anthropo intra Flashcards
définition de l’anthropologie
science qui étudie l’être humain et qui s’intéresse particulièrement aux expériences de vie des individus et à leur subjectivité. mdx = s’intéresse au vécu de la maladie
objectifs anthropologie
· Mieux comprendre les gens que vous soignez = intervention plus efficace. Analyser notre propre culture et celle du peuple qu’on étudie / analyse
· Développer une sensibilité qui mène à la mise en œuvre de compétences, d’aptitudes et de comportements qui vont dans le sens du respect de la diversité culturelle. ex : immigration, itinérance,
· Devenir plus conscient de nos propres intériorisations culturelles et apprendre à s’en distancier afin de favoriser la relation soignant et soigné.
comment atteindre objectifs anthropologie
◦ Se percevoir comme un être culturel et faire émerger la relativité de ses points de vue.
◦ Écouter, trouver ce qui fait sens pour la personne soignée, selon son parcours identitaire.
◦ Négocier: trouver un sens commun dans un processus de co-construction d’un plan de soin efficace.
◦ Mieux comprendre comment les cultures parmi lesquelles nous évoluons (culture occidentale, québécoise, du système de santé, etc.) influencent la santé et les soins de santé.
◦ Mieux comprendre la réalité des gens que vous soignez pour mieux répondre à leurs besoins.
◦ Réfléchir sur l’impact de ses propres cultures sur les soins que nous donnons.
principe éthique
s’adapter, donner + à ceux qui en ont besoin et ajuster en fonction (accommodement)
inclusion
flexibilité sur les soins qu’on donne, rester ouvert aux valeurs différentes et voir comment on peut s’adapter = co-construction, accommodement pour que ça reste des soins sécuritaires
définition de culture
◦ connaissances apprises, acquises et pas innée, qu’on partage avec un groupe de personne considérables
◦ connaissances évoluent dans le temps et d’une génération à l’autre = change et s’adapte dans le temps = mouvant
ment naturel.
subcultures
· Culture reliée au groupe ethnique (biculturalisme possible, cultures vivantes).
· Cultures liées à la religion, à l’âge, au statut socioéconomique, au genre, à la profession, la région, etc.
· Nous avons tous plusieurs cultures qui façonnent nos appartenances identitaires.
· Nous sommes tous des êtres de culture.
nommer fonctions de la culture
Favoriser la cohésion sociale=
- la communication entre les membres
- prévoir les comportements d’autrui et savoir comment y répondre
- donner un sens.
-la culture donne un sens aux actions
retrouve toujours les caractéristiques suivantes :
◦ une culture est apprise (ou acquise), elle se compose d’un ensemble complexe de savoirs, croyances, etc. et est partagée par un groupe de personne.
caractéristiques imp de la culture
· intérioriser = propre à chacun
· évolue dans le temps, peut changer
· acquis et non innée
· transmet d’une génération à une autre malgré changement
· contre-culture = s’entendent pas sur valeurs partagent / opposé
· partager par un groupe de personne considérable
définir ethnocentrisme
· point de vue selon lequel le groupe social auquel on appartient est le centre de toutes choses, tous les autres groupes étant mesurés et évalués par rapport à lui. on fait comme si les manières de faire, de penser et d’être de l’autre pouvaient être jugées, expliquées dans les cadres de nos schèmes familiers.
· mettre sa valeur / façon de penser au-dessus des autres valeurs, sa manière de pensées = la meilleure
conséquence de ethnocentrisme
une hiérarchisation des cultures et des valeurs, plaçant les siennes au-dessus des autres
le relativisme culturel
· considère que la diversité culturelle impose que les actions et croyances d’un individu ne doivent être comprises et analysées que du point de vue de sa culture.
· tenter de regarder avec des lunettes autres que celle qu’on nous a doté depuis l’enfance.
· ouverture pour mieux comprendre = effort d’analyser selon d’autres points de vue et déconstruire notre manière de voir habituelle pour mieux comprendre les autres cultures, s’adapte ensemble.
conséquence relativisme culturel
tout jugement d’une société basée sur le code moral de l’observateur est invalide.
disease
· Dimension biologique et physiologique de la maladie.
· signes de la maladie
· Perspective médicale, reconstruction technique de l’expérience de la personne.
· Anormalités dans la structure ou le fonctionnement du corps, indépendamment de leur reconnaissance par l’individu et son entourage.
· C’est aussi culturel, la perspective de notre culture médicale contemporaine.
illness
Perceptions, expérience vécue par la personne en relation avec les diseases ou tout autre état physique ou psychologique (réaction personnelle et culturelle).
· Les symptômes de la maladie se retrouvent ici.
· Comprend comment la personne réagit à son problème de santé et communique son vécu de la maladie à son entourage (réaction interpersonnelle et culturelle).
· Liées davantage démarche émique = au vécu individuel de cet épisode de maladie + perception de l’individu / ses sx + dysfonctions.
· Comment il vit sa maladie qu’est-ce que ça signifie pour lui
sickness
· Représentations sociales et symboliques de la maladie.
· Chaque culture possède ses règles pour reconnaître et traduire les signes physiques et physiologiques en symptômes, puis pour associer ceux-ci à des modèles étiologiques populaires (causes).
· Lié à la reconnaissance sociale de la maladie et à ce qu’elle implique comme restrictions et recommandations.
· Cette dimension inclut également le cheminement thérapeutique de la personne malade, vers qui et quoi elle se tourne pour se soigner.
est ce qu’on peut avoir sickness sans maladie
OUI
approche éthique
· s’appuie sur des faits visibles par tous. ne s’appuie pas sur des informations données explicitement par les informateurs eux-mêmes.
· respecte les conditions de la recherche scientifique.
· la connaissance étudiée doit être logique, objective et indépendante de l’observateur.
· maladies = entités objectives empiriquement observables et mesurables.
· signification considérée comme universelle.
approche épique
· s’appuie sur les concepts et les systèmes de pensées propres à l’autre (principes et valeurs propres à un acteur donné dans une culture donnée). permet de mieux comprendre le vécu
· agit selon une logique culturelle contextuelle, non universelle.
· maladies = construits socioculturels
· signification considérée comme contextuelle et historique.
pourquoi faire anthropolgie quand on soigne
· de mieux comprendre la signification de la maladie pour la personne soignée.
· d’identifier les inquiétudes et les attentes de la personne soignée.
· de mieux comprendre les comportements (non-adhérence, rdv manqués, etc.).
· d’adapter l’information et les explications.
· de créer une alliance thérapeutique (co-construction).
qu’est-ce qu’un biais inconscient
Idée erronée, positive ou négative, que l’on se fait d’une personne en fonction de caractéristiques telles que l’âge, le sexe, le genre, la couleur de la peau, la nationalité, etc.
d’ou provienne les biais inconscient
la culture dominante (valeurs de la société) ou des subcultures auxquelles nous appartenons
est-ce possible de se débarrasser des biais inconscient
NON
que devons nous faire avec les biais inconscient
tenter de comprendre d’où ils viennent et en être conscient
solutions aux biais inconscients
Remettre en question nos décisions
Faire une introspection
S’éduquer sur nos biais potentiels
Cesser de cautionner les agissements des personnes autour de nous
Côtoyer la diversité
Être sincère dans sa démarche
Savoir où je me situe sur la roue
comment définir le sexe
assigné en fonction des organes génitaux externes, aux caractéristiques biologiques (chromosomes x et y).
comment définir le genre
rôles, comportements, activités, fonctions et chances qu’une société, selon la représentation qu’elle s’en fait, considère comme adéquats pour les hommes et les femmes, les garçons et les filles et les personnes qui n’ont pas une identité binaire.
est-ce que les genre sont fixe dans la société ou mouvant
mouvant, on doit être conscient de la fragilité
qu’est-ce que l’intersexe
parties génitales ou hormones non conformes à F ou M
comment définir l’appartenance sexuelle
identité de genre + orientation sexuelle
exemples des déterminants de la santé lié au genre
- Situation financière : les femmes sont plus à risque de vivre des difficultés financières.
- Violence basée sur le genre : les femmes sont les principales victimes de la violence familiale; les personnes issues des minorités sexuelles 3 fois plus à risque de violence physique et sexuelle que les personnes hétérosexuelles.
exemple de comportements en santé défini par le genre
- Les femmes plus souvent responsables des soins prodigués à la famille (proche aidant.e).
- Recherche d’aide : les hommes vont moins chercher de l’aide en santé.
- Facteurs de risque : les jeunes hommes peuvent adopter des comportements à risque pour répondre aux rôles masculins véhiculés dans la société.
exemple de prestations du système de santé conditionnées par le genre :
sous-évaluation ou une mauvaise évaluation des recherches sur les femmes.
est-ce que les recherche de nos jours se font également entre les hommes et les femmes et pourquoi
non, la majorité des recherches à ce jour sont par et sur des hommes, en assumant que les résultats s’appliquent à tous
quels sont les impacts des stéréotypes sexistes
- Source de sous-estimation des besoins médicaux des femmes : tendance à minimiser leurs symptômes ou à les attribués à des causes émotionnelles plutôt que physiques.
*
comment la sous estimations des besoins médicaux impact les femmes (les conséquences)
peut retarder ou fausser les diagnostics et les traitements appropriés, impactant ainsi la santé à long terme.
qu’est-ce que le trans broken arm syndrome
Forme de discrimination vécue par les personnes trans et non cisgenrées.
nommer et décrire les 2 formes de discrimination trans broken arm syndrome
1.Attribuer d’emblée tous les problématiques de santé exprimés par la personne à son identité sexuelle ou à son expérience de transition
2.Poser des questions invasives et qui ne sont pas reliés à la problématique de santé actuelles, pour en connaître davantage sur son identité de genre ou son expérience de transition.
quelles mesures trans affirmative prendre
- Utiliser le nom et le pronom choisis par la personne. S’enquérir au besoin, par exemple, en présentant le sien.
- Oser travailler sa transphobie intériorisée, ses biais inconscients.
- Éviter les questions trop intimes si non pertinentes pour la problématique de santé actuelle (ex : sexe assigné à la naissance).
- Connaître les ressources et services disponibles par et pour les personnes trans
comment décrire le privilège blanc
C’est un avantage que l’on a, sans l’avoir demandé, et qui nous permet d’avancer plus facilement dans la vie
ce sont les avantages que l’on peut avoir dans notre société simplement à cause du fait que nous sommes « blancs ». Cette appartenance culturelle particulière nous donne donc accès d’emblée à certains privilèges.
exemple d’un privilège blanc
+ facile de se trouver un emploi
solutions au privilège blanc
- Reconnaitre le problème
- Former adéquatement le personnel en position d’autorité
- Recruter plus de médecins, d’infirmières, de préposés aux bénéficiaires, etc. issus de la diversité
- Les institutions doivent se questionner sur ces réalités
Comment appliquer l’intersectionnalité dans la pratique ?
- Croire en la parole des femmes. Le discours des femmes, des personnes trans et non binaires et des personnes en situation de vulnérabilité est moins entendu. C’est à nous de faire la différence.
- Respecter leur rythme et leur choix.
- Utiliser ses privilèges pour faire entendre la voix et les besoins des personnes que nous soignons.
- Reconnaître l’expérience et le savoir de l’autre, et se positionner dans une relation d’apprentissage réciproque.
- Faire preuve d’humilité culturelle et ne pas positionner les soigné.es en victime ni nous, en sauveur.se.
- Outiller les autres (et soi-même), quant à leurs droits (et nos droits), et connaître les ressources qui existent.
- Favoriser les actions collectives et la solidarité, toujours dans l’inclusivité. Soutenir les pratiques d’entraides, la mobilisation.
- Réduire l’isolement, et réaliser que personne n’est seul avec son problème. Les solutions sont plus faciles à trouver à plusieurs têtes et d’autant plus de ressources.
- Penser à des espaces non genrés ou non mixtes et sécuritaires.
Situer l’expérience de l’hébergement des personnes résidentes à l’intérieur de leurs trajectoires de vie, permet…
- De comprendre les circonstances du placement des personnes résidentes : à la suite d’une longue maladie ou subit.
- De connaître les successions de changements et d’épreuves qu’ils ou elles ont vécu et parmi lesquelles s’inscrit pour eux et elles leur arrivée en milieu d’hébergement.
- De mieux saisir les stratégies d’empowerment favorisées par les personnes résidentes puisque nous pouvons faire des liens entre celles utilisées dans leur parcours de vie.
comment connaitre leur trajectoire de vie peut être bénéfique
peut rendre les soins plus efficaces en facilitant la distanciation du soignant.e d’avec ses a priori : cela nous porte à voir ces personnes sous un autre angle et à réfléchir sur leurs capacités.
Comment être sensible à l’âge et se distancier de ses a priori :
- Comprendre que les personnes ont été de notre âge (jeune), se dire qu’elles sont rendues à cet âge et que l’on pourrait s’y rendre.
- Ne pas laisser les a priori s’interposer dans nos relations avec les personnes aînées et celles qui ne sont pas de notre génération.
- Valorisation des récits de vie de la personne aînée.
- Commencer par chercher à connaître « un peu » ces récits, ainsi que leurs impacts sur la santé et la maladie.
- Comprendre les événements qui sont les plus marquants, significatifs, symboliques, logiques, explicatifs pour la personne.
but ultime de l’intersectionnalité
donner des soins + personnalisés et + efficaces