Boulze Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que le Rorschach tente d’exposer

A

Il tente d’exposer, en fonction de la structure de la personnalité, ce qu’il en est de la perception du monde.

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2
Q

À quoi s’intéresse le Rorschach ?

A

Il s’intéresse à la manière dont les formes et les déterminants peuvent induire et être à l’origine d’une perception et ainsi d’une réponse.

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3
Q

Qu’est-ce que fait l’originalité du test ?

A

Le support utilisé fait appel à des images qui ne sont pas figuratives, pas structurées.

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4
Q

Que va résulter de l’ambiguïté du matériel ?

A

Des associations verbales

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5
Q

Que mobilisent les réponses au Rorschach ?

A

éléments perceptifs et éléments subjectifs

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6
Q

Qu’est ce que l’approche qualitative au Rorschach ?

A

Interprétations qui porteront sur la nature de l’organisation précoce des premiers liens, des représentations de soi, des représentations de l’autre et toutes ces interactions ont une activité perceptive et fantasmatique en termes de processus associatif. Aussi que le contenu latent des planches ne peut réellement prendre sens qu’à partir du moment où il est associé aux réponses de l’ensemble du protocole.

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7
Q

Quels sont les 4 objectifs du test de Rorschach ?

A
  1. Une description très approfondie du fonctionnement psychique dans une visée dx.
  2. Épreuve sensible aux altérations mnésiques ou désorganisation des processus mentaux
  3. Prise en charge thérapeutique (émergence de souvenirs qui renseignent sur le contexte particulier dans lequel évolue le sujet)
  4. Être administré à une pluralité de sujets (enfant, ado, adulte)
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8
Q

Qu’est-ce que la cotation au Rorschach ?

A

Le principe de cotation s’inscrit dans une dynamique. Une réponse prise séparément ne veut rien dire. La cotations consiste à réduire les réponses en les transformant en des signes conventionnels, ce qui servira à l’interprétation. Le système de cotation tente d’harmoniser les réponses.

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9
Q

Quel est l’objectif de la codification au Rorschach ?

A
  1. Base commune de la codification afin de ;
  2. Tenter de dépasser la subjectivité / intuition / interprétation du clinicien. La cotation permet d’avoir à la disposition du clinicien un ensemble d’arguments, qui est une base commune pour tous, et qui peuvent garantir la cohérence de son interprétation.
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10
Q

Pourquoi le Rorschach ne se résume pas à la cotation ?

A

Il faut avoir acquis sa logique et pénétrer dans sa dynamique

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11
Q

Quelles sont les 3 dimensions principales qui permettent de coter les réponses au Rorschach ? Et décrivez les.

A
  1. La localisation qui permet de répondre à la question : Où ? Cette dimension sert à identifier les différents types de modalité de la perception. Permet de voir sur quoi le patient se base pour donner du sens au monde qui l’entoure.
  2. Les déterminants qui permet de répondre à la question : Pourquoi ? Comment ? Cela permet de voir en quoi ce que le sujet perçoit et la nature de ce qu’il perçoit va déterminer la réponse qu’il va donner.
  3. Le contenu qui permet de répondre à la question : Quoi ? Les différents contenus montrent des niveaux de projection très différents.
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12
Q

Pour Rorschach, l’approche qualitative tient surtout au fait que ?

A

Lorsqu’on présente ce type de planche, la réponse proposée, c’est vraiment une réponse qui permet de mettre en évidence la manière dont un individu perçoit et conçoit le monde.

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13
Q

V / F

Le Rorschach s’intéresse à l’imagination du patient

A

FAUX, l’épreuve fait appel à une dynamique psychique.

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14
Q

Pour quelle raison le Rorscach est une épreuve complexe ?

A

Car ce test vient solliciter tout un ensemble d’événements passés. Le patient peut passer d’image fortuite à des images souvenirs ou d’engramme.

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15
Q

Pour quelle raison le test de Rorschach peut être anxiogène ?

A

Puisque c’est une élaboration mentale dans laquelle un individu est sollicité pour donner du sens à ce qui relève de l’informe. Alors, le sujet est mis dans une difficulté importante, car aucun élément formel permet au sujet de d’accrocher.

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16
Q

à quel moment peut-on prendre en compte le contenu latent des planches ?

A

Le contenu latent ne peut réellement prendre sens qu’à partir du moment où il est associé aux réponses de l’ensemble du protocole.

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17
Q

Qu’est-il important de mentionner lorsqu’on explique le test au sujet ?

A

Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponses au test.

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18
Q

Lors de l’enquête qu’est-il important de faire ?

A

Limiter nos propres projections par rapport aux réponses données. Par exemple, ne pas demander ; vous avez vu cela à cet endroit n’est-ce pas ?

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19
Q

Quelles sont les 3 principales perspectives des modes d’appréhension ?

A
  • Logique du raisonnement dans laquelle se situe un individu
  • Mettre à jour ses potentialités créatrices
  • Vérifier ses capacités d’adaptation à la réalité
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20
Q

Décrivez moi les réponses globales

A

Elles sont présentes entre 20 à 30% dans un protocole. C’est un mode d’entré dans le test. Elles exposent une capacité ou un besoin de saisir la réalité dans son ensemble et de retrouver un unité. De plus, elle sont considéré comme favorisant un soulagement, car ses réponses globales sont la possibilité d’avoir une emprise sur le stimulus présenté.

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21
Q

Quelles sont les différentes catégories des réponses globales ?

A

G simple, G impressionniste où domine l’élément sensoriel, G organisé ou combinée, G amputé et G confabulé et contaminé.

22
Q

Les réponses détails sont considéré comme quoi ?

A

Étant le signe de pouvoir analyser de manière pratique les différents déterminants qui composent la réalité extérieur.

23
Q

L’utilisation des réponses petits détails témoignent d’un signe chez l’individu, quel est-il ?

A

Le signe de présence de défense rigide.

24
Q

L’utilisation de détail blanc peut signifier quoi chez le sujet l’utilisant ?

A

Le sujet structure sa réponse à partir de ce qui ne se voit pas. Il a une capacité à parler du vide, à se différencier par rapport à ce qui peut être attendue, à s’opposer à la consigne et à exercer un regard critique sur l’image. Il y a présence de plasticité intellectuelle.

25
Q

Que veut dire l’utilisation des détails oligrophène et d’inhibition ?

A

Charge affective qui va inhiber la pensée. L’inhibition réduit la perception et réduit le travail associatif.

26
Q

Qu’est-ce qui caractérise Weschler ?

A

Il se présente non pas comme un psychométricien, mais avant tout comme un psychologue clinicien. Donc, il conçoit ses instruments comme des instruments cliniques et pas comme des tests psychométriques. Il oeuvre pour que son épreuve se présente comme un intérêt dans le champ clinique et non pas une simple approche quantitative.

27
Q

Quel est le courant de Spearman ?

A

L’analyse factorielle

28
Q

Que pense Spearman de l’intelligence ?

A

Il y a un facteur général qui serait une composante fondamentale au niveau de l’activité intellectuelle. Il existe aussi des facteurs spécifiques, mais ils sont secondaires.

29
Q

Que devons-nous faire pour évaluer l’intelligence selon Spearman ?

A

Il faut procéder à l’évaluation du facteur général. Pour ce faire, il faut utiliser les tâches abstraites qui permettent d’appréhender une certaine logique.

30
Q

Sur quel point Weschler est en désaccord avec Spearman ?

A

Le rapport à l’intelligence, ne peut pas être un rapport qui ne prend pas en considération la culture et l’environnement dans lequel un individu évolue.

31
Q

Qu’apporte de plus Cattell à la théorie de Spearman ?

A

Il scinde le facteur G en deux, il y a une intelligence cristallisée et une intelligence fluide.

32
Q

Décris l’intelligence fluide et l’intelligence cristallisée

A

Intelligence fluide : la capacité de penser rapidement et de se rappeler l’information, d’analyser l’information, de raisonner et de résoudre des problèmes indépendamment des connaissances acquises. Biologiquement déterminé.

Intelligence cristallisé : Capacité d’utiliser l’expérience et les connaissances accumulées. Elle est influencé par la culture et l’éducation et découle de l’intelligence fluide.

33
Q

Que retient Weschler de Cattell ?

A

on peut, à partir de l’évaluation des processus intellectuels, observer à la fois les effets d’apprentissage chez le sujet jeune et en même temps observer des effets sur le vieillissement en ce qui concerne le recours aux connaissances acquises.

34
Q

En quoi les échelles de Weschler sont intéressantes ?

A
  1. Pertinent dans la prédiction des performances. Bon prédicteur des capacités adaptatives du sujet. Outil le + fiable pour évaluer le retard mental, mais la WAIS n’est pas suffisantes pour poser les dx.
  2. Le plus fiable pour diagnostiquer une intelligence dite supérieure. Suffit à elle seule pour dx.
  3. Favorise le dx différentiel entre des troubles neurologiques et des troubles psychiatriques. Ne suffit pas à poser dx.
35
Q

Pour quelles raisons Thorndike et Thurstone se sont opposé à Spearman et à Cattell ?

A

Ils ne pensent pas qu’on puisse mesurer l’intelligence et qu’il existe une une mesure homogène ou représentative des qualités intellectuelles.

36
Q

Qu’est-ce que l’intelligence pour Thorndike et Thurstone

A

L’intelligence est multiple. Pour eux il y a plusieurs formes d’intelligence, contrairement à ce que pense Spearman et Cattell. Il y a l’intelligence mécanique et sociale.

37
Q

Que retient Weschler de Thorndike et de Thurstone ?

A

Il tient compte de l’importance de mesurer les facteurs sociaux et de mesurer la capacité à raisonner à partir de matériel concret. Aussi, quand on propose une évaluation des capacités intellectuelles, il faut prendre en compte ses autres rapport aux opérations mentales. Il est donc nécessaire de se référer à une diversité d’épreuves pour procéder à l’évaluation des capacité intellectuelles.

38
Q

Quelles est le point de divergence avec Thorndike et Thurstone ?

A

Weschler ne croit pas que l’ensemble des aptitudes intellectuelles soient distinctes. Il garde à l’idée qu’on peut mesurer l’intelligence et qu’il y a un facteur général.

39
Q

Pour quelle raison le modèle globale de l’intelligence va séduire Weschler ?

A

Car cette approche est issue d’observation clinique et ne résulte pas d’une approche théorique ou statistique de l’intelligence.

40
Q

Qu’est-ce qui est important dans le modèle global de l’intelligence ?

A

Mettre en évidence la manière dont un individu comprend, à la fois, le monde dans lequel il évolue, mais aussi et surtout sa capacité à pouvoir s’y adapter et sa capacité à pouvoir répondre aux différentes difficultés auxquelles il est confronté.

41
Q

Que retient Weschler du modèle de l’intelligence ?

A

Pour procéder à une évaluation pertinente, il faut non pas utiliser une méthode, mais il vaut mieux se référer à une pluralité d’outil. Les qualités émergentes de l’intelligence ne peuvent être appréhender qu’à partir de tâches complexes et de nombreux subtests.

42
Q

Que découvre Alexander ?

A

Il constate qu’il peut exister, dans l’administration des différentes mesures, des variations inexpliqués chez un même individu. Ses variations sont principalement dû à l’intérêt du sujet envers le test, à son tempérament, à ses choix personnels, etc. Donc, on a des facteurs non intellectuels qui ont des répercussions sur la mesure des aptitudes. Alors, les variations ne sont pas nécessairement en lien avec les capacités de la personne, mais à des variables personnelles.

43
Q

Que va faire Weschler avec l’influence d’Alexander ?

A

Il propose de construire une échelle qui mesure l’intelligence sous forme globale. Il y a deux sous échelle ; verbal et performance. Avant de diffuser une résultat, il doit y avoir tout un ensemble de précautions cliniques dont la vérification de l’homogénéité des différents résultats obtenus.

44
Q

Que pense Weschler qui est complètement à l’opposé des propos de Spearman ?

A

L’hétérogénéité des résultats chez un individu peut être tout à fait normal qui peut être expliqué par des éléments cliniques personnels propres aux individus (choix, orientation professionnelles, etc)

45
Q

Que propose Bourges Et Burn ?

A

Ils proposent une double approche des échelles de Weschler. D’un côté une approche objectivante qui permet de mettre à jour les différents processus intellectuels et cognitifs mis en oeuvre dans le subtest. Puis, il double cette approche d’une perspective subjectivante en ayant la possibilité d’interroger les compétences intellectuelles et leurs échecs à partir d’une grille de lecture psychanalytique.

46
Q

Pour le test « Information » que peut-on remarquer au niveau psychanalytique ?

A

Le rapport que le sujet entretient avec le lien social, l’adhésion aux normes groupales.

47
Q

Le test « Compréhension » va être très sensible dans quel cas ?

A

Lorsqu’il cas de dissociation psychique avec la perte de contact avec la réalité, car c’est un registre identificatoire au principe de réalité.

48
Q

Quel est le principal intérêt au niveau psychanalytique pour le test « Mémoire des chiffres » ?

A

Cette épreuve est très sensible à l’émotivité et à l’anxiété.

49
Q

Quel est le type de subtest qui a le niveau de corrélation le plus élevé avec le QI global ?

A

Cube

50
Q

Au niveau psychanalytique que veut dire le test des « Cubes » ?

A

C’est de reconstruire un modèle à partir d’éléments morcelés. Donc, c’est une mise à l’épreuve de la reconstruction d’une image interne et pas seulement d’une image externe.