Apprentissage Flashcards
Définition de l’insight
restructuration soudaine du savoir, un problème survient, non appris au préalable (euréka : ampoule qui s’allume). Soudainement on pourrait créer une solution à un problème sans répétition qui créé de l’association.
Décrire l’expérience de Tolman & Honzik (1930)
Rats affamés apprennent à sortir d’un labyrinthe, mesure du pourcentage d’erreurs pendant 16 jours d’affilée.
3 groupes différents :
● 1er groupe : dès le premier jour on donne de la nourriture à la sortie du labyrinthe. Idée d’installer un renforçateur positif, par essais erreur, les rats trouvent la sortie et comme ils sont récompensés ils vont apprendre finalement à sortir. Idée de la loi de l’effet, au fur et à mesure du temps qui passe, baisse du pourcentage d’erreurs.
● 2ème groupe : du 1er au dernier jour, aucun renforçateur n’est proposé (pas de nourriture) : ici il n’y a que la répétition : selon la loi de l’effet sans renforçateur, le pourcentage d’erreurs ne devrait pas varier (et surtout pas baisser)
● 3ème groupe : pas de nourriture pendant 10 jours, mais au 12ème jour on leur donne de la nourriture en sortie : si la loi de l’effet est valide, on devrait obtenir une distribution parallèle au premier groupe (décalée au 12ème jour), sans loi de l’effet on devrait obtenir une courbe différente.
Les résultats montrent que la loi de l’effet fonctionne pour le 1er groupe et le 2ème groupe (petite baisse mais non significative). Pour le 3ème groupe, on observe que jusqu’au 12ème jour les résultats sont parallèles au 2ème groupe.
En revanche, à partir du 12ème jour, on remarque le pourcentage d’erreurs baisse brutalement pour rejoindre les résultats du groupe 1. La courbe n’est donc pas parallèle (rattrape mais ne dépasse pas).
Les résultats montrent que l’apprentissage peut être latent, indépendant de toute récompense et en lien avec la motivation à adopter le comportement.
Décrit l’expérience sur le role des représentations mentales (la carte cognitive de Tolman)
Expérience de Tolman, Ritchie & Kalish, 1947 : le principe est de placer des rats dans un labyrinthe très simple (en croix), où l’entrée et la sortie sont placées SN et la nourriture placée EO.
Deux conditions d’expérimentation : Apprentissage du lieu (tourner à l’est, repéré par rapport aux autres stimulations placées sur le labyrinthe, le rat peut être placé à plusieurs endroits du labyrinthe) ou apprentissage par conditionnement « tourner à droite ».
Les résultats montrent que les rats apprennent beaucoup mieux lorsqu’ils apprennent par rapport à leur position dans l’environnement et pas rapport à un conditionnement centré sur lui, d’où l’importance de la carte mentale.
Quels sont les trois effets caractéristiques de l’encodage ?
- Effet de similarité : en lien avec le store phonologique : lorsque plusieurs éléments stockés se
ressemblent, il y a plus de chances qu’on les oublie. - Effet de longueur : le fait de travailler plusieurs informations peut saturer le store et impacter la
boucle articulatoire - Effet de suppression articulatoire : le fait d’avoir de l’interférence sature la boucle articulatoire et
supprime l’information intéressante.
C’est quoi l’effet “Von Restorff” ?
le codage est plus efficace sur des éléments très distinctifs.
Quels sont les deux hypothèses pour le déclin de l’information en MCT ?
● Estompage : d’un point de vue physiologique : perte des liens en mémoire, dû au temps qui passe :
avec le temps qui passe, le souvenir s’efface
● Interférences : vaut pour une énorme partie de l’oubli : les études sur l’interférence en distinguent
deux types :
❖ Pro-active : la connaissance de A interfère sur l’apprentissage de B (ex : je bachotte la
cognitive le samedi, et le dimanche je galère à apprendre la neuro), renforcé lorsque les
apprentissages ont des bases communes (ex : neuro/ cognitive).
❖ Rétro-active : Apprendre B interfère sur le souvenir de A.
Qui est responsable pour la courbe de l’oubli ?
Eddinghaus (1885)
Selon Collins & Quillian (1969) comment sont organisés les informations en mémoires sémantiques ?
Dans la mémoire sémantique, les informations sont catégorisés de manière hiérarchique.
Quand les questions posées concernent des éléments d’une même catégorie, on retrouve plus facilement la réponse. Quand nous devons remonter les différentes catégories pour trouver une réponse, le temps de réponse sera plus long (ex : est-ce qu’un canari est comme un saumon)
Comment les éléments visuels sont t-ils stockés?
Sur des éléments visuels, les expériences montrent qu’au niveau des organisations en MLT, on stocke comme des miniatures concernant la vision, les couleurs et l’espace.
Les représentations de l’imagerie mentale sont donc analogiques (gardent les notions de distances, grandeurs, angles, colorimétrie, toutes informations en lien avec le visuo-spatial). En revanche cela néglige certains aspects tels que la schématisation ou les détails.
Décrire l’expérience de l’ile de Kosslyn (Kossyln, Ball & Reiser, 1978)
● Les participants doivent apprendre une (fausse) carte géographique et savoir la reproduire avec ses
éléments spécifiques (forêt, montagne…)
● On enlève l’image et on demande aux participants de se déplacer mentalement vers un endroit précis
de l’île, et plusieurs déplacements. On mesure leur temps de réponse.
● Les résultats montrent une relation linéaire entre les temps d’accès en mémoire et les temps de
déplacement en mémoire, avec la distance en centimètres (nous gardons les distances en mémoire).
Décrire l’expérience de Shepard & Metzler (1971) sur la rotation d’un objet en 3D
● Demande de rotation d’objets 3D dans l’espace en fonction de l’angle : plus l’angle est grand, plus le
temps de rotation mentale est grand.
● On observe une cohérence linéaire entre l’angle et le temps de rotation mentale.
Décrire une expérience sur comment l’environnement peut affectée la récupération d’information.
● On demande à des personnes d’apprendre des listes de mots, soit en étant sur la plage, soit en étant sous l’eau. Puis on leur demande de rappeler les mots, soit sur la plage, soit dans l’eau
● Les résultats montrent que le rappel de mots est plus efficace lorsqu’il est fait dans le même contexte que l’apprentissage.