APP 4 Flashcards

1
Q

Vascularisation de la tête fémorale

A
  • Artère profonde de la cuisse (artère fémorale profonde)
  • Vaisseaux réticulaires (sous-synoviaux)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Par quoi est assuré l’apport sanguin le + important à l’articulation de la hanche

A

Les vaisseaux réticulaires (sous-synoviaux)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

De quelle artère est issue l’artère fémorale profonde?

A

Issue de la face postérieure de l’artère fémorale

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Collatérales de l’artère profonde de la cuisse / artère fémorale profonde + leur vascularisation respective

A
  1. Artère circonflexe médiale (post)
    - Partie post du col fémoral
  2. Artère circonflexe latérale (antérieure)
    - Partie ant du col fémoral + grand trochanter
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Provenance des vaisseaux rétinaculaires et quels sont les + nombreux?

A

Vaisseaux provenant des artères circonflexes médiale (+ nombreux) et latérale de la cuisse

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Irrigation des vaisseaux provenant de l’artère circonflexe médiale

A

Surtout :
- Le col
- La tête du fémur

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Décrire les vaisseaux provenant de l’artère circonflexe latérale de la cuisse (où ils passent, irrigation de la hanche)

A

Traverse l’épais ligament ilio-fémoral (permet d’empêcher la luxation antérieure de la hanche) :
- + petites et - nombreuses
- Offrent des contributions mineures à l’irrigation de la tête fémorale

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Quelles artères innervent le bassin?

A
  • Artères glutéales supérieures et inférieures
  • Artère fémorale
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Vascularisation des artères glutéales supérieures et inférieures

A

Les fesses

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Origine des artères glutéales supérieures et inférieures

A

Artère iliaque interne

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Vascularisation de l’artère fémorale au niveau du bassin

A

Le reste de l’extrémité inférieure du bassin

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Origine de l’artère fémorale

A

Artère iliaque externe

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Trajet de l’artère fémorale / divisions

A

Sort du bassin entre la veine fémorale (en médial) et le nerf fémoral (en latéral) et émet ensuite l’artère fémorale profonde, se divisant en :
- Artère fémorale circonflexe MÉDIALE (ou postérieure)
- Artère fémorale circonflexe LATÉRALE (ou antérieure)

Dans la cuisse distale : artère fémorale passe dans la cuisse postérieure à travers une ouverture (hiatus) dans le muscle grand ADD = nom changé pour artère poplitée

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Plaque de croissance se situe entre quelles parties du fémur

A

Entre épiphyse et métaphyse

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Organisation des plaques de croissance de l’épiphyse

A
  • Plaques de croissance organisées en colonnes où les cellules sont arrangées de façon progressive vers une différenciation cellulaire
  • Cellules à des niveaux similaires dans des colonnes adjacentes se ressemblent et constituent des zones
  • Croissance (ou mvmt) se produit des petites cellules du côté épiphysaire de la plaque de croissance aux –> cellules hypertrophiques du côté métaphysaire
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Apport sanguin de la zone du cartilage de réserve + zone de prolifération de l’épiphyse

A

Artère épiphysaire

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Apport sanguin de la zone hypertrophique

A

Avasculaire

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Apport sanguin de la zone d’ossification

A

Vaisseaux métaphysaires
- Artère métaphysaire
- Artères nourricières
= n’entrent pas dans la plaque de croissance

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Apport sanguin principal à la fin de l’os provient de quelle artère ?

A

Artère nourricière du canal médullaire

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Apport sanguin de l’épiphyse en fonction de l’âge : Bébé de 0-18 mois

A

Petits vaisseaux perforent la plaque de croissance (physe) pour entrer dans l’épiphyse
(diffusion d’une ostéomyélite possible)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Apport sanguin de l’épiphyse en fonction de l’âge : De 18 mois à 16 ans

A

Artères perforantes se développent de part et d’autre de la plaque de croissance
- Épiphyse + métaphyse = réserves de sang séparées
(diffusion d’une ostéomyélite non possible)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

Apport sanguin de l’épiphyse en fonction de l’âge : Adulte

A

Fermeture de la physe (plus de plaque de croissance)
Branches de l’artère nourricière médullaire (nutritive) s’étendent jusqu’au bout de l’os
- Branches de l’artère périoste fournissent le cortex externe
- Branches de l’artère nutritive fournissent le cortex interne

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

Ossification endochondrale (cartilagineuse) / allongement de l’os :
Rôle des cellules de la zone de cartilage de réserve

A

Participent à la production de la matrice + stockage des métabolites = nécessaires + loin le long de la plaque de croissance

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

Ossification endochondrale (cartilagineuse) / allongement de l’os : Où sont les cellules souches pour la croissance longitudinale ?

A

Zone proliférative supérieure

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
25
Ossification endochondrale (cartilagineuse) / allongement de l'os : Que se passe-t-il pour les cellules nouvellement formées ?
Progressent à travers la zone proliférative vers la zone hypertrophique où : - les chondrocytes s'élargissent - la matrice de protéoglycanes se dégrade en polysaccarides de protéines à chaîne courte désagrégés = permet à la matrice de se calcifier
26
Ossification endochondrale (cartilagineuse) / allongement de l'os : 3 étapes de la calcification de la matrice (dans la zone hypertrophique)
a. Partie supérieure de la zone hypertrophique = les chondrocytes font la glycolyse anaérobie + stockent le Ca2+ dans les mitochondries b. Partie inférieure de la zone hypertrophique = l'énergie est épuisée et le Ca2+ est déversé dans la matrice = permet la formation de cristaux d'hydroxyapatite et la calcification provisoire c. Calcification forme des septas longitudinaux, où l'ossification enchondrale peut se produire. Parce que la matrice de cartilage calcifié a + de calcium par unité de volume que l'os, la zone de calcification provisoire = considérée comme une bande dense sur des rayons X
27
Ossification endochondrale (cartilagineuse) / allongement de l'os : Que se passe-t-il dans la zone spongieuse primaire de la métaphyse ?
Les vaisseaux sanguins apportent des OB, qui posent de l'os sur les armatures calcifiées du cartilage.
28
Ossification endochondrale (cartilagineuse) / allongement de l'os : Après l'apport des vaisseaux sanguins en OB qui ossifient le cartilage dans la zone spongieuse primaire de la métaphyse, que se passe-t-il?
- Les OC éliminent le nouvel os et les septas - Les OB produisent ensuite de l'os spongieux mature dans la zone spongieuse secondaire
29
Ossification membraneuse (périostique) / Croissance circonférentielle
1. Croissance circonférentielle de l'os se produit par = ossification membraneuse 2. Dans les os longs, la croissance appositionnelle se passe à la paroi de l'os, soit le périoste, jusqu'à l'endoste (tapisse la surface de la cavité médullaire) par les OB (OB directement à partir de cellules mésenchymateuses souches, pas de cartilage!) --> s'accompagne de résorption OC et de l'élargissement de la cavité médullaire
30
Ossification membraneuse (périostique) / Croissance circonférentielle : Quel type d'os est formé ?
Os non-lamellaire (immature) au début Sera remplacé par os lamellaire (compact)
31
Ossification membraneuse (périostique) / Croissance circonférentielle : Comment se transforment les zones spongieuses (primaire et secondaire) métaphysaires ?
- Ont initialement un cortex mince - Se transforment graduellement en os cortical diaphysaire compact typique
32
Ostéomyélite
Processus inflammatoire de l'os et de la moelle osseuse causé par un organisme infectieux qui résulte en : - Destruction locale de l'os - Nécrose - Apposition de nouvel os
33
Ostéomyélite affecte majoritairement qui ?
Les jeunes enfants (la moitié ont moins de 5 ans) Garçons : 2x + affectés (car + de microtraumas)
34
Source d'infection de l'ostéomyélite
Infection par voie hématogène Inoculation directe Invasion locale à partir d'infection contiguë
35
Ostéomyélite via infection par voie hématogène touche qui ?
Surtout chez les enfants, mais aussi chez les PA
36
Ostéomyélite via infection par voie hématogène précédée par quoi (causes)
- Infection bactérienne périphérique (pharyngite à SGA +/- scarlatine, impétigo, otite de l'oreille moyenne, infection urinaire, dermatite) - Bactériémie transitoire (ex : entrée par une lésion cutanée, brossage de dents, contact infectieux avec la fratrie / parents ayant eu une pharyngite à SGA ou un contact avec S. aureus, etc.) - Bactériémie continue, rarement (endocardite à S. aureus avec végétations cardiaques = à soupçonner chez un enfant avec bactériémie continue sans foyer infectieux connu et n'est pas en âge de parler) - Trauma (ex : chute en ski sans fracture) peut favoriser l'apparition d'une OM hématogène : trauma --> inflammation --> augmentation de l'apport vasculaire à l'os = meilleure croissance de la bactérie occulte = ostéomyélite
37
2 types d'OM par inoculation directe
- Traumatique : Plaie par perforation, morsure d'animal - Chirurgicale : Fractures ouvertes nécessitant une réduction chirurgicale, matériel orthopédique implanté (plaques et vis)
38
Causes d'une OM par invasion locale à partir d'infection contiguë
- Cellulite, sinusite, maladie parodontale, prothèse infectée - Arthrite septique, mais + courante dans le sens inverse : OM --> AS - À partir d'une structure adjacente ou prothèse articulaire infectée --> fréquent a/n du pied chez les diabétiques
39
Pathophysiologie de l'OM à moins de 1 an
Vaisseaux perforent la plaque de croissance, et l'infection peut donc se propager dans la diaphyse --> métaphyse --> articulation Donc : Risque de propagation articulaire
40
Pathophysiologie de l'OM entre 1 et 16 ans
Cartilage de conjuguaison imperméable (plaque de croissance avasculaire) : réseaux épiphysaires et métaphysaires distincts --> PAS de diffusion possible sauf à la hanche, à l'épaule, au coude et à la cheville où la métaphyse est intracapsulaire Vascularisation métaphysaire riche = explique localisation préférentielle de l'OM aux métaphyses durant la croissance Donc : Risque de propagation articulaire RARE (protection articulaire) SAUF hanche + épaule
41
Pathophysiologie de l'OM chez l'adulte
Disparition du cartilage de conjugaison + nouvelles anastomoses vasculaires permettent la diffusion de l'infection Donc : Risque de propagation articulaire
42
Est-ce que tout type d'organisme peut causer une OM ?
Oui
43
Bactéries / mycobactéries les + communs pour causer une OM
- Staph aureus : 80-90% des cas --> Surtout SARM (30-40%) - Kingella Kingae (jeunes enfants ++) - Staphylococcus epidermis (adulte) - Salmonella (pt avec anémie falciforme) - Mycobactéries, entérobactéries, champignons (immunosupprimés slm)
44
OM par SARM
Pour les enfants, + fréquente avec des abcès sous-périostiques, implication des tissus mous, multifocalité, thrombose veineuse profonde et fractures pathologiques **Bcp chez les populations du Grand Nord + milieu carcéral + itinérants
45
OM par Kingella Kingae
En augmentation chez les jeunes enfants - Présentation clinique + légère - Difficile à diagnostiquer (sauf PCR) - Implique souvent l'épiphyse et la colonne vertébrale - Moins associé avec des complications
46
OM par Staph epidermis
Adultes - Flore de la peau - Infecte le matériel médical (prothèse, cathéter, etc.)
47
OM par Salmonella
Touche les patients avec anémie falciforme
48
OM par Mycobactéries, entérobactéries, champignons
Touche les patients immunosupprimés seulement
49
Pathogènes de l'OM touchant les nourrissons en ordre de fréquence
- S aureus - Streptococcus agalactiae (ou streptocoque du groupe B) - Bactéries à Gram - (dont Kingella Kingae)
50
Pathogènes de l'OM touchant les enfants de 6 mois-4 ans en ordre de fréquence
- K. kingae - Staph aureus - Strep pyogenes - Strep pneumoniae
51
Pathogènes de l'OM touchant les enfants de 4 ans-16 ans en ordre de fréquence
- Staph aureus - Strep pyogenes - Borrelia burgdorferi - K. Kingae
52
Définition OM aiguë
ABSENCE d'os nécrotique
53
Étiologie OM aiguë
Un seul microorganisme
54
Moment Dx OM aiguë
Moins de 2 semaines après le début des sx
55
Sx locaux OM aiguë
- DLR d'apparition rapide - Érythème - Oedème - Chaleur - Guérison retardée d'une plaie - Parfois ganglions supracentrimétriques sur le trajet du drainage du membre atteint - Impotence fonctionnelle
56
Sx B OM aiguë
- Fièvre / frissons - Asthénie* - Irritabilité * : à rechercher chez l'enfant
57
Durée persistance des sx OM aiguë
1 à 3 mois
58
Population touchée OM aiguë
+ commune chez l'ENFANT
59
Définition OM chronique
PRÉSENCE d'os nécrotique
60
Étiologie OM chronique
61
Moment Dx OM chronique
> 3 mois après le début des sx
62
Sx locaux OM chronique
voir notes
63
Sx B OM chronique
64
Particularité OM chronique chez les diabétiques
65
Signe à rechercher pour OM aiguë et chronique
Sensibilité à la palpation au niveau de l'os atteint
66
Population touchée OM chronique
+ commune chez l'ADULTE avec FDR
67
Exemples de FDR de l'OM chronique chez l'adulte
- Diabète - Maladie vasculaire périphérique
68
Éléments importants de la forme chronique d'OM
- Séquestre - Involucrum - Fistule ostéo-cutanée - Abcès de Brodie
69
Séquestre ?
Fragment d'os dévitalisé isolé non vascularisé qui agit comme un corps étranger et favorise la persistance et la rechute de l'infection car non vascularisé, puisque les ATBs ne s'y rendent pas = possible extension de l'infection : abcès sous-périoste, puis sous-cutané, puis fistule avec la peau
70
Involucrum ?
Tentative de réparation osseuse qui fait épaississement circonférentiel du cortex (ex : autour d'un séquestre) = os mort entouré par nouvel os
71
Fistule ostéo-cutanée ?
Communication entre un foyer osseux profond et l'extérieur = favorise contamination polymicrobienne + propagation infection
72
Abcès de Brodie ?
Abcès intra-osseux
73
OM subaiguë
Infection osseuse causée par un organisme moins virulent combiné à une meilleure réponse du système immunitaire Avec : - un début + indolent - des sx systémiques et locaux moins marqués - se présente chez des enfants + vieux plutôt que des nouveaux-nés
74
Pathophysiologie OM aiguë chez l'adulte
Inflammation aiguë qui commence au périoste puis se répand dans l'os
75
Pathophysiologie OM aiguë chez l'enfant
Même chose que chez l'adulte (inflammation aiguë qui commence au périoste puis se répand dans l'os) mais : le périoste est lourdement attaché à l'os = permet la formation d'abcès sous-périostiques - Cette séparation entre le périoste et l'os nuit à la circulation sanguine de l'os affecté = cause de la nécrose segmentaire = sequestrum
76
Pathophysiologie OM chronique
Cellules inflammatoires relâchent des cytokines stimulant : - la résorption OC - la croissance du tissu fibreux - la déposition de nouvel os en périphérie Donc : Nouvel os périphérique peut entourer l'os infecté mort = involucrum - Rupture d'un abcès périostique peut mener à --> abcès des tissus mous et la formation d'un sinus drainant (relâchement de pus)
77
Localisation de l'OM chez les enfants
Métaphyse = site primaire d'infection chez les enfants (et son équivalent dans les os plat ou rond) = forte vascularisation - Vaisseaux terminaux, abondants, « leaky » qui peuvent faire des loop capillaires menant à une circulation stagnante 75% MI (car métaphyse à risque) - Fémur (27%) - Tibia (26%) - Humérus Os long des MI et jambe (métaphyse des os long très vascularisé et susceptible aux traumas) - Loin du coude, proche du genou
78
Localisation de l'OM chez les adultes
OM spinale (vertèbres) - Bimodale : jeunes enfants et 50-60 ans - Par voie hématogène Pieds (diabétiques = petits os du pied) OM pelvienne (bassin) - Enfants + vieux, d'environ 10 ans - Présentation des Sx peut mimer d'autres pathologies (ex : irritation nerveuse peut imiter une hernie discale lombaire)
79
Sx qui poussent vers investigations
- Dlr à la mobilisation - Fièvre - Sensibilité locale - Des fois rougeur qui empire avec le temps
80
Investigations possibles de l'OM aiguë en laboratoire
- FSC - Marqueurs inflammatoires - Hémocultures - Aspiration du pus profond et biopsies percutanées guidées - Cultures du pus peropératoires (ex : abcès drainé) ou du pus superficielle (moins efficace) - PCR
81
FSC OM aiguë
Leucocytose avec neutrophilie Thrombocytose Anémie inflammatoire
82
Marqueurs inflammatoires OM aiguë
CRP et VS élevée +++
83
Hémocultures (+) dans quel % des cas ?
50% des cas (à faire systématiquement)
84
Utilité PCR OM aiguë
Identifie les pathogènes (SASM, K Kingae) à partir de collections de pus ou sang pour déterminer la sensibilité aux ATBs (gène de résistance mecA pour le SARM)
85
Investigations possibles de l'OM aiguë en imagerie
- RX (en 1ère ligne) - Scintigraphie osseuse - IRM et CT-Scan
86
Observations RX OM aiguë dans les 1-2 premières semaines
Normales ou Présentent juste 1 oedème des tissus mous, servent au Ddx (exclure une fracture)
87
Observations RX OM aiguë si non traitée rapidement (+ de 10-14 jours)
Présentation agressive aux rayons X : - Ostéolyse - Réaction périostée (augmentation du périoste) - Oedème marqué des tissus mous - Signe de chronicisation (abcès sous-périosté = extension de l'infection à partir des canaux de Havers et de Volkman)
88
Observations scintigraphie osseuse OM aiguë
- Hyperdensité de la métaphyse + hypodensité de l'épiphyse si OM métaphysaire avec augmentation de la pression intra-osseuse (accumulation de pus) - Hyperfixation de la zone affectée avant l'apparition de signes Rx
89
Indications scintigraphie osseuse OM aiguë
Si la localisation de l'infection n'est pas claire (enfants, avec plaintes souvent généralisées, mal localisées) ou Si une atteinte multimodale est suspectée afin de rechercher d'autres foyers infectieux Si Dx est incertain Ex : si la localisation est atypique, comme la clavicule, pelvis ou fibula
90
IRM et CT-Scan OM aiguë : quand opter pour ces imageries ?
Selon la dispo de l'institution Si la RX est (-) ou pour préciser le Dx
91
IRM et CT-Scan OM aiguë : permet de visualiser quoi?
- Abcès intra-osseux - Abcès sous-périostés - Abcès des tissus mous CT à ÉVITER chez les enfants car implique bcp d'irradiation
92
Chez quel groupe le CT-Scan est à éviter ?
CT à ÉVITER chez les enfants car implique bcp d'irradiation
93
Comment doit être fait l'IRM chez les jeunes enfants ?
Sous sédation (30 min. d'immobilité)
94
Quel test permet d'investiguer l'OM chronique ? Décrire ce test.
Test « Probe-to-Bone» Modérément sensible mais spécifique : une sonde en acier inoxydable touche directement l'os exposé sans rencontrer de tissus mous
95
Labos OM chronique
- FSC - Marqueurs inflammatoires - Hémocultures - Dx définitif par biopsie osseuse (souvent faite en chf lors du débridement) et analyse du pus profond (pas superficiel!)
96
FSC OM chronique
Leucocytose avec neutrophile, thrombocytes, anémie inflammatoire possibles, mais moins fréquents / moins marqués qu'en OMA
97
Marqueurs inflammatoires OM chronique
CRP et VS élevés MAIS moins qu'en OMA
98
Hémocultures OM chronique
Négatives (-) la plupart du temps
99
Pathologie de la biopsie osseuse et analyse du pus profond dans l'OM chronique
Nécrose osseuse
100
Microbiologie de la biopsie osseuse et analyse du pus profond dans l'OM chronique
Observation au microscope avec coloration de Gram, culture et identification du ou des microorganismes
101
Imageries possibles pour OM chronique
- RX - IRM - CT
102
RX pour OM chronique
- Abcès de Brodie - Séquestre osseux - Fistule - Involucrum
103
IRM pour OM chronique : indication ?
Si pied diabétique = pour vérifier s'il y a extension de l'infection dans les tissus mous et présence d'OM
104
CT-Scan pour OM chronique : quand le faire ?
Selon la disponibilité de l'établissement pour préciser le Dx
105
Quels sont les 2 grands traitements pour l'ostéomyélite ?
- ATB - Débridement chirurgical
106
Types d'ATB pour OMA
Doit couvrir S Aureus initialement mais sinon : dépend de l'épidémiologie locale, l'âge et la présentation clinique - IV - PO
107
ATB IV pour OMA
- Enfants vaccinés contre Hib --> Céfazoline (S. aureus et K. Kingae) - Une fois le pathogène identifié --> Céfazoline poursuivie ou le spectre antibiotique est restreint avec la cloxaciline IV qui couvre SASM - SARM couvert par ajout de vancomycine IV
108
ATB PO pour OMA : conditions / indications
Tx IV à l'hôpital est suivi d'un Tx oral seul à la maison si : - Pas d'éléments de chronicisation - Pt en mesure de prendre ATB PO (âge, condition médicale) - Pas de contre-indication du contexte social, comme un fort risque de non-compliance dans un milieu familial difficile
109
ATB PO pour OMA : on donne quoi ?
Passage à l'ATB orale effectué selon l'évolution clinique et la baisse de la CRP --> donne Céphalexine - SARM : clindamycine, trimethoprime-sulfaméthoxazole ou linézolide PO - Sinon : l'ATB poursuivie en IV grâce à un cathéter veineux central inséré en périphérie (PICC Line) et peut être continuée à domicile avec un suivi régulier
110
Si un streptocoque est identifié, quel ATB est de choix ?
Péniciline (tant en oral qu'en IV)
111
ATB OMC
- Couvrir Gram + et Gram -, surtout s'il y a une fistule cutanée, étant donné le risque d'infection polymicrobienne - Tx en général + long en IV, puis en PO
112
Débridement chirurgical OM : quand quels cas ?
- Os nécrotique à retirer - Abcès à drainer - Fermeture d'une plaie ouverte nécessaire - Infection sur un implant à nettoyer (retirer matériel) - Structures osseuses à stabiliser - Échec du traitement ATB
113
Suivi OM comprend quoi ?
- On se fie à l'évolution clinique du Pt : fièvre, DLR, état général, fonction du membre atteint - CRP : marqueur inflammatoire qui fluctue rapidement selon la réponse au Tx - VS : marqueur inflammatoire qui fluctue à retardement selon la réponse au Tx
114
Quels suivis sont spécifiques chez les enfants pour l'OM ?
Suivi orthopédique et radiologique = recommandé si l'OM touchait la métaphyse ou la région épiphysaire proche de celle-ci, ou si elle présentait une lésion ostéolytique importante initialement.
115
Complications possibles précoces de l'OM
- Récurrence - Abcès sous-périostique - Arthrite septique - Thrombose veineuse profonde - Extension dans les tissus mous - Septicémie - OM spinale -Dissémination
116
Complications possibles tardives de l'OM
- Perturbation permanente de la croissance - OM chronique - OM spinale - Fracture pathologique - Présence possible d'une fistule (cloaca, sinus) laissant sortir du pus
117
Complication OM : abcès sous-périostique
Formation d'un abcès sous-périostique en détachant le périoste de l'os = peut mener à l'ischémie de l'os en coupant sa vascularisation
118
Complication OM : arthrite septique
Sites : épaule, hanche, coude, cheville Peuvent directement infecter l'articulation car la métaphyse est située en intracapsulaire
119
Complication OM : thrombose veineuse profonde
+ avec SARM Peut se transformer en embolie aux poumons (50%) ou au cerveau
120
Complication OM : extension dans les tissus mous
Cellulite, myosite, voire fascite nécrosante
121
Complication OM : septicémie
insuffisance d'organes multiples, mort, SIRS (syndrome de réponse inflammatoire systémique)
122
Complication OM : OM spinale (précoce)
Étendue jusqu'à l'espace épidurale et détérioration neuro rapide avec séquelles permanentes - Abcès épiduraux (autour de la moelle)
123
Complication OM : Dissémination
Autres foyers infectieux Ex : endocardite, staphylocoque pleuropulmonaire, méningite, etc.
124
Complication tardive OM : Perturbation permanente de la croissance
De 0-18 mois : la communication entre les vaisseaux épyphysaires et métaphysaires implique que l'infection peut s'étendre directement de l'éphiphyse et peut donc causer la destruction du cartilage épiphysaire et du second centre d'ossification = cause une perturbation permanente de la croissance Manifestations : inégalité de la longueur des membres, angulation aN de ceux-ci
125
Complication tardive OM : OM chronique
> 6 mois Développement de l'os nécrotique (sequestrum) entouré de pus et de sclérose osseuse nommé l'involucrum - Extension massive peut finir en amputation
126
Complication tardive OM : OM spinale
Peut être chronique avec seulement de la douleur au dos et une destruction des disques
127
Complication tardive OM : Fracture pathologique
- Abcès de Brodie : zone centrale d'ostéonécrose, entouré d'un rebord sclérotique - Résorption osseuse et formation subséquente d'os peut fragiliser celui-ci
128
Complication tardive OM : Fistule laissant sortir du pus
Cloaca, sinus... Pour une chronique : peut mener à carcinome de cellules squameuses (rare)
129
Exemples d'imageries - RX - Scintigraphie
Rx : - Rx de face du bassin : asymétrie dans l'espace articulaire secondaire à l'épanchement articulaire présent à G - Rx latérale frog leg des hanches démontrant une zone d'ostéolyse a/n du col fémoral antérolatéral G secondaire à une OM Scintigraphie : Montre épanchement articulaire coco-fémoral + foyer de rehaussement de la métaphyse du col fémoral antérolatéral
130
Arthrite septique : c'est quoi ?
Infection de la membrane synoviale et de l'espace articulaire causée par une bactérie présente dans l'articulation
131
Appellation de l'arthrite septique si virus ou champignon
Arthrite pyogène
132
Catégories pathogenèse arthrite septique
Primaire (+ courante que secondaire) - Hématogène - Inoculation directe (+ rare) Secondaire - Contiguë à une OM (le + souvent)
133
Pathogenèse arthrite septique primaire par voie hématogène + particularité chez le nourrisson
- Suite à une bactériémie transitoire (ex : brossage de dents) ou évidente (ex : OMA, IVRS, infection urinaire, etc.) : la membrane synoviale est hautement vascularisée et il n'y a PAS de membrane basale a/n de celle-ci = favorise l'entrée du germe dans l'articulation - Chez le nourrisson, les vaisseaux de la diaphyse traversent la plaque de croissance pour rejoindre l'épiphyse de l'articulation et l'infection de la métaphyse se rend à celle-ci ou inversement
134
Pathogenèse arthrite septique primaire par inoculation directe
Trauma, chirurgie, ponction percutanée (ex : infection de corticostéroïdes)
135
Pathogenèse arthrite septique secondaire
Contiguë à une OM le + souvent : hanche, épaule, coude et cheville où la métaphyse est intra-articulaire
136
Destruction de l'articulation dans l'arthrite septique
- Bactérie dans l'articulation + adhère à la membrane synoviale (encore + lorsqu'il y a déjà des défauts dans l'articulation ou une prothèse) - Parfois production de toxines qui endommagent directement l'articulation = détruit
137
Destruction de l'articulation dans l'arthrite septique : comment le cartilage se fait détruire ?
Après l'adhésion de la bactérie à la membrane synoviale = parfois production de toxines qui endommagent directement l'articulation = détruit cartilage
138
Quel pathogène fréquent libère des toxines qui détruit le cartilage ?
Surtout S aureus avec production de leucocidine Panton Valentine
139
Qu'est-ce qui endommage l'articulation dans l'arthrite septique même après l'élimination du germe ?
Réaction inflammatoire
140
Destruction de l'articulation dans l'arthrite septique : que peut-il arriver si l'arthrite septique n'est pas traitée rapidement (24-48h) ?
Destruction du cartilage (chondrolyse) et même de l'os (ostéolyse)
141
Destruction de l'articulation dans l'arthrite septique : Effet de la prolifération bactérienne + accumulation de cellules immunitaires ?
Augmentation de la pression dans l'articulation = ischémie = ostéonécrose
142
Physiopathologie d'un trauma menant à l'arthrite septique Donnez un exemple.
Ex : chute en ski sans fracture = peut favoriser apparition d'une arthrite septique Trauma = inflammation = augmentation de l'apport vasculaire à la synoviale = meilleure croissance de la bactérie occulte = arthrite septique
143
Étiologie arthrite septique : Pathogènes impliqués
- S. aureus - K. Kingae - H. influenzae (-) - Salmonella - Mycobactéries, entérobactéries et champignons - Maladie de Lyme
144
Arthrite septique causée par S. aureus
Le + fréquent - Infection à S Aureus = producteur de leucocidine Panton-Valentine ou SARM : présentation + sévère - Augmentation +++ de SARM acquis en communauté
145
Arthrite septique causée par K. Kingae
Le 2e ou 1er + fréquent selon l'épidémiologie régionale chez les enfants de moins de 4 ans - Infection moins sévère (fièvre, sx au membre, labo) - Très souvent précédée d'une infection respiratoire
146
Arthrite septique causée par H. Influenzae
En diminution au Qc car couverture vaccinale de H. Influenzae type B en bas âge
147
Arthrite septique causée par Salmonella
Pour les pt atteints d'anémie falciforme
148
Arthrite septique causée par Mycobactéries, entérobactéries et champignons
Pour les pt immunocompromis seulement
149
Arthrite septique causée par Maladie de Lyme (Borrelia burgdorferi)
Voyage en zone endémique - au Québec - et FDR d'exposition
150
Étiologie arthrite septique : 0-2 mois
- S. aureus - S. agalactiae (strep du groupe B) - Entérobactéries Gram - - Staph à coagulase - - Neisseria gonorrhoeae - Candida - S. pneumoniae
151
Étiologie arthrite septique : 2 mois - 5 ans
- S. aureus - S. pyogenes (strep du groupe A) - S. pneumoniae - K. kingae - Hib
152
Étiologie arthrite septique : 5 ans et +
- S. aureus - S. pyogenes
153
Étiologie arthrite septique : Ados sexuellement actifs
N. gonorrhoeae
154
FDR arthrite septique chez l'enfant
- Masculin - Faiblesse du système immunitaire : RD (?), prématurité, PPN, anémie falciforme, VIH. - En lien avec la porte d'entrée / continuité : morsure d'animal, infection urinaire chez le nouveau-né
155
Sites arthrite septique
- Surtout au genou (surtout adulte) et à la hanche (surtout enfant)
156
Arthrite septique : monoarticulaire ou poly articulaire ?
90% des cas = monoarticulaires Si polyarticulaires : S aureus = souvent en cause, avec la présence d'un autre foyer infectieux (ex : endocardite)
157
Investigation : S/Sx
Dx où la présentation clinique = très importante ! - Diminution de l'amplitude de mouvement (active ET passive) jusqu'à l'immobilité - Boiterie ou refus de mise en charge - Souvent position antalgique en flexion (flexum) - Position typique de la hanche : flexion, ABD et ROT externe - Dlr sévère à la mobilisation de l'articulation - Sx d'inflammation locaux : rougeur, dlr d'apparition brutale, chaleur, oedème - Sx B : fièvre, frissons, asthénie - Jeunes enfants ou nouveaux-nés : irritabilité, moins boire, perte d'appétit, pleurs (seuls indices, car il peut avoir absence de sx systémiques vu l'immaturité du système immunitaire) - Possibles adénopathies satellites douloureuses sur le territoire de drainage - Possible instabilité articulaire si l'abcès s'est étendu de la capsule articulaire aux --> tissus mous
158
Arthrite septique : Quel test est (+) ?
Manoeuvre de FABER est (+) : articulation coxo-fémorale douloureuse
159
Labos à faire pour l'arthrite septique
- FSC - Marqueurs inflammatoires - Prélèvement liquide synovial - PCR sur le liquide synovial - Coloration de GRAM - Culture bactérienne - Analyse du liquide
160
FSC arthrite septique
Leucocytose avec neutrophilie, thrombocytose, anémie inflammatoire.
161
Marqueurs inflammatoires arthrite septique
CRP et VS élevés +++
162
Prélèvement liquide synovial arthrite septique
Meilleure chance d'identifier le germe (indispensable!) - Par ponction au chevet ou - Lors du débridement-lavage articulaire (chirurgie)
163
Labos arthrite septique : Pour quel pathogène les résultats de labo sont moins éloquents ?
N. gonorrhoeae
164
Arthrite septique : PCR sur liquide synovial utile dans quels cas ?
Pour identifier K. Kingae
165
Arthrite septique : Pourquoi faire une coloration de GRAM?
Pour voir la forme, l'arrangement et le Gram de la bactérie
166
Arthrite septique : Caractéristiques lors de l'analyse du liquide
- Purulent (opaque) - Peu visqueux - Diminution du glucose (consommé par cellules immunitaires et bactéries) - Absence de cristaux de goutte-pseudogoutte - Hypercellularité, avec prédominance de neutrophiles
167
Différentes imageries arthrite septique
- Rx - Écho - SPECT - IRM - CT
168
Rx arthrite septique
- Initialement négative (-) sauf pour l'oedème des tissus mous - Après 2-4 semaines : changements sous-chondraux dont une réaction périostée + ostéolyse visible --> Si la Rx est tardive ou l'atteinte initiale est sévère : on peut observer une subluxation / luxation - Identification d'une OM concomitante et élimination d'une fracture ou néoplasie
169
Écho arthrite septique
Peut être normale dans les premiers 24h Permet de voir l'épanchement articulaire - Utile pour la hanche et l'épaule où l'épanchement est difficile à constater à l'examen physique Permet de guider une ponction diagnostique au besoin
170
SPECT arthrite septique
Éliminer une OM concomitante s'il y a un doute
171
IRM arthrite septique
Pour voir l'extension dans les tissus mous + dommages au cartilage
172
CT arthrite septique
Au besoin !
173
Options de traitements pour arthrite septique
URGENCE THÉRAPEUTIQUE - Débridement et lavage - ATB - Décompression chirurgicale - Corticothérapie - Physiothérapie
174
Arthrite septique = traitement urgent ou peut attendre ?
URGENCE THÉRAPEUTIQUE
175
Tx arthrite septique : Débridement et lavage (expliquer les différentes techniques)
EN 1ER - Souvent par arthroscopie (explorer à l'intérieur d'une articulation + interventions) avec irrigation - Parfois par arthrotomie : ouverture de l'articulation par une petite incision par laquelle l'articulation peut être complètement débridée et irriguée ; un drain peut être laissé en place pour maintenir une décompression en laissant s'écouler le pus - Peut être percutané = absorption à travers la peau (si l'infection dx très précocement) - S'accompagne d'un prélèvement de liquide articulaire à envoyer au laboratoire
176
Tx arthrite septique : ATB
Doit toujours prélever les échantillons biologiques (ici les hémocultures et le liquide articulaire) avant de débuter les ATB Empirique ou guidé par la microscopie (Gram, arrangement et forme du germe à la ponction) puis --> selon le pathogène identifié (comme pour l'OM) - Couvrir S. aureus initialement = dépend de l'épidémiologie locale, l'âge et la présentation - IDEM à OM aiguë - Si un streptocoque est identifié --> péniciline = ATB de choix (tant en oral qu'en IV) S'il n'y a pas d'OM concomitante : - Moins de 1semaine en IV - 2-4 sem. PO = total de 3-4 semaines (comme l'OM) --> parfois + si articulation à fort risque de contiguïté (à proximité d'autres structures?)
177
Tx arthrite septique : Décompression chirurgicale
Peut être nécessaire en urgence pour prévenir la nécrose vasculaire s'il y a une collection marquée de pus qui cause l'ischémie OU un déversement de pus dans les tissus adjacents, surtout à la hanche!
178
Tx arthrite septique : Corticothérapie
Peut aider la résolution + rapide des sx
179
Tx arthrite septique : Physiothérapie
Rééducation = pour récupérer l'amplitude de mouvement + suivi orthopédique de 1 an
180
Complications possibles de l'arthrite septique
Destruction de l'articulation par --> chondrolyse, ostéolyse sous-chondrale et ostéonécrose = peut mener à : - Subluxation (voire une luxation de l'articulation), surtout à la hanche - Ankylose (ou raideur) de l'articulation : ROM qui demeure limité (physio !!!) - Arthrose précoce (au long terme) Dissémination (autres foyers infectieux, ex : endocardite) - Thrombose veineuse profonde --> embolie pulmonaire septique - Extension dans les tissus mous (myosite, cellulite) - SIRS (syndrome de réponse inflammatoire systémique), sepsis ad choc septique
181
Principaux ddx des abus
Maladies osseuses - Ostéogénèse imparfaite - Rachitisme - Insuffisance rénale chronique
182
FDR de l'abus intrinsèques à l'enfant
- Inversement proportionnel à l'âge : majorité des victimes ont moins de 2 ans - FDR = 1er né, grossesse non planifiée, prématuré, handicap, beaux-enfants
183
FDR de l'abus intrinsèques à l'auteur des actes violents
- La relation qu'il entretient avec l'enfant = joue bcp - ATCD personnels d'abus dans l'enfance - Jeunes parents - Facteurs de stress récents (perte d'emploi), usage de drogue, ROH, chômage - Manque de système de soutien
184
FDR de l'abus intrinsèques à la structure familiale et à la société
- Stresseurs quotidiens - Dépression - Parents abandonnés lorsqu'ils étaient enfants - Activité criminelle - Moins de soins prénataux - + de petits intervalles entre les naissances - TSM - Prison - Garde de l'enfant retirée - Récession économique - Baisse de l'estime de soi
185
Trouvailles suggestives de l'abus
- Ecchymoses - Fractures - Brûlures - Syndrome du bébé secoué - Manifestations oculaires
186
Ecchymoses chez les victimes d'abus
1ère blessure la + commune - Ecchymoses accidentelles sont ++ retrouvées au-dessus de proéminences osseuses : genou, coude et front. - Ecchymoses non-accidentelles (blessures infligées) sont habituellement retrouvées : - Joues - Cou - Organes génitaux - Fesses - Dos - Ecchymoses dans ces endroits peuvent aussi illustrer des blessures sous-jacentes : fractures, blessures abdominales ou des hémorragies intra-crâniennes surtout chez les enfants de moins de 2 ans - Ecchymoses qui sont infligés conservent souvent la forme de l'objet contondant (ceinture, cordes, chaussure, ustensiles de cuisine, cintre, dents, empreinte de main, mégot de cigarette...)
187
Fractures chez les victimes d'abus
2e blessure la + fréquente - Humérus > tibia > fémur - Fracture diaphysaire 4x + fréquente que métaphysaire - Lésions osseuses d'âge différent
188
Quelles sont les fractures spécifiques d'abus physiques SANS maladies osseuses ?
1. Fractures des côtes (++ en postérieur) --> communes chez les enfants abusés et résultent de compression violente 2. Fracture des os longs tendent à être des fractures spiralées ou obliques - Fractures des os longs spiralées indiquant = blessures de torsion (ex : diaphyse de l'humérus) = très communes chez les enfants abusés (ex : tordu le bras) - Fractures du fémur chez les enfants qui ne sont pas en âge de marcher = alarmantes -Fractures de la métaphyse («corner fracture») lorsqu'on tire une extrémité non commune (mécanisme accidentel - rattraper l'enfant qui tombe) 3. Fractures de la colonne vertébrale (++ des processus épineux)
189
Est-ce qu'une fracture spiralée du tibia est suspecte ?
Non, attention !! Une fracture spiralée du tibia = pas du tout suspecte
190
2 types de brûlures les + fréquentes chez les enfants abusés
- Brûlures par ébouillantement (contact avec des liquides chauds) - Brûlures thermiques (contact avec des objets chauds)
191
Quelles parties du corps sont + touchées dans les brûlures liées aux abus versus accidentelles ?
Abus : Mains (face dorsale), jambes, pieds, fesses Accidentel : plutôt la tête, cou et tronc antérieur, main (face antérieure)
192
Que comprennent les brûlures suspectes ?
- Brûlures par contact à motifs en forme d'objet chaud (fourchette, fer à repasser, fer plat, cigarette) - Brûlures par immersion forcée avec épargnement des zones protégées fléchies - Brûlure de «splash/spill» non possible pour le niveau de développement de l'enfant
193
Syndrome du bébé secoué
Trauma crânien abusif du bébé Déchirure des veines pontiques secondairement à des secousses violentes
194
Triade qui caractérise le syndrome du bébé secoué
- Hémorragie sous-durale - Hémorragie rétinienne - Oedème cérébral (encéphalopathie)
195
Cause la + fréquente de décès pour les enfants victimes d'abus
Syndrome du bébé secoué
196
S/Sx possibles
- Sx non spécifiques - Blessures primaires à la tête - Sx neuro - Encéphalopathie
197
Sx non spécifiques du syndrome du bébé secoué
- Vomissements - Alimentation pauvre - Irritabilité - Léthargie
198
Blessures primaires à la tête du syndrome du bébé secoué
- Hémorragie épidurale - Hémorragie sous-durale - HSA - Fractures du crâne - Hémorragie intraventriculaire - Contusions corticales - Blessure axonale diffuse - Hématome intra-parenchymateux
199
Sx neuro du syndrome du bébé secoué
Ordre de fréquence : - État de conscience altéré - Convulsions - Vomissements - Retard de développement
200
Encéphalopathie légère du syndrome du bébé secoué
Alimentation pauvre, irritabilité, pleurs excessifs, fatigue
201
Encéphalopathie modérée du syndrome du bébé secoué
Léthargie, hypotonie, apnée, réflexes diminués
202
Encéphalopathie sévère du syndrome du bébé secoué
Convulsions, stupeur, coma, pupilles peu réactives
203
Manifestations oculaires du syndrome du bébé secoué
- Hématome périorbital - Lacération palpébrale - Hémorragie sous-conjonctive - Cristallin luxé - Glaucome - Irodialyse - Dialyse ou détachement rétinien - Hémorragie intraoculaire - Atrophie optique - Papilloedème - Hémorragie rétinienne : dans 60-85% des cas --> Si sévère : dx spécifique à 100% d'abus --> Sinon, assez spécifique (surtout si d'autres sx accompagnateurs)
204
Bilan d'investigation du syndrome du bébé secoué : quand s'inquiéter ou suspecter un abus ?
Des trouvailles à l'examen physique qui ne concordent pas / incohérentes avec l'histoire rapportée par le Pt ou que lorsque les Pt interrogées individuellement rapportent différents événements = signes alarmants - Retard de prise en charge (dans recherche de soins médicaux) - Aucun ATCD de blessures - Fractures à haute spécificité : fx os long chez enfant qui ne marche pas, lésion métaphysaire (fx de l'angle métaphysaire = enfant secoué ramassé agressivement/tiré sur 1 jambe, fracture en anse de seau = os avulsé en horizontale), séparation transphysaire de l'humérus distal, fx des côtes (++ postéro-médiale), de l'omoplate, sternales, apophyse épineuse - De multiples fx à des stades / âges différents de guérison ou des blessures pathognomoniques d'abus (ex : brûlure de cigarettes) = suspicieuses - Preuve de maltraitance - Apparition soudaine de changements d'état mental - Ecchymoses sur un nourrisson qui n'est pas encore capable de se déplacer - Ecchymoses au cou ou à l'abdomen - Toute blessure des organes génitaux
205
En plus de l'histoire de la blessure originale, le clinicien devrait aussi considérer quels éléments ?
- Histoire médiale (ex : absence ou présence de désordre métabolique ou bien de dysplasie osseuse) - Âge de l'enfant - Stade de développement de l'enfant - Localisation et type de fracture
206
La présence ou l'absence d'ecchymose aident-ils à confirmer si les fractures sont liées à des abus physiques ?
Non, car la plupart des enfants avec fractures n'ont pas d'ecchymoses associés avec la fracture
207
Quand peut-on voir la cicatrisation du périoste suite à une fracture ?
Visibles 1 semaine après une fx
208
Quand peut-on voir des fractures de l'angle métaphysaire ?
Visibles à moins de 4 semaines
209
Quand peut-on voir des fractures du crâne ?
Observés à moins de 2 semaines
210
Abus : Labos
Désordres de la coagulation qui peuvent imiter un abus physique incluent : - Déficience en facteur de coagulation, défaut de la fibrinolyse, défaut du fibrinogène et des désordres plaquettaires Faire analyses de coagulation (et collecter l'histoire personnelle et familiale de coagulopathie)
211
Abus : Série squelettique - Rx - Chez quels enfants ? - Inspection du système MS et vues recommandées
- Enfant de moins de 2 ans : avec un quelconque signe d'abus - Enfant de moins de 5 ans : avec une fx suspecte - Enfant + âgé : incapable de communiquer s'il a mal ou a subi un trauma (ex : DI) Une inspection du système MS peut être répétée 7-10 jours après une blessure pour révéler des fractures en voie de guérison qui ont pu être manquées la 1ère fois Vues recommandées : - AP et latéral de l'os ou articulation de suspicion - Évaluation initiale doit inclure une étude du squelette
212
Abus : Imagerie intracrânienne
CT-scan cérébral = préféré - + sensible aux hémorragies - Permet de voir les fractures - Moins cher
213
Abus : Examination ophtalmologique
Examen du fundus sur pupille dilatée (hémorragie rétine) = compliqué --> car il faut faire des examens neuro fréquents (monitorer les réflexes pupillaires) - On va donc attendre au moins 24h avant de procéder
214
Abus : CT abdominal
- Si abdomen douloureux (traumatisme?) --> CT-scan abdominal + dosages des enzymes du foie et du pancréas = devront être demandés - Urine (hématurie) et selles (méléna) = doivent être analysées pour du sang
215
Dans quels villages des Terres-cries de la Baie-James / Nunavik y a-t-il un MD en tout temps ?
Saluit, Inukjuak, Puvirnituq
216
Est-ce qu'un MD doit toujours être de garde pour supporter les régions éloignées?
Oui
217
Où doit-on apporter les prises de sang pour être évaluées ?
Puvirnituq
218
3 CH pour le Nord du Qc
- Centre de santé Inuulitisivik (établissement de santé de la côte d'Hudson) - Centre de santé Tulattavik (pour côte d'Ungava) - Hôpital à Puvirnituq
219
Nom de l'avion pour transporter patients d'un village à l'hôpital de Puvirnituq
Médévac
220
Combien d'avion-ambulance ?
1 seul (Challenger)
221