Bloc infectio Flashcards

1
Q

Quels sont les facteurs de risque majeurs pour contracter une GEA virale ?

A

Centres de soins longue durée, écoles, garderies, bateaux de croisière et restaurants.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Quel est le principal agent viral responsable de la GEA et quelles sont ses caractéristiques ?

A

Le norovirus, contagieux pour toutes les tranches d’âge, avec incubation de 24 à 48 heures et transmission oro-fécale.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Comment différencier cliniquement une GEA virale d’une GEA bactérienne ?

A

La GEA virale présente une diarrhée hydrique sans sang (dysenterie rare), tandis que la forme bactérienne s’accompagne souvent de fièvre, prostration (DEG) et diarrhée hémorragique.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Dans quel contexte le dépistage par prélèvements n’est-il pas nécessaire dans la GEA ?

A

En cas de diarrhée aqueuse aiguë sans persistance des symptômes, sauf si des complications surviennent.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Quels sont les drapeaux rouges à rechercher chez un patient présentant une GEA ?

A

Signes de déshydratation, hypoTA, tachycardie et possibilité de choc hypovolémique chez les personnes à risque (enfants, personnes âgées, immunodéprimées).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Quelles bactéries sont les plus fréquentes dans les GEA bactériennes ?

A

Campylobacter, Clostridium difficile, Escherichia coli (O157:H7), Salmonella, Shigella et Staphylocoques.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Quels prélèvements sont recommandés en cas de diarrhée hémorragique aiguë suspectant une origine bactérienne ?

A

Culture des selles (et coloscopie en cas de saignements très importants).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Pourquoi est-il crucial d’interpréter la présence de leucocytes et de globules rouges dans les selles ?

A

Ces éléments suggèrent une invasion muqueuse, orientant vers une GEA d’origine bactérienne.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Quelles complications peuvent survenir dans une GEA bactérienne non traitée ?

A

Ulcérations, hémorragies, déshydratation sévère, choc hypovolémique, voire défaillance multi-organique.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Quel rôle joue l’usage récent d’antibiotiques dans la survenue de GEA bactérienne ?

A

Il favorise l’infection à Clostridium difficile, notamment après hospitalisation ou usage antibiotique récent. (en bas de 3 mois)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Quelles sont les principales causes de GEA parasitaire ? Lieu à risque ?

A

Giardia, Cryptosporidium et autres parasites en région à conditions socio-sanitaires précaires.
*propagation par voie-oro-fécale (faut avaler le parasite)
- CH, CHSLD, garderie
- régions où structure sanitaires/eau inadéquates
- pratiques sexuelles oro-anales

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Comment se présente cliniquement une GEA parasitaire par rapport aux formes virale et bactérienne ?

A

Diarrhée aqueuse souvent prolongée, moins fébrile (absence fièvre), pouvant entraîner fatigue et amaigrissement en cas de persistance (perdure dans le temps).
difficile de distinguer virale vs parasitaire après juste 48h donc

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Quels prélèvements et tests sont utilisés pour confirmer une GEA parasitaire ?

A

Analyse de selles multiples (pour rechercher kystes ou oocystes) et, si disponible, détection antigénique ou PCR.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Quel est le principal risque en cas de GEA parasitaire prolongée chez l’enfant ?

A

La déshydratation et, chez les cas sévères, le retard de croissance.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Quels drapeaux rouges faut-il surveiller dans une GEA parasitaire ?

A

Persistance des symptômes au-delà de 2 à 4 semaines et signes de déshydratation chez les populations vulnérables.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Traitement et prise en charge GEA ? Cas simple vs. suspi origine bactérienne ?

A

Cas simples:
- Réhydratation orale avec solution appropriée (5-10ml q 20min)
- repos
- réintroduction aliment solide progressive une fois tolérance boissons sans Vo
- Éviter produits laiter (fav inflam intestin)

Suspi bactérienne:
- antibio après résultat de culture sauf pour: Diarrhée du voyageur, forte suspicion Shigella

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Vrai ou faux: les GA parasitaires. sont tous des MADO ?

A

Vrai (prend déclaration et donc investigation + prélèvement

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Qu’entend-on par “période fenêtre” dans le contexte du dépistage infectieux ?

A

Le laps de temps entre l’infection et la détection des marqueurs sérologiques ou antigéniques.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Pourquoi est-il important de connaître la période fenêtre pour le dépistage ?

A

Pour éviter les faux négatifs et déterminer le moment optimal pour effectuer les prélèvements.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Quelles populations sont particulièrement à risque de listériose ?

A

Nouveau-nés, personnes âgées, immunosupprimés et femmes enceintes.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Quels sont les facteurs de risque alimentaires associés à la listériose ?

A

Consommation de produits laitiers non pasteurisés, de viandes ou légumes crus et d’aliments réfrigérés insuffisamment chauffés.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

Quel est le principal mode de transmission de la listériose ?

A

Ingestion d’aliments contaminés.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

Quelles complications graves peuvent survenir en cas de listériose ?

A

Méningite, bactériémie, péritonite, arthrite septique, endocardite et complications obstétricales (chorioamniotite, avortement spontané).
*Risque femme enceinte **

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

Comment Dx une infection à la listériose ? S’agit-il d’une MADO ?

A
  • Par hémoculture ou culture liquide céphalorachidien
    (Tx Ampi ou Pen G)
    MADO !
    Bcp enseignement à faire avec personnes à risque de bien chauffé les aliments (iimunosuppirmé, femmes enceintes, PA)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
25
Dans quelles régions est-elle endémique la fièvre jaune ?
Amérique du Sud tropicale et Afrique subsaharienne.
26
Quels sont les signes cliniques caractéristiques de la fièvre jaune ?
Début brutal avec forte fièvre, frissons, céphalées, myalgies, et en phase plus tardive, ictère et anomalies hépatiques. - Conjonctives injectées - No/vo/prostration sévère Signe de Faget: Fièvre forte, puis ralentissement du pouls malgré persistance fièvre
27
Quels examens complémentaires aident à confirmer le diagnostic de fièvre jaune ?
Hémoculture virale ou RT-PCR, FSC (leucopénie, thrombopénie) et bilan hépatique avec élévation de la bilirubine et ALT. SMU !!! Permet de distinguer la fièvre jaune de l'hépatite = Albuminurie obersé chez 90% des patients
28
Quelles mesures préventives sont essentielles contre la fièvre jaune ?
Vaccination au moins 10 jours avant le voyage, protection contre les piqûres de moustiques (DEET, moustiquaires, vêtements longs).
29
Vrai ou faux: La fièvre jaune est une MADO
Vrai
30
Quels sont les différents modes de présentation clinique de la dengue ?
La dengue classique (avec fièvre, céphalées, myalgies et éruption) et la dengue hémorragique, plus sévère avec thrombocytopénie et signes de choc.
31
Quels sont les drapeaux rouges cliniques à surveiller dans une dengue hémorragique ?
Fuite plasmatique, thrombocytopénie sévère, hépatomégalie et signes de choc hypovolémique.
32
Comment suspecté la Dengue ?
- Voyage récent région endémique - fièvre brutale - Céphal.ées rétro-orbitaires sévères - Myalgies - Rash scarlatiforme (pas de pharyngite associé ou de strep contact)
33
Quel est le principal risque associé à l’infection par le virus Zika chez les femmes enceintes ?
Le risque d’infection congénitale pouvant provoquer une microcéphalie et d’autres anomalies neurologiques chez le fœtus.
34
Comment se manifeste cliniquement une infection à Zika chez l’adulte ?
Souvent asymptomatique, ou avec fièvre légère, éruption maculopapuleuse, conjonctivite et arthralgies.
35
Quel est le mécanisme principal conduisant aux symptômes du paludisme ? Les sx associés ?
L’hémolyse des globules rouges lors de la libération des mérozoïtes et l’obstruction microvasculaire par les schizontes. -Fièvre -Anémie - Ictère - Splénomégalie et hépatomégalie
36
Quels sont les examens diagnostiques pour confirmer une infection palustre ?
Frottis sanguin (goutte épaisse et frottis mince) et tests rapides antigéniques, avec répétition si le premier résultat est négatif.
37
Quelles complications graves peuvent survenir dans le paludisme à P. falciparum ?
Choc, insuffisance rénale, atteinte cérébrale (coma), détresse respiratoire et complications hémorragiques.
38
Risque pour grossesse et foetus dans la malaria ?
OUi !
39
Quelle est la principale voie de transmission de l’oxyurose chez l’enfant ?
L’ingestion d’œufs d’Enterobius vermicularis via auto-infection (par contact manuel après grattage) ou par objets contaminés.
40
Quelles manifestations cliniques caractérisent l’oxyurose ?
Majoritairement Asx. Prurit périnéal intense, particulièrement nocturne, pouvant entraîner des excoriations et infections cutanées secondaires.
41
Quels sont les facteurs de risque pour l’oxyurose ?
Vie en collectivité, fréquentation d’écoles ou garderies, et mauvaise hygiène des mains.
42
Quelles complications peuvent survenir en cas de réinfections répétées par oxyurose ?
Persistance du prurit, infections cutanées secondaires et, exceptionnellement, migration des vers vers l’appareil génital pouvant provoquer vaginites ou urétrites.
43
Est-ce qu'il faut traiter la famille entière lors d'infection Oxyures ?
Oui, à l'aide de Vermox
44
Quels sont les facteurs de risque de l’infection à Chlamydia ?
Âge < 25 ans, partenaires multiples, absence de protection (préservatif), antécédents d’ITSS.
45
Quels sont les symptômes typiques de la Chlamydia ? (H et F)
Femmes : Souvent Asx. Cervicite mucopurulente, pharyngite, rectite, Leucorrhée, dysurie, métrorragies post-coïtales, cervicite asymptomatique fréquente. Hommes : Souvent Asx. Pharyngite, rectite, Urétrite avec écoulement clair ou mucoïde, dysurie.
46
Quelle est la période fenêtre pour le dépistage de la Chlamydia ?
14 jours après le contact à risque (en moyenne 2-3 sem). Période incubation peut aller jusqu'à 6 semaines
47
Quels tests sont recommandés pour le diagnostic ?
Test d’amplification des acides nucléiques (TAAN) sur: Urine ou prélèvement endocervical/vaginal chez la femme et urétral chez l’homme (ne pas uriner 2h avant prélèvement). *Faire dépistage N.Gonorrhoea en mm temps
48
Quelles complications peuvent survenir si la Chlamydia n’est pas traitée ? H et F
Femme: Maladie inflammatoire pelvienne (PID), stérilité tubaire, infertilité et grossesse ectopique/conjonctivite néonatale si transmission verticale (50% des cas). Homme: Prostatite, orchi-épididymite, urétrite/conjonctivite
49
Traitement pour la chlamydia ?
Le traitement se fait par azithromycine (uni dose pour patient moins fiable) ou doxycycline (7jrs) , avec un test de contrôle recommandé 3 à 6 mois après le traitement pour dépister une réinfection. On traite toutes les personnes possiblement atteinte même si Asx (MADO) TEst de cobntrôle PRN
50
Quels sont les deux critères importants de contagiosité en lien avec la Chlamydia ?
Contagiosité: Plusieurs mois chez personnes non traitées Personnes traitées: 7 jours après Tx dose unique ou jusqu'à la fin du Tx doses multiples ET jusqu'à résolution des Sx
51
Quels sont les modes de transmission de la Gonorrhée ? Population à risque ?
Relations sexuelles vaginales, anales et orales non protégées, transmission verticale lors de l’accouchement. Fréquente dans les populations à risque (jeunes, HSH, multiples partenaires),
52
Comment différencier cliniquement une infection à Chlamydia d’une infection à Gonorrhée ?
R : La Gonorrhée produit un écoulement urétral ou vaginal purulent et abondant, alors que la Chlamydia a un écoulement plus clair et mucoïde. Se ressemble bcp Bartholinite propre à Gono
53
Quelle est la période fenêtre pour le dépistage de la Gonorrhée ? Durée contagion selon Tx ou non ?
- 14 jours après l’exposition. Contagiosité: 7 jours après Tx doses unique ou jusqu'à la fin d'un traitment à doses multiples ET jusqu'à résolution des Sx
54
Quels sont les tests de dépistage recommandés pour la Gonorrhée ?
TAAN sur urine ou prélèvements endocervicaux, urétraux, pharyngés ou anaux.
55
Quelles sont les complications potentielles de la Gonorrhée ?
PID, septicémie gonococcique, arthrite septique, orchite, endocardite. Homme: orchi-épididymite, syndrome oculo-urétro-synovial, infection gonococcique dissiminé
56
Dx et investigations pour la Gono ? Particularité pour Gono ?
Idem à la chlam, TAAN écouvillon (vaginal ou cervical, rectal) ou échantillon urinaire (homme) Si TAAN + = CULTURE, déterminer sensibilité souche, car plus grande résistance antibio.
57
Traitement pour la Gono ?
Ceftri IM unidose ou Céfixime avec Azythro tous 2. en unidose. Partenaire Asx traitement idem TEST DE CONTRÖLE DANS TOUS LES CAS
58
Facteurs de risque majeurs pour contracter une ITSS ?
Jeunes personnes sexuellement actives : Particulièrement celles de moins de 25 ans, en raison de comportements sexuels à risque et d’une moindre utilisation de protection. Multiplicité de partenaires sexuels : Avoir plusieurs partenaires, en particulier de manière simultanée ou avec des partenaires anonymes. Relations sexuelles non protégées : Absence ou insuffisance d’utilisation de préservatifs lors de rapports sexuels. Origine géographique à risque : Originaire ou ayant voyagé dans des régions où les ITSS (y compris VIH, hépatites) sont endémiques. Exposition à des liquides biologiques contaminés : Par exemple, tatouages, piercings dans des conditions non stériles ou consommation de drogues injectables. Antécédents personnels ou chez le partenaire : Historique d’infections ITSS, chez soi ou chez le partenaire, qui augmente le risque de transmission.
59
Pourquoi Mycoplasma genitalium est-il un pathogène émergent préoccupant ?
Résistance croissante aux antibiotiques et rôle dans les urétrites persistantes et la MIP. Résistance croissante aux macrolides et fluoroquinolones, nécessitant une adaptation du traitement.
60
Quels sont les symptômes associés à une infection à Mycoplasma genitalium ?
Urétrite persistante ou récidivante, cervicite chronique, douleur pelvienne.
61
Quel est le test de choix pour diagnostiquer Mycoplasma genitalium ?
TAAN spécifique, bien que peu disponible en routine.
62
Quelle est la première ligne de traitement recommandée Mycoplasma genitalium ?
Azithromycine en cas de sensibilité confirmée, sinon moxifloxacine en cas de résistance.
63
Quelles sont les caractéristiques de prévalence, contagiosité, transmission et période fenêtre pour Mycoplasma genitalium ?
De plus en plus reconnu chez les patients présentant une urétrite chronique ou une cervicite, il se transmet par contact sexuel non protégé. Facteur de risque: idem pour itss, nouveau partenaire, faible perception d'être à risque de contracter itss, *Présence vaginose bactérenne et tabac.* Sa période fenêtre est généralement similaire aux autres ITSS (14 jours.)
64
Manif clinique Mycoplasma genitalium ?
H: Souvent Asx, urétrite non gonoccocique - proctite F: Souvent Asx, Cervicite (leucorrhée anormale, prurit vaginale, dysurie)
65
Manif clinique Gono. ?
H: Asx, Urétrite, pharyngite, rectite F: 'Maj Asx, cervicite mucopurulente (leucorrhée anormale et saignement post relation sexuelle), Urétrite, pharyngite, bartholinite, rectite.
66
Quels sont les signes cliniques évocateurs d’un LGV ?
Ulcère indolore suivi d’une adénopathie inguinale douloureuse suppurative ("bubons").
67
Quelle population est la plus touchée par le LGV ?
Hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH). Souvent porteur VIH
68
Quel test permet de confirmer un LGV ?
TAAN positif pour Chlamydia, avec typage L1-L3.
69
Quel est le traitement de première ligne du LGV ?
Doxycycline 100 mg BID x 21 jours.
69
Période fenêtre du LGV ?
14 jours post exposition.
70
Quelles complications sont associées au LGV non traité ?
Sténose rectale, fistules anales, abcès pelviens.
71
Manifestations cliniques LGV ?
Peut être aSx * Rectite : présentation clinique + fréquente * Adénopathie (fémorale ou inguinale) douloureuse : manifestation + commune chez hétérosexuels Si ø traitée, 3 stades: 3-30 jours après contact infectieux Stade tertiaire on réfère
72
Quelle est la présentation clinique typique d’une infection à Trichomonas ?
Infection Aigue: Leucorrhée verdâtre, mousseuse, malodorante, avec prurit et douleurs vaginales/abdominale basse Cas chronique: prurit, dyspareunie, rare pertes vaginales souvent Asx, difficile déterminer quand infection contractée
73
Quel est le test diagnostic recommandé pour Trichomonas ?
TAAN sur prélèvement vaginal ou urinaire.
74
Quel traitement est recommandé ?
Métronidazole 2 g PO en dose unique ou 500 mg BID x 7 jours. Pour éliminer protozoaire
75
Pourquoi est-il important de traiter les partenaires sexuels en cas de Trichomonase ?
Prévention de la réinfection, même chez les hommes asymptomatiques.
76
Quels sont les risques associés à une infection non traitée pendant la grossesse ?
Augmentation du risque d’accouchement prématuré et de rupture prématurée des membranes. Peut entraîner vaginite chronique.
77
Période fenêtre trichomonase ?
14 jours
78
Spécificité à l'E/P pour trichomonase chronique ?
Érythème vulvaire et muqueuse vaginale, leucorrhée vert-jaune mousseuse, malodorante
79
Complications pour trichomonase ? F et H ?
F: urétrite ou cystite, cellulite, PID, infertilité, Aug risque ITSS et VIH (infla chronique touche protection vag) Néo cervicale H: Épididymite, infertilité, néo prostate,
80
Comment se différencient les infections par HSV-1 et HSV-2 ? pour l'herpès
HSV-1 touche souvent la région orale, HSV-2 est majoritairement génital.
81
Quels sont les signes cliniques typiques d’un épisode herpétique primaire ?
Vésicules douloureuses, ulcérations, adénopathies, fièvre, dysurie.
82
Quel test est recommandé pour confirmer une primo-infection herpétique ?
PCR sur prélèvement de lésion.
83
Quel antiviral est recommandé en cas de récidives fréquentes ? pour herpès
Valacyclovir en prophylaxie suppressive.
84
Quelles complications liées au VPH justifient l’importance du suivi et du dépistage régulier ?
Le VPH peut entraîner des lésions précancéreuses et des cancers (col de l’utérus, anogénitaux), impactant la fertilité et la santé reproductive. Le diagnostic se fait par frottis cervical et tests HPV, et le traitement est local (excision, cryothérapie) avec des suivis réguliers selon les protocoles INESSS.
85
Quelles complications graves peuvent survenir si la syphilis n’est pas traitée et quel est le protocole diagnostic et thérapeutique ?
La syphilis non traitée peut évoluer vers la neurosyphilis, des atteintes cardiovasculaires et entraîner une infertilité. (risque avortement grossesse) Le diagnostic repose sur des tests sérologiques (RPR/VDRL puis FTA-ABS), le traitement est par pénicilline (Benzathine pénicilline) et un suivi sérologique régulier est nécessaire pour vérifier la réponse.
86
Contagiosité pour la Syphilis ?
Contagiosité Stades primaire et secondaire: risque de transmission aussi longtemps que lésion cutanéo-muqueuse présentes Stade tertiaire : apparue < 1 an: risque transmission présent, mais moindre Si Tx: ad 7 jours après Tx unidose ou a la fin Tx multidoses ET jusqu’à résolution des Sx (Stade 1-2)
87
Période fenêtre Syphilis en lien avec période incubation ?
Premier prélèvement post expo 10 jours et contrôle post 3 mois (12 sem) pour assurer couvrir période fenêtre.
88
Transmission syphilis ?
Contact direct avec exsudats des lésions de la peau ou des muqueuses : contexte sexuel, exposition à la peau non intacte, mère infectée à son enfant pendant accouchement * Transmission transplacentaire * Transmission sanguine (transfusion, UDIV partage matériel infection)
89
Manif clinique Syphilis, primaire, secondaire et latente ?
Premier stade : syphilis primaire Chancre : ulcère superficiel, le plus souvent unique, induré, aux contours réguliers, d’une taille variable pouvant atteindre de un à deux centimètres de diamètre et indolore (sauf en cas de surinfection bactérienne). Adénopathies régionales peuvent être présentes Second stade : syphilis secondaire Éruption cutanée diffuse : – le plus souvent d’aspect maculopapuleux, mais peut prendre diverses formes; condylomes plats, alopécie, uvéite, rétinite, méningite, hépatite. Syndrome grippal *2/3 guérissent spontanément après stade secondaire Syphilis latente: aucune manif
90
Tx et PEC Syphilis ?
Pénicilline G en administration parentérale (IM) = 1er choix pour tous les stades de syphilis MADO SUIVI (Infectiologue vs MD famille) avec répétition des tests sérologiques ad négatifs ou bas et stables : durée selon stade (voir GUO INESS) Dépistage VIH d’emblée (bcp concomittantce) Traitement immédiat des partenaires pour syphilis précoce ou durée indéterminée
91
Période fenêtre VIH ?
Période fenêtre :délai minimal = 14 jours (trousse 4ième génération) 21 jours (trousse 3ième génération), période fenêtre de 12 semaines
92
Manif clinique VIH (4 stades)
1) primo infection: Sx rétroviral aigue non spécifiques (fièvre, myalgie, maux de gorge, céohalées, No, Diarrhée et Vo) Poss: ADNP généralisée, éruption cutanée, candidose buccale et ulcération muqueuses buccale 2) Latente: chronique Asx 3) Chronique Sx (affaiblit système immunitaire): fièvre persistante, fatigue, diarrhée. 4) SIDA
93
Complication VIH ?
- infections opportunistes - Maladie neurologique primaire - Cancers
94
Période fenêtre Hep B ?
Délais minimal 7 jours Se termine 12 sem post expo
95
Transmission Hep B ?
- Contact avec sécrétions génitales infectées - Salive (morsure rare) - Transplacentaire (rare) - Sanguine
96
Risque Hep B ?
Infection chronique (en l’absence de traitement) - Après plusieurs décennies d’infection, 15 à 40 % des patients atteints d’une infection chronique développeront une cirrhose qui se manifestera notamment par les syndromes cliniques suivants : hépatalgie, érythème palmaire, angiomes stellaires, gynécomastie, atrophie testiculaire, ictère et ascite.
97
Période fenêtre hépatite C ?
Période fenêtre :délai minimal = 6 semaines , période fenêtre se termine 12 semaines après exposition, chez personne avec VIH et immunosupprimé: période fenêtre plus longue
98
Manifestations cliniques Cervicite et Urétrite ? Étiologie ?
Cervicite: pertes vaginales anormales, saignements vaginaux intermenstruels ou post-coïtaux, exsudat endocervical mucopurulent Urétrite: Brûlure mictionnelle, inconfort urétrale, écoulement urétral, pollakiurie, hématurie, (non spécifique) Étiologie: Chlam et Gono
99
Manif rectite ? Étiologie ?
Manif: écoulement rectal purulent, douleur anorectale, selles sanglantes, constipation Étiologie: Gono, Chlam, LGV, Syphilis, MII, Herpes simplex
100
Manif épididymite/Orchi-épididymite ?
- Dlr testiculaire habituellement progressive et unilatérale - Sensibilité épididyme ou testicule à la palpation - écoulement urétral - tuméfaction palpable
101
Manif PID ?
dyspareunie profonde fièvre sensibilité abdominale basse ou 1 ou 2 annexes à mobilisation col utérin
102
Quels sont les signes caractéristiques de la cinquième maladie et y a-t-il une atteinte conjonctivale ?
L’éruption typique en « joue giflée » (rougeurs faciales symétriques) avec extension sur le tronc et les membres. Il n’y a généralement pas d’atteinte conjonctivale.
103
Quelles complications importantes peut-on observer avec le parvovirus B19, notamment en cas d’infection chez la femme enceinte ?
Chez l’enfant, risque d’anémie transitoire et complications articulaires chez l’adulte. Chez la femme enceinte, infection à risque tératogène pouvant entraîner un hydrops fœtal ou un avortement spontané.
104
Quels sont les signes cliniques caractéristiques de la maladie de Kawasaki et y a-t-il une atteinte conjonctivale ?
Fièvre prolongée (>5 jours), conjonctivite bilatérale non purulente, éruption cutanée polymorphe, adénopathies cervicales, modifications des lèvres et de la langue (langue framboisée) ainsi que des extrémités (érythème, œdème). La conjonctivite est présente et constitue un critère diagnostique.
105
Quelles complications importantes et risques à long terme peut entraîner la maladie de Kawasaki ?
Risque d’atteinte coronarienne avec formation d’anévrismes, pouvant conduire à des complications cardiaques majeures. Le risque tératogène n’est pas applicable dans ce contexte.
106
Quels sont les signes caractéristiques du syndrome de Gianotti-Crosti et y a-t-il atteinte conjonctivale ?
Éruption papulo-nodulaire symétrique affectant principalement le visage, les membres et parfois le tronc, souvent associée à une infection virale (ex. hépatite B ou EBV). L’atteinte conjonctivale est généralement absente.
107
Quelles complications ou implications cliniques peut-on observer avec le syndrome de Gianotti-Crosti ?
Il s’agit d’une affection bénigne et autolimitée, sans complications majeures ni risque tératogène reconnu.
108
Quels sont les signes caractéristiques de la maladie pieds-mains-bouche et la présence d’atteinte conjonctivale ?
Apparition d’ulcérations orales douloureuses associées à des lésions vésiculeuses sur les paumes, les plantes et parfois sur d’autres parties du corps. L’atteinte conjonctivale est généralement absente.
109
Quelles complications importantes peut entraîner la maladie pieds-mains-bouche ?
Le risque de complications est faible, mais une déshydratation peut survenir chez les jeunes enfants. Le risque tératogène n’est pas concerné
110
Quels sont les signes caractéristiques de la roséole et l’atteinte conjonctivale est-elle présente ?
Forte fièvre soudaine chez le nourrisson suivie d’une éruption rosée principalement sur le tronc. L’atteinte conjonctivale est généralement absente.
111
Quelles complications importantes peut entraîner la roséole ?
Risque de convulsions fébriles chez certains nourrissons, sans risque tératogène (affection essentiellement infantile).
112
Quels sont les signes caractéristiques de la rougeole et existe-t-il une atteinte conjonctivale ?
Exanthème maculopapuleux débutant sur le visage, taches de Koplik dans la muqueuse buccale, fièvre élevée et conjonctivite bilatérale. La conjonctivite est un signe caractéristique.
113
Quelles complications graves sont associées à la rougeole et quel est le risque chez la femme enceinte ?
Complications possibles : otite, pneumonie, encéphalite. Bien que la rougeole elle-même ne soit pas classiquement tératogène, l’infection pendant la grossesse peut entraîner des complications fœtales telles qu’un faible poids à la naissance ou un accouchement prématuré.
114
Quels sont les signes caractéristiques de la rubéole et y a-t-il atteinte conjonctivale ?
Éruption maculopapuleuse fine, lymphadénopathies (notamment postauriculaires) et fièvre modérée. L’atteinte conjonctivale est généralement absente ou minime.
115
Quelles complications majeures et quel risque tératogène présente la rubéole ?
Risque élevé de syndrome de rubéole congénitale si l’infection survient au cours du premier trimestre (malformations cardiaques, ophtalmologiques, surdité, etc.). C’est une infection tératogène majeure.
116
Quels sont les signes caractéristiques de la scarlatine et y a-t-il atteinte conjonctivale ?
Éruption cutanée fine, aspect « papier de verre », langue framboisée, exsudat pharyngé et fièvre. L’atteinte conjonctivale n’est pas typique.
117
Quelles complications importantes peut entraîner la scarlatine ?
Risque de complications comme une rhumatismale post-scarlatine, toxic shock ou surinfection bactérienne, mais le risque tératogène est absent.
118
Quels sont les signes caractéristiques de l’urticaire et la présence d’atteinte conjonctivale ?
Apparition soudaine de papules et plaques prurigineuses, souvent rétractiles, sans atteinte conjonctivale spécifique.
119
Quelles complications ou risques associés peut-on rencontrer en cas d’urticaire ?
Risque de réaction anaphylactique dans les cas sévères. L’urticaire n’est pas tératogène en elle-même, mais il faut rechercher la cause sous-jacente (allergie médicamenteuse ou autre).
120
Quels sont les signes caractéristiques de la varicelle et y a-t-il atteinte conjonctivale ?
Éruption vésiculeuse à différentes étapes (macules, papules, vésicules, croûtes) répartie sur le corps, avec fièvre. Des atteintes oculaires (kératite, conjonctivite) peuvent survenir chez certains patients.
121
Quelles complications importantes et quel risque tératogène est associé à la varicelle ?
Complications : surinfection bactérienne, pneumonie varicelleuse, encéphalite. Chez la femme enceinte, l’infection au premier trimestre peut entraîner le syndrome varicelle congénital (malformations, faible poids, problèmes neurologiques).
122
Quels sont les facteurs de risque principaux pour une infection à CMV ?
Risque élevé chez les immunodéprimés (patients transplantés, VIH, immunosuppresseurs), femmes enceintes (transmission congénitale possible) et nourrissons en cas d’infection périnatale.
123
Quelles sont les manifestations cliniques typiques d’une infection primaire à CMV chez l’immunocompétent ?
Souvent asymptomatique ou présentant un syndrome mononucléosique (fièvre, fatigue, lymphadénopathie, pharyngite) sans exanthème spécifique.
124
Quelles complications majeures peut entraîner une infection à CMV chez les patients immunodéprimés et chez la femme enceinte ?
Chez les immunodéprimés : réactivation pouvant entraîner une pneumonie, hépatite, rétinite et colite. Chez la femme enceinte : risque d’infection congénitale, pouvant provoquer des séquelles neurologiques et auditives chez le nouveau-né.
125
Quel est le protocole diagnostique pour confirmer une infection à CMV ?
Recherche d’anticorps (IgM et IgG), quantification par PCR du CMV viral dans le sang et examen histopathologique (dans les cas d’atteinte tissulaire).
126
Quels sont les facteurs de risque et modes de transmission pour l’infection à EBV ?
Très fréquent chez les adolescents et jeunes adultes ; transmission par salive (« baiser ») et contacts étroits, infection souvent asymptomatique ou subclinique.
127
Quelles sont les manifestations cliniques caractéristiques de la mononucléose infectieuse due à EBV ?
Fièvre, pharyngite exsudative, adénopathies cervicales, asthénie intense et parfois splénomégalie. Les signes hépatiques (élévation transitoire des transaminases) sont également fréquents.
128
Quelles complications importantes peuvent survenir avec l’EBV, en particulier en cas de survenue de syndrome hémolytique ou d’hépatite ?
Risque de rupture splénique, complications hépatiques, syndrome de réaction exagérée (hémophagocytose) et, dans de rares cas, développement de certains lymphomes, surtout chez les patients immunodéprimés.
129
Quel est le protocole diagnostique pour confirmer une infection à EBV ?
est sérologique (recherche des anticorps anti-VCA IgM/IgG, anti-EBNA), avec un hétérophilie positive (test de Paul-Bunnell) en phase aiguë.
130
Quel traitement et suivi sont recommandés pour la mononucléose infectieuse à EBV ?
Traitement symptomatique (repos, hydratation, analgésiques, antipyrétiques). Éviter les activités à risque (sport de contact) en raison du risque de rupture splénique, et surveillance de la fonction hépatique si nécessaire.
131
Quels sont les principaux facteurs de risque pour contracter la toxoplasmose ?
Consommation de viande crue ou insuffisamment cuite, exposition aux excréments de chats, contact avec du sol contaminé, et risque accru chez les femmes enceintes non immunisées.
132
Quelles sont les manifestations cliniques typiques de la toxoplasmose chez l’adulte immunocompétent ?
Souvent asymptomatique ou symptômes légers type syndrome grippal (fièvre, adénopathies, fatigue). Chez les immunodéprimés, l’infection peut être grave (encéphalite toxoplasmique).
133
Quelles complications graves peuvent survenir avec la toxoplasmose, notamment en cas d’infection congénitale ?
Chez la femme enceinte, risque d’infection congénitale pouvant entraîner des malformations oculaires, cérébrales (hydrocephalie, microcéphalie) et d’autres séquelles neurologiques chez le nouveau-né. Chez les immunodéprimés, encéphalite et atteinte multifocale.