Bipolarité et Schizophrénie Flashcards
Quels sont les enseignements à faire en lien avec l’insomnie et la bipolarité ?
- Éviter les nuits blanches
- Garder des heures de sommeil stables tout au long de l’année et plus particulièrement au printemps lorsque le risque de manie est élevé
- Tenir un journal du sommeil et consulter rapidement en cas d’une diminution ou une augmentation du sommeil notée de plus de 2 h pendant plusieurs jours
La psychoéducation est essentiel à l’approche non pharmacologique de la bipolarité. Nomme 3 enseignements qui doivent être faits aux patients.
- Éviter l’alcool et la drogue
- Enseigner les symptômes maniaques et dépressifs de
façon à reconnaître précocement cette polarisation de la
maladie - Éviter le surmenage
- Éviter de cumuler plusieurs facteurs de stress sur une
courte période de temps (ex: mariage, déménagement,
temps des Fêtes, nouvel emploi, grossesse, etc.) - Forcer le rythme circadien par des activités régulières à
heures fixes (ex: les repas, l’heure du coucher)
Quelle est la différence entre le trouble bipolaire de type 1 et de type 2 ?
Type 1 = Épisode maniaque qui durent au moins une semaine. Atteinte fonctionnelle au niveau social ou professionnel.
Type 2 = Épisode d’hypomanie qui dure environ 4 jours. Pas de diminution significative du fonctionnement.
Nomme 4 symptômes qui peuvent suggérer la présence d’un épisode maniaque.
- Élévation de l’humeur (euphorie, exubérance, exaltation,
parfois irritabilité et agressivité) - Augmentation de l’estime de soi ou idées de grandeur
- Réduction du besoin de sommeil (ex: se sentir reposé
après 3h de sommeil) - Désir constant de parler
- Sensation que les pensées se bousculent
- Distractibilité importante
- Agitation psychomotrice
- Engagement excessif dans des activités à risque de
conséquences néfastes - Atteinte fonctionnelle au niveau social ou professionnel
- Altération du jugement possible
Votre patiente se demande quels sont les avantages et inconvénients du Lithium par rapport à l’Épival dans la gestion de la maladie. Que lui répondez-vous ?
Lithium = Meilleure option thérapeutique pour une grossesse. Souvent bonne gestion de la maladie. Mais risque hypothyroïdie ++, plusieurs interactions médicamenteuses et zone thérapeutique étroite qui nécessite prélèvement fréquent.
Épival = Très tératogène (pas de grossesse), prise de poids et toxicité hépatique + thrombocytopénie possible. Suivi moins étroit que celui du lithium.
Est-il contre-indiqué de donner un anti-dépresseur dans le traitement du trouble bipolaire ?
Oui si utilisé en monothérapie, car peut induire un virage maniaque. Peut être utilisé si en combinaison avec stabilisateur de l’humeur.
Quels sont les éléments de surveillance en lien avec la prise d’antipsychotique ?
- Symptômes extra-pyramidaux
- Syndrome métabolique :
- Poids/Taille/IMC (Obésité)
- Tour de taille (Obésité abdominale)
- Anomalie de la glycémie
- Hypertension artérielle
- Altération du profil lipidique
Quels sont les symptômes extra-pyramidaux possibles et comment se manifestent-ils?
Parkinsonisme : tremblements au repos , rigidité et bradykynésie
Akathisie : Difficulté à rester immobile
Dystonie : Contractions musculaires involontaires et soutenues
Dyskinésie tardive : mouvements involontaires anormaux orofaciale
Outre la schizophrénie, pour quelles autres pathologies les antipsychotiques sont-ils indiqués ?
- Manie aiguë et traitement d’appoint dans le trouble bipolaire
- Traitement adjuvant ou de seconde intention pour les troubles anxieux et les troubles dépressifs
- Delirium ou état confusionnel aigu de la personne âgée ( surtout hôpital)
- Irritabilité, agressivité ou automutilation chez les enfants atteints de TSA
- Comportements impulsifs associés à un trouble de la personnalité
Nomme 2 symptômes positifs de la schizophrénie.
Hallucinations
Idées délirantes
Désorganisation de la pensée
Désorganisation du comportement
La mère du jeune Antoine, schizophrène, est convaincue que la cannabis à causé la schizophrénie de son fils. Que lui répondez-vous ?
Prédisposition génétique ou constitution mentale rendant la personne plus sensible aux stresseurs sociaux et environnementaux.Certains stresseurs peuvent déclencher la schizophrénie (ex: drogue ou stress social), mais nécessite à la base un «cerveau vulnérable ».