Axe 2, Jalon 1

Question 1

Rwanda en 1918?

Answer 1

Sous administration Belge qui s’appuie sur élites locales Tutsis pour dominer territoire dans un contexte de racisme historique.

Question 2

Contexte historique racial au Rwanda?

Answer 2

Tutsis sont plus proches des blancs donc supérieurs aux Hutus qui seront considérées comme «negres en tant que tel»

Question 3

Fin des années 50?

Answer 3

Prémise de la décolonisation augmente les tensions. Tutsis revendiquent l’indépendance et belges s’appuient sur les Hutus pour contrôler la décolonisation.

Question 4

Radicalisation des années 60?

Answer 4

Hutus affirment que le peuples est Hutus, l’église les soutiens. Cette radic présente dans les discours, assiste aux premières violences, massacres contre Tutsi.

Question 5

1962

Answer 5

Indépendance du Rwanda, Hutus qui sont maj. mettent en place une ségrégation légalisée.

Question 6

Massacres et pogromes

Answer 6

Toute demande Tutsi est répondue par de la violence, discours virulents : « quelles armes allons nous utiliser pour vaincre les cafards pour de bon?»

Question 7

Tutsis sont?

Answer 7

Assimilés à des ennemis de l’intérieur

Question 8

1992

Answer 8

Création d’une milice, civils Hutus sont des combattants encouragés à faire la guerre.

Question 9

Propagande?

Answer 9

Raciste, incessante et passe par press Hutus. Propagande en mirror: rumeurs que Tutsis vont commettre un genocide, on les traites de serpents, cafards, ennemis, complices…

Question 10

«10 commandements des bahutus»

Answer 10

Il faut que le peuple Hutu se défende de la situation, programme d’haute défense civile, soutenu par administration et gouvernement en place de 90 à 94.

Question 11

1994 = déclenchement du genocide

Answer 11

Par naissance du Hutus power, un groupe d’extrémistes incontrôlables qui échappent au gouv, veulent aucun signe de faiblesse.

Question 12

ONU?

Answer 12

Casques bleus sont envoyés pour mettre en action accords d’arusha. Des janvier, dirigeants préviens onu du genocide, ne veulent rien faire. Plusieurs membres sont enlevés et massacres

Question 13

6 avril 1994

Answer 13

Avion du président Rwandais abattu par 2 missiles en rentrant de Tanzanie. Tutsis sont accusé, cristallisé la haine des Hutus. 30 min apres, garde présidentielle tue civils Tutsis

Question 14

Radio milles collines?

Answer 14

Donnait des noms de Tutsis, disais que FPR était responsables, aidés de l’ONU. Il faudrait «éliminer les cafards Tutsis»

Question 15

7 avril

Answer 15

Genocide commence. Gouvernement provisoire est composé du Hutu power et l’armée du reste de la population. Tous les Tutsis sont massacres.

Question 16

7 avril au 4 juillet

Answer 16

1 million de morts soit 3/4 de la pop Tutsis du Rwanda. 150 000 à 250 000 femmes sont violes ( toutes armes de guerres sont utilisées )

Question 17

22 juin

Answer 17

Opération turquoise, mandatée par l’ONU afin de «mettre fin aux massacres partout où cela sera possible, éventuellement en utilisant la force». Elle permet de sauver des civils dans le sud-ouest du Rwanda, mais aussi la fuite de tout les participants du genocide.

Question 18

Propagande intensive :

Answer 18

Mobilisation médias avec des discours anti-Tutsis
Radicalisation des discours politiques
«Chosification» des Tutsis par des discours dégradants lié aux animaux, lexique bestiaire

Question 19

Centres urbains?

Answer 19

Lieux où l’on peut enfermer les Tutsis
Tutsis se réfugient ds les villes, pensent échapper au massacres
Tri en fonction de l’apparence
Privés de nourriture et d’eau, puis assassines
Destruction systématique des habitants
Arme de guerre = viol ( donner VIH )

Question 20

Aide de l’admin :

Answer 20

Exhorte le genocide par ses discours
Mets à disposition des transports publics au genocidaires pour disposer des corps
Ronds de nuit, barrages pour vérifier identité des Tutsis
Mobiliser les pops locales

Question 21

Genocide Rwandais = massacres des voisins

Answer 21

Pops Hutus mettent barrages pour éviter fuites
Dénoncent familles
Génocidaires connaissent terrain et exploitent les stratégies de mises à mort : « il y a une véritable créativité meurtrière des voisins»
Volonté de cruauté, d’avilir la personne.

Question 22

Genocide à deux dynamiques

Answer 22

Chaîne de transmission des ordres qui fonctionne parfaitement et explique bilan terrible/ participation massives des civils dans massacres.
Dynamique verticale: orga par état
Dynamique horizontale: participation de la pop

Question 23

3 échelles de justice :

Answer 23

Le genocide le plus diversement et largement jugé : TPIR, gacaca et justice nationale

Question 24

Justice internationale

Answer 24

1994: crée le TPIR, compétent pour juger crimes internationaux commis sur territoire Rwandais ou par citoyens. En activité pendant 1 mois et jugé tous les crimes commis sur l’année 94. Condamné 61 personnes, 14 acquittés, 10 différés. Complexité de sa juridiction

Question 25

Justice nationale

Answer 25

Pays a perdu la majorité de son personnel judiciaire, infrastructures détruites, pas de loi pour genocide. Pays est dénué de toutes ressources eco/ humaines. Jugement est compliqué doit attendre 1996 pour qu’elle soit mise en place.

Question 26

Justice locale : gacaca

Answer 26

Créés en 2001, ont fonctionnés de 2005 à 2012. Justice qui s’ancre dans la spécificité du genocide : proximité, victimes et bourreau se retrouvent. Intérêts n’était pas juridique mais réparation, par la parole on peut «résoudre nos problèmes» . Charge émotionnelle, retour sur lieux de crimes + audiences publiques aux yeux/ oreilles de tous.

Question 27

Juges ?

Answer 27

Reconnus par leur écharpe, font parti et sont élus par la communauté qui ne sont ni impliqués dans la magistrature ni dans le genocide. = Intègres

Question 28

Public ?

Answer 28

Par terre, les bourreaux et victimes. Pas d’interventions possibles, chaque séance commençait par une minute de silence pour les victimes puis expliquent les règles.

Question 29

Témoins et suspects ?

Answer 29

Tenue rose pour les reconnaître, témoignes pour réduire leur peine ( «bonne volonté»), interaction entre bourreaux et victimes. Dimension affective peut engendrer des débordements.