APP 4 Flashcards
Vascularisation de la tête fémorale
- Artère profonde de la cuisse (artère fémorale profonde)
- Vaisseaux réticulaires (sous-synoviaux)
Par quoi est assuré l’apport sanguin le + important à l’articulation de la hanche
Les vaisseaux réticulaires (sous-synoviaux)
De quelle artère est issue l’artère fémorale profonde?
Issue de la face postérieure de l’artère fémorale
Collatérales de l’artère profonde de la cuisse / artère fémorale profonde + leur vascularisation respective
- Artère circonflexe médiale (post)
- Partie post du col fémoral - Artère circonflexe latérale (antérieure)
- Partie ant du col fémoral + grand trochanter
Provenance des vaisseaux rétinaculaires et quels sont les + nombreux?
Vaisseaux provenant des artères circonflexes médiale (+ nombreux) et latérale de la cuisse
Irrigation des vaisseaux provenant de l’artère circonflexe médiale
Surtout :
- Le col
- La tête du fémur
Décrire les vaisseaux provenant de l’artère circonflexe latérale de la cuisse (où ils passent, irrigation de la hanche)
Traverse l’épais ligament ilio-fémoral (permet d’empêcher la luxation antérieure de la hanche) :
- + petites et - nombreuses
- Offrent des contributions mineures à l’irrigation de la tête fémorale
Quelles artères innervent le bassin?
- Artères glutéales supérieures et inférieures
- Artère fémorale
Vascularisation des artères glutéales supérieures et inférieures
Les fesses
Origine des artères glutéales supérieures et inférieures
Artère iliaque interne
Vascularisation de l’artère fémorale au niveau du bassin
Le reste de l’extrémité inférieure du bassin
Origine de l’artère fémorale
Artère iliaque externe
Trajet de l’artère fémorale / divisions
Sort du bassin entre la veine fémorale (en médial) et le nerf fémoral (en latéral) et émet ensuite l’artère fémorale profonde, se divisant en :
- Artère fémorale circonflexe MÉDIALE (ou postérieure)
- Artère fémorale circonflexe LATÉRALE (ou antérieure)
Dans la cuisse distale : artère fémorale passe dans la cuisse postérieure à travers une ouverture (hiatus) dans le muscle grand ADD = nom changé pour artère poplitée
Plaque de croissance se situe entre quelles parties du fémur
Entre épiphyse et métaphyse
Organisation des plaques de croissance de l’épiphyse
- Plaques de croissance organisées en colonnes où les cellules sont arrangées de façon progressive vers une différenciation cellulaire
- Cellules à des niveaux similaires dans des colonnes adjacentes se ressemblent et constituent des zones
- Croissance (ou mvmt) se produit des petites cellules du côté épiphysaire de la plaque de croissance aux –> cellules hypertrophiques du côté métaphysaire
Apport sanguin de la zone du cartilage de réserve + zone de prolifération de l’épiphyse
Artère épiphysaire
Apport sanguin de la zone hypertrophique
Avasculaire
Apport sanguin de la zone d’ossification
Vaisseaux métaphysaires
- Artère métaphysaire
- Artères nourricières
= n’entrent pas dans la plaque de croissance
Apport sanguin principal à la fin de l’os provient de quelle artère ?
Artère nourricière du canal médullaire
Apport sanguin de l’épiphyse en fonction de l’âge : Bébé de 0-18 mois
Petits vaisseaux perforent la plaque de croissance (physe) pour entrer dans l’épiphyse
(diffusion d’une ostéomyélite possible)
Apport sanguin de l’épiphyse en fonction de l’âge : De 18 mois à 16 ans
Artères perforantes se développent de part et d’autre de la plaque de croissance
- Épiphyse + métaphyse = réserves de sang séparées
(diffusion d’une ostéomyélite non possible)
Apport sanguin de l’épiphyse en fonction de l’âge : Adulte
Fermeture de la physe (plus de plaque de croissance)
Branches de l’artère nourricière médullaire (nutritive) s’étendent jusqu’au bout de l’os
- Branches de l’artère périoste fournissent le cortex externe
- Branches de l’artère nutritive fournissent le cortex interne
Ossification endochondrale (cartilagineuse) / allongement de l’os :
Rôle des cellules de la zone de cartilage de réserve
Participent à la production de la matrice + stockage des métabolites = nécessaires + loin le long de la plaque de croissance
Ossification endochondrale (cartilagineuse) / allongement de l’os : Où sont les cellules souches pour la croissance longitudinale ?
Zone proliférative supérieure
Ossification endochondrale (cartilagineuse) / allongement de l’os : Que se passe-t-il pour les cellules nouvellement formées ?
Progressent à travers la zone proliférative vers la zone hypertrophique où :
- les chondrocytes s’élargissent
- la matrice de protéoglycanes se dégrade en polysaccarides de protéines à chaîne courte désagrégés
= permet à la matrice de se calcifier
Ossification endochondrale (cartilagineuse) / allongement de l’os : 3 étapes de la calcification de la matrice (dans la zone hypertrophique)
a. Partie supérieure de la zone hypertrophique = les chondrocytes font la glycolyse anaérobie + stockent le Ca2+ dans les mitochondries
b. Partie inférieure de la zone hypertrophique = l’énergie est épuisée et le Ca2+ est déversé dans la matrice = permet la formation de cristaux d’hydroxyapatite et la calcification provisoire
c. Calcification forme des septas longitudinaux, où l’ossification enchondrale peut se produire.
Parce que la matrice de cartilage calcifié a + de calcium par unité de volume que l’os, la zone de calcification provisoire = considérée comme une bande dense sur des rayons X
Ossification endochondrale (cartilagineuse) / allongement de l’os : Que se passe-t-il dans la zone spongieuse primaire de la métaphyse ?
Les vaisseaux sanguins apportent des OB, qui posent de l’os sur les armatures calcifiées du cartilage.
Ossification endochondrale (cartilagineuse) / allongement de l’os : Après l’apport des vaisseaux sanguins en OB qui ossifient le cartilage dans la zone spongieuse primaire de la métaphyse, que se passe-t-il?
- Les OC éliminent le nouvel os et les septas
- Les OB produisent ensuite de l’os spongieux mature dans la zone spongieuse secondaire
Ossification membraneuse (périostique) /
Croissance circonférentielle
- Croissance circonférentielle de l’os se produit par = ossification membraneuse
- Dans les os longs, la croissance appositionnelle se passe à la paroi de l’os, soit le périoste, jusqu’à l’endoste (tapisse la surface de la cavité médullaire) par les OB (OB directement à partir de cellules mésenchymateuses souches, pas de cartilage!)
–> s’accompagne de résorption OC et de l’élargissement de la cavité médullaire
Ossification membraneuse (périostique) /
Croissance circonférentielle : Quel type d’os est formé ?
Os non-lamellaire (immature) au début
Sera remplacé par os lamellaire (compact)
Ossification membraneuse (périostique) /
Croissance circonférentielle : Comment se transforment les zones spongieuses (primaire et secondaire) métaphysaires ?
- Ont initialement un cortex mince
- Se transforment graduellement en os cortical diaphysaire compact typique
Ostéomyélite
Processus inflammatoire de l’os et de la moelle osseuse causé par un organisme infectieux qui résulte en :
- Destruction locale de l’os
- Nécrose
- Apposition de nouvel os
Ostéomyélite affecte majoritairement qui ?
Les jeunes enfants (la moitié ont moins de 5 ans)
Garçons : 2x + affectés (car + de microtraumas)
Source d’infection de l’ostéomyélite
Infection par voie hématogène
Inoculation directe
Invasion locale à partir d’infection contiguë
Ostéomyélite via infection par voie hématogène touche qui ?
Surtout chez les enfants, mais aussi chez les PA
Ostéomyélite via infection par voie hématogène précédée par quoi (causes)
- Infection bactérienne périphérique (pharyngite à SGA +/- scarlatine, impétigo, otite de l’oreille moyenne, infection urinaire, dermatite)
- Bactériémie transitoire (ex : entrée par une lésion cutanée, brossage de dents, contact infectieux avec la fratrie / parents ayant eu une pharyngite à SGA ou un contact avec S. aureus, etc.)
- Bactériémie continue, rarement (endocardite à S. aureus avec végétations cardiaques = à soupçonner chez un enfant avec bactériémie continue sans foyer infectieux connu et n’est pas en âge de parler)
- Trauma (ex : chute en ski sans fracture) peut favoriser l’apparition d’une OM hématogène : trauma –> inflammation –> augmentation de l’apport vasculaire à l’os = meilleure croissance de la bactérie occulte = ostéomyélite
2 types d’OM par inoculation directe
- Traumatique : Plaie par perforation, morsure d’animal
- Chirurgicale : Fractures ouvertes nécessitant une réduction chirurgicale, matériel orthopédique implanté (plaques et vis)
Causes d’une OM par invasion locale à partir d’infection contiguë
- Cellulite, sinusite, maladie parodontale, prothèse infectée
- Arthrite septique, mais + courante dans le sens inverse : OM –> AS
- À partir d’une structure adjacente ou prothèse articulaire infectée –> fréquent a/n du pied chez les diabétiques
Pathophysiologie de l’OM à moins de 1 an
Vaisseaux perforent la plaque de croissance, et l’infection peut donc se propager dans la diaphyse –> métaphyse –> articulation
Donc : Risque de propagation articulaire
Pathophysiologie de l’OM entre 1 et 16 ans
Cartilage de conjuguaison imperméable (plaque de croissance avasculaire) :
réseaux épiphysaires et métaphysaires distincts –> PAS de diffusion possible
sauf à la hanche, à l’épaule, au coude et à la cheville où la métaphyse est intracapsulaire
Vascularisation métaphysaire riche = explique localisation préférentielle de l’OM aux métaphyses durant la croissance
Donc : Risque de propagation articulaire RARE (protection articulaire)
SAUF hanche + épaule
Pathophysiologie de l’OM chez l’adulte
Disparition du cartilage de conjugaison + nouvelles anastomoses vasculaires permettent la diffusion de l’infection
Donc : Risque de propagation articulaire
Est-ce que tout type d’organisme peut causer une OM ?
Oui
Bactéries / mycobactéries les + communs pour causer une OM
- Staph aureus : 80-90% des cas
–> Surtout SARM (30-40%) - Kingella Kingae (jeunes enfants ++)
- Staphylococcus epidermis (adulte)
- Salmonella (pt avec anémie falciforme)
- Mycobactéries, entérobactéries, champignons (immunosupprimés slm)
OM par SARM
Pour les enfants, + fréquente avec des abcès sous-périostiques, implication des tissus mous, multifocalité, thrombose veineuse profonde et fractures pathologiques
**Bcp chez les populations du Grand Nord + milieu carcéral + itinérants
OM par Kingella Kingae
En augmentation chez les jeunes enfants
- Présentation clinique + légère
- Difficile à diagnostiquer (sauf PCR)
- Implique souvent l’épiphyse et la colonne vertébrale
- Moins associé avec des complications
OM par Staph epidermis
Adultes
- Flore de la peau
- Infecte le matériel médical (prothèse, cathéter, etc.)
OM par Salmonella
Touche les patients avec anémie falciforme
OM par Mycobactéries, entérobactéries, champignons
Touche les patients immunosupprimés seulement
Pathogènes de l’OM touchant les nourrissons en ordre de fréquence
- S aureus
- Streptococcus agalactiae (ou streptocoque du groupe B)
- Bactéries à Gram - (dont Kingella Kingae)
Pathogènes de l’OM touchant les enfants de 6 mois-4 ans en ordre de fréquence
- K. kingae
- Staph aureus
- Strep pyogenes
- Strep pneumoniae
Pathogènes de l’OM touchant les enfants de 4 ans-16 ans en ordre de fréquence
- Staph aureus
- Strep pyogenes
- Borrelia burgdorferi
- K. Kingae
Définition OM aiguë
ABSENCE d’os nécrotique
Étiologie OM aiguë
Un seul microorganisme
Moment Dx OM aiguë
Moins de 2 semaines après le début des sx
Sx locaux OM aiguë
- DLR d’apparition rapide
- Érythème
- Oedème
- Chaleur
- Guérison retardée d’une plaie
- Parfois ganglions supracentrimétriques sur le trajet du drainage du membre atteint
- Impotence fonctionnelle
Sx B OM aiguë
- Fièvre / frissons
- Asthénie*
- Irritabilité
- : à rechercher chez l’enfant
Durée persistance des sx OM aiguë
1 à 3 mois
Population touchée OM aiguë
+ commune chez l’ENFANT
Définition OM chronique
PRÉSENCE d’os nécrotique
Étiologie OM chronique
Moment Dx OM chronique
> 3 mois après le début des sx
Sx locaux OM chronique
voir notes
Sx B OM chronique
Particularité OM chronique chez les diabétiques
Signe à rechercher pour OM aiguë et chronique
Sensibilité à la palpation au niveau de l’os atteint
Population touchée OM chronique
+ commune chez l’ADULTE avec FDR
Exemples de FDR de l’OM chronique chez l’adulte
- Diabète
- Maladie vasculaire périphérique
Éléments importants de la forme chronique d’OM
- Séquestre
- Involucrum
- Fistule ostéo-cutanée
- Abcès de Brodie
Séquestre ?
Fragment d’os dévitalisé isolé non vascularisé qui agit comme un corps étranger et favorise la persistance et la rechute de l’infection car non vascularisé, puisque les ATBs ne s’y rendent pas = possible extension de l’infection : abcès sous-périoste, puis sous-cutané, puis fistule avec la peau
Involucrum ?
Tentative de réparation osseuse qui fait épaississement circonférentiel du cortex (ex : autour d’un séquestre)
= os mort entouré par nouvel os
Fistule ostéo-cutanée ?
Communication entre un foyer osseux profond et l’extérieur = favorise contamination polymicrobienne + propagation infection
Abcès de Brodie ?
Abcès intra-osseux
OM subaiguë
Infection osseuse causée par un organisme moins virulent combiné à une meilleure réponse du système immunitaire
Avec :
- un début + indolent
- des sx systémiques et locaux moins marqués
- se présente chez des enfants + vieux plutôt que des nouveaux-nés
Pathophysiologie OM aiguë chez l’adulte
Inflammation aiguë qui commence au périoste puis se répand dans l’os
Pathophysiologie OM aiguë chez l’enfant
Même chose que chez l’adulte (inflammation aiguë qui commence au périoste puis se répand dans l’os) mais :
le périoste est lourdement attaché à l’os = permet la formation d’abcès sous-périostiques
- Cette séparation entre le périoste et l’os nuit à la circulation sanguine de l’os affecté = cause de la nécrose segmentaire = sequestrum
Pathophysiologie OM chronique
Cellules inflammatoires relâchent des cytokines stimulant :
- la résorption OC
- la croissance du tissu fibreux
- la déposition de nouvel os en périphérie
Donc : Nouvel os périphérique peut entourer l’os infecté mort = involucrum
- Rupture d’un abcès périostique peut mener à –> abcès des tissus mous et la formation d’un sinus drainant (relâchement de pus)
Localisation de l’OM chez les enfants
Métaphyse = site primaire d’infection chez les enfants (et son équivalent dans les os plat ou rond) = forte vascularisation
- Vaisseaux terminaux, abondants, « leaky » qui peuvent faire des loop capillaires menant à une circulation stagnante
75% MI (car métaphyse à risque)
- Fémur (27%)
- Tibia (26%)
- Humérus
Os long des MI et jambe (métaphyse des os long très vascularisé et susceptible aux traumas)
- Loin du coude, proche du genou
Localisation de l’OM chez les adultes
OM spinale (vertèbres)
- Bimodale : jeunes enfants et 50-60 ans
- Par voie hématogène
Pieds (diabétiques = petits os du pied)
OM pelvienne (bassin)
- Enfants + vieux, d’environ 10 ans
- Présentation des Sx peut mimer d’autres pathologies (ex : irritation nerveuse peut imiter une hernie discale lombaire)
Sx qui poussent vers investigations
- Dlr à la mobilisation
- Fièvre
- Sensibilité locale
- Des fois rougeur qui empire avec le temps
Investigations possibles de l’OM aiguë en laboratoire
- FSC
- Marqueurs inflammatoires
- Hémocultures
- Aspiration du pus profond et biopsies percutanées guidées
- Cultures du pus peropératoires (ex : abcès drainé) ou du pus superficielle (moins efficace)
- PCR
FSC OM aiguë
Leucocytose avec neutrophilie
Thrombocytose
Anémie inflammatoire
Marqueurs inflammatoires OM aiguë
CRP et VS élevée +++
Hémocultures (+) dans quel % des cas ?
50% des cas (à faire systématiquement)
Utilité PCR OM aiguë
Identifie les pathogènes (SASM, K Kingae) à partir de collections de pus ou sang pour déterminer la sensibilité aux ATBs (gène de résistance mecA pour le SARM)
Investigations possibles de l’OM aiguë en imagerie
- RX (en 1ère ligne)
- Scintigraphie osseuse
- IRM et CT-Scan
Observations RX OM aiguë dans les 1-2 premières semaines
Normales ou
Présentent juste 1 oedème des tissus mous, servent au Ddx (exclure une fracture)
Observations RX OM aiguë si non traitée rapidement (+ de 10-14 jours)
Présentation agressive aux rayons X :
- Ostéolyse
- Réaction périostée (augmentation du périoste)
- Oedème marqué des tissus mous
- Signe de chronicisation (abcès sous-périosté = extension de l’infection à partir des canaux de Havers et de Volkman)
Observations scintigraphie osseuse OM aiguë
- Hyperdensité de la métaphyse + hypodensité de l’épiphyse si OM métaphysaire avec augmentation de la pression intra-osseuse (accumulation de pus)
- Hyperfixation de la zone affectée avant l’apparition de signes Rx