Apprentissage Flashcards

1
Q

Dans ce module qu’est-ce qui est synonyme de «Théorie de l’apprentissage»?

A

«Behaviorisme» «Comportementalisme»

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2
Q

Les théories de l’apprentissage s’inscrivent dans quelle lignée?

A

Dans la lignée de l’empirisme et du nominalisme

rejet des catégories de pensées, des essences, des intentions, etc.

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3
Q

Plusieurs courants semblables ont précédé les théories de l’apprentissage, lesquels?

A

Empirisme anglais,
Sensualisme français,
Positivisme.

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4
Q

Les théories d’apprentissage s’inscrivent dans quel paradigme?

A

Dans le paradigme évolutionniste.

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5
Q

Que sont les théories de l’apprentissage?

A

Ensemble de théories qui postulent le déterminisme de l’environnement sur l’individu :
la cause du comportement ne réside pas dans des motifs conscients ou inconscients, mais plutôt dans le monde externe.

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6
Q

Plutôt que de recourir à l’introspection, les théoriciens de l’apprentissage s’appuient sur quoi?

A

Sur l’observation du comportement et le contrôle de l’environnement.

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7
Q

Le conditionnement classique porte sur quoi?

Le conditionnement opérant porte sur quoi?

A

Le conditionnement classique porte sur ce qui précède le comportement (= l’antécédent du comportement),

Le conditionnement opérant porte sur ce qui suit le comportement (= la conséquence du comportement).

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8
Q

Qui fait parti de l’École russe?

A
  • Ivan Mikhaïlovitch Setchenov
  • Ivan Petrovitch Pavlov
  • Vladimir Mikhaïlovitch Bechterev
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9
Q

Setchenov

A
  • Stimuli environnementaux en tant que causes initiales du comportement.
  • Développement progressif de la capacité d’inhibition des réflexes.
  • Importance des méthodes physiologiques.
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10
Q

Pavlov

A
  • Physiologiste russe.
  • Découvre la « sécrétion psychique » et formule la « théorie des réflexes conditionnels » (conditionnement classique ou répondant).
  • Prix Nobel 1904, il reçu également le titre de « héros de la Révolution ».
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11
Q

Découverte des réflexes conditionnels

A
  • Pavlov étudiait les secrétions gastriques suite à la présentation de stimuli, telle de la poudre de viande.
  • Remarqua que d’autres stimuli entraînaient les mêmes réactions.
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12
Q

Phénomènes associés aux réflexes conditionnels:

A
  • Inhibition vs Excitation
  • Extinction
  • Récupération (ou recouvrement) spontanée
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13
Q
  • Inhibition vs Excitation :
  • Extinction :
  • Récupération (ou recouvrement) spontanée :
A
  • Inhibition vs Excitation : Les RI et RC sont des signes d’excitations;
    leur absence sont des signes d’inhibition.
  • Extinction : Pairage interrompu entre SI et SC.
  • Récupération (ou recouvrement) spontanée : Réactivation du lien entre SI et SC.
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14
Q
  • Inhibition vs Excitation :
  • Extinction :
  • Récupération (ou recouvrement) spontanée :
A
  • Inhibition vs Excitation : Les RI et RC sont des signes d’excitations;
    leur absence sont des signes d’inhibition.
  • Extinction : Pairage interrompu entre SI et SC.
  • Récupération (ou recouvrement) spontanée : Réactivation du lien entre SI et SC.
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15
Q

Bechterev

A
  • Élève de Wundt, Du Bois-Reymond et Charcot.
  • Étudiait la « réflexologie ».
  • Réflexe d’association.
  • Critiqua Pavlov.
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16
Q

Qui est impliqué dans le passage du fonctionnalisme au béhaviorisme?

A

Edward Lee Thorndike

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17
Q

Edward Lee Thorndike

A
  • Suivit l’enseignement de William James.
  • Très tôt, s’intéressa à l’étude du
    comportement animal.
  • Partisan de la mesure.
  • Ses travaux sont souvent considérés comme le point de jonction entre le fonctionnalisme et le béhaviorisme.
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18
Q

Le passage du fonctionnalisme au béhaviorisme

A
  • Thorndike développa la psychologie comparée en surmontant les limites des recherches précédentes.
  • La « boîte à problème » (puzzle box) :
  • Les lois de l’exercice et de l’effet.
  • Révision de sa théorie : abandon de la loi de l’exercice et révision
    de la loi de l’effet.
  • Transfert des apprentissages.
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19
Q

Trois conclusions issues des études avec la « boîte à problème » :

A

1) L’apprentissage est graduel (non soudain).
2) L’apprentissage est automatique (pas besoin d’un effort de volonté).
3) Les humains comme les animaux sont soumis aux mêmes principes d’apprentissage.

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20
Q

Qui est le fondateur du béhaviorisme?

Quel est l’autre principal acteur?

A

Fondateur : John Broadus Watson

Autre : B. F. Skinner

21
Q

John Broadus Watson parcours.

A
  • Fondateur du béhaviorisme.
  • Applique le conditionnement classique au comportement humain.
  • Pensait pouvoir modeler les enfants, peu importe leur talent et leur hérédité.
  • Suite à un scandale, alla travailler pour des agences de publicité.
22
Q

Conception de Watson

A
  • Watson exposa sa conception dans son oeuvre Psychology from the Standpoint of a Behaviorist, en 1919.
  • Objectif de la psychologie : contrôler et prédire le comportement.
  • Met complètement de côté la conscience, de même que les instincts.
  • D’abord épiphénoméniste, puis moniste matérialiste.
  • Prônait une certaine froideur dans l’éducation des enfants.
23
Q

Quels sont les 2 études importantes de Watson?

A
  • Le petit Albert (avec Rosalie Rayner).

- Peter et le lapin (avec Mary Cover Jones).

24
Q

Le conditionnement opérant est lié à qui?

A

Burrhus Frederic Skinner

25
Q

Parcours Skinner:

A
  • Envisagea d’abord une carrière d’écrivain avant d’étudier la psychologie.
  • Passionné par le comportement animal, il est associé au « béhaviorisme radical ».
  • Habile bricoleur, il conçut lui-même la plupart de ses dispositifs expérimentaux.
26
Q

Conception de Skinner

A
  • Défend l’idéal technologique (propre à la science baconienne) : le but de la science est de contrôler la nature.
  • Insiste sur l’importance d’opérationnaliser les concepts avec lesquels on travaille.
  • Plutôt que d’étudier l’individu passif, c’est-à-dire qui réagit à son environnement (comme c’est le cas dans le conditionnement classique), Skinner étudie l’individu actif, c’est-à-dire qui agit de manière à obtenir des renforcements. Ce comportement, dit
    « opérant », est contrôlé par ses conséquences.
  • Développe une conception anti-mentaliste
27
Q

Skinner développe une conception anti-mentaliste.

Concrètement :

A
  • Il n’y a pas de variable intermédiaire entre le stimulus et la réponse, et entre la réponse et la conséquence
  • Le modèle corps-esprit adopté est le monisme matérialiste;
  • Au niveau de la méthode, l’introspection doit céder sa place à l’observation. Par rapport à la formulation des hypothèses, il faut recourir de manière rigoureuse au rasoir d’Occam;
  • La notion de personnalité renvoie donc aux comportements de l’individus et aux expériences que celui-ci a accumulées. À noter, toutefois, que Skinner ne considérait pas la « personnalité » comme une notion utile.
28
Q

Selon skinner, l’influence de l’environnement et le comportement….

A

Comporte une partie visible et une partie invisible.

C’est 2 partie ne sont pas qualitativement différentes.

29
Q

Le renforcement :

Renforçateur positif:

Renforçateur négatif:

A

Le renforcement :
Augmente la probabilité d’apparition d’un comportement

Renforçateur positif:
Stimulus qui, s’il est ajouté après une réponse, rend plus probable la réapparition de cette réponse
(condition agréable ajoutée).

Renforçateur négatif:
Stimulus qui, s’il est retiré après une réponse, rend plus probable la réapparition de cette réponse
(condition désagréable retirée).

30
Q

La punition :

Punition positive:

Punition négative:

A

La punition :
Réduit la probabilité d’apparition d’un comportement

Punition positive:
Stimulus qui, s’il est ajouté après une réponse,
rend moins probable la réapparition de cette réponse
(condition désagréable ajoutée).

Punition négative:
Stimulus qui, s’il est retiré après une réponse,
rend moins probable la réapparition de cette réponse
(condition agréable retirée).

31
Q

La punition selon Pavlov:

A

Selon pavlov si on a recours à la punition il faut la compléter avec l’info de ce quon souhaite comme compo mais renforcement complet en soit

32
Q

Les désavantages du recours à la punition:

A

1) La punition peut engendrer, pour la personne qui subit la punition, un lien entre la « frustration » et la « personne qui administre la punition » (dit autrement, la punition peut nuire à la relation entre l’éducateur et l’éduqué).
2) La punition, à elle seule, n’indique pas quel serait le comportement souhaitable (elle indique seulement quel est le comportement non souhaitable).
3) La punition ne brise pas le lien entre le comportement inadéquat et le renforcement qui lui est associé.

33
Q

Les désavantages du recours à la punition:

A

1) La punition peut engendrer, pour la personne qui subit la punition, un lien entre la « frustration » et la « personne qui administre la punition » (dit autrement, la punition peut nuire à la relation entre l’éducateur et l’éduqué).
2) La punition, à elle seule, n’indique pas quel serait le comportement souhaitable (elle indique seulement quel est le comportement non souhaitable).
3) La punition ne brise pas le lien entre le comportement inadéquat et le renforcement qui lui est associé.

34
Q

Programmes de renforcement:

A
  • Renforcement continu
  • Renforcement à proportion constante
  • Renforcement à proportion variable
  • Renforcement à intervalle fixe
  • Renforcement à intervalle variable
35
Q

Renforcement continu :

A

Le comportement est renforcé à chaque fois.

36
Q

Renforcement à proportion constante :

A

Le renforcement survient après un nombre prédéterminé de réponses non renforcées.

(Ex: Commision (certain nb de ventes), carte fidélité (10 café, 11e gratuit))

37
Q

Renforcement à proportion variable :

A

Le renforcement survient après un nombre variable de réponses non renforcées. Le nombre de réponses entre les renforcements n’est pas le même d’une fois à l’autre.

(Ex: machines à sous)

38
Q

Renforcement à intervalle fixe :

A

Le renforcement survient après la première réponse faite après une période de temps fixe, mesurée à partir du premier renforcement

(Ex: employé productif ou non reçoit paye à toute les 2 semaines)

39
Q

Renforcement à intervalle variable :

A

Le renforcement arrive après une période temps qui varie d’un renforcement au suivant.

40
Q

Différence entre intervalle et proportion (conditionnement opérant)

A
Proportion = nombre de comportements 
Intervalle = Du temps
41
Q

Renforcement à proportion constance fonctionne…

A

tant que l’on continu à récompenser

42
Q

Renforcement à proportion variable fonctionne…

A

mm si on arrête le comportement car l’individu ne sait jamais c’est quand qu’il recevra la récompense.

43
Q

Façonnement (conditionnement opérant)

A

Méthode qui permet d’acquérir un comportement considéré
« complexe ». Il requiert le renforcement d’une succession d’approximations ou d’étapes se rapprochant de plus en plus du comportement visé.

  • On apprend pas un comportement complex tout d’un coup
  • Il y a toujours des petites additions qui mènent à comprendre le compo souhaité.

(Ex: pigeon qui apprend le 360)

44
Q

Postulats généraux des théories de l’apprentissage:

A
  • Les différences entre les individus ne dépendent pas de caractéristiques inhérentes à ceux-ci. Les différences reposent sur des conditions environnementales propres à chacun. (repose sur la relation à l’environnement)
  • La « conscience » est un phénomène neurophysiologique non déterminant sur le comportement.
  • La psychologie doit étudier les lois générales du comportement.
  • Les animaux obéissent à ces mêmes lois générales. Les études sur les animaux sont donc à privilégier étant donné le contrôle possible des variables liées aux conditions d’apprentissage.
  • La théorisation doit être minimale; les notions abstraites sont proscrites.
  • Chaque terme théorique doit comporter une définition opérationnelle. (termes on référant physique clair)
45
Q

Postulats généraux des théories de l’apprentissage:

A
  • Les différences entre les individus ne dépendent pas de caractéristiques inhérentes à ceux-ci. Les différences reposent sur des conditions environnementales propres à chacun. (repose sur la relation à l’environnement)
  • La « conscience » est un phénomène neurophysiologique non déterminant sur le comportement.
  • La psychologie doit étudier les lois générales du comportement.
  • Les animaux obéissent à ces mêmes lois générales. Les études sur les animaux sont donc à privilégier étant donné le contrôle possible des variables liées aux conditions d’apprentissage.
  • La théorisation doit être minimale; les notions abstraites sont proscrites.
  • Chaque terme théorique doit comporter une définition opérationnelle. (termes on référant physique clair)
46
Q

Le rapport entre les théories d’apprentissage et la science:

A
  • Les théories de l’apprentissage s’appuient sur des hypothèses réfutables et des prédictions dites « risquées ». Puisqu’il y a observation, induction, déduction, test et évaluation, elles répondent donc aux critères de la science dite empirique.
  • Dans une visée pragmatique, le but de la science, selon Skinner, consiste à maîtriser l’environnement.
  • Les théories de l’apprentissage s’inscrivent dans la tradition positiviste, et reconnaissent parfois la nécessité du « positivisme logique ».
47
Q

Impacts des théories de l’apprentissage

A
  • Courant dominant en Amérique du Nord au cours du 20e siècle, le béhaviorisme a contribué à redéfinir l’objet de la psychologie : celle-ci est passée de l’étude de la conscience à l’étude du comportement.
  • Grande influence en santé mentale, ainsi que dans le monde de l’éducation.
  • Les techniques développées sont souvent empruntés par des cliniciens de diverses approches.
48
Q

Critiques des théories de l’apprentissage

A
  • La personnalité et le développement sont compris comme le résultat d’une somme d’apprentissages.
  • En voulant étudier l’être humain en se détournant de la subjectivité de celui-ci, les théories de l’apprentissage en ont fait (littéralement) un
    « objet » d’étude parmi d’autres. D’ailleurs, un reproche fréquemment adressé aux théories de l’apprentissage est qu’elles sont déshumanisantes.
  • Bien que les théoriciens de l’apprentissage soient parvenus à mettre au points des techniques thérapeutiques parfois efficaces, leurs explications de la psychopathologie sévère et des phénomènes complexes (comme le langage) ont eu une faible portée.