ASP Flashcards

1
Q

Recommandation pour faciliter la communication (AVC)

A

Exprimer une seulhe idée/pensée à la fois
- Utiliser des questions simples et fermées (oui/non)
- Utiliser des signes visuels
- Féliciter le client lors des améliorations accomplies en ce qui concerne la parole
- Réduire les stimuli de l’environnement qui pourraient distraire le client et perturber les
efforts de communication
- Utiliser des gestes ou faire des démonstrations pour communiquer. Encourager en disant
«montrez-moi…» par exemple.
- Se placer du côté sain
- Parler de façon naturelle et sur un ton normal
- Quand la personne se sert d’un objet, le nommer
- Ne pas forcer la personne à parler si elle est fatiguée
- Favoriser le plus possible les contacts physiques (serrer la main, toucher la personne…)

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2
Q

Recommandation pour faciliter l’alimentation (AVC)

A
  • Placer la nourriture du côté qu’il voit (si hémianopsie)
  • Demander au client d’utiliser son membre supérieur non atteint pour s’alimenter
  • Dispositifs d’assistance: couteau à lame courbe, bagues d’assiette et napperon
    antidérapant
  • Respecter le rythme de l’alimentation
  • Placer la nourriture dans la bouche du côté non atteint
  • Asseoir le patient à 90 degrés avant de manger et 30 minutes après
  • Pencher le menton vers l’avant pour avaler
  • Soins buccaux après chaque repas
  • S’assurer que la bouche est vide avant de donner une autre bouchée
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3
Q

Connaître les examens diagnostiques (AVC)

A

TDM sans contraste: permet de savoir si l’AVC est ischémique ou hémorragique et son
emplacement.
- Angiographie par TDM: à la suite du précédent, permet d’estimer l’irrigation sanguine et
de détecter des défauts de remplissage dans les artères cérébrales.
- IRM: mesure l’étendu des lésions cérébrales.
- ARM: détecte les occlusions vasculaires cervicales et cérébrales.
- Ponction lombaire: lors de suspicion d’hémorragie sous-arachnoïdienne.

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4
Q

Connaître les examens diagnostiques (AVC)

A

TDM sans contraste: permet de savoir si l’AVC est ischémique ou hémorragique et son
emplacement.
- Angiographie par TDM: à la suite du précédent, permet d’estimer l’irrigation sanguine et
de détecter des défauts de remplissage dans les artères cérébrales.
- IRM: mesure l’étendu des lésions cérébrales.
- ARM: détecte les occlusions vasculaires cervicales et cérébrales.
- Ponction lombaire: lors de suspicion d’hémorragie sous-arachnoïdienne.

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5
Q

Reconnaitre les manifestations cliniques possibles à la suite d’un AVC

A

Hémiparésie
- Ataxie
- Dysarthrie
- Hémiplégie
- Dysphasie
- Dysphagie
- Altération de la mémoire et du jugement
- Impulsivité
- Inattention
- Désorientation
- Aphasie de Wernicke
- Aphasie de Broca
- Aphasie globale
- Héminégligence
- Agnosie
- Apraxie
- Difficulté à maîtriser les émotions
- Risque de dépression (dû aux problèmes de mobilité et de communication)
- Fonction vésicale: pollakiurie, impériosité de miction ou incontinence
- Fonction intestinale: constipation fréquente (immobilité, faiblesse des muscles abdo déshydratation)

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6
Q

Reconnaitre les signes d’un bon apport nutritionnel chez le nouveau-né;

A

-Signes de satiété (retrait du mamelon, somnolence, mains détendues, relâchement de la
tension corporelle, ralentissement des tétées et des déglutitions)
- Boit bien et souvent (8-12 fois par 24h pour le bébé allaité et 6 fois ou plus par 24h pour
le bébé non allaité)
- Manifestation de satiété après l’allaitement, s’endort
- Évacuation du méconium dans les 2 premiers jours de vie
- 3 selles importantes par jour à partir du 3ème jour de vie
- Il prend du poids (220g/semaine les 6 premiers mois)
- 7 premiers jours: pipi selon le nombre de journées (J1 = 1, J5=5…), peut y avoir des
cristaux d’urate les 2 premiers jours
- Après la première semaine, au moins 6 pipis/24h

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7
Q

Évaluer et enseigner les 5 bons de l’allaitement

A
  1. Bon moment:
    - Dès les premiers signes de faim (mains à la bouche, petits bruits, se tourne vers ce
    qui touche sa région péribuccale…)
  2. Bonne position:
    - Bras, pieds et dos de la mère bien appuyés
    - Bébé face au sein, nez du bébé face au mamelon, même niveau
    - Oreille, épaule et hanche du bébé bien alignée
    Bonne mise au sein:
    - Approche le bébé au sein et non l’inverse
    - Chatouille les lèvres du bébé pour qu’il ouvre la bouche très grande
    - Mise au sein rapide
    - Mamelon pointe vers le palais du bébé
    - Comprimer le sin dans le sens de la bouche (sandwich)
  3. Bonne prise du sein:
    - Lèvres du bébé retroussées
    - Prend une grande partie de l’aréole avec sa mâchoire inférieure
    - Le menton touche le sein pendant tout le boire
    - Ne doit pas y avoir de douleur importante au mamelon
  4. Bonne succion:
    - Mouvements rythmiques de la mâchoire du bébé (oreille bouge)
    - Pattern: plusieurs succions et déglutition puis repos
    - Ne doit pas avoir les joues creuses
    - Ne doit pas y avoir de bruits de clappement
    - S’il faut enlever le bébé du sein, introduire le doigt dans le coin de sa bouche
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8
Q

Connaître les avantages de l’allaitement

A

Pour la mère
- Diminue les saignements postpartum
- Favorise l’involution utérine
- Favorise le lien d’attachement
- Diminue les risques de cancer (sein et ovaire)
- Incidence réduite d’endométriose, d’ostéoporose
- Peu coûteux

Pour le nouveau-né
- Lait parfaitement adapté à ses besoins
- Lait facile à digérer
- Diminue l’incidence des maladies infectieuses
- Protection possible contre la mort subite du nourrisson
- Favorise l’élimination du méconium
- Diminue l’incidence du diabète
- Effet analgésique lors d’interventions douloureuses

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9
Q

Dispenser l’enseignement approprié concernant l’usage de la médication couramment utilisé pendant la grossesse et l’allaitement.

A

On ne veut pas que la barrière placentaire soit atteinte par la médication et que cela
touche le bébé
- Sécuritaire: Tylenol et Naprosyn
- Conseiller d’éviter toute médication sauf si essentielle
- Si la mère prend un médicament qui pourrait avoir un effet suspect sur le nourrisson: le
prendre directement après la tétée ou quand elle pense que l’enfant va s’endormir pendant
un longue période de temps
- Valider avec le pharmacien si questionnements
- Caféine: 300mg/jour maximum
- Alcool: un verre, attendre 2-3 heures avant d’allaiter
- Tabagisme: attendre 2h après avoir fumé pour allaiter

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10
Q

Reconnaître les manifestations cliniques de l’asthme

A

Dyspnée
- Bronchoconstriction
- Phase expiratoire prolongée
- Souffle court
- Sibilance inspiratoire et expiratoire généralisée, de plus en plus aiguë (examen respi)
- Bruits respiratoires forts et gras (examen respi)
- Crépitements (examen respi)
- Production de mucus
- Oppression thoracique
- Toux quinteuse, irritante et non productive

Lors de crise d’asthme
- Agitation
- Inquiétude
- Lèvres rouges foncées
- Respiration sifflante
- Difficulté respiratoire
- Toux

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11
Q

Transmettre des recommandations aux parents pour prévenir une exacerbation des manifestations
cliniques de l’asthme.

A

Éviter de fumer à l’intérieur (fumée secondaire)
- Éviter la surcharge de toutous, tapis (ou tout ce qui pourrait contenir une grande quantité
de poussière)
- Laver la literie tous les 7 à 10 jours
- Utiliser des taies d’oreiller hypoallergéniques
- Éviter les vaporisateurs (désodorisants dans la maison, parfums…)
- Éviter les courants d’air froid (ex. air climatisé)
- Limiter la quantité de noix et de produits laitiers
- Température ambiante entre 18 et 22 degrés
- Garder les animaux à fourrure hors de la chambre à coucher

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12
Q

Reconnaître la détresse respiratoire comme la principale complication aux brûlures du cou et au thorax

A

Ces brûlures peuvent entraver la fonction respiratoire en raison d’une obstruction mécanique causée par la formation d’œdème et d’escarre (nécrose noire sèche).
Signes de détresse respiratoire
- Dyspnée
- Tachypnée
- Cyanose
- Fréquence respiratoire supérieure ou égale à 28R/min
- FR rapide et superficielle
- Sollicitation des muscles accessoires
- Agitation
/

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13
Q

Identifier l’examen paraclinique en lien avec l’inhalation de fumée

A

Carboxyhémoglobinémie

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14
Q

Identifier le déséquilibre électrolytique et l’hémoconcentration par l’analyse des résultats de laboratoire et établir un lien entre ces problèmes et les mécanismes physiologiques en cause chez le grand brûlé;

A

La perméabilité accrue des capillaires entraîne des changements dans les pressions hydrostatique
et oncotique. L’eau, le sodium et les protéines plasmatiques (notamment l’albumine) se déplacent
dans les espaces interstitiels et les autres tissus environnants.
- ↑ Hématocrite: provoquée par la perte des liquides (évaporation de grandes surfaces
corporelles dénudées ainsi que par l’appareil respiratoire)
- ↓ Volume intravasculaire: causée par les déplacements liquidiens (↑FC, ↓PA)
- ↑ K+sérique: se produit initialement parce que les cellules endommagées et les globules
rouges hémolysés en libèrent
- Urine de faible densité lorsque le déplacement liquidien diminue et que la formation
d’oedème cesse
- Hémolyse des GR produite par des facteurs circulants
- Na+se déplace vers les espaces interstitiels pendant la formation d’oedème
- Mise en circulation d’immunoglobuline diminuée

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15
Q

Amorcer la thérapie intraveineuse pertinente pour rétablir l’équilibre hydroélectrolytique chez le grand brûlé.

A

Remplacement liquidien:
- Au moins 2 accès IV de grand calibre pour permettre la perfusion de grands volumes de
liquides
- Brûlures couvrant plus de 30% de la SCB (surface cutanée brûlée): un CVC permet
l’administration des liquides et des médicaments, ainsi que des prélèvements veineux

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16
Q

Reconnaitre les risques de complication (lymphœdème) et les moyens de prévention;
prévention

A

Lymphoedème: accumulation de lymphe dans les tissus mous du membre atteint.
Manifestations
- Sensation de lourdeur du bras
- Douleur
- Diminution de la fonction motrice dans le bras
- Engourdissements
- Paresthésie des doigts
Moyens de prévention
- Prise de diurétiques
- Ne pas prendre la PA sur le bras touché
- Ne pas faire de PV/injections sur le bras touché
- Éviter de laisser le bras touché pendre le long du corps pour permettre une circulation
adéquate
- Surélever le bras touché
- Exercices de flexion/extension des doigts
- Protéger le bras des traumas (coups de soleil, piqûres)
- Si trauma: laver la lésion à l’eau et au savon puis appliquer un onguent antibiotique et
couvrir d’un pansement stérile

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17
Q

Intervenir de manière appropriée pour prévenir la lymphœdème lors d’une ponction veineuse chez la cliente ayant subi une mastectomie avec évidemment axillaire

A

Ne pas faire de PV du côté de la mastectomie.

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18
Q

Reconnaître la neutropénie (leucopénie) par l’interprétation d’un résultat de FSC

A

Résultat de GB: < 4,0x103cellules/μl
Numération des leucocytes: < 4000/mm3

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19
Q

Transmettre des recommandations appropriées au client neutropénique (leucopénique) pour prévenir
L’infection.

A

Hygiène des mains: se laver les mains souvent et s’assurer que l’entourage en fasse autant
- Aviser dès signes d’infection (frissons, température, rougeur, écoulement, maux de gorge,
toux, changement dans les urines/selles…)
- Éviter les foules et les contacts avec des personnes enrhumées/grippées/infectées
- Prendre un bain ou une douche quotidiennement
- L’application d’une crème hydratante peut prévenir l’apparition de gerçures
- Éviter les travaux de jardinage et le toilettage des animaux
- Ne pas utiliser de rince-bouches à base d’alcool
- Éviter de manger: viande crue, fruits de mer, oeufs et fruits/légumes non lavés

20
Q

Effectuer les interventions requises en phase postopératoire immédiate en lien avec la perfusion IV

A

S’assurer que les perfusions IV sont administrées conformément aux ordonnances
postopératoire

21
Q

Intervenir pour assurer le soulagement optimal de la douleur aiguë chez le client opéré

A

Opioïde IV
- Épidurale et ACP: soulagement plus durable
- Utilisation de deux analgésiques (ex. opioïde+AINS) peut être utilisé afin d’utiliser de
plus faible dose de médicament et limiter les effets indésirables
- Administration d’analgésiques aux moments opportun pour qu’ils agissent pendant les
activités qui peuvent être douloureuses (marche, pansement…)
- Non pharmacologique (doit être combiné avec des analgésique): repositionnement,
massage, respiration profonde, musicothérapie..

22
Q

Reconnaitre le globe vésical comme la cause potentielle de la douleur non soulagée chez le client qui a subi une cure de hernie inguinale bilatérale sous anesthésie rachidienne

A

Gonflement perceptible à la palpation de la région sus-pubienne et occasionné par une distension
de la vessie ou une rétention importante d’urine.
Manifestations
- Douleur abdominale non soulagée
- Vessie distendue à la palpation
- Oligurie
- Diminution de la diurèse
- Résidu mictionnel important au bladder scan
Interventions
- Palper la région sus-pubienne
- Bladder Scan post miction
- Stimuler la miction
- Soulager la douleur
- Cathétérisme au besoin

23
Q

Identifier les manifestations cliniques liées aux complications possibles en post-opératoire (respiratoires, hématologiques, vasculaires, intestinales, génito-urinaires, etc)

A

Complications respiratoires
- Atélectasie: diminution des bruits respiratoires, diminution SpO2
- Oedème pulmonaire: diminution SpO2, petits crépitements
- Embolie pulmonaire: tachypnée aiguë, dyspnée, tachycardie, hypotension,
bronchospasme
Complications vasculaires
- Hémorragie: hypotension, tachycardie
- Hypotension
- Choc hypovolémique
- HTA
- Thrombose et phlébite
Complications intestinales
- No/vo
- Iléus paralytique
- Constipation
Complications génito-urinaire
- Rétention urinaire: n’urine pas après le retrait de la sonde - globe vésical?
- Infection
- Oligurie: débit inférieur à 30 mL/h

24
Q

Identifier les manifestations cliniques liées aux complications possibles en post-opératoire (respiratoires, hématologiques, vasculaires, intestinales, génito-urinaires, etc)

A

Complications respiratoires
- Atélectasie: diminution des bruits respiratoires, diminution SpO2
- Oedème pulmonaire: diminution SpO2, petits crépitements
- Embolie pulmonaire: tachypnée aiguë, dyspnée, tachycardie, hypotension,
bronchospasme
Complications vasculaires
- Hémorragie: hypotension, tachycardie
- Hypotension
- Choc hypovolémique
- HTA
- Thrombose et phlébite
Complications intestinales
- No/vo
- Iléus paralytique
- Constipation
Complications génito-urinaire
- Rétention urinaire: n’urine pas après le retrait de la sonde - globe vésical?
- Infection
- Oligurie: débit inférieur à 30 mL/h

25
Q

Enseignement au client sur les moyens non-pharmacologiques pour la prévention des complications post-opératoires (atélectasie, constipation, etc.) ;

A

Atélectasie
- Respirations profondes (10x/heure)
- Exercices de spirométrie (5-10 respirations par heure)
- Mobilisation précoce
Constipation
- Mobilisation précoce et fréquente pour augmenter la motilité intestinale
- Alimentation riche en fibres (légumes verts, pruneaux séchés, pain de céréales…)
- Hydratation 2L/jour
- Boire du jus de pruneau
TVP
- Jambières à compression séquentielle
- Flexion/extension des chevilles

26
Q

Évaluer et intervenir chez le client avec une épidurale;

A

Évaluation
- S’assurer que le cathéter péridural est bien fixé au dos
- Surveiller le pourtour du site d’insertion
- S’assurer que le bon médicament perfuse et le bon débit
- PQRSTU de la douleur
- Savoir si le patient sent tous ses membres (permet de comparer l’évaluation du bloc
moteur de l’infirmière précédente et de voir l’évolution, le niveau d’intensité devrait
diminuer avec le temps)
- Si pt non soulagé: appeler l’anesthésiste
- Surveiller les signes d’inhibition du SNA (hypotension, nausée, étourdissements…)
- Surveiller les effets systémique en vérifiant le pouls, la PA et la respiration
- Surveillances de base q 15 minutes (comprend la FR, effort respiratoire et coloration de la
peau)
- Une fois le client stabilisé, surveillances de base q1h
- Complications associées aux opioïdes: nausée, vomissements, rétention urinaire,
constipation, dépression respiratoire et prurit.

27
Q

Identifier la complication chez le client avec épidurale;

A

Bloc moteur (ne sent plus ses jambes)

28
Q

Reconnaître les manifestations cliniques du client présentant un syndrome de chasse comme complication;

A

Syndrome de chasse: conséquence directe de la résection d’une grande partie de l’estomac et du
pylore. L’estomac n’exerce plus aucun contrôle sur la quantité de chyme qui se rend dans
l’intestin grêle. Les manifestations apparaissent 15-30 minutes après le repas et ne durent
généralement pas plus d’une heure.
- Crampes abdominales
- Diarrhée
- Sudation
- Étourdissements
- Satiété précoce
- No/vo
- Rougeur du visage et du cou
- Palpitations
- Céphalée
- Sensation de tête légère
- Possibilité d’hypoglycémie parce que le corps absorbe rapidement les glucides, ce qui fait
augmenter le taux de sucre dans le sang. Le corps réagit en libérant beaucoup d’insuline,
ce qui engendre l’hypoglycémie

29
Q

Intervenir en cas de syndrome de chasse (enseigner les recommandations au client, agir selon situation clinique, par exemple si causé par gavage trop froid/trop rapide, ajuster le débit, etc.)

A

Recommandations au client
- Répartir les repas en 6 repas légers pour éviter la surcharge intestinale
- Manger lentement et prendre le temps de bien mastiquer les aliments
- Boire très peu de liquide aux repas: boire au moins 30-45 minutes avant ou après afin
d’éviter la distension ou la sensation de plénitude
- Se reposer/s’allonger au moins 30 minutes après avoir mangé pour ralentir la vidange
gastrique
- Éviter les desserts à haute teneur en sucre (miel, bonbons, confitures…) parce qu’ils
peuvent occasionner des étourdissements, de la diarrhée et une sensation de plénitude
- Adopter une diète riche en protéines et en lipides (viandes, fromage, oeuf, produits
laitiers) afin de favoriser la reconstruction tissulaire et de combler les besoins
métaboliques

30
Q

Assurer la surveillance clinique du client avec une douleur aiguë qui reçoit des médicaments ayant un effet sur le système nerveux central

A

Échelle de sédation avant et au pic d’action
- Présence de ronflements
- FR
- Capacité à maintenir son attention
- Orientation

31
Q

Intervenir de façon pharmacologique et non pharmacologique pour réduire les effets secondaires liés à l’administration d’analgésie au client qui présente de la douleur aiguë

A

La coanalgésie (ex. opioïde+AINS) peut être utilisé afin d’utiliser de plus faibles doses de
médicament et limiter les effets indésirables
- Nausée/vomissement: antiémétique
- Constipation: marches au corridor, hydratation 1,5 à 2L d’eau par jour

32
Q

Intervenir adéquatement en cas de dépression respiratoire

A
  1. Cesser l’administration d’opioïde (si ACP, retirer la manette) pour réduire le surdosage
  2. Positionner le client en semi-Fowler ou Fowler
  3. Administrer de l’O2et stimuler le client à prendre de grandes et profondes respirations
    pour favoriser les échanges gazeux et maintenir une oxygénation adéquate des tissus
  4. Aviser le médecin pour orienter le traitement
  5. Administrer de la naloxone (Narcan) selon le protocole pour renverser la dépression
    respiratoire en inhibant les effets des opioïdes
  6. Assurer une surveillance étroite pour évaluer la réponse à la naloxone et suivre
    l’évolution
  7. Évaluer l’intensité de la douleur suite au renversement de l’analgésie par la naloxone
33
Q

Reconnaître les signes précoces de l’hypoglycémie

A

Signes précoces de l’hypoglycémie
- Glycémie < 4 mmol/L
- Peau moite et froide
- Engourdissements des membres (orteils, doigts, tour de la bouche)
- Céphalée et étourdissements
- Vision trouble
- Tremblements, nervosité
- Faim impérieuse
- Démarche instable
- Pâleur
- Tachycardie

34
Q

Enseigner les moyens de prévenir l’hypoglycémie

A

Prendre les doses de médicaments prescrites aux heures appropriées
- Respecter le régime alimentaire prescrit
- Manger à intervalles réguliers
- Prendre une collation riche en glucides durant la pratique d’exercice physique
- Toujours garder à portée de mains une source de glucides simples
- Apprendre aux proches de l’hypoglycémie, de ses manifestations et de son traitement
- Porter une identification médicale signalant la présence de diabète

35
Q

Enseigner les moyens de traiter rapidement l’hypoglycémie

A

Donner 15g de glucides à action rapide (125 mL de jus de fruits+1 sachet de sucre, 4
sachets de sucre)
2. 15 minutes plus tard, mesurer la glycémie
a. Si < 4mmol/L, recommencer l’étape 1
b. Si > 4mmol/L et repas servi dans < 60 minutes, attendre le repas
c. Si > 4mmol/L et repas servi dans > 60 minutes, collation 15g de glucides + source
de protéines (100g de yogourt, 2 biscuits+lait)
3. 15 minutes plus tard, si toujours < 4mmol/L, aviser le médecin
Si le patient est sous insuline ou antihyperglycémiants, le médecin doit être informé pour
l’ajustement avant la prochaine dose (que l’hypo soit rétabli ou non après les doses de glucides).

36
Q

Interpréter le résultat de l’examen diagnostique spécifique au diabète (HbA1c);

A

Quantité de glucose liée aux hémoglobines pendant 90-120 jours.
Normalité: entre 6,1 et 6,9 mmol/L
Confirmation du diagnostic: > 7%

37
Q

Interpréter le résultat de l’examen diagnostique spécifique au diabète (HbA1c);

A

Quantité de glucose liée aux hémoglobines pendant 90-120 jours.
Normalité: entre 6,1 et 6,9 mmol/L
Confirmation du diagnostic: > 7%

38
Q

Émettre des recommandations appropriées concernant la diète à le client atteinte de diabète de type 2;

A

Réduction des matières grasses (surtout les gras saturés et les sucres simples)
- Espacement des repas pour répartir l’apport de nutriment tout au long de la journée
- Apport minimal de 130g de glucose par jour
- Consommation d’alcool avec de la nourriture pour réduire le risque d’hypoglycémie
- Consommer moins d’un verre d’alcool par jour pour les femmes, moins de 2 pour les
hommes
- Au début du traitement: un repas devrait contenir de 45-60g de glucides
- Méthode de l’assiette: ½ légumes non féculents, ¼ féculents et ¼ protéines

39
Q

Transmettre des recommandations d’ordre alimentaire à la femme enceinte atteinte de diabète
gestationnel;

A

Respecter l’horaire des repas
- Collations planifiées en fonction de l’insulinothérapie pour éviter les fluctuations de
glycémie
- Le total des calories peut se répartir sur 3 repas et 3 collations
- Au coucher, prendre une collation avec au moins 25g de glucides et des protéines ou des
matières grasses pour prévenir l’hypoglycémie
- Les glucides ne doivent pas représenter plus de 50% de l’alimentation
- 50% de l’alimentation doit être des protéines et des matières grasses
- Limiter la consommation de sucres raffinés
- Manger des aliments riches en fibres alimentaire

40
Q

 Établir un lien entre les résultats de la hauteur utérine et le diabète gestationnel

A

Le glucose diffuse dans la barrière placentaire donc la glycémie de la mère et du fœtus sont
proportionnelles. Éventuellement, le fœtus va sécréter de l’insuline lors d’hyperglycémie.
L’insuline est une hormone de croissance donc le fœtus grossit (macrosomie). Un fœtus plus gros
entraîne donc une hauteur utérine plus élevée. Le diabète gestationnel augmente le risque de
polyhydramnios, ce qui contribue aussi à augmenter la hauteur utérine

41
Q

Enseigner la différence entre le diabète gestationnel et le diabète de type 2.

A

Le diabète gestationnel est une complication qui commence ou est décelée pour la première
fois pendant la grossesse. Elle devient plus à risque de contracter un diabète de type 2. Le diabète
gestationnel disparaît habituellement après la grossesse.
Le diabèete de type 2 est une résistance à l’insuline pouvant être présente chez n’importe qui
(obèse, mode de vie sédentaire, ATCD familiaux…)

42
Q

Connaître les complications possibles du diabète gestationnel sur le bébé et la mère
Sur le bébé

A

Sur le bébé
- Macrosomie: augmentation de la taille du bébé, poids à la naissance excédant 4000g. Le
bébé présente un risque accru de trauma (fracture de la clavicule et des lésions du plexus
brachial…)
- Hypoglycémie postnatale: Une fois le cordon ombilical coupé, le généreux apport de
glucose sanguin maternel est interrompu, mais l’hyperactivité des îlots pancréatiques du
nouveau-né persiste. Le taux d’insuline devient donc excessif et le glucose s’épuise en 2
à 4h, ce qui entraîne une hypoglycémie.
Sur la mère
- Polyhydramnios: se manifeste 10 fois plus souvent dans un diabète gestationnel.
Augmentation du volume de liquide amniotique (plus de 2 000 ml). Risques associés :
travail prématuré, hémorragie postpartum.
- Fausse couche si mauvaise gestion de la glycémie
- Prééclampsie, césarienne, accouchement prématuré, mortalité in utero: beaucoup plus
élevé chez femme avec diabète antérieur à la grossesse.
- Infection fréquente
- Risque d’hypoglycémie et d’acidocétose

43
Q

Identifier la neuropathie diabétique comme la cause de la perte de la sensibilité aux pieds;

A

La neuropathie entraîne une perte de sensation protectrice dans les membres inférieurs. Elle
augmente le risque d’ulcération aux pieds et d’amputation

44
Q

Identifier les facteurs de risque au développement d’une plaie aux pieds du client diabétique

A

Port d’une chaussure mal ajustée, à bout et à talon ouverts
- Marcher pieds nus
- Mauvaise hygiène des pieds, non séchés après l’hygiène

45
Q

Transmettre l’enseignement sur la méthode pour couper les ongles d’orteil chez le client diabétique.

A

Couper les ongles d’orteil droits, au carré, avec les angles légèrement arrondis,
idéalement après la douche ou le bain
- Éviter de porter des souliers ouverts ou à talons hauts
- Laver les pieds tous les jours avec un savon doux et de l’eau tiède
- Bien sécher les pieds, particulièrement entre les orteils
- Nettoyer les coupures à l’eau tiède et au savon doux, recouvrir la lésion avec un
pansement
- Signaler au médecin en présence de plaies non cicatrisées
- Éviter de porter des bas trop serrés