Apprentissage et mémoire Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que la mémoire?

A

La mémoire réfère à la capacité à retenir une information et la mettre en réserve pendant un intervalle de temps plus ou moins long.

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Q

Qu’est-ce que l’apprentissage?

A

L’apprentissage réfère au processus d’acquisition de nouvelles informations ou comportements.

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3
Q

Pourquoi est-ce que les concepts d’apprentissage et de mémoire sont souvent liés?

A

Car, est-ce qu’on peut vraiment apprendre si on ne se souvient de rien? Est-ce qu’on peut vraiment se souvenir de quelque chose si on ne l’a pas appris? L’apprentissage et la mémoire fonctionnent donc ensemble.

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4
Q

Qu’est-ce que l’amnésie rétrograde?

A

L’amnésie rétrograde consiste à oublier les anciens souvenirs.

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5
Q

Qu’est-ce que l’amnésie antérograde?

A

L’amnésie antérograde consiste à ne plus être en mesure de créer de nouveaux souvenirs.

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6
Q

Qui est H.M. et quelle intervention médicale a-t-il subit?

A

H.M. est un patient classique qui a été énormément étudié en neurosciences cognitives. Souffrant d’épilepsie, on lui a retiré ses lobe temporaux antérieurs, ses amygdales et ses hippocampes pour contrôler ses crises.

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7
Q

Qu’est-il arrivé à H.M. après qu’on lui ait retiré ses lobes temporaux antérieurs, ses amygdales et ses hippocampes?

A

Cette intervention a eu l’effet non-souhaité de causer de graves problèmes de mémoire. H.M. n’était plus capable de développer de nouveaux souvenirs. Il souffrait d’une amnésie antérograde et d’un léger effet rétrograde: Il avait oublié les évènements du jour de son opération.

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8
Q

Après son intervention, est-ce que H.M. pouvait encore mémoriser de nouveaux éléments?

A

H.M. pouvait quand même mémoriser des éléments, mais seulement pour une courte durée.
- Si on lui demandait de lire une liste et de se rappeler immédiatement des éléments, il performait bien
- Si on lui demandait de se rappeler des éléments 2 jours plus tard, il ne se souvenait même pas qu’il avait déjà mémorisé une liste.

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9
Q

Qu’est-ce que le cas de H.M. a permis d’inférer au sujet de la mémoire?

A

Il a permis d’inférer qu’il existe une mémoire à court-terme et une mémoire à long terme.

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10
Q

Vrai ou faux: Des patients qui avaient subi des opérations similaires, mais qui avaient conservé leurs hippocampes, n’avaient pas
de problèmes de mémoire.

A

Vrai

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11
Q

Vrai ou faux: la lésion des hippocampes chez les animaux crée des déficits apparents dans la mémoire.

A

Faux, chez les animaux la lésion des hippocampes ne crée pas de déficits APPARENTS dans la mémoire.

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12
Q

Quelle procédure Brenda Miller a eu l’idée de faire apprendre à H.M. ?

A

Une procédure de dessins miroirs.

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13
Q

Qu’est-ce que la procédure de dessins miroirs a permis de découvrir au sujet d’H.M.?

A

Bien qu’il ne se souvienne jamais qu’il avait déjà fait ce test, il devenait meilleur dans la tâche. Ces résultats on permis de dissocier 2 types de mémoire à long terme:
- La mémoire déclarative, qui est le souvenir de faits et d’informations spécifiques. (Quoi)
- La mémoire procédurale, qui réfère à la mémoire des perceptions et des actions motrices. (Comment)

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14
Q

Qu’est-ce que la mémoire déclarative?

A

La mémoire déclarative est le souvenir de faits et d’informations spécifiques. (Quoi)

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15
Q

Qu’est-ce que la mémoire procédurale?

A

La mémoire procédurale réfère à la mémoire des perceptions et des actions motrices. (Comment)

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16
Q

Qui est le patient N.A. et que lui est-il arrivé?

A

N.A. est un patient qui a subi des lésions importantes après avoir reçu un fleuret d’escrime dans le nez. Des lésions évidentes étaients observable dans le thalamus dorsomédian et au niveau des corps mammilaires.

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17
Q

Quels sont les symptômes de N.A.?

A

Le patient N.A. présente les mêmes symptômes que H.M. (mémoire procédurale intacte, amnésie antérograde).

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18
Q

Qu’est-ce que le cas de N.A. suggère au sujet du système de la mémoire à long terme?

A

Il suggère que le système de la mémoire à long terme implique que les régions temporales médianes et le diencéphale médian seraient impliqués dans un circuit plus vaste de la mémoire.

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19
Q

Qu’est-ce que le syndrome de Korsakoff?

A

Le syndrome de Korsakoff est un syndrome mnésique grave qui cause de graves problèmes de mémoire chez les patients qui en souffrent. Les patients vont avoir tendance à fabuler pour combler leur trou de mémoire.

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20
Q

Chez qui le syndrome de Korsakoff a tendance à apparaitre?

A

Ce syndrome apparaît souvent chez les alcooliques, et est causé par une carence en thiamine.

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21
Q

Est-il possible de renverser les dommages causés par le syndrome de Korsakoff?

A

Possibilité de limiter les dégâts, mais dans plusieurs cas, la récupération complète est impossible.

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22
Q

Que révèle une analyse post-mortem des cerveau des gens atteint du syndrome de Korsakoff?

A

Une analyse post-mortem de leur cerveau révèle une atrophie des corps mammilaires et des anomalies du thalamus dorsomédian, comme chez le patient N. A. Cela suggère que les corps mamillaires seraient une structure intermédiaire entre les hippocampes et le thalamus.

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23
Q

Que suggère le syndrome de Korsakoff au sujet des corps mamillaires?

A

Cela suggère que les corps mamillaires seraient une structure intermédiaire entre les hippocampes et le thalamus.

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24
Q

Qui est le patient K.C. et que lui est-il arrivé?

A

Le patient K.C., suite à un traumatisme crânien, a tout oublié les éléments passés de sa vie. Il a subit des lésions corticales importantes (pariéto-frontal et pariéto-occipital) et atrophie des hippocampes.

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25
Q

Qu’est-ce qui arrive avec la mémoire de K.C suite à son traumatisme?

A

Il n’était aussi plus en mesure de créer de nouveaux souvenirs, mais pouvait quand même apprendre de nouvelles informations sémantiques.
- Il pouvait développer des connaissances générales (apprendre un mot) mais pas se souvenir de ce qu’il avait fait dans sa journée.
- Sa mémoire procédurale n’est pas affectée.

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26
Q

Que suggère le cas de K.C. au sujet de la mémoire?

A

Son cas suggère 2 types de mémoire déclarative:
- La mémoire épisodique, qui réfère à nos souvenirs.
- La mémoire sémantique, qui réfère à nos connaissances générales.

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27
Q

Que suggère le cas de K.C. au sujet des lésions des hippocampes et des lésions corticales?

A

Son cas suggère que les lésions des hippocampes sont liées à la création de souvenirs, alors que les lésions corticales sont liées aux souvenirs passés.

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28
Q

Quels sont les sous-types de mémoire procédurale?

A
  • L’apprentissage de compétence
  • L’amorçage
  • Le conditionnement
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29
Q

Qu’est-ce que l’apprentissage de compétence?

A

L’apprentissage de compétence consiste à apprendre une tâche complexe à l’aide de répétitions. Les dessins miroirs ou la
lecture inversée en sont des exemples.

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30
Q

Qu’est-ce que l’amorçage?

A

L’amorçage consiste à la pré-activation d’une trace mnésique par l’exposition antérieure.
- Ex. Si je vous présente le mot « timbre » et que quelques minutes plus tard je vous demande de me nommer un mot qui commence par « tim- », vous allez plus fréquemment dire « timbre ».
- L’amorçage est toujours présent chez H.M., même s’il ne se souvient pas de sa première exposition au mot.

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31
Q

Qu’est-ce que le conditionnement?

A

Le conditionnement est l’apprentissage de liens entre deux stimuli.
Ex. « Son de cloche » = « Nourriture ».

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32
Q

Qu’est-ce que la mémoire iconique?

A

La mémoire iconique est une souvenir extrêmement bref d’une perception sensorielle. Il s’agit d’un tampon sensoriel.

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33
Q

Qu’est-ce que la mémoire à court terme?

A

La mémoire à court terme (ou mémoire de travail) contient l’information qu’on va utiliser. Elle conserve l’information environ 30 secondes sans répétition. Elle comporte 3 modules supervisés par un centre éxécutif.

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34
Q

Quels sont les 3 modules de la mémoire à court terme?

A
  • La boucle phonologique (info auditives)
  • Bloc-notes visu-spatial (info visuelles)
  • Sacs épisodique (intégration des modalités sensorielles)
35
Q

Qu’est-ce que la mémoire à moyen terme?

A

La mémoire à moyen terme est une autre mémoire transitoire, mais plus longue que la mémoire à court terme.

36
Q

Qu’est-ce que la mémoire à long terme?

A

La mémoire à long terme va conserver les informations pour des années.

37
Q

Comment peut-on démontrer l’existence de la mémoire à court terme et de la mémoire à long terme?

A

Une démonstration de l’existence de la MCT et de la MLT existe en manipulant l’effet de récence et l’effet de primauté.
- L’effet de récence: On se souvient mieux des derniers éléments d’une liste. (MCT)
L’effet de primauté: On se souvient mieux des premiers éléments d’une liste. (MLT)

Si on nomme une liste aux individus et qu’on demande le rappel quelques secondes plus tard, les deux effets sont présents. Si le rappel est plus tard, l’effet de récence disparaît.

38
Q

Qu’est-ce que l’effet de récence?

A

L’effet de récence: On se souvient mieux des derniers éléments d’une liste. (MCT)

39
Q

Qu’est-ce que l’effet de primauté?

A

L’effet de primauté: On se souvient mieux des premiers éléments d’une liste. (MLT)

40
Q

Vrai ou faux: on peut apprendre autant d’éléments qu’on veut.

A

Vrai, la mémoire à long terme n’a pas de limite supérieure, donc on peut techniquement apprendre autant d’éléments qu’on veut.

41
Q

Pourquoi on oubli des éléments même si la mémoire n’a pas de limite?

A

La MLT va oublier les éléments impertinents. L’oubli est un processus normal dans le fonctionnement de la mémoire qui permet de libérer des ressources cognitives.

42
Q

Vrai ou faux: il est impossible de modifiés les souvenirs une fois qu’ils sont emmagasinés dans la mémoire à long terme?

A

Faux. Les souvenirs en MLT sont vulnérables à être modifiés. À chaque fois qu’on rappelle un souvenir, on va venir fragiliser la trace mnésique, ce qui facilite la modification du souvenir.

43
Q

Quelles sont les 3 étapes du processus de création des souvenirs?

A
  • L’encodage
  • La consolidation
  • Le rappel
44
Q

Qu’est-ce que l’encodage?

A

L’encodage est l’étape lors de laquelle une information sensorielle sera transférée à la mémoire à court terme.
- Implique plusieurs régions, dont les cortex préfrontaux et parahippocampiques.
- Latéralisation en fonction de la modalité sensorielle

45
Q

Qu’est-ce que la consolidation?

A

La consolidation est l’étape lors de laquelle l’information en mémoire à court terme est transférée en mémoire à long terme.
- L’hippocampe joue un rôle crucial dans la consolidation.

46
Q

Qu’est-ce que le rappel?

A

Le rappel est lorsqu’on ramène l’information stockée en mémoire à long terme en mémoire à court terme pour qu’elle puisse être utilisée.
- L’information est stockée dans le cortex pertinent. (ex. souvenirs visuels dans le cortex visuel)

47
Q

Quelles structures sont particulièrement importantes pour la mémoire déclarative?

A

Le lobe temporal médian, particulièrement l’hippocampe, sont des structures importantes pour la mémoire déclarative.
- Aussi une activation du thalamus dorsal.

48
Q

Quel est le rôle des aires corticales dans l’encodage de l’information?

A

Des aires corticales spécifiques vont encoder l’information portant sur différentes catégories de stimuli. Une lésion de ces régions cause des amnésies spécifiques.

49
Q

Quelle structure joue un rôle dans la mémoire spatiale?

A

L’hippocampe aurait aussi un rôle très important à jouer dans la mémoire spatiale.
Ex. Chauffeurs de taxi à Londres.

50
Q

Quelles structures ont une importance particulière pour la mémoire procédurale?

A

Les ganglions de la base, le cervelet et le cortez moteur ont une importance particulière pour la mémoire procédurale.

51
Q

Qu’est-ce que va venir diminuer l’activation du cortex temporel-occipital?

A

Les procédures d’amorçage vont venir diminuer l’activation du cortex temporo-occipital.
- La tâche est facilitée, donc le cerveau a besoin de moins d’activation.

52
Q

Quelles structures sont utiles pour les apprentissages conditionnés?

A

Le striatum, le cervelet et l’hippocampe sont des structures utiles pour les apprentissages conditionnés.

53
Q

Quelles régions sont utiles pour la mémoire de travail?

A

Les régions dorsolatérales du cortex préfrontal sont utiles pour la mémoire de travail.

54
Q

Qu’est-ce que la plasticité neuronale?

A

L’élaboration de nouveaux souvenirs nécessite la création de nouvelles synapses pour connecter différents neurones. On nomme ce processus la plasticité neuronale.

55
Q

Vrai ou faux: la configuration du système nerveux peut se modifier.

A

Vrai

56
Q

Comment les synapses peuvent se modifier?

A

Les synapses peuvent se modifier en augmentant le nombre de neurotransmetteurs libérés ou en augmentant le nombres de récepteurs.
Les synapses peuvent aussi se réarranger par compétition. Une connexion inutilisée sera « conquise » par un neurone qui s’active beaucoup.

57
Q

Vrai ou faux: plus le cerveau fait d’apprentissages, plus on y observe de changements structurels.

A

Vrai

58
Q

Qu’est-ce que Rosenzweig a étudié?

A

Rosenzweig a mené plusieurs études afin d’observer l’impact de l’environnement sur le développement cérébral des rats.

59
Q

Comment Rosenzweig a-t-il étudié l’impact de l’environnement sur le développement cérébral des rats?

A

Il a étudié le développement des rats dans 2 conditions:
- Dans une condition appauvrie, les rats sont isolés dans une cage sans stimulations.
- Dans une condition enrichie, les rats sont en grands groupes dans une cage remplie de divers jeux.

60
Q

Qu’est-ce que les études de Rosenzweig ont permis de découvrir au sujet des rats dans la condition enrichie?

A

Les rats de la condition enrichie ont:
- Un cortex plus épais et lourd
- Plus d’activité cholinergique
- Plus de ramifications dendritiques
- Plus de synapses corticales
- Des changements dans l’expression de leurs gènes
- Une meilleure récupération après des dommages cérébraux

61
Q

Est-ce que les résultats des expériences de Rosenzweig sur l’impact de l’environnement sont applicables à d’autres animaux?

A

Oui, ses résultats se généralisent à plusieurs espèces du règne animal.

62
Q

Quels sont des exemples de plasticité neuronale chez l’humain?

A
  • Régions corticales de certaines parties du corps s’agrandissent avec l’expérience (ex. les mains chez les pianistes)
  • Les régions corticales inutiles après une amputation voient leur rôle être modifié
63
Q

Comment peut-on créer une potentialisation à long terme?

A

Lorsqu’on vient appliquer une stimulation forte et répétitive pour activer un neurone, on vient créer une potentialisation à long terme, qui va améliorer la force et l’efficacité d’un synapse.
- Plus on active un synapse, plus il va devenir fort.

64
Q

Qu’est-ce que la potentialisation à long terme vient stimuler?

A

La potentialisation à long terme vient stimuler la formation de la protéine CREB, une protéine de transcription qui va modifier l’expression de certains gènes dans la synthèse de protéines.

65
Q

Qu’est-ce que la formation de la protéine CREB permettra?

A

Ceci va permettre la création de souvenirs dans la mémoire à long terme. Si on vient détruire le gène qui forme CREB, on abolit la mémoire à long terme chez les souris.

66
Q

Dans quels apprentissages la potentialisation à long terme serait impliquée?

A

La PLT serait impliquée dans les apprentissages conditionnés de réflexes moteurs (ex. le clignement d’yeux)

67
Q

Est-ce que le cerveau adulte peut produire de nouveaux neurones?

A

Bien qu’il s’en produise de moins en moins en vieillissant, le cerveau adulte va quand même produire de nouveaux neurones dans la formation hippocampique. Ces nouveaux neurones seraient utiles dans la formation de nouveaux souvenirs.

68
Q

Qu’est-ce qui peut venir favoriser la neuogénèse?

A

L’exercice physique, la stimulation environnementale et l’accomplissement d’exercices de mémoire vient favoriser la neurogenèse. Cependant, la preuve concrète que ces nouveaux neurones vont assurer des fonctions nécessaires est encore hors d’atteinte.

69
Q

Le blocage de la neurogenèse viendrait affecter quels types de mémoires?

A

Le blocage de la neurogenèse viendrait surtout affecter les types de mémoires dépendant de l’hippocampe.

70
Q

Est-il normal d’observer un déclin des capacités liées à la mémoire en vieillissant?

A

Oui, il est normal d’observer un certain déclin des capacités liées à la mémoire en vieillissant. Cependant, plusieurs facteurs sociaux (motivation, éducation) peuvent influencer les études portant sur les personnes âgées, alors il faut être très prudent.

71
Q

À quel moment il est plus difficile pour les personne âgées de se rappeler de souvenirs?

A

Lorsqu’un rappel nécessite des efforts et fait appel uniquement à la mémoire interne (sans indices externes). Ces atteintes peuvent être réduites par des exercices mentaux.

72
Q

Quels types de mémoires vont diminuer avec l’âge?

A

La mémoire épisodique, déclarative, spatiale et de travail vont diminuer avec l’âge.

73
Q

Quels types de mémoire ne sont pas atteints par l’âge?

A

La mémoire sémantique et les souvenirs autobiographiques ne sont pas atteints.

74
Q

Vrai ou faux: le vocabulaire est souvent meilleur chez les jeunes que chez les personnes âges.

A

Faux. Le vocabulaire est souvent meilleur chez les personnes âgées que chez les jeunes. La mémoire sémantique des personnes âgées n’est pas atteinte.

75
Q

Dans quel cas peut-on observé des atteintes plus graves de la mémoire?

A

Des atteintes plus graves sont observées dans le cas de démences comme la maladie d’Alzheimer.

76
Q

Quelles sont les causes des atteintes à la mémoire?

A
  • Des détériorations dans l’encodage et le rappel
  • La perte de neurones dans le cortex
  • Des anomalies dans la neurotransmission de l’AcH
  • Défaillance de codage par certains neurones
77
Q

Causes des atteintes à la mémoire: Des détériorations dans l’encodage et le rappel

A

Des études montrent que les personnes âgées ont de la difficulté à apprendre des visages comparativement aux jeunes. L’activité dans les lobes frontaux et temporaux est réduite.
- Cela dit, aucun impact sur la reconnaissance de visages.

78
Q

Causes des atteintes de la mémoire: La perte de neurones dans le cortex

A

Le vieillissement s’accompagne d’une perte neuronale à partir de l’âge de 30 ans, particulièrement dans les régions frontales. Les pertes neuronales au niveau du cortex et de l’hippocampe seraient responsables de certains déficits.

79
Q

Causes des atteintes de la mémoire: Des anomalies dans la neurotransmission de l’AcH

A

On remarque que l’usure de régions impliquées dans la neurotransmission cholinergique vient diminuer les capacités mnésiques, alors que l’administration d’agents pharmacologiques stimulant l’activité cholinergique vient l’améliorer.

80
Q

Causes des atteintes de la mémoire: Défaillance de codage par certains neurones

A

Chez les rats, les neurones de lieu sont impliqués dans la mémorisation spatiale. Une diminution de l’activation de ces neurones est observables chez les rats avec des défaillances mnésiques.
- Ils encodent moins d’information spatiale

81
Q

Comment peut-on diminuer les risques d’atteintes à la mémoire en terme de facteurs sociaux?

A

En terme de facteurs sociaux, on peut diminuer les risques d’atteintes à la mémoire en:
- Vivant dans de bonnes conditions de vie (vie de famille intacte, éducation supérieure, activités peu routinières, avoir un emploi stimulant)
- Être engagé dans des activités stimulantes (évènements culturels, voyages, lecture, vouloir apprendre, implication dans des associations)
- Avoir un.e conjoint.e avec de bonnes capacités cognitives.

82
Q

Comment peut-on améliorer les capacités mnésiques en terme de neuropharmacologie?

A

En neuropharmacologie, l’administration d’inhibiteurs de l’enzyme de dégradation de l’acétylcholine viendrait améliorer les capacités mnésiques.

83
Q

Quel serait l’effet d’un niveau faible de glucocorticoïdes (cortisol)?

A

Un niveau faible de glucocorticoïdes (cortisol) viendrait protéger contre le déclin des régions hippocampiques.