Biologie cellulaire I Flashcards
Un agoniste est une molécule interagissant avec un récepteur membranaire et activant celui-ci. L’agoniste imite en général le messager qui se lie habituellement avec le récepteur en question. Il peut être plus ou moins sélectif pour un type de récepteur.
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un ligand (du latin ligandum, liant) est une molécule qui se lie de manière réversible sur une macromolécule ciblée, protéine ou acide nucléique, jouant en général un rôle fonctionnel : stabilisation structurale, catalyse, modulation d’une activité enzymatique, transmission d’un signal = toute molécule se liant à un récepteur
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Algogène = qui provoque la douleur
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La polarité est la caractéristique d’une molécule dont les charges négatives et positives sont concentrées les unes à l’opposé des autres, aux deux extrémités de la molécule
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L’électronégativité est à l’origine de la polarité de certaines molécules. Une molécule polaire est caractérisée par son moment dipolaire : plus celui-ci est élevé, plus la molécule est polaire (il est nul pour les molécules apolaires).
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La polarité (ou non) d’une molécule influe sur ses caractéristiques, par exemple les molécules polaires sont facilement solubles dans d’autres composés polaires et pratiquement insolubles dans des composés apolaires
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L’électronégativité d’un élément est une grandeur qui caractérise sa capacité à attirer les électrons lors de la formation d’une liaison chimique avec un autre élément.
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La différence d’électronégativité entre ces deux éléments détermine la nature de la liaison covalente : Liaison non-polaire lorsque la différence est faible, liaison polaire quand la différence est forte, et ionique quand la différence est tellement forte qu’un des éléments a attiré complètement les électrons: les atomes sont devenus des ions et portent des charges électriques entières
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Les phosphoglycérolipides sont les lipides les plus abondants dans la plupart des membranes à cause de leur structure moléculaire même
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Un composé hydrophobe, n’a pas la capacité de créer des liaisons hydrogène avec les molécules d’eau. Il est aussi souvent apolaire, ou de faible polarité, ce qui signifie qu’il ne peut pas faire d’interactions électrostatiques avec l’eau, de type dipôle permanent/dipôle permanent (forces de Keesom) (l’eau étant très polaire, elle cherche à interagir avec des molécules polaires).
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Un phosphoglycérolipide est une molécule amphipathique, qui se caractérise par la présence de deux régions particulières. L’une est hydrophile ; elle est constituée d’un phosphate et d’un autre groupement et elle forme la « tête » de la molécule. L’autre est hydrophobe et se compose de deux chaînes hydrocarbonées semblables à des queues
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Un phospholipide est un lipide amphiphile, c’est-à-dire constitué d’une « tête » polaire (hydrophile) et de deux « queues » aliphatiques (hydrophobes). La plupart des phospholipides sont les phosphoglycérides, dont la tête s’organise autour d’un résidu glycérol-3-phosphate estérifié par une molécule polaire, et les deux queues sont les chaînes aliphatiques de deux acide gras.
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Chaque chromosome contient une longue molécule d’ADN associée à de nombreuses protéines. Certaines de ces protéines facilitent l’enroulement de la molécule d’ADN de chaque chromosome pour lui permettre de se loger dans le noyau
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Le complexe d’ADN et de protéines qui forme les chromosomes s’appelle chromatine. C’est aussi la partie d’un chromosome d’une cellule qui n’est pas en train de se diviser
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Le peroxyde d’hydrogène, communément appelé eau oxygénée, est un composé chimique de formule H₂O₂. Il s’agit d’un liquide clair, légèrement plus visqueux que l’eau, incolore en solution, aux puissantes propriétés oxydantes
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Le peroxyde d’hydrogène existe naturellement chez les êtres vivants comme sous-produit de la respiration cellulaire. Tous les organismes aérobies possèdent des enzymes, appelées peroxydases, qui catalysent la dismutation de H₂O₂ en H₂O et O₂
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Le réticulum endoplasmique modifie les protéines, produit des macromolécules et transfère des substances vers l’appareil de Golgi via des vésicules
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Une partie du RE est couverte de ribosomes qui assemblent les acides aminés en chaînes protéiques suivant l’information venue du noyau. L’apparence rugueuse de ces parties au microscope électronique leur vaut la qualification de RE granuleux (REG ou RER). Les parties sans ribosomes sont appelées RE lisse (REL)
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Les ribosomes sur le REG insèrent la protéine synthétisée directement dans la lumière du RE, où elles acquièrent leur configuration avant de gagner l’appareil de Golgi
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Le réticulum endoplasmique rugueux (RER), ou granuleux (REG), assemble et transporte les protéines destinées aux membranes et à la sécrétion. Quelques minutes après la synthèse des protéines, la plupart gagnent l’appareil de Golgi dans des vésicules golgiennes. Au sein du REG les protéines peuvent être modifiées, repliées et leur qualité « contrôlée »
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Le REG est le site de la traduction et du repliement lors de la synthèse des protéines
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REG : En microscopie électronique, on remarque que le REG porte à sa surface une multitude de petits granules. Ce sont des ribosomes en pleine synthèse protéique fixés à la surface externe du réticulum. Les protéines qu’ils synthétisent sont injectées dans la lumière du réticulum via un pore aqueux, nommé Sec61. Une fois dans la lumière, les protéines subissent une maturation, puis elles sont envoyées vers l’appareil de Golgi. Si des protéines sont mal repliées, elles sont éliminées par le protéasome
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REG : Une fois dans le Golgi, elles peuvent subir une modification post-traductionnelle (clivage de précurseur, glycosylation, sulfatation ou encore phosphorylation), puis sont ensuite envoyées par des vésicules vers les lysosomes, la membrane plasmique ou le milieu extracellulaire (sécrétion). Elles peuvent aussi rester dans le Golgi, ou retourner dans le REG.
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Le réticulum endoplasmique lisse (REL) intervient dans plusieurs processus métaboliques. Il participe à la synthèse de lipides (phospholipides membranaires,cholestérol, stéroïdes…) et joue un rôle pour le début de la glycosylation, la détoxification des cellules et le stockage du calcium. Dans certains types cellulaires le REL spécialisé pour le stockage du calcium est appelé calciosome ou, dans les cellules musculaires, réticulum sarcoplasmique
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REL : Ses fonctions sont très diversifiées. Il peut s’agir tout d’abord d’une zone de réticulum granuleux mais où ne s’exerce encore aucune synthèse. C’est aussi une zone de transit entre les régions de synthèse protéique et celles où elles sont excrétées. Mais d’autres endroits assurent la synthèse des lipides membranaires. Ces lipides seront intégrés à des vésicules d’exocytose qui fourniront leurs lipides à la membrane en fusionnant avec elle
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REL : Une autre fonction très importante du réticulum endoplasmique lisse est de réguler le calcium intracellulaire. Le calcium est en effet un poison pour la plupart des processus métaboliques, la cellule en contient donc le minimum. Or ce calcium est utilisé comme signal par certains des récepteurs membranaires. Comme il y en a très peu dans la cellule, il suffit de peu d’ions pour augmenter la concentration dans des proportions élevées
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REL : Le calcium permet entre autres de déclencher la contraction musculaire, le potentiel d’action ou l’exocytose et même la fusion des pronuclei lors de la fécondation. La cellule doit donc maintenir une concentration intracellulaire de calcium très basse, tout en s’assurant qu’il y en a assez pour le signal calcique, et ensuite évacuer le calcium du signal le plus vite possible pour permettre l’arrivée d’un nouveau signal, tout en évitant que la concentration augmente trop et atteigne le seuil létal
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REL : Certaines zones du réticulum lisse participent à la régulation du calcium en constituant une réserve de calcium pour le signal et en récupérant le calcium cytoplasmique, puis en évacuant l’excès de calcium vers le milieu extérieur
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Fonctions du RE : Stockage et concentration de molécules. Il le fait par endocytose, par pinocytose, ou à partir de substances élaborées par la cellule. On note par exemple l’accumulation dans les vacuoles du RE des plasmocytes, d’immunoglobulines
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Fonctions du RE : Rôle de détoxification, avec la transformation de molécules toxiques en molécules atoxiques, en partie grâce au cytochrome P450. Cela a surtout lieu dans le rein et le foie
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Fonctions du RE : Rôle dans le métabolisme du calcium. Le calcium est stocké dans le RE. La régulation du calcium avec l’Inositol-triphosphate (IP3) notamment, joue un rôle dans le contrôle de la prolifération cellulaire, dans l’apoptose, et le métabolisme cellulaire.
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Fonctions du RE : Sécrétion d’H+ et Cl- par les cellules bordantes de l’estomac et de ces boyaux
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Fonctions du RE : Production de biomembrane : le REG produit des vésicules (dites de ‘transition’), qui engendrent l’appareil de Golgi, ce dernier produira des vésicules de sécrétion, à l’origine de l’exocytose. La membrane de ces vésicules sera en fin de compte incorporée à la membrane plasmique, ainsi régénérée en permanence
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Les ribosomes : des usines de protéines > Les ribosomes, des complexes constitués d’ARN ribosomique et de protéines, sont les composants cellulaires qui synthétisent les protéines. Les cellules qui synthétisent beaucoup de protéines se démarquent par leur grand nombre de ribosomes. Ainsi, une cellule pancréatique humaine possède quelques millions de ribosomes. Il n’est donc pas étonnant que les cellules qui s’activent dans la synthèse protéique soient dotées d’un nucléole volumineux.
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Les enzymes du réticulum endoplasmique lisse jouent un rôle important dans la synthèse des lipides, notamment des graisses, des phosphoglycérolipides et des stéroïdes.
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Parmi les stéroïdes produits par le réticulum endoplasmique lisse des cellules animales, on compte les hormones sexuelles des Vertébrés et les diverses hormones stéroïdes sécrétées par les glandes surrénales
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Les cellules spécialisées qui synthétisent et sécrètent ces hormones, celles des testicules et des ovaires, par exemple, sont riches en réticulum endoplasmique lisse, une caractéristique structurale conforme à leur fonction
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La consommation de barbituriques, d’alcool et de bien d’autres substances entraîne une prolifération du réticulum endoplasmique lisse et de ses enzymes de détoxication, augmentant du même coup le taux de détoxication. À cause de cela, l’organisme acquiert une plus grande tolérance aux produits en question ; autrement dit, le sujet doit ingérer des doses croissantes pour ressentir les mêmes effets
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Les protéines de sécrétion quittent le RE emballées dans des vésicules de transport ; celles-ci se détachent d’une région spécialisée appelée réticulum endoplasmique de transition
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En plus de fabriquer des protéines de sécrétion, le RE rugueux fait croître sa propre membrane en y ajoutant des protéines et des phosphoglycérolipides
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À leur sortie du réticulum endoplasmique, beaucoup de vésicules de transport se dirigent vers l’appareil de Golgi (ou complexe de Golgi). On peut comparer ce dernier à un centre de réception, d’entreposage, de triage, d’expédition et même, dans une certaine mesure, de fabrication. Les produits du réticulum endoplasmique y sont modifiés, entreposés, puis expédiés vers d’autres destinations
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L’appareil de Golgi présente une nette polarité structurale : les membranes des citernes situées aux extrémités opposées d’un empilement n’ont ni la même épaisseur ni la même composition moléculaire. Les deux pôles d’un empilement s’appellent face cis et face trans ; ils ont respectivement pour fonction de recevoir et d’expédier les matières
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Selon les études récentes, l’appareil de Golgi est une structure dynamique dont les saccules, constamment produits, se déplacent de la face cis à la face trans, transportant et modifiant leur cargaison de protéines au fil de leur déplacement
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Avant d’émettre des vésicules de sécrétion par sa face trans, l’appareil de Golgi doit trier ses produits et déter miner leur destination. Cette opération est facilitée par une sorte d’apposition d’étiquettes moléculaires, comme des groupe-ments phosphate, qui jouent un peu le même rôle qu’un code postal dans une adresse. On croit que les vésicules de sécrétion provenant de l’appareil de Golgi portent des molé-cules externes qui reconnaissent les sites récepteurs spécifiques à la surface des organites ou sur la membrane plasmique, ce qui permet de les cibler
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L’appareil de Golgi assure un contrôle précis sur les protéines qui le quittent. D’abord, il s’assure que les protéines nécessaires au fonctionnement du réticulum endoplasmique seront retournées par un flux rétrograde vers ce dernier
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Ensuite, il existe deux types de sécrétions pour les protéines dans l’appareil de Golgi. La sécrétion constitutive est généralement dirigée vers la membrane plasmique. Cette sécrétion ne nécessite aucun signal. La sécrétion contrôlée, comme son nom l’indique, nécessite un signal. Ce principe permet de contrôler l’exportation de ces protéines
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Un lysosome est un sac membraneux rempli d’une cinquan-taine d’enzymes hydrolytiques qui digèrent (hydrolysent) toutes sortes de macromolécules. Les enzymes lysosomiales ont une efficacité maximale dans le milieu acide des lysosomes, à un pH de 5 environ. Si un lysosome fuit ou se désagrège, ses enzymes deviennent inactives dans le milieu neutre du cytosol. Néanmoins, un écoulement excessif d’enzymes dû à la fuite de plusieurs lysosomes à la fois peut détruire une cellule
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La membrane plasmique du lysosome laisse passer les particules nutritives en formant des vacuoles. Chacune de celles-ci se détache de la membrane, puis fusionne avec un lysosome, qui en digère le contenu grâce à ses enzymes. Les produits de la digestion, dont les glucides simples, les acides aminés et d’autres monomères, retournent dans le cytosol et fournissent à nouveau de la matière et de l’énergie à la cellule
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Le lysosome a aussi pour fonction de recycler la matière organique intracellulaire, un processus appelé autophagie. Au cours de ce processus, un organite défectueux ou endom-magé ou une petite quantité de cytosol s’entourent d’une double membrane (d’origine inconnue) et forment une vési-cule, appelée autophagosome, qui fusionne avec un lyso-some. Ce dernier, à l’aide de ses enzymes, décompose la matière organique ingérée en monomères, lesquels peuvent retourner dans le cytosol et être réutilisés
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Grâce à l’autophagie, la cellule se renouvelle sans cesse. Une cellule hépatique humaine, par exemple, recycle la moitié de ses macromolécules chaque semaine. L’autophagie peut aussi constituer une façon pour la cellule de se procurer des nutriments et de l’énergie lorsque ceux-ci font défaut
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Les maladies de surcharge comprennent un groupe de troubles héréditaires qui perturbent le métabolisme lysosomial. Elles se caractérisent par l’absence d’une des enzymes hydrolytiques actives normalement présentes dans les lysosomes. Les lysosomes des personnes atteintes s’engorgent de substrats non utilisables, ce qui nuit aux autres fonctions cellulaires. Chez les personnes souffrant de la maladie de Tay-Sachs, par exemple, une lipase (une enzyme digérant les lipides) est absente ou inactive, et l’accumulation de lipides dans les cellules nerveuses entrave le fonctionnement de l’encéphale
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Les vacuoles sont de grosses vésicules provenant du réticu-lum endoplasmique et de l’appareil de Golgi ; elles font donc partie intégrante du réseau intracellulaire de membranes
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