Approche dialectique comportementale et thérapie des schémas Flashcards
Qu’est-ce que la TCC de 3e vague propose ?
Le comportement est interdépendant de son environnement et des conséquences qu’il entraîne
Vrai ou faux? Les deux premières générations de TCC ont une vision mécaniste de la réalité et posent comme évidente, la relation causale entre les structures cognitives et le comportement observé.
Vrai
Vrai ou faux? (Deux premières générations de TCC) Tout comportement est la cause d’une distorsion.
Vrai
Quels sont les principes de base de la 3e génération des TCC?
- Un comportement ne peut être compris en dehors de son contexte. C’est donc la fonction (pourquoi? les conséquences que ça amène) du comportement qui importe.
- Il faut adopter une philosophie contextualisante fonctionnelle : il n’y a pas de vérité absolue, la vérité est pragmatique. Il faut donc juger le comportement selon le POV de la personne et non selon notre POV. La vérité dépend de chaque personne et de son histoire.
- La cognition n’a pas de rôle causal. Les pensées sont traitées comme des comportements au sens large.
- La psychopathologie provient de processus normaux. Tous les t.m. s’expliquent par des processus normaux. La personne a fait de son mieux, ce sont donc les mécanismes qui deviennent inadaptés.
- Il n’existe pas de manuel de traitement. Il faut s’adapter à l’histoire et à l’environnement spécifique de la personne.
Quel approche est privilégié en TCC de 3e vague?
Approche expérientielle
Quelles sont les 5 pratiques et attitudes en approche expérientielle (TCC 3e vague) ?
- Flexibilité et efficacité dans les comportements : avoir un large éventail de comportements pour mieux s’adapter
- Acceptation émotionnelle : accueillir l’émotion, travailler sur les stimuli du corps, lâcher prise.
- Distanciation par rapport aux pensées : Les pensées sont transitoires
- Pleine conscience : reprendre le contrôle des pensées, être dans l’ici et maintenant, capacité à réguler notre corps
- Relation thérapeutique comme agent de changement : aide à percevoir l’impact des comportements de la personne, la rendre plus flexible.
Quelles sont les deux conséquences causées par les réponses d’évitement associés à la dépression?
- Il se prive d’avoir accès à des sources de renforcement positives ayant un potentiel antidépresseurs (plaisir, satisfaction, sentiment d’accomplissement et de compétence).
- En évitant, l’individu en vient à restreindre le répertoire de comportements dans lesquels il peut s’engager (peut entraîner d’autres problèmes et autres comportements moins efficaces)
Vrai ou faux? Il n’est pas possible d’observer une rupture des routines à la suite d’évitement associée à une dépression.
Faux. On observe aussi une rupture des routines.
Que vise-t-on lorsqu’on veut briser le cycle de l’évitement?
Apprendre à faire face aux situations désagréables plutôt qu’à les éviter. Remettre la personne en mouvement.
De quelle façon peut-on briser le cycle de l’évitement?
- Modifier les contextes de vie : changer de direction, modifier sa façon de réagir aux situations stressantes en ayant des comportements davantage orientés vers un but, autrement dit changer le PEX de la personne.
- Se réengager dans des activités positives
Que veut-on dire par remettre la personne en mouvement?
L’objectif de l’action est l’action en elle-même et son impact sur l’humeur et non sur la modification des pensées ou autres structures internes de l’individu.
Quels sont les 5 techniques de l’activation comportementale (TCC 3e vague) ?
- tenir un journal de ses actions (noter que les bons coups)
- Action dirigée vers un plan (développer les comportements qui favorisent la pleine conscience)
- Tâches graduées qui visent à ce que l’individu s’engage dans des situations nouvelles ou adopte des comportements différents
- Favoriser l’acceptation (lâcher prise)
- Utilisation de la règle des deux minutes.
Qu’est-ce que la règle des deux minutes?
- Rumination pendant 2 minutes
- Est-ce que la rumination mène à une piste de solution?
Si oui, on peut continuer de ruminer
Si non, on fait qqchose d’autres.
Qu’est-ce que l’intervention CC exige chez les clients?
Une bonne capacité d’introspection, une grande motivation à changer, la capacité à établir une bonne collaboration et une bonne gestion des émotions.
Dans le cas où les pré requis de l’intervention CC ne peuvent rencontrés, quelle intervention faut-il utiliser?
La thérapie des schémas
Pour quelles clientèles la thérapie des schémas est utile?
Les personnes avec un trouble de personnalité limite ou antisocial
Qu’est-ce qu’un schéma précoce inadapté?
- Une mémoire approximative constituée de sensations corporelles, d’émotions, de cognitions et de souvenirs. C’est l’intériorisation d’un événement traumatique.
- Un thème ou un modèle (pattern) important et envahissant lors de situation similaire. La réaction est impulsive et inconsciente.
- Une croyance fondamentale sur soi et sur les aux autres où s’active le pattern, qui amène la personne à réagir de manière irréfléchie et stéréotypée.
- Un enjeu déterminé au cours de l’enfance ou de l’adolescence (peur d’être abandonné, attaqué, être seul) Souvent un besoin non comblé.
- Le schéma est réactivé dans le présent
- Le schéma entraîne un dysfonctionnement significatif
Vrai ou faux? L’enjeu dans le schéma précoce inadapté ne peut être perçu, il doit être vrai.
Faux. L’enjeu peut être réel ET perçu par la personne. Il est donc important de ne pas relativiser l’événement, car la vérité dépend de chaque personne.
Qu’est-ce qu’un dysfonctionnement significatif?
- difficulté à établir des liens d’attachement fiables à des personnes significatives
- difficulté à établir le sens de sa compétence, de son autonomie et du sentiment de sa propre identité (ne pas savoir qui on est)
- difficulté à reconnaitre ses limites et à s’autocontrôler
- Difficulté à reconnaître ses besoins fondamentaux, à définir ses objectifs de vie et à les réaliser
- Difficulté à reconnaître ses désirs, ses envies.
Quels sont les 5 domaines des schémas inadaptés?
- Séparation et rejet
- Altération de l’autonomie et de la performance
- Limites déficientes
- Centration sur autrui
- Survigilance et inhibition