cancer- autoAPP4 Flashcards

1
Q

oncologie est l’étude de

A

cancer

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Q

néoplasie =

A

new growth

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3
Q

quelles éléments on regarde pour déterminer si tumeur bénigne ou maligne (3)

A
  • différenciation et anaplasie
  • invasion locale
  • métastase
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4
Q

qu’est ce que anaplasie

A

anaplasie = manque de différenciation
Selon le degré de ressemblance avec le tissu ou la tumeur a pris naissance elle est qualifiée de différenciée ou d’indifférenciée. L’anaplasie constitue le degré final de la différenciation

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5
Q

En Amérique du Nord, quel est selon vous le pourcentage des décès causés par le cancer?

A

23

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6
Q

Quelles sont les principales voies de dissémination des cancers?

A

lymphatique
hématogène
infiltration locale

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7
Q

Quelles sont les principales voies de dissémination des cancers?

A

lymphatique
hématogène
ensemencement des surfaces et des cavités corporelles

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8
Q

Un néoplasme contenant un grand nombre de cellules géantes à noyaux hyperchromatiques est un abcès tuberculeux jusqu’à preuve du contraire. Vrai ou Faux.

A

Faux.
Les cellules géantes présentes dans un granulome à corps étranger contiennent plusieurs petits noyaux normaux; les gros noyaux hyperchromatiques sont plus typiques des cellules anaplasiques (il ne faut pas mélanger les cellules géantes Langerhans-type/foreign-body type chez les granulomes avec les cellules géantes tumorales - basophiles parce qu’ils synthétisent beaucoup de protéines pour la mitose et noyaux grands et hyperchromatiques probablement parce qu’il y a eu une amplification de l’ADN – souvent retrouvé chez les cellules cancéreuses).

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9
Q

Une adénopathie (ganglion augmenté de volume) dans le territoire de drainage lymphatique d’une tumeur maligne ne contient souvent aucune cellule tumorale métastatique. Vrai ou Faux.

A

Vrai – hyperplasie réactive dans la réponse immunitaire dirigée contre la tumeur.

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10
Q

Un jeune homme de 16 ans présente une masse douloureuse de l’extrémité proximale du tibia droit. Une radiographie de la région atteinte montre une destruction de l’os cortical métaphysaire et une masse dans les tissus mous. Une biopsie met en évidence des cellules anaplasiques et une production de matrice osseuse. Il y a dans cette masse plusieurs mitoses atypiques. Quel terme utiliseriez-vous pour désigner cette lésion?

A

stéosarcome (Syn. : Sarcome ostéogénique). Est-ce votre réponse? En face d’une tumeur (entendre ici toute tuméfaction ou gonflement), on doit d’abord s’assurer qu’il s’agit d’un néoplasme c’est-à-dire d’une tumeur composée de cellules capables de proliférer. En d’autres mots, un hématome ou un abcès ne sont pas des néoplasmes bien qu’ils forment tous deux des masses. On doit ensuite déterminer si les cellules qui prolifèrent sont de nature épithéliale ou mésenchymateuse. Une tumeur épithéliale forme des glandes, des cordons ou des tapis de cellules. Une tumeur mésenchymateuse ne forme pas de telles structures. Dans le cas présent, on a affaire à un néoplasme d’origine mésenchymateuse puisqu’il y a production d’os et qu’il n’y a ni glandes ni cordons. Enfin, on doit répondre à la question suivante : cette tumeur est-elle bénigne ou maligne? Puisque cette lésion est infiltrante et qu’elle se compose de cellules anaplasiques, on peut affirmer ici son caractère malin.

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11
Q

Après plusieurs mois d’abondants saignements menstruels, une femme de 44 ans subit une hystérectomie (excision chirurgicale de l’utérus). L’examen de l’utérus montre un organe irrégulièrement augmenté de volume. Il y a dans la paroi de l’utérus plusieurs nodules bien délimités, fermes, grisâtres. L’examen histo-pathologique indique que cette tumeur est faite de faisceaux entrelacés de fibres musculaires lisses bien différenciées et en tout point semblables à celles normalement retrouvées dans le myomètre. Quel terme allez-vous utiliser pour désigner cette tumeur?

A

Léiomyome utérin. Très fréquent chez la femme, ce néoplasme est d’origine musculaire lisse. L’énoncé souligne que les cellules sont semblables à des cellules musculaires lisses normales; il n’y a pas de perte de différenciation. De plus, la lésion refoule plutôt que d’infiltrer. Bref, il s’agit d’une tumeur musculaire lisse bénigne encore appelée léiomyome utérin. Dans la langue populaire on emploie le mot “Fibrome”. Attention! on ne doit pas être dérouté par le caractère irrégulier de l’utérus; l’utérus est certes bosselé mais les nodules demeurent réguliers.

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12
Q

Un enfant de 6 mois présente au visage une plaque rougeâtre aux contours irréguliers. Cette lésion n’est pas encapsulée. Elle se compose essentiellement de vaisseaux sanguins bien différenciés ayant la taille de capillaires et dont les lumières vasculaires contiennent des hématies. Comment nommez-vous cette lésion?

A

Hémangiome capillaire. Quoique plus fréquents chez l’adulte, les néoplasmes surviennent également chez l’enfant. Il s’agit ici d’une lésion d’origine vasculaire c’est-à-dire d’origine mésenchymateuse. Elle ne possède aucune caractéristique d’une lésion maligne. Le caractère mal délimité de la lésion ne constitue pas un critère fiable pour affirmer la malignité d’une tumeur. Il ne faut pas trop se fier non plus à l’encapsulation pour faire la différence entre les lésions bénignes et malignes. Le meilleur critère, c’est la présence ou l’absence de métastases. D’ailleurs, les tumeurs malignes peuvent parfois être très bien circonscrites. Enfin, puisqu’il y a des hématies dans les lumières vasculaires, on peut affirmer qu’il s’agit d’un hémangiome et non d’un lymphagiome. Bref, si l’on exclut la métastase, il n’y a pas de critère pathognomique pour la malignité.

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13
Q

Il s’agit d’un chauffeur de taxi de 62 ans. Depuis l’adolescence, il fume 2 paquets de cigarettes par jour. Il se présente pour une toux persistante et une perte de poids de 10 kilos durant les six derniers mois. La radiographie pulmonaire objective un nodule mal délimité du lobe inférieur du poumon droit. Cette lésion se compose de cordons de cellules épithéliales incomplètement différenciées envahissant la bronche lobaire inférieure droite. Les cellules qui prolifèrent ont un cytoplasme acidophile, forment des tourbillons de kératine et sont munies de filaments d’union (desmosomes) semblables à ceux que l’on retrouve dans l’épiderme. Votre diagnostique est :

A

Carcinome épidermoïde des bronches. (Syn : épithélioma malpighien). Le contexte clinique nous oriente ici vers une lésion néoplasique maligne en raison du facteur de risque (tabagisme) et de la perte pondérale. On nous indique qu’il s’agit d’une lésion épithéliale. De plus, on souligne que les cellules infiltrent la bronche. Il s’agit donc d’une lésion épithéliale maligne encore appelée “carcinome” ou “épithélioma”. On nous fournit en outre des indications suffisantes à l’effet que la différenciation est celle normalement retrouvée dans la peau d’où l’appellation de carcinome épidermoïde. Comparez. La figure intitulée « Precursor lesions of squamous cell carcinomas that may antedate the appearance of invasive tumor by years » dans la section « Lung Tumors » du chapitre « Lung » vous montrent l’aspect histologique de cette tumeur.

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14
Q

On retrouve fortuitement à l’autopsie un nodule arrondi de 5 mm de diamètre de coloration jaunâtre dans le cortex du rein droit. La veine rénale droite est sans particularité. À l’histologie on retrouve un amas de tubules, de glandes et de cordons épithéliaux. Les cellules retrouvées ont une forme polygonale et sont munies de noyaux réguliers. Il n’y a pas de polymorphisme ni d’atypies cellulaires. Comment appelez-vous cette lésion?

A

Adénome cortical du rein. Néoplasme épithélial bénin formant des glandes donc adénome. Signalons cependant que l’on préfère appeler les tumeurs de ce type carcinomes si elles ont formé des métastases ou si elles mesurent plus de 2 cm. Autrement dit, il existe des situations, à vrai dire exceptionnelles, dans lesquelles des tumeurs biologiquement malignes ne montrent aucune altération cytologique caractéristique des tumeurs malignes. Heureusement, dans l’immense majorité des cas, on peut lors de l’examen histologique distinguer les tumeurs bénignes des tumeurs malignes.

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15
Q

Une femme de 35 ans consulte pour une masse du quadrant supéro-externe du sein gauche. Cette masse est mobile et possède des contours réguliers. En coupe, elle bombe légèrement. Le pathologiste affirme qu’elle est entourée d’une capsule fibreuse et qu’elle se compose de glandes et de tubules déposés dans un stroma fibreux lâche. Quel est le diagnostic le plus probable?

A

Fibro-adénome du sein. Voici un exemple de tumeur bénigne à double différenciation : épithéliale et mésenchymateuse. Retournez à la section « Characteristics of Benign and Malignant Neoplasms », regarder les images du fibroadénome du sein et voyez comment elle diffère d’un carcinome du sein. Les cancers du sein possèdent en général des contours étoilés, irréguliers. Leur consistance est ferme, ligneuse. De même, à l’examen histologique, un cancer est une lésion incomplètement différenciée et infiltrante. Le fibro-adénome ne comporte pas d’atypies cytologiques; il refoule, mais n’envahit pas les tissus avoisinants. Il ne donne jamais de métastase.

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16
Q

Quel est selon vous le meilleur critère permettant de distinguer les néoplasmes bénins des néoplasmes malins?

A

La formation des métastases. Une tumeur bénigne ne donne jamais de métastases. En revanche, l’immense majorité des tumeurs malignes peuvent former des métastases. Les rares exceptions sont le carcinome baso-cellulaire de la peau et les tumeurs malignes d’origine gliale du système nerveux central qui ne donnent à peu près jamais de métastases.

17
Q

On a pratiqué l’excision d’une tumeur de l’ovaire droit chez une femme de 28 ans. Il s’agit d’un volumineux kyste mesurant 40 cm dans son plus grand diamètre. Le kyste pèse 3,500 grammes. En coupe, le kyste est parcouru de nombreuses cloisons. Il laisse écouler un liquide filant grisâtre. L’examen microscopique montre des cloisons fibreuses bordées d’une seule assise de cellules cubiques dont le pôle apical est déformé par une vacuole de mucus. Le rapport nucléo-cytoplasmique est de 1|6. Votre diagnostic?

A

Cystadénome mucineux de l’ovaire. Malgré sa taille impressionnante, cette tumeur est le plus souvent entièrement bénigne. Comme elle provient d’un tissu épithélial et qu’elle ne comporte aucune caractéristique de malignité (rapport nucléo-cytoplasmique normal, absence d’atypie, absence de stratification), elle mérite l’appellation d’adénome. On ajoute le qualificatif mucineux pour rendre compte du caractère “mucoïde” et non séreux de la lésion. Le préfixe “Cyst” indique qu’il s’agit d’une tumeur kystique c’est-à-dire creusée d’une cavité et non d’une masse solide. Le terme “kyste” à l’instar du mot “polype” réfère à une observation macroscopique et ne fournit pas d’indication utile concernant la bénignité ou la malignité d’une lésion.

18
Q

À l’aide d’un schéma, illustrez sur une feuille les étapes de la métastase hématogène et indiquez en marge les mécanismes moléculaires impliqués.

A

Une bonne réponse à cette question devrait contenir les éléments figurant à la section « Ability to Invade and Metastasize du Robbins. De plus, devraient aussi y apparaître les termes suivants :

1- Dissociation des cellules (Diminution des Cadherines E).

2- Interactions avec la matrice extracellulaire (Récepteurs spécifiques pour la laminine, la fibronectine, le collagène et les intégrines).

3- Digestion protéolytique des constituants normaux de la membrane basale (protéases de type sérine-activateur du plasminogène, protéases de type cystéine-cathepsine D, métalloprotéinases-collagénase de type IV; Réduction des niveaux d’inhibiteurs tissulaires des protéinases (TIMPs).

4- Motilité : Facteur autocrine de motilité; chimiotactisme et prolifération vasculaire exercés par les produits de la digestion enzymatique de la membrane basale.

5- Agrégation des cellules tumorales : Interactions homo et hétérotypique.

6- Domiciliation spécifique : Molécules d’adhésion (CD44, facteurs de croissance tissulaire).

19
Q

trouvez le complément approprié parmi les choix suivants

a) sis
b) fos
c) fms
d) ras

pour: Transducteur de signaux mitogéniques dont l’action s’exerce sur le feuillet interne de la membrane cellulaire.

A

ras

20
Q

trouvez le complément approprié parmi les choix suivants

a) sis
b) fos
c) fms
d) ras

pour: Oncoprotéine nucléaire capable de stimuler la transcription génique.

A

fos

21
Q

trouvez le complément approprié parmi les choix suivants

a) sis
b) fos
c) fms
d) ras

pour: Chaîne ( du facteur de croissance plaquettaire (syn: PDGF).

A

sis

22
Q

trouvez le complément approprié parmi les choix suivants

a) sis
b) fos
c) fms
d) ras

pour: Récepteur du facteur de croissance stimulant les macrophages (CSF-1R).

A

fms

23
Q
Proto-oncogène
Oncogène viral (v-onc)
Oncogène cellulaire (c-onc)
Anti-oncogène
Apoptose
Segment chromosomique possédant des propriétés tinctoriales anormales (syn: HSR)
A

diviser en sous questions

24
Q

Un homme de 58 ans se présente dans votre hôpital pour des douleurs dorsales d’apparition récente accompagnées d’un amaigrissement important. À l’examen physique, le patient est ictérique. Une tomographie axiale de l’abdomen montre une masse pancréatique. On pratique une biopsie de la lésion. On retrouve dans cette masse des cellules épithéliales polymorphes et hyperchromatiques formant des tubules et des glandes. Il y a plusieurs cellules géantes. Le rapport nucléo-cytoplasmique est très augmenté.

En utilisant vos connaissances fraîchement acquises de la nomenclature des tumeurs, dites de quel type de tumeur il s’agit.
D’après vous, quelle est la probabilité de retrouver une altération du proto-oncogène ras?
Quel est le mode d’activation probable de l’oncogène ras?
Quelle est la fonction biochimique du proto-oncogène ras?
Quelle est la conséquence biochimique de l’activation du proto-oncogène ras?

A

Adénocarcinome pancréatique.
Très élevée (environ 90%). Rappelez-vous que les mutations de l’oncogène ras sont fréquentes. On estime à environ 30% les cancers humains montrant des mutations de cet oncogène.
Ras représente sans doute le meilleur exemple d’activation d’un oncogène par mutation ponctuelle. La version mutée du gène perd sa fonction GTPasique; ras devient alors incapable de revenir à un état inactif liant de GDP.
Ras encode une protéine cellulaire de 21 kilodaltons (p21) dont l’activité s’exerce sur le versant interne de la membrane cytoplasmique. Cette protéine agit comme transducteur des signaux mitogéniques. Ces derniers sont activés notamment lors de la liaison spécifique d’un facteur de croissance et de son récepteur. Il se produit alors échange de GDP pour le GTP et activation de protéines kinases cytoplasmiques situées en aval des voies métaboliques conduisant à la division cellulaire (synthèse de l’ADN, activation de la transcription des gènes et stimulation de la production de facteurs de croissance).
Ras muté conduit à l’élaboration d’une protéine anormale ayant perdu son activité GTPasique ou, à tout le moins, sa capacité de répondre de façon adaptée aux protéines (GAP) responsables de sa conversion en une forme inactive liant le GDP. Le résultat final est l’accumulation anormale de la protéine ras activée.

25
Q

Une jeune femme de 35 ans a consulté son médecin pour asthénie (fatigue). À l’examen physique, la rate atteint la crête iliaque. La formule sanguine montre une élévation marquée du nombre des globules blancs circulants, surtout les polymorphonucléaires neutrophiles. La moelle osseuse est diffusément infiltrée. Vous suspectez une leucémie myéloïde chronique (LMC).

Quel oncogène est impliqué dans la pathogénie de cette maladie?
Quel est le mode d’activation probable de cet oncogène?
Quelle est la conséquence prévisible de l’activation de ce gène à l’échelon biochimique?

A

Il s’agit de l’oncogène abl (Abelson).
La LMC se caractérise par l’apparition d’un marqueur chromosomique caractéristique : le chromosome de Philadelphie (Ph1+). Celui-ci résulte d’une translocation balancée impliquant les bras longs des chromosomes 9 et 22 où l’on retrouve respectivement les gènes abl et bcr (breakpoint cluster region). Cette translocation s’accompagne d’une modification structurale et fonctionnelle importante de l’oncogène abl. L’activité tyrosine kinase du gène abl est exaltée.
La translocation t(9;22) conduit à la formation d’un gène chimérique dont la portion proximale se compose d’une portion du gène bcr; la portion distale est faite d’une séquence complète du gène abl. Ce gène de fusion est transcrit en un messager anormal lui-même traduit en une protéine dont la taille excède celle de la protéine habituellement élaborée dans la cellule. En outre, contrairement à la protéine abl normale, l’oncoprotéine (p 210bcr-abl) possède une activité tyrosine kinase constitutive (non régulée).

26
Q

Un garçonnet de 2 ans est conduit à l’hôpital par ses parents. Ces derniers, inquiétés par un strabisme de l’œil droit, ont aussi découvert un reflet blanchâtre de la pupille de l’œil atteint.

Quel est le diagnostic le plus probable?
Expliquez les différences essentielles entre les cas familiaux et sporadiques de ce type de tumeur.
À quelle classe de gène a-t-on affaire ici?
Quelle est la fonction biochimique présumée de ces gènes?

A

Vous l’aviez sans doute deviné : un rétinoblastome.
Dans les formes familiales du rétinoblastome, le premier événement génique survient dans les cellules germinales. En conséquence, toutes les cellules du zygote possèdent une version mutée du gène Rb. Le second événement génique survient durant la vie intra-utérine ou tôt après la naissance. Celui-ci consiste en une mutation somatique de l’allèle normal résiduel présent dans un des rétinoblastes. Dans cette cellule, la perte des 2 allèles normaux du gène Rb conduit à l’apparition d’une tumeur rétinienne. En revanche, les tumeurs sporadiques prennent naissance d’une cellule ayant subi deux mutations inactivatrices après la naissance. Le résultat final est identique : perte de fonction du gène Rb et développement d’une tumeur maligne. Évidemment, les tumeurs sporadiques sont rarement bilatérales puisqu’il faudrait qu’une seule et même cellule accumule 2 événements géniques rares.
Il s’agit ici de gènes suppresseurs des tumeurs encore appelés anti-oncogènes.
De toute évidence, la fonction de ces gènes est d’imposer un frein à la prolifération cellulaire. Lorsque ces gènes subissent une mutation ou une inactivation des 2 allèles (plus rarement d’un seul allèle), il y a perte de fonction et stimulation inappropriée de la prolifération cellulaire.

27
Q

Pour chacun des agents mentionnés ci-dessous, trouvez le complément approprié. Chaque élément peut être utilisé une fois, plusieurs fois ou pas du tout.

Chlorure de vinyle
Colorants d'aniline
Hydrocarbures polycycliques aromatiques
Fibres d'amiante
Virus Epstein Barr
Virus du papillome humain

a) Aflatoxine B1
b) Nitrosamines
c) Adénocarcinome de l’estomac.
D) Mésothéliome.
E) Angiosarcome du foie.
F) Carcinome transitionnel de la vessie.
G) Carcinome du col utérin.
H) Carcinome de la bronche.
I) Carcinome naso-pharyngé.
J) Hépatome.

A
  1. Nitrosamines = adénocarcinome de l’estomac
  2. Fibres d’amiante (asbestos) = mésothéliome
  3. Chlorure de vinyle = angiosarcome du foie
  4. Colorants d’aniline = carcinome transitionnel de la vessie
  5. Virus du papillome humain = carcinome du col utérin
  6. Hydrocarbures polycycliques aromatiques = carcinome de la bronche
  7. Virus Epstein Barr = carcinome naso-pharyngé
  8. Aflatoxine B1 = hépatome
28
Q

v ou f

Un carcinogène est rarement aussi mutagène.

A

Faux – La majorité des carcinogènes “initiateurs” sont mutagènes.

29
Q

V ou F
Les lymphocytes tumoraux du lymphome de Burkitt contiennent une copie du virus Epstein-Barr intégré dans leur génome ce qui prouve que le virus a causé la transformation néoplasique des populations lymphocytaires.

A

Faux – Beaucoup autres facteurs peuvent être en jeu, comme par exemple une translocation ou des mutations sporadiques. “EBV is not directly oncogenic, but by acting as a polyclonal B-cell mitogen, it sets the stage for the acquisition of the t(8;14) translocation and other mutations, which ultimately release the cells from normal growth regulation.”