ATB des infections Flashcards
2 principaux pathogènes de la cellulite infectieuse
Strep B-hémolytique
Staph aureus. Rarement SARM au Québec.
Pathogène isolé dans <20% des cas
Facteurs de risque de la cellulite infectieuse
Porte d’entrée/réservoir potentiel : Blessure, problème cutané (ex. eczéma), Fissure et macération interdigitale (ex. tinea pedis), Problème d’hygiène ou de négligence, problème dentaire non corrigé
Comorbidités et autres facteurs : Insuffisance veineuse ou artérielle, lymphoedème, DB non contrôlé, Immunosuppression, ATCD de cellulite
Décrit la cellulite
Zone érythémateuse continue (sans zone saine), œdémateuse, chaude, douloureuse.
PAS de ∆ épidermique : croute, squames, vésicules, etc.
Sx systémiques possibles : T°, no/vo, frissons, malaise, inappétence.
Diagnostic d’une cellulite
- Évaluer l’état général
- Palper la région atteinte : sensibilité, profondeur, induration, zone fluctuante.
- Trouver la source.
- Rechercher des circonstances particulières suggérant des agents pathogènes différents.
- Vérifier ddx.
- Délimiter le contour ou photographier la zone infectée pour suivre l’évolution.
Uniquement pour les cellulite avec écoulement purulent : tests microbiologiques sur les échantillons cutanés (culture et sensibilité aux ATB)
DDx de la cellulite infectieuse
Dermite de contact Eczéma aiguë Piqure d'insectes Herpès cutané ou zona Dermite de stase Phlébite superficielle Atteinte articulaire (arthrite septique, goutte, synovite) Bursite aiguë Érythème migrant Érythème noueux Dermatose neutrophilique de Sweet
Circonstances particulières suggérant un pathogène différents dans la cellulite infectieuse
Morsure animale
Morsure humaine
Cellulite d’origine dentaire
Cellulite periorbitaire/orbitaire d’origine sinusale
Blessure lorsqu’immergé dans l’eau
Patient neutropénique
Trouble trophique du pied chez patient diabétique
Principes de traitement de la cellulite infectieuse
- Traitement de la source primaire de l’infx si identifiée.
- ATB IV. Relais PO après 48h apyrétique, absence de progession ou diminution de la zone d’infection.
- Traitement de soutien
Si abcès : drainage et incision + ATB.
Si récidivante, orienter pt vers milieu spécialisé.
Traitement de soutien de la cellulite infectieuse
Élévation du membre atteint diminue l’oedème.
Analgésique/Antipyrétique (ACTM ou ibuprofène) pour la douleur.
Si plaie traumatique, vérifier la vaccination tétanique. et considérer vaccin contre la rage.
Tx PO de cellulite à Strep ou Staph aureus adultes et enfants
Céfadroxil (Duricef), Céphalexine (Kéflex)
Cloxacilline
Amox-Clavulanate (si intolérance au céfadroxil)
A : 5-10 jrs
E : 7-10 jrs
Tx IV de cellulite à Strep ou Staph aureus adultes et enfants
Céfazoline (Ancef)
Ceftriaxone (risque accru de C. difficile)
Cloxacilline (mauvais gout, interaction avec aliment)
Si B-lactamines C-I : clindamycine (Dalacin)
A : 5-10 jrs
E : 7-10 jrs
Tx IV ambulatoire de la cellulite à Strep ou Staph aureus chez l’adulte
Si bonne santé, absence d’atteinte rénale et pour une courte période (24-72h) :
Probénécide suivi 30-60 après de Céfazoline (Ancef) q24h pour 5-10 jrs
Tx cellulite à morsure d’animal (chien/chat) ou humaine chez adulte et enfant
Amox/Clavulanate PO 7-10 jrs
Prophylaxie précoce de 3 à 5 jrs pour les morsures de chats; ou morsure de chien avec splénectomie, IS, blessure ou oedème.
Vérifier l’intégrité des os, tendons, articulation.
Tx cellulite d’origine dentaire chez adulte et enfant
Pénicilline : Amoxicilline PO (adulte seulement)
Amox/Clavulanate PO (adulte et enfant)
A : 5-10 jrs
E : 7-10 jrs
Tx cellulite périorbitaire d’origine sinusale chez adulte et enfant
Amox/Clavulanate PO
A : 7-10 jrs
E : 10-14 jrs
Cellulite infectieuse avec suspicion de SARM-C chez l’adulte
PO :
Doxycycline, Minocycline
TMP-SMX (mauvais pour SGA)
IV : Vancomycine
5-10 jrs
Qu’est-ce que le Clavulin?
Amox/Clavulanate PO
Qu’est-ce que le Biaxin?
Clarithromycine de la classe des macrolides
Nomme 3 macrolides
Azythromycine
Clarithomycine (Biaxin)
Érythromycine
Nomme 1 lincosamine
Clindamycine
Nomme 3 fluoroquinolones
Ciproflaxin (Cipro)
Levoflaxin (Levaquin)
Moxifloxacin (Avelox)
Nomme 3 céphalo de 1ère génération
Céfadroxil (Duricef)
Céfazolin (Ancef)
Céphalexin (Kéflex)
Nomme 4 céphalo de 2e génération
Céfuroxime (Ceftin)
Cefprozil (Cefzil)
Cefoxitine
Cefaclor
Nomme 3 classes de pénicillines et leur représentant
Naturelle : Pénicilline V ou G
Anti-Staph : Cloxacilline, Oxacilline, Méthicilline
Amino-pénicilline : Amoxicilline, Ampicilline
Carboxypénicillines : Ticarcilline
Uréidopénicilline : Piperacilline
Pénicilline + Inhibiteur de B-lactamase : Amox+clavulanate, Ticar+clavulanate, Pipéra-tazobactam
Nomme 3 carbapénèmes
Imipénème
Méropénème
Ertapénème
Nomme 1 monobactams
Aztréonam
Nomme 3 céphalo de 3e génération
Ceftriaxone
Ceftazidime
Cefixime
Nomme 2 céphalo de 4e génération
Cefepime
Cefpirome
Nomme 1 céphalo de 5e génération
Ceftobiprole
Inhibiteurs de B-lactamase retrouvés chez quelles bactéries?
Staph aureus
Haemophilus
Bacilles gram-
Anaérobes
Effets secondaires des pénicillines
Éruption cutanée Diarrhée Néphrite interstielle Leucopénie et autres atteintes lignées cellulaires Seuil convulsif abaissé
Effets secondaires des Céphalosporines
Éruption cutanée/allergie
Diarrhée, C. difficile
Néphrite interstitielle
Leucopénie et autres «pénies»
Effets secondaires des Macrolides
Intolérance digestive
Risque de prolongation QT et torsades de pointe
Risque d’exacerbation de myasthénie grave
Interaction avec inhibiteurs du cytochrome P450 (coumadin, cyclosporine)
Effets secondaires de la Clindamycine
Mauvais gout
Diarrhée
Éruption cutanée
Effets secondaires des Fluoroquinolones
Nausée, diarrhée C. difficile (R aux FQ) Prolongement QT Rupture ou tendinite du tendon d'Achille Risque d'exacerbation de myasthénie grave
Interaction avec Al, Mg, Ça et inhibition cytochrome P450. Éviter antiacides, sucralfate et espacer gavage ou produits laitiers. Surveiller Coumadin et théophylline,.
Effets secondaires du TMP-SMX
No/vo Éruption cutanée/Stevens-Johnson Neutropénie Hépatite Diminution sécrétion tubulaire de la créat (=fausse élévation) Rare néphrotoxicité Fièvre Interactions multiples dont coumadin
Effets secondaires Métronidazole
Gout métallique déplaisant
Neuropathie périphérique
Effet antabuse
Principaux pathogènes ORL
Streptococcus pneumoniae
Moraxella catarrhalis
Haemophilus influenza
Flore ORL normale
Strep viridans
Neisseria spp
Principaux pathogènes intestins
Entérobactéries
Flore intestinale normale
Entérocoques
Strep viridans
Anaérobes
Levures
Flore génito-urinaire féminine normale
Staph aureus Strep Anaérobes Levures Lactobacillus
Principaux pathogènes bouche
Strep viridans
Eikenella spp
Anaérobes
Principaux pathogènes peau
Strep B-hémolytique
Staph aureus
Flore peau normale
Corynebacterium
Staph à coagulase négative (ex. Staph epidermidis ou saprophyticus)
Nomme des sites anatomiques qui doivent être entièrement stériles
Cardiovasculaire
MSK
Neurologique
Site profonds
ORL : Sinus, oreille moyenne et profonde
Respiratoire : bronches distales + alvéoles, plèvre
Génito-urinaire : urètre proximal, vessie, utérus, prostate, uretère, reins
Digestif : foie, rate, pancréas, cavité péritonéale
Nomme 2 tétracyclines
Doxycycline
Minocycline
Les lymphocytes et les neutrophiles orientent respectivement vers quel type d’infection?
Lympho : virale
Neutro : bactérienne
Tx de la cellulite infectieuse avec suspicion de SARM-C chez l’enfant
PO:
TMP-SMX
Doxycycline (8 ans et +)
IV: Vancomycine
Mesures préventives du C. difficile
Isolement
Lavage des mains avec du savon (alcool inefficace)
Désinfecter l’environnement avec de l’eau de Javel
ATB plus à risque de causer un C. diff dans les 2 prochains mois
Clindamycine
Céphalo, surtout 2e et 3e génération
Fluoroquinolone
Facteur de risque du C. difficile
ATB ou hospitalisation dans les 2 derniers mois ATCD de C. difficile Prise d'IPP MII Âgée, surtt si CHSLD Immunosuppression
Diagnostic du C. difficile lorsque pertinent
Si 3 selles liquides en 24h, diarrhée importante + FR, recherche de toxines
Principes de traitement du C. difficile
Cesser les agents antipéristaltiques (ex. lopéramide, diphénoxylate) et laxatifs
Réévaluer IPP, ATB et opiacés
ATB du C. difficile chez l’adulte
Infection légère : Métronidazole x 10 jrs
Infection sévère ou pt vulnérable ou récidive : Vancomycine
Qu’est-ce que le Tazo
Combinaison pénicilline (pipéracilline) + inhibiteur des bêta-lactamases (tazobactam)
Qu’est-ce que le Levaquin
Levoflaxin
Qu’est-ce que le Avelox
Moxifloxacin
Qu’est-ce que le Duricef
Céfadroxil
Qu’est-ce que le Kéflex
Céphalexin
ATB du C. difficile chez l’enfant
Infection légère : Cesser l’ATB précipitant.
Si inefficace : Métronidazole x 10-14 jrs.
Si détérioration après 3-5 jrs de métronidazole : Vancomycine x 10-14 jrs
Si infx sévère ou compliquée : Vanco + spécialiste
1ère récidive : Reprendre tx initial
2e récidive : Vanco + spécialiste
Les bronchites aigues sont-elles majoritairement virales ou bactériennes ?
90% virales
Qu’est-ce que l’ancef
Céfazoline
Présentation clinique de la bronchite aigue
Toux +/- expectos non purulents ni colorés x 2-3 semaines ad 6 semaines
T° souvent absente
Auscultation généralement normal (parfois ronchis et sibilances)
Présentation clinique de la coqueluche
Toux aboyante, chant du coq x >3 semaines
Vo 2° toux
Exposition à B. pertussis
Non vacciné ou ayant besoin d’un rappel
Prise en charge de la bronchite chronique
Se résorbe d’elle-même en < 4 semaines
Tx de soutien : analgésique/antypyrétique
Antitussifs : Dextrométhorphane (effet modeste)
ATB généralement non-recommandé si en santé (effet très modeste). Parfois donné si comorbidités majeures ou toux >3 semaines ou > 75 ans :
Clarithromycine (Biaxin), Azithromycine, Doxycycline
5-7 jrs PO
Suspicion de coqueluche : 5-7 jrs PO
Clarithromycine (Biaxin)
Azithromycine
TMP-SMX
Agents pathogènes des EAMPOC
Majoritairement bactériennes, parfois virales ou environnementales.
VEMS > 50% :
Haemophilus influenzae
Strep pneumoniae
Moraxella catarrhalis
VEMS < 50% ou exacerbations fréquentes :
Pseudomonas aeruginosa
Autres bactéries Gram-
Diagnostic EAMPOC
Aggravation des sx respiratoires de façon soutenue pour >48h.
Généralement øT°, sinon penser pneumonie ou influenzae.
RXP pour ddx (pneumonie, IC)
Quels sont les signes qui orientent vers une étiologie bactérienne de EAMPOC
Expectorations colorés (purulentes) ET
Augmentation de la dyspnée OU
Augmentation de la qté d’expectos
Facteurs de risque d’une EAMPOC complexe
VEMS < 50%
Exacerbations fréquentes (> 3 exacerbations/an)
Comorbidité majeure (Mx cardiaque, néo poumon)
Oxygénothérapie
Corticothérapie orale chronique
Utilisation d’ATB au cours des derniers mois
Tx de EAMPOC
Augmenter la dose/fréquence d’utilisation des à BACA
Corticostéroïdes systémiques x 5-10 jrs
ATB si EAMPOC bactérienne
ATB pour EAMPOC bactérienne
Changer de classe entre les épisodes de EAMPOC
EAMPOC simple Amoxicilline OU Céfuroxime axétil OU Cefprozil OU Clarithromycine (Biaxin) OU Doxycycline OU TMP-SMX OU Azithromycine
EAMPOC complexe ou 2e ligne si échec EAMPOC simple après 72-96h.
Amox/Clavulanate
Lévofloxacin (Levaquin)
Moxifloxaine (Avelox)
Si échec Réévaluer, rechercher l’agent pathogène et consulter spécialiste PRN.
Ciprofloxacine si P. aeruginosa
Critères de référence en pneumo pour EAMPOC
> 3 EAMPOC dans l'année Évaluation des besoins en O2 Baisse rapide du VEMS Besoin d'entreprendre ou réévaluer un prophylaxie antibiotique MPOC chez un < 40 ans
Agents pathogènes des pneumonie-AC chez l’adulte
Plus fréquents :
Strep pneumoniae
Haemophilus influenzae
Atypiques : Mycoplasma pneumoniae, Chlamydophila pneumoniae, Légionella spp
Autres : Staph aureus, Bacilles Gram-, Virus respiratoires (influenzae A et B, VRS)
Quelle est la présentation clinique de la pneumonie chez l’adulte
Toux Expectos Dyspnée Dlr pleurale DEG
Tachypnée, tachycardie, T°, désaturation
Ascult : Diminution MV, souffle tubaire, Râles crépitants localisés, ronchis, matité à la percussion.
Test diagnostic de la pneumonie
RXP
Quel score aide à évaluer l’endroit optimal pour le tx
CRB-65 Confusion, désorientation (temps, espace, personne) RR > 30/min Baisse pression TAD <60 ou TAS < 90 65 et +
0 = tx à la maison. 1 CH sauf si provient de l’âge.
ATB des pneumonies chez l’adulte
Individu en santé x7 jrs Clarithromycine (Biaxin) Azithromycine Doxycycline Amoxicilline haute dose (ø effet sur bactéries atypiques)
Si mx cardiaque, pulmonaire, rénale ou hépatique OU IS, chimiotx, DB OU ATB dans les 3 derniers mois :
Amoxicilline haute dose OU Amox-Clavulanate
2e intention : changer de classe de 1ère intention (macrolide, pénicilline, sinon tétracycline) si en santé. Si comorbidités importantes: Lévofloxacine (Levaquin) ou Moxifloxacine (Avelox)
Échec après 72h sans amélioration ou aggravation
Si allergie pénicillines PO x 7 jrs : Céfuroxime axétil OU Céfadroxil (Duricef) OU Cefprozil OU Amoxicilline haute dose OU Amox/Clavulanate
+ Clarithromycine (Biaxin), Azithromycine, Doxycycline
Si B-lactamines C-I : Lévofloxacin (Levaquin) ou Moxifloxacin (Avelox)
Étapes et délais de guérison chez l’adulte
3 jrs : ø T°
1 semaine : Dlr pleurale et expectos diminués ++
4 semaines : Toux et dyspnée diminué ++
3 mois : Sx résolus, possible fatigue résiduelles
6 mois : Retour à la normal
Qui a droit à une RXP de contrôle post-pneumonie ? Quand a-t-elle lieu ?
Personne à risque de néo pulmonaire.
RXP 8 semaines après dx.
Quels sont les B-lactamines
Pénicillines
Céphalosporines
Carbapénème
Monobactams
Facteurs de risque de résistance du Strep pneumoniae
Garderie
Enfant
Diagnostic de pneumonie chez l’enfant
T°, Toux Tachypnée, Tirage, Désaturation Présences de râles crépitants, Diminution MV Grunting (geignement expiratoire) Douleur abdominale
Critères d’hopitalisation pneumonie enfant
< 3-6 mois Toxique ou léthargique Détresse respiratoire imp ou Besoin d'O2 Mx cardiaque ou pulmonaire Immunodéficience Pneumonie compliquée Pathogène virulent/multirésistant Déshydratation, incapacité de s'alimenter, Vo ø réponse ATB PO Fiabilité parentale douteuse
Principe de tx pneumonie enfant
Analgésique/Antipyrétique (ACTM, ibuprofène) pour dlr et T°.
Hydratation adéquate.
ATB si pneumonie bactérienne enfant
Amoxicilline x 7-10 jrs
Si ø vacciné vs H. influenzae ou ATB dans les 30 derniers jours : Amox/Clavulanate x 7-10 jrs
Pneumonie atypique
Clarithromycine (Biaxin) x 7-10 jrs
Azithromycine x 5 jrs
Allergie pénicilline
Céfuroxime axétil (mauvais gout
Cefprozi
Amox/Clavulanate.
Si B-lactamins C-I : Clarithromycine (Biaxin) ou Azithromycine.
Indices suggestifs d’une pharyngite-amygdalite à SGA et Score de Centor modifié
Hiver-printemps Début abrupt Dlr déglutition Inflammation amydgale et pharynx Maux de gorge ++ Nausée Pétéchies palatines
Rash scarlitiniforme
Vo, parfois dlr abdo (surtout chez enfant)
Score de Centor modifié T° > 38 ADNP cervicale antérieures sensibles ø Toux Exsudats amygdaliens 3-14 ans -1 si >45 ans
Indices suggestifs d’une pharyngite-amygdalite virale
Début graduel øT° Diarrhée Conjonctivite Enrouement de la voix Rhinorrhée Toux
Que doit-on faire si le Score de Centor modifié est suggestif d’une infx à SGA
Culture de gorge
Test rapide de détection des Ag à SGA (culture si -)
Quand donne-t-on des ATB à une pharyngite-amygdalite
Si culture de gorge ou test rapide de détection des Ag à SGA positifs suite à Test de Centor modifié suggestif
OU
Si sx très sévères, signes cliniques de scarlatines, complications (abcès, adénite bactérienne) ou ATCD de rhumatisme articulaire aigue
Combien de temps prend une pharyngite-amygdalite virale pour guérir
3-5 jrs sans ATB. Réévaluer si sx persistent.
Tx de soutien de toutes les pharyngite-amygdalite
Anlagésique/Antipyrétique : ACTM, ibuprofène
Quel est l’objectif des ATB en pharyngite-Amygdalite ?
Prévenir le rhumatisme articulaire aigue et la transmission et complications.
Réduit les sx d’environ 1 jrs seulement.
Quels ATB chez les enfants ou adultes pr pharyngite-amygdalite SGA
Pénicilline V
Amoxicilline
x 10 jrs PO
Retour en garderie/école possible après 24h de tx.
Échec après 72h de tx. Vérifier la prise et réévaluer.
Si allergie aux pénicillines mais B-lactamines ok : Céphalexine (Kéflex) PO
Si B-lactamines C-I : PO
Clarithromycine (Biaxin) x 10 jrs
Azithromycine x 5 jrs
Clindamycine x 10 jrs
Présentation clinique d’une rhinosinusite aigue chez l’adulte
> 1 sx principaux nécessaires
Dlr faciale ou dentaire unilatérale
Obstruction/Congestion nasale
Rhinorrhée colorée antérieure ou postérieure
Autres
Céphalée
Hyposmie/Anosmie
Toux
Dx d’une rhinosinusite aigue chez l’adulte
> 1 sx principaux à la présentation clinique
Examen du nez et de l’arrière-gorge (otoscope)
Palpation/Percussion sinus maxillaires ou frontaux
Chevauchement de sx de rhinosinuste bactérienne et virale.
Dx rhinosinusite aigue bactérienne
Sx persistants > 10-14 jrs sans amélioration (rhinorrhée purulente OU toux diurne augmentant la nuit OU T >38°C)
Aggravation des sx 5-7 jours suivant amélioration (infx biphasique)
Enfant : Sx graves x 3 jrs consécutifs (>39°C ET rhinorrhée purulente)
Signaux d’alarme de rhinosinute aigue nécessitant consultation urgence en CH
DEG importante
Céphalée intense
T°objectivée persistante > 38°
Oedème/rougeur périorbitaire
Principes de tx de la rhinosinusite aigue
Analgésique/Antipyrétique pour dlr et T°
Irrigation nasale avec solution saline BID
Décongestionnant topique à faible dose DIE lorsque congestion très incommodante (ex. nuit) - inutile chez l’enfant
ATB rhinosinusite bactérienne
Effet très modestes, observation est valable chez pt avec atteinte modérée.
Amoxicilline PO x 5 jrs adulte; x10-14 jrs enfants, min 5 jrs post disparition des sx.
Si IS, résistance élevée ou sinusite frontale ou sphénoïdale, Amox/Clavulanate PO x 7 jrs adulte; x 10-14 jrs enfants
Échec après 72-96h adulte; x48-72h enfant PO Amox/Clavulanate x 7 jrs Lévofloxacin (Levaquin) x 10 jrs Moxifloxacin (Avelox) x 5 jrs
Critère référence en ORL pour rhinosinusite bactérienne
Suspicion de complications
> 3 épisodes/an
Persistance des sx >8 semaines (chronique)
Diagnostic OMA
Début abrupte récent
2 points :
1- Épanchement mucopurulent de l’oreille moyenne (bombement de la membrane tympanique, membrane tmpanique colorée et opaque, otorrhée non due à une otite externe, mobilité absente/limitée de la membrane tympanique
2- Inflammation de l’oreille moyenne (érythème marqueée de la membrane tympanique, otalgie)
Recherche systématique des complications : atteinte SNC, paralysie faciale, gonflement rétroauriculaire
Critère de consultation en spécialité pour OMA
Nourrisson < 3 mois avec T >38°C
Suspicion de méningite ou mastoïdite
Toxicité ou DEG
Principes de traitement OMA
Analgésique/Antipyrétique pr dlr et T°
ATB si sx sévères (perforation tmpanique, otalgie mod-grave >48h, T>39°C) ou bb < 6 mois ou comorbidités (<3, poumon, tête, cou)
Qu’est-ce que l’amoxil
Amoxicilline
Qu’est-ce que le Dalacin
Clindamycine
Qu’est-ce que le Zithromax
Azithromycine
Qu’est-ce que le Cefzil
Cefprozil
Qu’est-ce que le Ceftin
Céfuroxim axétil
Qu’est-ce que le Vibra-tabs
Doxycycline
ATB OMA
Otite légère avec tube : goutte de Ciprofloxacine (Ciprodex) +/- corticostéroïde dans le CAE
Lorsqu’indiqué : Amoxicilline à haute dose
Si ATB dans les 30 derniers jours ou conjonctivite purulente : Clavulin
Si PO impossible (ex. vo) : Ceftriaxone
Échec après 48-72h : Clavulin ou Ceftriaxone
Si allergie pénicilline :
Céfuroxime axétil, Cefprozil x 10 jrs
Ceftriaxone x 1-3 jrs
Amoxicilline, Clavulin x 10 jrs
Si B-lactamines C-I : Clarithromycine, azythromycine