas spécifiques Difficulté d’établir un lien causal et parfois d’établir une distinction franche des céphalées de tensions.

44
Q

Céphalée liée à une affection psychiatrique, quelles sont elles ?

A

= Coexistence des céphalées primaires et des troubles psychiatriques qui ne seraient probablement pas dûe au hasard, sans qu’il y ait de preuve évidente qu’une pathologie psychiatrique provoque des céphalées

  1. Céphalée attribuée à un trouble de somatisation

Le trouble de somatisation est caractérisé par la combinaison de multiples symptômes pénibles, et d’une réponse excessive ou inadapté à ces symptômes ou problèmes de santé.

Plusieurs symptômes somatiques associée à des pensées disproportionnées et persistantes sur la gravité des symptômes, anxiété, excès de temps et d’énergie consacrée à ces symptômes.

Les céphalées attribuées à un trouble de somatisation, peuvent avoir lieu dans le cadre de ces symptômes somatique.

  1. Céphalée attribuée à un trouble psychotique

Céphalée qui fait partie d’un délire. Le contenu du délire expliquée par le patient, causerait la céphalée.

45
Q

A quoi correspond la neuropathie crânienne douloureuse et autres douleurs faciales ?

A

Douleurs situées sur les territoires sensitifs de la face et des muqueuses, et du crâne –> concernent les nerfs :

  • Trijumeau (V) : 13.1 douleur attribuée à une lésion ou pathologie du nerf trijumeau
  • Intermédiaire (VII bis) : 13.3 Douleur attribuée à une lésion ou pathologie du nerf intermédiaire
  • Glossopharyngien (IX) : 13.2 douleur attribuée à une lésion ou pathologie du nerf glossopharyngien
  • Grand occipital ou nerf d’Arnold : 13.4 Névralgie occipitale

Comprend les neuropathies et névralgies de ces nerfs

46
Q

neuropathie crânienne douloureuse et autres

Comment caractérise-t-on la névralgie du trijumeau classique ?

A

Classique :
- Douleur unilatérale dans le territoire d’une ou plusieurs branches du nerf trijumeau
- Durée : une fraction de seconde à 2 minutes
- Intensité sévère
- Choc électrique, élancement, coup de poignard, piqure
- Provoquée par des stimuli normalement indolore dans le territoire du trijumeau affecté

Névralgie du trijumeau classique : causée par un conflit vasculo-nerveux visible à l’IRM
- Incidence de 5/100 000 par an, et touche plus souvent les femmes de plus de 50 ans
- Pas de troubles sensitifs de la face ou moteurs (masticateurs)

Névralgie du trijumeau secondaire : sclérose en plaque, malformation artérioveineuse, tumeur de l’angle ponto-cérébelleux

Névralgie du trijumeau idiopathique : quand on ne retrouve pas de contact entre la racine et un vaisseau à l’IRM ou pas de cause secondaire

Traitements pour la névralgie du trijumeau classique et idiopathique : carbamazépine (anti épileptique)

47
Q

Comment caractérise-t-on la neuropathie trigéminale douloureuse ?

A

Douleur dans le territoire d’une ou plusieurs branches du trijumeau indiquant une lésion neuronale

− Douleur continue ou presque continue
− Sensation de brûlure, serrement, picotement
− Crises de douleur brèves en salves peuvent être présentes
− Déficit sensitif dans le territoire du trijumeau
− Allodynie mécanique et hyperalgésie au froid courantes

Neuropathie trigéminale attribuée à un zona, post zona, post traumatique, SEP, ou idiopathique.

48
Q

Que caractérise une névralgie du nerf glossopharyngien ?

A
  • Crises paroxystiques de douleur unilatérale dans le territoire du nerf glossopharyngien : dans l’oreille, base de la langue, fosse amygdalienne, sous l’angle de la mâchoire
  • De quelques secondes à 2 minutes
  • Intensité sévère
  • Caractère : choc électrique, coup de poignard, piqûre, élancement
  • Déclenchées par la déglutition, la toux, la parole
  • Pas de troubles sensitifs dans le territoire
  • Classique (liée à une compression neurovasculaire), idiopathique, ou secondaire (SEP, traumatisme cervical, tumeurs de l’amygdales, tumeurs de l’angle ponto cérébelleux…)
49
Q

Que caractérise la névralgie du nerf intermédiaire (VII bis) ?

A

Névralgie du nerf intermédiaire

Suit à peu près les mêmes caractéristiques que la névralgie du trijumeau dans le territoire du nerf VII bis : conduit auditif, pavillon de l’oreille, mastoïde, peut rayonner dans la région temporale, ou l’angle de la mandibule.

Zone gâchette dans le conduit auditif ou région péri auriculaire

Neuropathie intermédiaire douloureuse

Douleur dans le territoire du nerf intermédiaire, sourde et profonde dans l’oreille. Parfois avec crises paroxystiques. Des déficits sensitifs légers peuvent être présents.

Secondaire à un zona : souvent associé à une parésie faciale

50
Q

Que caratérise une névralgie occipitale?

A
  • Douleur unilatérale ou bilatérale dans le territoire du grand nerf occipital, petit nerf occipital, 3ème branche du nerf occipital
  • Crises paroxystiques durant quelques secondes ou minutes
  • Intensité sévère
  • Élancement, coup de poignard, piqure
  • Associée à dysesthésie et/ou allodynie lors de la stimulation du cuir chevelu/cheveux
  • Associée à une sensibilité à la palpation des branches nerveuses touchées, et/ou zone gâchette à l’émergence du grand nerf occipital ou dans le territoire de C2